Nigéria

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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

(Publié le 15/10/2023)

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage dans les pays du Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l’Est.

Sécurité

Les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative dans la plus grande partie du Nigéria et formellement déconseillés dans la région du Delta, le Nord-Est et le Nord-Ouest. Il est également formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières avec le Cameroun et le Bénin. Il convient, dans tous les cas et y compris dans les zones jaunes, de prendre les mesures de protection adéquates (voir « recommandations générales »).

Risques encourus et recommandations associées

Terrorisme

Le risque terroriste est élevé au Nigéria : en raison des exactions répétées de Boko Haram et de l’Etat islamique dans le Nord-Est du pays, cette région est à éviter absolument. Du fait de l’engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme, les citoyens français peuvent être ciblés par des mouvements djihadistes. Le risque d’enlèvement et d’assassinat est également élevé, y compris pour les travailleurs humanitaires (plusieurs cas d’enlèvement et d’exécution en 2018, 2019, 2020 et 2022).

Délinquance et criminalité

Il n’y a pas d’animosité particulière au Nigéria à l’encontre des communautés expatriées, mais la grande criminalité est omniprésente et le nombre d’enlèvements annuels contre rançon est élevé sur l’ensemble du territoire, en particulier dans le Nord et dans le delta du Niger. Les agressions visent avant toute chose les biens matériels. Il convient d’adapter son comportement au contexte local (voir ci-dessous « recommandations générales »).

Piraterie maritime

Les pirates agissent le long de la zone côtière nigériane et dans les eaux internationales. Les pirates sont bien armés et particulièrement violents. Ils attaquent les bâtiments, quel que soit le pavillon, et kidnappent des membres d’équipage en vue d’une demande de rançon. Une prudence toute particulière est donc indispensable, ainsi que l’application stricte des « Bonnes pratiques de conduite » de l’Organisation maritime internationale.

Toute navigation de plaisance est à proscrire.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (zone rouge)

Les déplacements sont formellement déconseillés, pour quelque motif que ce soit :

  • dans le Nord-Est, les États de Borno, Yobe, Gombe, Bauchi, Adamawa au nord de la Bénoué, Jigawa et Kano, (à l’exception de la ville de Kano, déconseillée sauf raison impérative) ;
  • dans le Nord-Ouest, la zone frontalière avec le Niger et le Bénin, ainsi que l’intégralité des Etats de Zamfara, Katsina, Kaduna (à l’exception de la ville de Kaduna, déconseillée sauf raison impérative) et Sokoto ;
  • dans le Sud-Est : États de Bayelsa, de Rivers (à l’exception de la capitale Port Harcourt, déconseillée sauf raison impérative), du Delta et d’Akwa Ibom ;
  • dans la zone frontalière avec le Cameroun.

Zones déconseillées sauf raisons impératives (zone orange)

Les zones classées en orange sont caractérisées par un risque élevé de grande criminalité, en particulier d’enlèvement. Les projets de voyage non indispensables sont à proscrire. En cas de voyage indispensable, une extrême prudence est recommandée et des mesures de sécurité particulières doivent être prises.

Sont classés en zone orange :

  • dans le Nord, la partie orientale de l’État de Kebbi ;
  • dans la Middle Belt, les États de Benue, Nasarawa, Kogi, Plateau, Taraba, Niger, Kwara ainsi que l’Adamawa au sud de la Bénoué. Certains axes routiers traversant des zones rouge et orange sont très criminogènes et les cas d’enlèvements sont fréquents : Abuja-Kaduna-Kano, Kaduna-Birnin Gwari, Kafanchan-Jos, Zaria-Gusau ;
  • dans le Sud, les États d’Ekiti, Ondo, Edo, Enugu, Anambra, Imo, Abia, Ebonyi et Cross River ;
  • le territoire de la capitale fédérale (FCT), sauf la ville d’Abuja ;
  • dans le Sud-Est, les États d’Ogun, Osun et Oyo (à l’exception des villes d’Ibadan et d’Abeokuta en vigilance renforcée) ;
  • la zone maritime bordant la côte nigériane en raison de la piraterie.

