Tunisie

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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

(Publié le 15/10/2023)

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage dans les pays du Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l’Est.

Sécurité

L’état d’urgence est en vigueur depuis le 24 novembre 2015. Il est régulièrement prorogé et toujours d’actualité sur l’ensemble du territoire tunisien.

Risques encourus

Risque lié aux mouvements sociaux et manifestations

Les mouvements sociaux et manifestations, souvent spontanés, peuvent provoquer des difficultés de circulation automobile. Il est recommandé de se tenir à distance de ces rassemblements. En fonction des événements, des mesures de sécurité renforcées, y compris des interdictions de circuler ou des couvre-feux sont parfois mis en place, interdisant l’accès à certaines zones (dans le centre-ville de Tunis et autour du palais présidentiel à Carthage notamment). Il est important de se conformer strictement aux injonctions des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire.

Terrorisme

Plusieurs attentats terroristes et actes de violences ont eu lieu au cours des dernières années (en mars 2015 au Bardo et à Sousse, à Tunis en 2019 et mars 2020, à Sousse en septembre 2020 et enfin à Djerba en mai 2023). Les forces de sécurité tunisiennes constituent la principale cible des dernières attaques. Il est donc recommandé de se tenir, autant que possible, à distance des lieux devant lesquels ces forces sont stationnées.

Les massifs montagneux du centre-ouest (monts Chambi, Selloum, Mghila, Orbata et Semema) peuvent abriter différentes activités terroristes. Il est fortement déconseillé de se rendre dans ces zones.

Des organisations terroristes profèrent régulièrement des menaces à l’encontre des intérêts ou ressortissants occidentaux. Les Français résidant ou désirant se rendre en Tunisie sont appelés à faire preuve de vigilance renforcée et à se conformer aux consignes de sécurité figurant sur ce site.

Criminalité

La délinquance de voie publique est relativement maîtrisée en Tunisie, mais il existe toutefois une criminalité organisée et active, associée notamment au trafic de stupéfiants.

De manière générale, il est recommandé, notamment dans les lieux touristiques, de veiller à ses sacs et effets personnels, en évitant d’afficher ostensiblement des objets de valeur. Enfin, il est rappelé que des peines de prison sont encourues en Tunisie pour la consommation de drogue.

Introduction de devises étrangères

Il est obligatoire de déclarer ses devises en numéraire à l’entrée en Tunisie ou de recourir aux cartes bancaires.

Le voyageur non-résident ne pourra réexporter un montant en devises supérieur à la contre-valeur de 5 000 dinars tunisiens (environ 1 500 €). Toute sortie de devises en numéraire qui serait supérieure à cette somme n’est possible que sur présentation de la déclaration d’importation de devises en numéraire qui aura été établie lors de l’entrée sur le territoire tunisien (des guichets existent dans les ports et aéroports). Cette réglementation est observée de manière stricte par les agents des douanes qui saisissent systématiquement les sommes supérieures à ce montant.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

Extrême Sud du pays

La région saharienne proche des frontières avec la Libye et avec l’Algérie est formellement déconseillée. Elle correspond à une zone militaire instaurée au mois d’août 2013 par les autorités tunisiennes, les déplacements y sont, en tout état de cause, soumis à une autorisation préalable.

Centre-ouest du pays, massifs montagneux près de la frontière tuniso-algérienne

Il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone montagneuse de l’Ouest (monts d’Orbata, Selloum, Semema, Chambi et Mghila), car pouvant abriter différentes activités terroristes, et proches de zones militarisées ou minées.

Des opérations liées à la lutte anti-terroriste y sont menées régulièrement.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Sud du pays

Les déplacements sont déconseillés, sauf raison impérative, dans la zone désertique au sud et à l’Est de la ligne Bir Rijm Maatoug - Borj Bourguiba -Ben Guerdane (cette dernière ville étant comprise dans la zone formellement déconseillée).

Massifs montagneux du centre-ouest du pays

Les zones entre les monts Chambi, Semema et Mghila, la partie au sud du Mont Selloum, ainsi que les alentours du Mont Orbata sont déconseillés sauf raison impérative car ayant pu abriter différentes activités terroristes, et proches de zones militarisées ou minées.

