Sécurité
L’ambassade de France à Windhoek dispose de capacités limitées pour venir en aide aux Français en cas de crise. Les Français qui se rendent dans le pays sont responsables de leur propre sécurité. Ils sont invités à s’assurer qu’ils disposent de moyens nécessaires en cas de crise (vérifier les termes des contrats d’assurance, s’assurer de disposer des moyens financiers nécessaires pour couvrir d’éventuels frais d’hospitalisation ou d’évacuation, etc.).
L’ambassade ne délivre pas de titres d’identité et de voyage. En cas de perte ou de vol de passeport, il convient de vous adresser à l’ambassade de France en Namibie qui peut délivrer un laissez-passer permettant le retour en France. Le consulat général de France à Johannesburg est compétent pour toutes les autres démarches administratives concernant les Français résidents ou de passage en Namibie.
En cas d’urgence, l’ambassade de France à Windhoek peut être jointe pendant les horaires d’ouverture (8h-12h30/14h00-17h45 et vendredi 8h/13h00) au +264 61 27 67 00.
En cas d’urgence en dehors de ces horaires, le consulat général de France à Johannesburg peut être joint au +27 82 467 2588.
En cas d’incident grave dans le pays pendant votre séjour, pensez à rassurer vos proches.
• Délinquance et criminalité
La Namibie, qui bénéficie d’une situation politique relativement stable et possède des infrastructures de bon niveau dans certains domaines, n’est toutefois pas exempte de risques spécifiques, du fait notamment de la délinquance qui y sévit, dans le contexte de fortes inégalités sociales. A Windhoek et dans les autres villes du pays, les conditions de sécurité connaissent une dégradation continue et nécessitent une vigilance accrue depuis quelques années. Même si l’ensemble du territoire namibien ne présente pas de problèmes de sécurité comparables avec ceux de l’Afrique du Sud, l’atmosphère a priori paisible de la capitale et de Swakopmund (sur la côte) peut être trompeuse : les vols parfois avec agression physique de jour comme de nuit sont assez courants dans les grandes villes (particulièrement du fait de pickpockets ou lors des retraits d’argent aux distributeurs), surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. Des cas d’agression à l’arme blanche sont signalés, visant particulièrement les touristes dont des Français, dans les quartiers Ouest et Nord de la capitale. Les fraudes à la carte bancaire sont régulières.
• Risques liés aux transports
Les accidents de la circulation, dus à l’imprudence des conducteurs ou au terrain défavorable, sont très nombreux, et parfois mortels. Il est fortement déconseillé de conduire la nuit, en raison de la présence d’animaux, parfois de grosse taille, errant sur la route, attirés et éblouis par la lueur des phares.
• Zones réglementées
L’accès à certaines zones est réglementé. C’est le cas de la « Diamond Restricted Area » ou « Speergebiet » dans l’extrême sud-ouest du pays entre Lüderitz et Oranjemund (l’accès à Lüderitz est libre) ou de certaines parties de parcs naturels, pour lesquels un permis doit être sollicité au préalable.
La frontière avec l’Angola est à plusieurs endroits matérialisée par une simple clôture de barbelés peu élevée et n’est parfois pas matérialisée du tout. Transgresser la frontière, ne serait-ce que de quelques mètres, est passible d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement.
Le camping sauvage est interdit en Namibie. Il peut s’avérer dangereux en raison de l’isolement et de la présence d’animaux sauvages et de braconniers. A noter la présence accrue d’unités anti-braconnage dans les parcs nationaux de la bande de Caprivi, qui ont l’autorisation de faire usage de leurs armes en cas de soupçon : la coopération avec ces unités (plutôt que la fuite) doit donc être la conduite à adopter.

D’une manière générale, il est recommandé de :
• ne pas laisser ses effets personnels ou bagages sans surveillance ou visibles dans un véhicule ;
• se déplacer en groupe autant que possible ;
• ne pas porter d’objets de valeur, en particulier dans les lieux publics ;
• ne pas mettre d’objets de valeur dans les sacs à dos ;
• ne pas porter de sac à main ;
• ne pas se départir de sa carte bancaire, au restaurant par exemple ;
• ne pas se déplacer avec tous ses papiers d’identité sur soi : utiliser des photocopies et déposer les documents d’identité dans un coffre sécurisé ;
• circuler avec les portières verrouillées et les vitres fermées ;
• ne pas prendre d’auto-stoppeur ;
• se déplacer en ville (notamment à Windhoek et à Swakopmund) de préférence en voiture de location ou par le moyen de taxis recommandés par des professionnels du tourisme car beaucoup d’agressions sont le fait de taxis indélicats à la conduite déjà hasardeuse ;
• ne jamais se rendre dans les townships sans être accompagné de personnes de confiance connaissant les lieux ;
• limiter les déplacements à pied la nuit, en évitant les quartiers Ouest et Nord de Windhoek ;
• en cas de déplacement en voiture, se munir d’un GPS et si possible équipé de la carte Tracks4Africa, d’un téléphone satellitaire (le réseau satellite couvre en effet tout le territoire, ce qui n’est pas le cas du réseau de téléphonie mobile ou 4G), de réserves d’eau (5 litres par personne), de nourriture, d’une trousse de premiers soins, de carburant de réserve, d’une seconde roue de secours, d’organiser ses déplacements à deux véhicules et enfin de décrire son itinéraire à un tiers (proche, agence de voyage, ambassade) ;
• vérifier que les portes de son véhicule sont effectivement verrouillées au moment de le quitter, les délinquants ayant de plus en plus recours à des brouilleurs empêchant la fermeture par télécommande.