Nicaragua

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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 16/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Contexte social et politique (07/06/2022)

La situation sociale et politique demeure tendue. Des personnalités politiques et membres de la société civile nicaraguayenne se trouvent en exil ou en prison.

Il est recommandé d’observer la plus grande réserve dans l’expression d’une opinion politique, y compris en ligne ou sur les réseaux sociaux. Il est déconseillé de se joindre à toute manifestation ou rassemblement. Pour rappel, la participation des étrangers à la vie politique du pays est interdite par la loi nicaraguayenne sous peine d’expulsion.

En outre, il est fortement recommandé de se tenir informé de la situation et des consignes des autorités locales. La situation peut se dégrader à tout moment.

Dispositions en vigueur au Nicaragua

Il convient d’être en règle s’agissant de la vaccination contre la fièvre jaune (rubrique « santé »).

Dans tous les cas, avant l’entrée sur le territoire, le formulaire ci-dessous doit être rempli et envoyé à l’adresse solicitudes chez migob.gob.ni. Il peut également être rempli directement en ligne.

Par ailleurs, les autorités locales sont susceptibles de demander des compléments d’informations à des fins sanitaires ou sécuritaires. Ne pas remplir les formalités sollicitées peut conduire au refus d’entrée sur le territoire. Il est fortement recommandé de se tenir informé auprès de sa compagnie aérienne ou des autorités locales, joignables par courriel ou par téléphone au (+ 505) 2253 8096 ou au (+ 505) 2253 8097, pour s’assurer que l’entrée sur le territoire sera autorisée.

Dans le contexte épidémique actuel, les précautions d’usage et gestes barrières doivent être respectés.

Il convient de rester informé et de consulter régulièrement le site Internet de l’ambassade de France au Nicaragua.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Risques socio-politiques

La situation politique et sociale reste instable, notamment lors d’élections. Ainsi, des épisodes de violences et des blocages routiers peuvent avoir lieu.
La plus grande prudence est recommandée en cas de déplacement dans le pays, les conditions de sécurité publique étant dégradées.

Risques routiers

Si les axes principaux sont généralement bien entretenus, les usagers du réseau routier sont toutefois appelés à la plus grande prudence en raison de l’insécurité routière au Nicaragua, où de fréquents accidents graves sont constatés (comportements dangereux, animaux errants, vétusté des véhicules, défaut d’équipements de signalisation et de sécurité). Il est recommandé d’éviter de prendre la route de nuit.

Risques naturels

Risque sismique et volcanique

Les régions occidentales du Nicaragua sont situées dans une zone sismique et volcanique très active. La capitale, Managua, traversée de nombreuses failles, a été détruite en 1931 et 1972.
Le volcan San Cristobal, situé à 135 km au nord-ouest de Managua entre les villes de Léon et de Chinandega, a connu des séquences éruptives.
Il est recommandé de s’informer de la situation avant d’envisager tout déplacement dans cette zone.

Cyclones

Durant la saison cyclonique, il est conseillé aux personnes se trouvant au Nicaragua ou projetant de s’y rendre de suivre l’évolution des ouragans sur le site américain National Hurricane Center (en anglais).

Intempéries

Le Nicaragua connaît chaque année une saison des pluies (de mai à novembre) qui peut donner lieu à des inondations, des crues et des glissements de terrain (plus fréquents en septembre et octobre). Avant d’entreprendre des déplacements hors de la capitale, et particulièrement dans les zones difficiles d’accès (côte Atlantique notamment) durant cette saison, il convient donc de se renseigner sur les prévisions et conditions météorologiques.

Dans tous les cas, il convient de suivre les instructions de sécurité données par les autorités et de prendre connaissance des recommandations concernant les séismes et celles concernant les cyclones/ouragans.

Incendies

Il existe un risque d’incendies forestiers, beaucoup plus élevé en période sèche chaque année (janvier à juin).

Criminalité

Le Nicaragua présente des taux de criminalité inférieurs à ceux des pays voisins. La criminalité demeure cependant une réalité dans ce pays le plus pauvre d’Amérique centrale. Les troubles sociaux et les difficultés économiques pourraient conduire à un risque accru en la matière, ce qui appelle, de la part des voyageurs, le respect des règles élémentaires de prévoyance et de sécurité.
Il convient de rester prudent en empruntant les transports en commun ou les taxis, en particulier aux abords des marchés de la capitale (Huembes, Oriental, etc.) et des gares routières (Ticabus). Les touristes peuvent être abordés par une personne leur proposant de partager un véhicule privé ou un taxi afin de réduire les frais, proposition qu’il est vivement recommandé de décliner en raison de cas d’extorsion ou de séquestration.
Il est également fortement déconseillé d’accepter qu’un taxi s’arrête pour prendre en route d’autres voyageurs.