Il convient de se renseigner auprès des autorités locales en cas de déplacement dans les zones rurales comprises entre Kasserine, Sbeitla, Sidi Bouzid et Gafsa, hors des principaux axes routiers (Gafsa-Kasserine et Gafsa-Sidi Bouzid). Ceux-ci peuvent être empruntés à condition de ne pas s’en écarter.

Nord-ouest

La région frontalière à l’ouest de la route nationale Tabarka – Jendouba - Le Kef – Tajerouine est à éviter sauf raison impérative.

Zones de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)

Le reste du territoire est en vigilance renforcée.

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Dernière actualisation le 10/03/2021, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

  • Toujours avoir ses papiers d’identité sur soi.
  • Suivre les consignes de sécurité données par les forces de l’ordre.
  • Privilégier les déplacements par voie aérienne pour rejoindre les zones touristiques du Sud-Ouest ou emprunter les principaux axes routiers (autoroute).
  • Sur les routes en Tunisie, être particulièrement attentif aux autres usagers de la route, en particulier les piétons et les deux roues, dont la conduite dangereuse est régulièrement génératrice d’accidents graves.
  • Rester à l’écart des rassemblements et mouvements de foule et se tenir éloigné des bâtiments sensibles et des axes de manifestations éventuelles.
  • Privilégier la fréquentation des établissements (hôtels, restaurants, bains publics, cafés et autres lieux accueillant des visiteurs) munis d’un dispositif de sécurité (gardiens, portique de sécurité).
  • En cas de détonation, ne jamais approcher des fenêtres.
  • Adopter un comportement discret et respecter les us et coutumes locales. L’adultère et l’homosexualité sont considérés comme des délits. L’article 230 du code pénal tunisien punit jusqu’à trois ans de prison des comportements consentis entre individus du même sexe. L’article 236 dispose que l’adultère du mari et de la femme est puni d’un emprisonnement de cinq années et d’une amende de 500 dinars pour la personne adultère et son/sa partenaire.
  • L’usage et la détention de produits stupéfiants, y compris pour des quantités très faibles, sont sévèrement réprimés. En la matière, la tolérance zéro est appliquée aux consommateurs et des peines de prison ferme sont régulièrement prononcées par la Justice tunisienne quelle que soit la nationalité de la personne mise en cause.
  • Les femmes européennes, accompagnées ou a fortiori seules et ou vulnérables, peuvent être l’objet d’une attention intéressée et pressante pouvant aller jusqu’à des actes de harcèlement.
  • Plusieurs agressions à caractère raciste ont été rapportées récemment dans le grand Tunis, Sfax et Gabès. Il est conseillé aux ressortissants français de faire preuve de vigilance et de signaler immédiatement au consulat général tout incident dont ils seraient victimes.
  • Éviter, de nuit, les déplacements hors des grands axes routiers et dans des lieux désertés par le public (plage, parcs publics notamment). Les déplacements dans les zones frontalières et désertiques sont formellement déconseillés.
  • Éviter de se promener à pied avec des bijoux ou un sac le soir dans les centres-villes ou les quartiers périphériques des agglomérations, les signes extérieurs de richesse entraînant, ici comme ailleurs dans les mêmes contextes, des risques de vols à la tire.
  • En cas de déplacement dans le pays, préparer soigneusement son itinéraire et faire preuve de prudence, tout en s’informant autant que possible sur l’état du parcours prévu.
  • Signaler son déplacement à ses amis et contacts.
  • Rester vigilant dans les démarches de tourisme médical. Plusieurs cas de complications post-opératoire en chirurgie plastique ont été recensés. Pour plus d’information se reporter à la rubrique Santé

De manière générale, les résidents et les voyageurs français sont invités à consulter régulièrement le site de l’ambassade et du consulat général de France en Tunisie.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Visas et documents de voyage

Ressortissants uniquement français

Le visa n’est pas nécessaire pour un séjour d’une durée inférieure ou égale à trois mois, mais un passeport en cours de validité est obligatoire.

La carte nationale d’identité valide, accompagnée du carnet de voyage délivré par l’agence, est tolérée pour les voyages en groupe. Cette tolérance n’est pas toujours appliquée et les voyageurs s’exposent à un éventuel refus d’entrée sur le territoire. Il est recommandé de voyager avec un passeport.