Zone de vigilance renforcée (zone jaune)

Sont classés en zone jaune :

  • la ville d’Abuja ;
  • les villes d’Ibadan et d’Abeokuta, en prenant en compte le fait que la sécurité y est meilleure qu’en milieu rural où des violences intercommunautaires peuvent survenir ;
  • l’Etat de Lagos ;
  • les axes autoroutiers reliant Lagos, Abeokuta et Ibadan.

Bien que ces zones soient classées en jaune, il convient de se conformer aux recommandations générales listées ci-dessous.

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Dernière actualisation le 10/03/2021, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

De manière générale, traverser le pays à des fins touristiques, quel que soit le moyen de transport, est à proscrire.

Sur l’ensemble du territoire nigérian, les comportements doivent être adaptés pour tenir compte de ce contexte :

  • Les Français se rendant au Nigéria sont invités à s’inscrire sur le portail Ariane et à se signaler aux autorités françaises dès leur arrivée (Ambassade à Abuja, Consulat général à Lagos).
  • Il est impératif d’être accueilli à destination, y compris à l’aéroport, par des personnes connues et identifiées et d’être raccompagné au départ en fin de séjour. Des cas de personnes kidnappées aux aéroports ont déjà été signalés.
  • Il est recommandé de ne pas se déplacer à pied. En voiture, il est recommandé de rouler vitres fermées et portières verrouillées. Il faut éviter de quitter son hôtel ou les quartiers résidentiels la nuit. L’utilisation de smartphone / tablette / ordinateur en voiture, particulièrement de nuit ou dans les embouteillages, provoque une luminescence qui attire les délinquants. L’insécurité se manifeste par des attaques, sur les routes et dans les villes, y compris aux domiciles, par des groupes armés à la recherche d’argent, d’objets de valeur ou de véhicules.
  • Pour ses déplacements, il convient de varier ses itinéraires autant que possible, quel que soit le mode de déplacement, de surveiller ou faire surveiller son véhicule et d’être attentif aux mouvements alentour ; il convient de ne pas utiliser les transports en commun.
  • Lagos est la plus grande métropole africaine. Il convient de faire preuve de prudence et de vigilance élevées, tout particulièrement dans sa partie continentale (notamment sur la route de l’aéroport), où le risque d’agression reste élevé. Les quartiers résidentiels de Victoria Island et d’Ikoyi sont plus sécurisés.
  • Lors d’éventuels déplacements interurbains, il est conseillé de voyager à plusieurs véhicules et de ne pas rouler la nuit. Il est également recommandé de se faire escorter par des agents de sécurité voire une protection policière (MOPOL). Il convient d’éviter de conduire soi-même son véhicule. Les accidents sur les routes sont très fréquents. Le flux de camions sur certains axes génère un risque supplémentaire d’accident.
  • Un couvre-feu peut être décrété par les autorités locales. Les points de contrôles ("check-points") sur les routes sont fréquents et doivent être respectés.
  • Se tenir à l’écart des rassemblements (marchés, accidents de la circulation) ; les lieux publics fréquentés tels que les lieux de culte doivent être évités, en particulier aux dates à forte portée symbolique (grandes fêtes religieuses, chrétiennes ou musulmanes et grands événements publics).
  • Ne pas transporter de grosses sommes d’argent ou ses documents d’identité et titres de voyages (garder sur soi les copies) ; éviter de prendre des photos dans les lieux publics.
  • Ne pas utiliser sa carte de crédit internationale, en raison des risques d’utilisation frauduleuse.

Conduite à tenir en cas d’agression

Il convient d’éviter tout signe ostentatoire de richesse dans vos déplacements (bijoux, portefeuille apparent, etc.). En cas d’agression, éviter toute velléité de résistance. Demander ensuite l’assistance de la police locale et à être conduit au consulat général de France si l’on est à Lagos ou à l’ambassade si l’on est à Abuja.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée - Covid-19

Le visa de tourisme ou d’affaires est obligatoire. Le passeport doit avoir une durée de validité de six mois au minimum après la date de retour.