Piraterie et brigandage maritimes

Des actes de piraterie et de brigandage ont lieu au large des côtes d’Amérique centrale. En 2022, une attaque menée par des individus armés a eu lieu sur la caye du Guano.

Pour plus d’informations, consulter la fiche piraterie et brigandage maritimes du site France Diplomatie.

Zones de vigilance

Zones déconseillées sauf raison impérative (orange sur la carte)

La ville de Bluefields et ses environs immédiats sont déconseillés sauf raison impérative en raison d’un niveau d’insécurité élevé. S’y déroulent de nombreux trafics de stupéfiants et d’êtres humains notamment.

Zones de vigilance renforcée (jaune sur la carte)

Le reste du pays est placé en vigilance renforcée.

Il convient d’être particulièrement prudent dans les régions autonomes de la côte Caraïbes, en particulier dans les zones montagneuses du nord et dans le secteur du « triangle minier » (Rosita, Siuna, Bonanza), compte tenu de l’isolement de ces régions, du manque d’infrastructures de secours et de la configuration géographique des lieux (forêt tropicale, zones rurales faiblement peuplées).

En cas de séjour sur place, il est recommandé de :

  • limiter ses déplacements ;
  • les anticiper en se tenant informé de la situation, de façon à se tenir à l’écart des opérations des forces de sécurité.
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Dernière actualisation le 9/06/2022, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Avertissement

Les ressortissants français qui désirent visiter le Nicaragua sont invités à s’assurer qu’ils disposent de moyens nécessaires en cas de crise (vérifier les termes des contrats d’assurance, s’assurer de disposer des moyens financiers nécessaires pour couvrir d’éventuels frais d’hospitalisation ou d’évacuation, etc.).
Ils sont fortement invités à s’inscrire sur le site Ariane.

Dans la mesure où elle ne dispose plus d’une section consulaire, l’ambassade de France au Nicaragua ne délivre pas de titres d’identité et de voyage. En cas de perte ou de vol de passeport, elle pourra en revanche délivrer un laissez-passer permettant uniquement de rentrer directement en France. Il ne sera notamment pas possible de transiter par un aéroport américain.

La section consulaire de l’ambassade de France au Costa Rica est compétente pour toutes les autres démarches administratives concernant les Français résidents ou de passage au Nicaragua.

En cas d’urgence, l’ambassade de France au Nicaragua peut être jointe pendant les horaires d’ouverture de bureaux au +(505) 22 70 29 56 ou +(505) 22 78 84 91.
En cas d’urgence en dehors de ces horaires, la section consulaire de l’ambassade de France au Costa Rica peut être jointe au +(506) 88 20 60 17.
En cas d’incident grave dans le pays pendant son séjour, penser à rassurer ses proches.

Les règles élémentaires de sécurité suivantes sont à respecter

  • Ne pas voyager la nuit, quel que soit le moyen de locomotion.
  • Être très vigilant dans les faubourgs populaires de la capitale, les villages reculés et sur les pistes peu fréquentées.
  • Ne pas porter de bijoux ou d’objets précieux.
  • En cas d’agression, ne pas opposer de résistance.
  • Dans les bars et les boîtes de nuit des lieux touristiques, éviter de laisser sa boisson sans surveillance. Des cas d’absorption de drogue (principalement de la scopolamine ou du GHB), qui annihile toute velléité de résistance et entraîne une amnésie partielle de la personne qui la consomme pour ensuite abuser d’elle, ont été signalés.

Lors des déplacements, il est conseillé de dissimuler passeports, cartes bancaires, devises et billets d’avion.
Il est recommandé de déposer son passeport au coffre de l’hôtel, et de ne garder sur soi qu’une copie (page d’identité et page sur laquelle a été apposé le cachet d’entrée au Nicaragua).

Les Français qui se rendent au Nicaragua pour des séjours d’une certaine durée (stages universitaires, missions auprès d’associations de solidarité ou d’ONG) sont invités à se faire connaître à l’ambassade dès leur arrivée.

L’attention des voyageurs est attirée sur le fait qu’ils doivent communiquer régulièrement avec leurs familles ou amis, et les avertir préalablement lorsqu’ils comptent se rendre dans une zone du pays où l’accès à Internet est limité (en particulier l’île d’Ometepe, les plages du sud-ouest du Nicaragua et la côte Atlantique).

Il est par ailleurs possible de faire part de son itinéraire directement en ligne via le portail Ariane.

