Présentation des Iles Cook

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Données générales

Îles Cook {JPEG}

Nom officiel : Îles Cook

Nature du régime : monarchie constitutionnelle (État indépendant en libre-association avec la Nouvelle-Zélande depuis le 4 août 1965).

Chef de l’État : la reine Elizabeth II, représentée depuis le 27 juillet 2013 par le Gouverneur général, Tom Marsters. Reconduit en 2016 dans ses fonctions pour 3 années supplémentaires.

Chef du Gouvernement : Henry Puna, Premier ministre

Données géographiques

Superficie : 236 km² (120 km de lignes côtières) (ZEE : 1,8 M km2)
Capitale : Avarua
Langues officielles : maori des Îles Cook, anglais
Langue courante : maori, anglais
Fête nationale : 4 août (Constitution Day)

Données démographiques

Population : 11 700 habitants (2016 – Cook Islands Statistics Office - CISO)
Densité : 62 habitants/km²
Croissance démographique : 7,9 % (2015 - CISO).
Espérance de vie : hommes (71,7 ans), femmes (79,6).
Religions : églises protestantes 80 %, catholique 15 %
Indice de développement humain : 0,789 (55e place mondiale).

Ambassade de France à Wellington : https://nz.ambafrance.org/

Politique étrangère

En vertu de l’accord de libre-association, la Nouvelle-Zélande exerce certaines prérogatives régaliennes, notamment en ce qui concerne la politique étrangère et la défense. Les habitants du pays ont la nationalité néo-zélandaise et sont des sujets britanniques.

Néanmoins, depuis la signature en 2001 d’une déclaration conjointe, le pays est autorisé à nouer des relations avec la communauté internationale et à agir en tant qu’État souverain et indépendant.

Les Îles Cook sont reconnues par l’Organisation des Nations unies mais n’ont pas la qualité de membre. Elles sont en revanche membres de plusieurs institutions spécialisées des Nations unies, notamment l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation internationale du travail (OIT), l’Organisation maritime mondiale (OMI) et l’Organisation mondiale pour la propriété intellectuelle (OMPI), ainsi que l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Sur le plan régional, elles sont membres du groupe ACP, de la Banque asiatique de développement, de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), du Forum des îles du Pacifique (FIP), donc de la Pacific Islands Forum Fisheries Agency (FFA), de la Communauté du Pacifique (CPS), et du Groupe des leaders polynésiens (GLP).

Les îles Cook entretiennent des relations diplomatiques avec une quarantaine de pays dont la France. Elles disposent d’une seule ambassade (en Nouvelle-Zélande) et de quelques consulats généraux. L’aide fournie par les principaux donateurs se concentre sur le développement économique, les infrastructures, la santé, l’éducation et l’adaptation au changement climatique. Pour la période 2016-2017, la Nouvelle-Zélande a fourni aux Îles Cook une aide d’environ 11 millions d’euros et l’Australie 2 millions d’euros. La Chine fait une percée remarquée avec le financement de gros travaux d’infrastructure, à l’exemple de la nouvelle école Apii Nikao livrée en mai 2018, d’une capacité de 500 étudiants.

En termes de diplomatie climatique, les Cook sont un membre actif de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), et ont ratifié l’Accord de Paris pour le climat le 1er septembre 2016. Le Premier ministre Henry Puna a été particulièrement remarqué lors de la conférence sur les Océans organisée par les Nations unies du 5 au 7 juin 2017 à New-York : il a lancé un appel pour donner aux océans les mêmes droits légaux qu’un être humain, une initiative notamment soutenue par la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande.

Dans la continuité de cette action, le Parlement de l’archipel a voté le 13 juillet 2017 une législation qui donne naissance à l’un des plus grands sanctuaires marins au monde. Nommé « Marae Moana », il protège une portion du Pacifique d’un peu moins de deux millions de kilomètres carrés.

Relations avec l’Union européenne

Les relations diplomatiques avec Avarua, où il existe une Alliance française, sont assurées par l’ambassade de France à Wellington.

Le Premier ministre Henry Puna a participé au IVe Sommet France-Océanie qui s’est tenu à Paris le 26 novembre 2015 autour du Président de la République, ainsi qu’à la Conférence Paris-climat 2015 (COP21) en décembre 2015.

La proximité géographique, culturelle et humaine avec la Polynésie française favorise les contacts, à l’image de la signature en avril dernier d’un accord concernant la conception, la construction, l’exploitation, la maintenance du câble sous-marin « Manuata », reliant Tahiti à ses voisins du Pacifique et prévu pour être opérationnel vers la fin de l’année 2019.

Les Forces armées de Polynésie française (FAPF) sont un acteur important de notre coopération. Elles organisent régulièrement des exercices de lutte contre la pêche illégale et de conduite d’opération de secours (exercice « Marara » du 14 octobre2017, auquel participaient neuf pays étrangers dont les Îles Cook).

La coopération bilatérale entre les Îles Cook et la Nouvelle-Calédonie s’est également renforcée notamment à travers le jumelage de leurs aires marines protégées. Un accord a été signé lors de la session ministérielle du 3e Congrès international des aires marines protégées à Ajaccio en novembre 2013. Il porte sur la gestion des sites et vise à faciliter, sur le terrain, la communication, l’information, les échanges et les décisions entre les agents des organismes de gestion de ces sites.

Enfin, la France participe à hauteur de 18 % de l’enveloppe de programmation de l’Union européenne. Au titre du 11e Fonds européen de développement (2014-2020), 1,4 millions d’euros ont été consacrés à l’assainissement, à la gestion des déchets et au développement des énergies renouvelables de l’archipel. Un partenariat pour une pêche durable (SFPA) a été signé en octobre 2016 avec l’UE. Dans le cadre de ce partenariat, les Îles Cook recevront près de 7 millions USD sur une période de 4 ans en échange d’un quota de pêche arrêté à 7 000 tonnes par an avec un rendement financier qui dépasse d’autres accords bilatéraux, y compris le traité des pêches signé avec les États-Unis. En outre, le gouvernement recevra 1,8 million USD pour soutenir le secteur de la pêche. Un montant qu’il entend investir dans une installation moderne de surveillance des pêches et qui devrait également aller à des subventions pour les pêcheurs locaux.

Mise à jour : 09.07.19

Informations complémentaires