Birmanie

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Situation sécuritaire dans l’Etat Shan

Publié le 14/11/2023

Compte-tenu de la situation sécuritaire dans le nord de l’Etat Shan, la circulation dans cette région de la Birmanie est formellement déconseillée.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 14/11/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Situation politique

Publié le : 14/11/2023

La situation politique reste très instable. Les forces de police et l’armée n’hésitent pas à réprimer par la force, y compris par des tirs à balles réelles, toute opposition. Les affrontements armés sont fréquents voire intenses dans plusieurs Etats et régions.

Le pays continue de connaître un mouvement de désobéissance civile (CDM) et une profonde crise économique affectant particulièrement le fonctionnement du secteur bancaire. L’accès aux liquidités monétaires est durablement perturbé. Suite à l’adoption de mesures restrictives, les réseaux de télécommunication et Internet restent régulièrement perturbés. Il est fréquent que le contenu des téléphones portables soit contrôlé par les forces de sécurité. La présence de messages suspectés d’être liés à des mouvements d’opposition ou l’installation de connexions à un ou des réseaux privés virtuels (VPN) peuvent entraîner la confiscation des appareils et des poursuites judiciaires.

Par ailleurs, la multiplication des explosions d’origine inconnue, à Rangoun et dans l’ensemble du pays, appelle à une vigilance renforcée. Il convient en particulier d’être prudent dans les endroits publics fréquentés ou liés à l’appareil d’État, les institutions en charge de la sécurité ou réputés être la propriété des institutions militaires ou de leurs responsables. Il est recommandé de toujours se déplacer avec ses documents d’identité et de se montrer particulièrement prudent dans toutes expressions publiques notamment via les réseaux sociaux. Il est également recommandé de se tenir à l’écart des rassemblements.

Un couvre-feu de 1h à 3h du matin est en vigueur sur la plupart du territoire y compris à Rangoun. A Mandalay le couvre-feu a été réintroduit le 7 novembre (8h-4h du matin).

La loi martiale a été instaurée le 15 mars 2021 pour 6 des cantons (townships) de la région de Rangoun (Hlinethaya, Shwepyitha, North Dagon, South Dagon, Dagon Seikkan, north Okkalapa). Le 1er février 2023, la loi martiale a été étendue à 37 autres townships du pays notamment dans les régions de Sagaing, de Magway, du Thaninthary et de l’Etat Chin et le 13 novembre 2023 aux townships du nord de l’Etat Shan (Konyan, Laukkai, Lashio, Muse, Hsenwi, Namkham, Kunlong et Kuktai). Le couvre-feu dans ces townships est en vigueur de 19 heures à 5 heures du matin. Il est susceptible d’être adapté, sans préavis, par les autorités militaires.

Les résidents en Birmanie sont invités à exercer la plus grande prudence dans leurs déplacements et à se renseigner auparavant sur les conditions de sécurité locales qui peuvent être très évolutives. Il convient d’éviter de recourir aux transports ferroviaires. En cas de déplacement dans les zones déconseillées sauf raison impérative, il est fortement recommandé de rester informé de l’évolution des conditions sécuritaires environnantes, de tenir ses proches informés de ces déplacements exceptionnels et de faire preuve de la plus grande vigilance. Du fait du développement d’une criminalité de rues croissante, il convient d’observer une prudence particulière.

L’intégralité du territoire birman demeure formellement déconseillée ou déconseillée sauf raisons impératives.

En cas de déplacement impératif à Rangoun, il convient de respecter les principes de sécurité et de se signaler auparavant auprès de l’ambassade de France. Compte tenu de la situation sécuritaire, il est recommandé de reporter tout projet de déplacement en dehors de Rangoun, sauf pour motif impérieux dans les zones en orange sur la carte des niveaux de vigilance (voir rubrique sécurité).

Pour plus d’informations, consulter les rubriques "Sécurité" et "Entrée/Séjour".

Les Français se trouvant en Birmanie et ne s’étant pas signalés sont invités à se rapprocher de l’ambassade de France en Birmanie (ambafrance.rangoun chez diplomatie.gouv.fr).