Activités sportives

Tourisme d’aventure

Il est vivement conseillé aux touristes souhaitant effectuer des excursions sportives sur les volcans de se faire accompagner par un guide ayant une bonne connaissance du terrain.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée et de séjour

Infection pulmonaire – Coronavirus Covid-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Dispositions sanitaires et migratoires en vigueur pour l’entrée sur le territoire

Il convient d’être en règle s’agissant de la vaccination contre la fièvre jaune (rubrique « Santé »).

Dans tous les cas, avant l’entrée sur le territoire, le formulaire ci-dessous doit être rempli et envoyé à l’adresse solicitudes chez migob.gob.ni. Il peut également être rempli directement en ligne.

Formulaire à remplir avant l’entrée au Nicaragua

Par ailleurs, les autorités locales sont susceptibles de demander des compléments d’informations à des fins sanitaires ou sécuritaires. Ne pas remplir les formalités sollicitées peut conduire au refus d’entrée sur le territoire. Il est fortement recommandé de se tenir informé auprès de sa compagnie aérienne ou des autorités locales, joignables par courriel ou par téléphone au (+ 505) 2253 8096 ou au (+ 505) 2253 8097, pour s’assurer que l’entrée sur le territoire sera autorisée.

Visa

Les ressortissants français ne sont pas soumis à l’obligation de visa à l’entrée au Nicaragua dans le cadre d’un court séjour (90 jours maximum).

Le Nicaragua est membre de l’accord de circulation C4, espace commun comprenant le Honduras, le Guatémala, le Nicaragua et le Salvador. La durée totale d’un séjour continu sans visa dans les 4 pays ne peut excéder 90 jours.

Autres informations pertinentes

À l’entrée au Nicaragua, les voyageurs doivent être munis d’un passeport en parfait état (pas de couverture décollée, de pages chiffonnées) et présenter un billet retour. Le passeport doit avoir une validité minimum de 6 mois après la date de sortie du pays.
A l’entrée sur le territoire, il est conseillé de vérifier que la durée du séjour autorisé qui est apposée couvre la durée de séjour prévue.

Conditions de séjour

Durant la totalité de leur séjour au Nicaragua, les voyageurs doivent être en mesure de présenter à tout moment, à la demande des autorités locales, le passeport ou autre document d’identité justifiant la régularité de leur situation sur le territoire nicaraguayen.
En cas de non présentation de ces documents, le voyageur devra régulariser sa situation auprès de la Direction générale de la migration et de l’extranéité (Dirección General de Migración y Extranjería).

Taxe

Une taxe de 10 dollars américains (USD) (qu’il n’est pas possible de régler en euros) doit être acquittée à l’arrivée dans le pays.

Règlementation douanière

Une amende de 10 dollars américains est aussi appliquée pour tout aliment importé en cabine ou en soute.

Transit par les États-Unis

Les voyageurs transitant par un aéroport américain pour se rendre au Nicaragua doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux États-Unis.
En cas de perte ou de vol de passeport, le voyageur devant se rendre aux États-Unis devra solliciter un passeport d’urgence auprès de l’ambassade de France au Costa Rica.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, vous vous exposez au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.
En cas de problème de santé, d’incident ou d’accident grave, cinq hôpitaux privés offrent l’ensemble des spécialités en mesure d’apporter les premiers soins et de contribuer à un rapatriement éventuel (voir Contacts utiles dans la colonne de droite).

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les voyageurs en provenance, y compris en escale, de pays où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune. Liste des pays définie par l’OMS. Le certificat de vaccination international original doit faire état d’une injection pour la fièvre jaune datant d’au moins 10 jours avant la date du voyage. Ce certificat est exigé auprès des voyageurs de plus d’un an et de moins de 60 ans. Les femmes enceintes présentant un certificat médical de grossesse en sont également exemptées.
  • D’autres vaccinations sont recommandées ; s’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, de même que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (voir ci-après). S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser, avant le départ, à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé. Durant son séjour, et pendant les deux mois qui suivent son retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue

La saison des pluies (mai à octobre) est propice à l’augmentation des cas de dengue sur l’ensemble du territoire, y compris à Managua.
La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Éviter impérativement la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-après).

Chikungunya

Le ministère nicaraguayen de la Santé mène des actions de prévention et de lutte contre le chikungunya, dont la transmission s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site de Santé publique France.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo).
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).
  • Détruir les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
  • Si elle est indiquée, ne pas oublier de prendre régulièrement sa prévention contre le paludisme pendant toute la durée du traitement.
Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Les infrastructures de santé sont d’un accès complexe au Nicaragua : réseau public défaillant et sous-équipé, offre privée onéreuse et peu satisfaisante. Il est donc primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Autres maladies

Rage

La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain en cas de morsure ou léchage d’une muqueuse par un mammifère atteint du virus. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide : il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Après un contact avec un animal pouvant être enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse, et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et/ou d’une vaccination contre la rage. Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire de ne pas s’en approcher. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation et une évaluation médicales préalables.