Au-delà de trois mois, un visa et une carte de séjour doivent être obtenus auprès du ministère de l’Intérieur. En cas de séjour irrégulier, la sortie du territoire doit être autorisée par la Direction des frontières et des étrangers et elle est généralement subordonnée au paiement d’une amende dont le montant est proportionnel à la durée de dépassement constatée.

Les ressortissants français possédant également la nationalité tunisienne (double-nationaux franco-tunisiens) doivent impérativement présenter :

  • un passeport tunisien en cours de validité à l’entrée comme à la sortie de Tunisie ;
  • un document français en cours de validité (passeport ou carte nationale d’identité) lors des formalités de police à la sortie comme lors du retour en France ;

Attention : à l’embarquement en Tunisie, les compagnies aériennes ou maritimes n’acceptent pas les passagers démunis de titres leur permettant d’entrer sur le territoire français. Les voyageurs dont le passeport français ou la carte d’identité sont périmés au cours de leur séjour en Tunisie s’exposent au risque d’être bloqués en Tunisie et de ne pas pouvoir retourner en France. À noter que, conformément à la réglementation française, le consulat général ne délivre pas de laissez-passer aux voyageurs qui ont négligé de se faire délivrer un document d’identité et de voyage français préalablement à leur départ.

NB : Les cartes nationales d’identité délivrées entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2013 sont encore valables 5 ans après la date de fin de validité indiquée au verso, mais aucune modification matérielle de la carte plastifiée n’en atteste. Attention : cette prolongation ne s’applique pas aux cartes délivrées aux mineurs (la durée de validité reste de 10 ans).

En conséquence, de façon à éviter tout désagrément pendant son voyage, il est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide plutôt qu’une CNIS portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité, notamment pour les personnes voyageant sur les compagnies maritimes au départ de Tunisie. En effet, plusieurs cas de ressortissants français voyageant sur les compagnies maritimes opérant à partir de la Tunisie et qui n’ont pu accéder au bateau sur présentation de la seule CNIS ont été rapportés.

Les voyageurs circulant uniquement avec leur carte nationale d’identité, peuvent télécharger et imprimer une notice multilingue (PDF - 217 Ko) expliquant ces règles.

Séjour des mineurs

Un parent ne possédant pas la nationalité tunisienne et se déplaçant en Tunisie accompagné d’enfants mineurs ayant la nationalité tunisienne, doit se munir de leur passeport tunisien et d’une autorisation de sortie du territoire tunisien établie par le conjoint de nationalité tunisienne devant une autorité tunisienne (consulats tunisiens en France ou municipalités en Tunisie). Cette règle doit être strictement observée, notamment en cas de conflit parental.

Le parent de nationalité tunisienne qui refuserait d’établir cette autorisation a aussi la possibilité de faire établir une mesure d’interdiction de sortie du territoire tunisien ; la levée de cette interdiction peut être demandée auprès des juridictions locales

L’autorisation de voyage n’est pas exigée à la sortie du territoire tunisien pour le parent se déplaçant en Tunisie accompagné d’enfants français. Néanmoins, dans le cas où les noms de famille des enfants français différent de celui du parent accompagnant, la production du livret de famille sera nécessaire afin de prouver le lien de filiation.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ pour permettre, le cas échéant, les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Recommandations pour votre santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).

Pour plus d’informations, consultez la fiche Infos pratiques.

Vaccinations

  • Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; s’assurer d’être à jour dans les vaccinations habituelles mais aussi celles liées à toutes les zones géographiques visitées ;
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant Rubéole Oreillons et Rougeole chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • En fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Voyages à finalité médicale

Le développement du tourisme médical (soins dentaires, chirurgie froide, chirurgie plastique) partout dans le monde expose ceux qui le pratiquent à des risques particuliers (plus d’informations en consultant la fiche éditée par l’institut Pasteur (PDF - 525 Ko). Toute démarche en ce sens relève avant tout d’une décision personnelle, qui engage la seule responsabilité de celui ou celle qui la prend, qu’il s’agisse du principe de l’intervention ou bien du choix de l’établissement.

