Algérie - Q&R - Extrait du point de presse (9 février 2023)

Partager

Q - L’Algérie a rappelé hier pour consultation son ambassadeur en France, suite à ce qu’elle qualifie d’« exfiltration illégale » de la ressortissante franco-tunisienne Amira Bouraoui, qui était en Tunisie. Quelle est la réaction du Quai d’Orsay ? Quelle est la réaction des autorités françaises après cette prise de position d’Alger ? Et est-ce que c’est de nature à remettre en cause les relations franco-algériennes ?

R - Sur la situation de Mme Bouraoui que vous évoquez, je n’ai pas de commentaire sur cette situation individuelle autre que de rappeler que Mme Bouraoui est une ressortissante française, et qu’à ce titre, les autorités françaises exercent leur protection consulaire, ce que nous faisons pour tous nos compatriotes détenus. Il s’agit d’une procédure qui ne sort d’aucune manière de l’ordinaire.

Sur le rappel de l’ambassadeur, c’est une décision algérienne qu’il ne m’appartient pas de commenter. Mais pour notre part, nous entendons continuer à travailler à l’approfondissement de notre relation bilatérale, dans l’esprit de la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé, adoptée par le Président de la République et le Président Tebboune à Alger, le 27 août dernier.

Q - Il ne s’agit pas de remettre en cause la venue du président Tebboune ?

R - Je n’ai pas d’autre commentaire à vous faire.

Informations complémentaires