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux.
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues).

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes.
  • Veiller à la qualité des aliments, et surtout à leur bonne cuisson.
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits.
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine).
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
  • Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou, à défaut, produit désinfectant).
  • Éviter les glaçons et glaces ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ; ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

Les axes principaux, notamment la route transaméricaine, sont en bon état et praticables par toutes sortes de véhicules.
Sur les voies secondaires, il est conseillé de circuler avec un véhicule de type 4x4, en particulier lors de la saison des pluies.
L’assurance des véhicules est obligatoire pour les voyageurs.
En cas d’accident, il convient de ne pas déplacer son véhicule et de faire appel à la police, qui établira un procès-verbal et déterminera les responsabilités.

Réseau maritime

La plus grande prudence est recommandée aux plaisanciers empruntant la façade Atlantique nord du Nicaragua, compte tenu du trafic de drogue clandestin dans cette région.
L’utilisation de pirogues de transport (« pangas ») est déconseillée.

Législation locale

Stupéfiants

Les autorités nicaraguayennes appliquent très strictement une réglementation elle-même très sévère.
La détention et la consommation de drogue sont strictement interdites et sévèrement réprimées au Nicaragua. Plusieurs cas récents de ressortissants étrangers emprisonnés le démontrent. La simple possession ou consommation de drogues, quelle que soit leur qualification (drogues « douces » ou « dures ») et leur quantité (dès 1 g) peut valoir une peine de prison ferme, de plusieurs mois voire plusieurs années (jusqu’à six ans).
Les contrôles de police sont effectués sur la voie publique, à la sortie des bars et boîtes de nuit, mais également, en cas de dénonciation, au lieu de résidence des personnes suspectées.

Opinion et expression politique

Il est recommandé de ne pas de s’immiscer dans les affaires politiques du pays, de ne pas exprimer de prise de position de nature politique sur les réseaux sociaux (partages compris) ou dans l’espace public.
Les autorités nicaraguayennes interdisent aux ressortissants étrangers de participer à des manifestations publiques, sociales ou politiques

Divers

Achats et réservations de séjours par Internet

Il est recommandé d’être extrêmement vigilant lors de réservations ou achats de séjours touristiques sur Internet afin d’éviter les risques d’escroquerie, des sites fictifs proposant des séjours dans le pays. Vérifier auprès des institutions du Nicaragua la fiabilité des tour-opérateurs proposant des prestations sur Internet avant de s’engager financièrement.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Les ressortissants français, voyageurs d’affaires ou autres, ne sont pas soumis à l’obligation de visa à l’entrée au Nicaragua dans le cadre d’un court séjour (90 jours maximum).

La période de séjour de 90 jours s’appliquant aux 4 pays du « C4 » (espace commun comprenant le Honduras, le Guatémala, le Nicaragua et le Salvador), la durée totale d’un séjour continu dans les 4 pays ne peut excéder 90 jours.

Autres informations pertinentes

À l’entrée au Nicaragua, les voyageurs d’affaires français doivent être munis d’un passeport en parfait état et présenter un billet retour. Le passeport doit avoir une validité minimum de 6 mois après la date de retour prévue. À l’entrée, le cachet est apposé sur le passeport, mentionnant la durée de séjour autorisée. Il convient de vérifier qu’elle couvre effectivement la durée de séjour prévue.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Nicaragua.

Contacts utiles

Service économique

Les services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence ainsi que le soutien public au développement international des entreprises.

Le Nicaragua relève du service économique régional de Mexico et du service économique de Guatémala :

Bureau de Mexico
Adresse : Embajada de Francia, Campos Eliseos 339, Col. Polanco C.P. 11560, México D.F.
Tél. : +52 55 9171 9810
Télécopie : +52 55 9171 9807
Courriel
Site Internet

Bureau de Guatémala
Adresse : 11 Calle 0-69 - Zona 14 - 01014 - Guatémala, C.A.
Tél. : +502 23 37 48 51/53
Télécopie : +502 23 68 16 16
Courriel
Site Internet

CCEF

Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

CCFRNIC

Chambre de commerce franco-nicaraguayenne (CCFRNIC)
Courriel : ccfrnic chez gmail.com

FMI

Le Nicaragua et le FMI