Iran - Q&R - Extrait du point de presse (8 septembre 2022)

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Q : En juin les gouverneurs de l’AIEA ont rappelé à l’ordre l’Iran suite aux derniers rapports de l’agence. Les États-Unis et E3 n’ont cessé de dire qu’il est urgent que l’Iran coopère pleinement avec l’agence. Le dernier rapport de l’agence montre que l’Iran a désormais encore augmenté son stock d’uranium enrichi jusqu’à 60% mais aussi qu’il ne coopère pas sur les questions de garanties. La dernière résolution au Board n’a manifestement eu aucun effet. Envisagez-vous une nouvelle résolution ou même de saisir le Conseil de Sécurité a la prochaine réunion du Board ou est-ce que vous êtes prêts à accepter le statu quo ?

R : Nous avons pris connaissance avec une très grande préoccupation des rapports publiés hier par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Nous déplorons que l’Iran n’ait pas saisi les opportunités d’engagement proposées par le directeur général pour faire la lumière sur la présence non déclarée de matières nucléaires sur des sites non déclarés. En l’état et en l’absence de coopération iranienne, l’AIEA n’est pas en mesure de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique. Le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA a adopté en juin une résolution qui appelle l’Iran à respecter ses obligations juridiques au titre de l’Accord général sur les garanties et à coopérer avec l’AIEA pour clarifier et résoudre pleinement ces questions sans délai supplémentaire. L’adoption, à une majorité écrasante, d’une résolution au Conseil des gouverneurs de juin dernier reflète que nos préoccupations sont largement partagées. Nous sommes en étroite concertation avec nos partenaires dans la perspective du prochain Conseil des Gouverneurs qui débutera le 12 septembre.

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