Q&R - Haut Karabakh - Extrait du point de presse (28 septembre 2023)

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Q - Bonjour, Aujourd’hui le président de Haut Karabakh Samvel Shahramanyan a déclaré que la république cesse d’exister, citant la situation politico-militaire très tendue. La population est invitée à étudier les conditions de réintégration dirigé par Bakou. Quelle est la réaction de la France sur ce sujet ?

R - Nous tenons l’Azerbaïdjan pleinement responsable du sort des populations arméniennes du Haut-Karakakh, dont la sécurité et les droits doivent être respectés. Comme l’a rappelé la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies jeudi dernier, un diktat imposé par la force à une population civile désarmée ne saurait tenir lieu de solution politique.

Nous sommes à cet égard extrêmement préoccupés par le départ massif de ces populations, forcées de fuir par dizaines de milliers leur terre et leur foyer après l’offensive militaire déclenchée par l’Azerbaïdjan et neuf mois de blocus illégal, sous le regard complice de la Russie.

L’Azerbaïdjan doit rétablir un accès humanitaire international sans entrave, notamment depuis l’Arménie, aux agences des Nations Unies et assurer sans délai un accès complet et sans entrave de l’assistance humanitaire au bénéfice des populations affectées.

La France est résolument engagée aux côtés de l’Arménie et du peuple arménien, et en soutien aux réfugiés du Haut-Karabakh. Comme annoncé hier par la Ministre, la France apportera une aide financière supplémentaire de 7 millions d’euros destinée aux ONG, aux agences des Nations unies et au mouvement de la Croix-Rouge en Arménie pour l’accueil et la prise en charge sociale, médicale et financière de ces populations. Cette aide financière s’ajoute aux 5,5 millions d’euros déjà alloués par la France depuis le début de l’année 2023, portant à 12,5 millions d’euros le soutien apporté aux réfugiés et déplacés en Arménie et au Haut-Karabakh depuis le début de l’année.

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