Rage

Les chiens errants sont nombreux, particulièrement aux abords des grandes villes ou sur les plages, et peuvent ponctuellement attaquer les promeneurs. La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par un chien, renard ou chauve-souris atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.
Plus d’informations sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. Aucune attestation de séropositivité ne conditionne l’accès au pays. Toutefois, les établissements hospitaliers amenés à soigner des porteurs étrangers du VIH-Sida sont tenus de les signaler aux services de la santé et de la police.

Le virus West Nile

La transmission par les moustiques de la fièvre du Nil est possible. La prévention repose sur l’utilisation de produits anti-moustiques.
Plus d’informations sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux roues).
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ; Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;

Infos utiles

Transport

Infrastructure routière

Autobus : des sociétés de transport disposent de bus desservant les localités les plus reculées de la Tunisie.

Location : taxi collectif d’une capacité de 5 ou 6 personnes avec bagages, le véhicule ne part que lorsqu’il est plein. Dans chaque ville, il existe une station de location. Les voitures à bandes bleues desservent les localités proches, celles à bandes rouges les longues distances.

Voitures personnelles : la Tunisie compte 12 000 km de routes et 5 000 km de pistes. Le réseau routier est de bonne qualité. Toutefois, la circulation y reste assez dangereuse en raison des nombreuses infractions au code de la route et du comportement imprudent des piétons. La conduite demande une grande vigilance, surtout la nuit. Il n’y a aucun problème d’approvisionnement en carburants, mais le sans-plomb et le gasoil 50 (gasoil dessouffré pour les moteurs diesels à injection directe) sont surtout disponibles dans les agglomérations.

La vitesse est limitée à 110 km/h sur autoroute et sur le reste du réseau à 90 km/h, sauf à Djerba où elle est limitée à 70 km/h. En cas d’accident, le délit de fuite est réprimé ; il faut établir un constat d’accident à l’amiable. En cas d’accident mortel, le conducteur est placé en garde à vue. S’il est inculpé d’homicide involontaire, il est incarcéré dans l’attente du jugement. Dans certaines régions de Tunisie, notamment en milieu rural, il est conseillé de se placer dès que possible sous la protection de la police en cas d’accident grave de la circulation avec des tiers.

Lors de l’entrée d’un véhicule sur le territoire tunisien, un permis de circulation d’une durée de trois mois est délivré. Passé ce délai, il faut régulariser le véhicule aux douanes tunisiennes.

Les résidents doivent souscrire une assurance localement. Les touristes sont assurés pour trois mois si leur assurance couvre la Tunisie (voir sur la carte verte). Ils n’ont pas le droit de vendre leur véhicule sur place et le permis de circulation leur sera réclamé au retour.

La circulation routière de nuit est fortement déconseillée.

En cas d’accident de la circulation, notamment si le véhicule est hors d’usage ou réduit à l’état d’épave, il doit être impérativement remorqué jusqu’au service des douanes compétent qui établira un procès-verbal d’abandon du véhicule et annulera le cachet d’entrée du véhicule apposé sur le passeport du propriétaire. Cette formalité accomplie, celui-ci pourra alors quitter le pays.

Réseau ferroviaire

Le réseau est d’environ 2 000 km et couvre la quasi-totalité du territoire, reliant la plupart des grandes villes du nord, Tunis, Bizerte, Beja et de la côte est (Sfax, Gabès). Les trains sont assez lents, mais économiques et ponctuels.

Législation locale

  • Le vagabondage est interdit et réprimé. Il est recommandé aux Français de passage de prévoir un hébergement, le camping « sauvage » étant passible de poursuites et d’expulsion.
  • La consommation d’alcool est autorisée. Son abus est réprimé dès lors qu’il trouble l’ordre public et en cas de conduite en état d’ivresse.
  • L’usage et la détention de stupéfiants, même pour une consommation personnelle, sont très sévèrement réprimés : quelques grammes de substance illicite entraînent une condamnation à un an de prison ferme au minimum.
  • La législation tunisienne pénalise l’homosexualité (article 230 du code pénal).
  • La législation tunisienne prévoit de lourdes sanctions à l’encontre des auteurs de viols, d’attentats à la pudeur, d’actes de débauche et de dépravation. Les peines sont aggravées si la victime est mineure. Les actes de pédophilie qui ne sont pas mentionnés distinctement dans la législation pénale tunisienne mais assimilés aux attentats à la pudeur, sont néanmoins punis.
    En tout état de cause, et conformément à l’article 113-6 du code pénal, la loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la République. Les ressortissants français coupables d’une infraction sexuelle commise en Tunisie peuvent aussi être poursuivis en France en application de la loi 98-468 du 17 juin 1998 pour des faits constitutifs de délits à caractère sexuel, y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par la législation locale (articles 227-22 et suivants du code pénal).
  • L’utilisation de drones civils est conditionnée à l’obtention d’une autorisation délivrée au préalable par les autorités tunisiennes compétentes. À défaut d’avoir obtenu cette autorisation, les voyageurs en possession d’un drone civil s’exposent à une confiscation de leur appareil et peuvent faire l’objet d’une détention par les services de police.