Les demandeurs doivent remplir leur dossier de demande de visa sur le site internet du ministère nigérian de l’Intérieur (en anglais) et l’imprimer. Ils doivent ensuite se rendre au centre Online Integrated Solution (OIS) au 7, rue Daru 75008 Paris pour y déposer le dossier de demande de visa et s’acquitter des frais en vigueur.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Nigéria à Paris.

Les autorités peuvent :

  • exiger la présentation par les citoyens français arrivant au Nigéria de tous les documents leur ayant permis l’obtention d’un visa pour le Nigéria ;
  • exiger la présentation du carnet de vaccinations (vaccination fièvre jaune obligatoire) ;
  • refuser la prorogation sur place des visas et/ou des permis temporaires de travail des citoyens français se trouvant au Nigéria ;
  • refuser toute demande de modification du type de visa postérieurement à l’arrivée au Nigéria.

Conditions d’accès au Nigéria :

L’entrée au Nigeria est conditionnée à la présentation d’un formulaire de déclaration de santé (« Health Declaration Form »), disponible sur le site du ministère de la santé https://healthapp.ncdc.gov.ng/.

Ce formulaire sera également disponible en version papier à l’arrivée, aux aéroports d’Abuja et de Lagos, pour les voyageurs n’ayant pas pu le remplir avant le départ.

Les passagers peuvent par ailleurs être soumis à un contrôle de température à leur arrivée au Nigeria.

La réglementation étant susceptible d’être modifiée sans préavis par les autorités nigérianes, au regard de l’évolution de la maladie dans le pays, il est conseillé de se renseigner au moment du départ auprès des autorités nigérianes et des compagnies aériennes.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Les risques sanitaires sont importants au Nigéria et les conditions sanitaires sont très précaires. Outre les risques liés aux maladies et à l’insécurité générale, les accidents de la route sont nombreux en raison de l’état des routes et des véhicules ainsi que des habitudes de conduite locales. En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions d’hygiène convenables sont incertaines.
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation…) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront pas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Si besoin, consulter son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, et notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments strictement nécessaires ; ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue (contrefaçons). Pour plus d’informations, consultez la fiche Infos pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour entrer au Nigéria, sauf pour les passagers en provenance de zones d’endémie amarile. Toutefois, au vu de l’existence d’une circulation active du virus amarile et de la présence de vecteurs capables d’activer une transmission, il est très fortement recommandé d’être à jour de la vaccination contre la fièvre jaune. Dans la pratique, il peut arriver que les autorités sanitaires nigérianes exigent, à la frontière, la présentation du carnet de vaccinations internationales, même pour des passagers en provenance de pays européens.
  • S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR).La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • De manière récurrente, les États du Nord du pays subissent une épidémie de méningite à la période sèche (d’octobre à mai). Il est fortement recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être recommandée en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

En cas de suspicion sur une maladie, il convient de consulter rapidement un médecin.

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il s’agit du principal risque sanitaire au Nigéria. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux.

  • La protection contre les moustiques : les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées, notamment :
    • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
    • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
    • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
    • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
  • Le traitement médicamenteux : il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Pendant son séjour, et durant les trois mois qui suivent le retour, en cas de doute (fièvre, malaise, transpirations, vertiges), un avis médical doit être pris en urgence.

Dengue

La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf ci-après).
Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Éviter impérativement la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire.
Plus d’informations : https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/la-dengue-information-et-prevention

Chikungunya

Le risque d’infection par le virus chikungunya est réel au Nigéria. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La transmission du chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique.
Plus d’informations sur le site de Santé publique France

Autres maladies

Fièvre de Lassa

La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale, transmise à l’homme par contact avec des animaux infectés (exposition à l’urine ou aux excréments de rats infectés). La contamination est également possible par contact direct avec les fluides (sang, urine, excréments…) d’une personne contaminée.

