Burkina Faso - Q&R - Extrait du point de presse (26 janvier 2023)

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Q - Deux questions sur le Burkina Faso : d’abord est-ce que vous pouvez nous donner des détails sur le départ des forces spéciales françaises ? Et puis, sur le rappel de l’ambassadeur pour consultations, est-ce qu’il va retourner à Ouagadougou ?

R - S’agissant du rappel de notre ambassadeur, on a évoqué ce matin que notre ambassadeur, dans les circonstances actuelles, était rappelé pour mener des consultations sur la situation actuelle et sur les perspectives de la relation bilatérale. Nous allons profiter de sa présence pour pouvoir tenir des réunions à ce sujet avec lui. Et s’agissant de la question du remplacement de notre ambassadeur, qui avait été soulevée, il fut un temps, par les autorités burkinabè, - comme cela a déjà été indiqué par la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou -, nous sommes convenus de traiter avec eux de ce sujet en bonne entente, et dans les formes diplomatiques qui sont habituelles.

Sur le retrait des forces armées, je ne vais pas entrer dans les détails opérationnels. Vous avez pu voir les déclarations faites par le ministre des armées Sébastien Lecornu, hier. Ce que nous avons indiqué, c’est que nous avons effectivement reçu la dénonciation de l’accord de 2018 ce mardi 24 janvier. Cet accord prévoit que la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite. Nous respecterons les termes de cet accord en donnant suite à cette demande. Le ministre des armées a rappelé que ce retrait s’effectuera comme le reste de la réarticulation du dispositif des forces françaises, dans un calendrier qui est précisé par le Président de la République, et que le retrait se fera dans les délais impartis, en bon ordre, en sécurité, en transparence, et en coordination avec les autorités burkinabées.

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