Affaire Khashoggi - Q&R - Extrait du point de presse (20 juin 2019)

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Q : Quelles mesures la France prendra-t-elle après que les enquêteurs de l’ONU ont déclaré détenir des preuves de l’implication du prince héritier Mohamed Ben Salman dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi ? L’ONU recommande des sanctions. La France a toujours dit qu’elle attendrait les résultats de l’investigation. Va-t-elle alors imposer des sanctions contre l’Arabie saoudite ?

R : Nous avons pris connaissance de la publication du rapport de la mission de la rapporteure spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires, dont l’examen se poursuit.

Depuis le début, la France demande que les faits soient clairement établis dans cette affaire d’une extrême gravité, que toutes les enquêtes nécessaires aillent à leur terme - y compris avec une éventuelle dimension internationale - et que ses responsables soient jugés et punis. C’est pourquoi nous suivons avec attention les procédures judiciaires actuellement en cours.

S’agissant des sanctions, la France avait adopté dès le 19 novembre dernier des mesures à l’encontre de 18 ressortissants saoudiens soupçonnés d’être impliqués dans le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi le 2 octobre dernier à Istanbul.

Ces mesures, décidées par le ministère de l’Intérieur, interdisent l’accès de ces individus au territoire national, ainsi qu’à l’ensemble de l’espace Schengen. Ces mesures sont susceptibles d’être réexaminées et étendues en fonction de l’avancée des investigations en cours.

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