Les symptômes sont variables et l’évolution est parfois mortelle. Toute suspicion implique une consultation médicale en urgence. La prévention de la fièvre de Lassa passe par la promotion d’une bonne « hygiène communautaire » pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les habitations. Plus d’informations sur https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/fievre-lassa

Méningite

Des cas de méningite sont rapportés chaque année au Nigéria pendant la saison sèche, pour la plupart entre janvier et mars. Le Nord-Ouest du pays est particulièrement touché. Dès suspicion (fièvre avec maux de tête, vomissements ou tâches cutanées), il convient de consulter un médecin en urgence.

Pour plus d’informations, consulter le lien https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/meningite-infections-invasives-a-meningocoques

Variole du singe

La variole dite du singe est une maladie virale d’origine animale (rongeurs et primates notamment) assez rare se produisant principalement en Afrique centrale et occidentale et dont les symptômes principaux sont un état grippal et l’apparition de lésions dermatologiques. Afin de prévenir la transmission de cette maladie, il est conseillé d’éviter tout contact avec des animaux ou avec du matériel potentiellement infectés.

Plus d’informations sur https://www.cdc.gov/poxvirus/monkeypox/index.html.

Diphtérie

Une épidémie de diphtérie sévit dans plusieurs régions du Nigéria. La diphtérie est une maladie bactérienne potentiellement grave, qui nécessite un avis médical en urgence. La seule prévention repose sur la vaccination. Il est donc fortement recommandé d’être à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP).

***Grippe aviaire}}}

La grippe aviaire est récurrente, avec des cas rares de transmission à l’humain, et se caractérise par de la fièvre, de la toux ou des courbatures.

Il est recommandé d’éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage (notamment les volailles et porcs). En cas de fièvre, toux ou courbatures, il convient de consulter également rapidement un médecin.

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Choléra

Le choléra est une maladie endémique au Nigéria, qui provoque chaque année la mort de plusieurs centaines voire milliers de personnes. Il frappe essentiellement la partie septentrionale du pays, pendant la saison des pluies (mai à septembre). La maladie résulte de l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.
Il convient de faire preuve de prudence, notamment en se lavant les mains régulièrement et en s’abstenant de boire de l’eau du robinet. Cette maladie se caractérise par des diarrhées et des vomissements.

Quelques règles simples

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux que l’on rencontre.
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues).
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Éviter les contacts avec des personnes malades ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Infos utiles

Transport

Infrastructure routière

En dehors des zones à vigilance renforcée (jaune), tout déplacement par la route est à éviter.
Il convient d’éviter de se déplacer de nuit.

Hormis certains grands axes dans le nord et dans le sud-ouest autour de Lagos, qui sont en bon état, l’infrastructure routière est souvent très dégradée.

L’approvisionnement en essence n’étant pas assuré partout, il convient de prévoir des réserves.

En cas d’accident, il convient de se rendre rapidement au poste de police le plus proche et prévenir les autorités françaises (Ambassade à Abuja, Consulat général à Lagos).

Transports en commun

Les transports en commun sont de très mauvaise qualité. L’utilisation de taxis est déconseillée, sauf si le chauffeur est recommandé par une personne de confiance.

Réseau ferroviaire

Le réseau ferroviaire est très délabré sauf en ce qui concerne les nouvelles lignes Lagos-Ibadan et Abuja-Kaduna. Une recrudescence d’attaques sur les voies ferrées est observée (deux attaques importantes en moins de 6 mois).

Transport aérien

Les liaisons aériennes intérieures fonctionnent assez bien et desservent les principales villes en province.

L’attention est attirée sur la liste des compagnies aériennes interdites dans l’Union Européenne, dans laquelle figure actuellement la compagnie nigériane Med-View Airline.

