Burkina Faso – Q&R – Extrait du point de presse (2 mars 2023)

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Q - Le Burkina Faso a annoncé hier avoir mis fin à un accord qui date de 1961, qui lie non pas le ministère de la défense, mais le ministère des affaires étrangères, et en même temps qui lie des militaires, puisqu’il est question des coopérants militaires. Alors est-ce que tu peux nous dire éventuellement de combien de militaires il s’agit ? Quelle est la réaction de la France ? Et comment s’articule cette lente dégradation des relations bilatérale ?

R - Nous avons en effet bien reçu une note verbale des autorités de transition burkinabè dénonçant l’accord de 1961, un accord qui porte sur l’assistance technique. Nous y répondrons par la voie diplomatique, comme il convient. Pour répondre sur la question de son périmètre, cet accord concerne nos actions de formation ponctuelles, et il s’agit donc de la présence d’une quinzaine de coopérants français auprès des institutions burkinabè.

S’agissant de la relation que nous entretenons avec le Burkina Faso, comme l’a rappelé le président de la République dans son discours lundi, nous sommes disposés, nous le restons, à apporter un appui aux armées africaines en fonction de leurs besoins et de leurs demandes, dans un esprit qui est celui de la co-construction, tout en faisant évoluer les modalités de ces partenariats militaires. Je vous renvoie sur ce point à ses déclarations du 27 février.

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