Us et coutumes

Il convient de respecter les us et coutumes liés à l’islam et d’adopter en toute circonstance une attitude et une tenue vestimentaire correctes. Une décence particulière doit être observée pendant la période du ramadan. Le monokini est à proscrire.

Divers

  • Respecter les panneaux signalant les interdictions de prendre des photographies ou de filmer (dans les environs de sites militaires, d’établissements publics, etc.).
  • Les logements de location souffrant souvent d’un déficit d’entretien, il convient d’être vigilant avec les appareils de chauffage à gaz qui peuvent présenter des dysfonctionnements susceptibles de provoquer des accidents graves.
  • Les moyens de paiement en usage dans le pays sont :
    • les espèces (toutes les devises étrangères convertibles sont acceptées dans les bureaux de change, nombreux en Tunisie). Des distributeurs de billets sont disponibles dans la plupart des agglomérations (vérifiez avec votre banque votre plafond hebdomadaire de retrait et/ou de dépenses).
    • les cartes de crédit internationales, acceptées dans la plupart des hôtels et centres touristiques mais rarement dans les magasins et petits restaurants.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Pour les ressortissants français ne possédant pas la nationalité tunisienne : le visa n’est pas nécessaire pour un séjour d’une durée inférieure ou égale à trois mois, mais la présentation d’un passeport en cours de validité est obligatoire.

Au-delà de trois mois, un visa et une carte de séjour doivent être sollicités auprès du ministère de l’Intérieur. Le délai de délivrance du visa peut varier d’une à plusieurs semaines.

En cas de séjour irrégulier, la sortie du territoire peut être régularisée par la Direction des frontières et des étrangers du ministère de l’Intérieur.

Les ressortissants français possédant également la nationalité tunisienne (double-nationaux franco-tunisiens) doivent impérativement se référer aux recommandations figurant dans l’onglet Entrée/Séjour de la présente fiche.

Réseaux de communication

La Tunisie dispose d’infrastructures développées. La 4G est désormais présente sur tout le territoire tunisien, avec une couverture équivalente en qualité à celle de la France. Il est très fréquent que les hôtels proposent des accès wifi à leurs clients.

Données économiques

Consulter la Fiche Repères économiques Tunisie.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique régional de Tunis
Adresse : 1, place de l’Indépendance - 1000 Tunis – Tunisie
Tél. :+216 71 10 50 80
Télécopie : +216 71 10 50 91
Courriel : tunis chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France - Tunisie
1 place de l’indépendance
1000 Tunis
Tunisie
Tél. : +216 71 105080
Courriel : tunis chez businessfrance.fr
Directeur de zone : François Raffray

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Alexandre Ratle - +216 79 408 940 (société El Moussem Agricole)

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

CCI

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) Françaises à l’International sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32.000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

Chambre tuniso-française de commerce et l’industrie (CTFCI)
Adresse : 39 avenue du Japon, BP n° 25 - 1073 Tunis Montplaisir
Tél : +216 71 904 329
Courriel : appui.ent chez ctfci.org
Site Internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Tunis
Agence française de développement
Immeuble Melika
Rue du Lac Windermere,
1053 Les Berges du Lac
Tél : +216 71 861 799
Fax : +216 71 861 825
Courriel : afdtunis chez afd.fr
Site Internet

BAD

La Tunisie est membre de la Banque africaine de développement (BAD).
Page de la Tunisie

FMI