Législation locale

Alcool

Dans les Etats du nord, la loi islamique s’applique et la consommation d’alcool en public est prohibée.

Stupéfiants

La vente, la détention ou l’usage de stupéfiants sont passibles de la prison à perpétuité.

Homosexualité

L’homosexualité est considérée comme un délit pouvant conduire à des peines de prison voire dans certains Etats du nord à la peine de mort.

Relations sexuelles avec des mineurs

Les relations sexuelles avec des mineurs sont punies par les lois nigérianes. Elles sont également passibles de poursuites en France.
L’auteur, Français ou résidant habituellement en France, d’un crime de nature sexuelle pourra être poursuivi, jugé et condamné en France pour ces faits commis à l’étranger. Ces poursuites peuvent être engagées quelle que soit la législation du pays dans lequel les faits se sont produits et même sans plainte de la victime.
Il en est de même pour les faits d’agression sexuelle et de proxénétisme sur mineurs commis par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le territoire français.

Us et coutumes

Le Nord du Nigéria est majoritairement musulman et 12 États y appliquent la loi islamique. Dans ce contexte, il convient dans les Etats du nord de s’abstenir de consommer de l’alcool en public et de porter des vêtements adaptés.

Divers

Escroquerie

Les tentatives d’escroqueries de tout type sont fréquentes au Nigéria. Pour plus d’informations, consulter la fiche thématique « Cybercriminalité » des conseils aux voyageurs.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Les informations données ci-dessous le sont à titre indicatif et sont susceptibles d’évoluer. Pour plus d’informations, il convient de contacter l’ambassade du Nigéria à Paris (173 avenue Victor Hugo, 75016 Paris), seule compétente en la matière.

Pour tout voyage d’affaires au Nigéria, le visa est obligatoire. Le passeport doit avoir une durée de validité de 6 mois au minimum (cf. rubrique Entrée/Séjour de la présente fiche).

Les visas d’affaires sont valables pour les courts séjours, et uniquement pour la durée de la mission ou de la visite professionnelle, les longs séjours étant soumis à la délivrance d’une carte de séjour (CERPAC).

Une lettre d’invitation est indispensable pour obtenir un visa d’affaires. Cette lettre devra être soumise au service idoine de l’ambassade du Nigéria à Paris pour confirmation de l’invitation.

Les visas d’affaires doivent être demandés avant de se rendre au Nigéria. Les visas délivrés à l’aéroport à l’arrivée sont théoriquement possibles, mais ils sont déconseillés (plusieurs cas de refoulement signalés).

Réseaux de télécommunications

Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (4G) est globalement bon (quasiment 100% dans les grandes villes : Abuja, Lagos, Kano, Kaduna, Jos, Port Harcourt, etc.). Ce type d’utilisation demeure très onéreux.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Nigéria.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique d’Abuja
Adresse : EU Crescent, Central Area, Abuja, Nigéria
Tél. : +234 9 460 23 25 et +234 803 408 80 05
Courriel
Site Internet

Antenne à Lagos du Service économique d’Abuja
Adresse : 1 Oyinka Abayomi Drive, Ikoyi, Lagos, Nigéria
Tél. : +234 1 462 84 84
Courriel

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France - Nigéria
1, Oyinkan Abayomi Drive
PMB 12665 Ikoyi Lagos, Nigéria
Courriel

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Régis Tromeur (CFAO).

Site internet : Comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France

CCI

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

FNCCI, partenaire exclusif de Business France

Tél. : +234 1 841 88 38 / +234 1 841 88 37
Courriel

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence d’Abuja
12 Charles de Gaulle Street, Asokoro, Abuja, Nigéria
Tél. : +234 703 249 47 71 / +234 803 793 15 60
Courriel : afdabuja chez afd.fr

Proparco

Bureau de Lagos
C/o Consulate General of France
1, Oyinkan Abayomi Drive, Ikoyi, Lagos
Tél. : +234 1462 8459
Courriel : afdlagos chez afd.fr