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Risques liés au conflit armé avec les groupes ethniques et aux tensions intercommunautaires

Mines antipersonnel

Dans les États Kayin, Shan, Kachin, Rakhine et Kayah, des décennies de combats ont laissé des champs de mines antipersonnel dispersés dans les zones de conflits (selon certaines sources non gouvernementales, la Birmanie se situe aux premières places mondiales pour le nombre de victimes dues aux mines antipersonnel terrestres sur les cinq dernières années). Les affrontements armés dans plusieurs États et régions de Birmanie depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021 se sont traduits par une dissémination accrue de mines antipersonnel sur le territoire. Dans ces États, et les zones qui ont été le théâtre d’affrontements, il est fortement conseillé de rester sur les principaux axes routiers et les sentiers régulièrement empruntés et de ne pas s’en éloigner. Des explosions de mines ou d’engins sont régulièrement signalées.

Risques naturels

Activité sismique

Le risque de séismes reste important en Birmanie. Un séisme de magnitude 6,8 a frappé la région de Bagan le 24 août 2016, faisant trois morts et des blessés. Des tremblements de terre de moindre intensité se produisent régulièrement, principalement dans la région de Sagaing, en raison d’une faille qui s’étend de cette région jusqu’à la côte bordant la mer d’Andaman. Une fiche d’information est disponible sur le site de l’ambassade de France en Birmanie.

Mousson

Durant la mousson (de mai à octobre), certaines tempêtes peuvent générer des vents de 130 km/h et plus dans les États côtiers. Il convient d’y être particulièrement vigilant. Les pluies violentes causent régulièrement des inondations, en province et dans les principales villes du pays.

Risques d’accidents sur la voie publique

La plus grande prudence est recommandée, notamment dans les circonstances suivantes :

  • Sur les trottoirs, toujours rester attentif car il peut y avoir des obstacles, des excavations non signalées ou des plaques d’égout manquantes (se munir d’une lampe la nuit car l’éclairage public est insuffisant). Durant la saison des pluies, garder à l’esprit que des trous ou de profonds fossés de drainage peuvent être dissimulés par une couche d’eau boueuse.
  • Au moment de traverser une rue, même sur un passage pour piétons ou à un feu rouge, bien vérifier en regardant des deux côtés qu’aucun véhicule n’arrive (des véhicules sont susceptibles de rouler à contresens) et se méfier des angles morts. Les piétons sont rarement considérés comme prioritaires sur la voie publique.

Navigation en Mer

La navigation vers l’Océan Indien en général demeure dangereuse, notamment à cause d’actes ponctuels de piraterie.
Il est recommandé de signaler tout projet de déplacement par voie maritime dans la région et de rejoindre la coopération navale volontaire en transmettant sa position et ses intentions à :
État-major ALINDIEN COMFOR EAU : par téléphone +971 74 265 21 265 ou par courriel à alindien-comfor-eau-marsec.contact.fct chez intradef.gouv.fr ou alindien-marsec.operateur.fct chez def.gouv.fr ;

Consulter également la fiche consacrée à la Piraterie maritime.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

Il est formellement déconseillé de se rendre :

  • dans l’État Kachin, à l’exception de la ville de Myitkyina, et dans la plus grande partie de l’État Shan, car des combats y opposent l’armée birmane et des groupes ethniques armés, ou des groupes ethniques armés entre eux. La présence d’engins explosifs a été signalée ainsi que des incidents dans les zones de Muse, Kutkai, Lashio, Hsipaw et Kyaukme ;
  • dans l’État Kayah et le sud de l’État Shan (township de Pekon) ;
  • dans l’État Kayin (Karen), en particulier la zone frontalière avec la Thaïlande ;
  • dans le nord et le centre de l’État Rakhine (Arakan), en raison des affrontements avec l’Arakan Army. Seuls les townships de Thwande et Gwa au sud du Rakhine sont accessibles ;
  • dans l’Etat Chin, y compris la zone frontalière avec le Bangladesh, en raison de la présence de groupes armés et des combats
  • dans la région de Sagaing, en raison d’affrontements impliquant l’armée notamment dans les zones qui bordent la frontière avec l’Inde ;
  • dans la région de Magway, y compris sa capitale Magway en raison d’affrontements impliquant l’armée ;
  • dans l’Etat Mon à l’exception de la ville de Mawlamyine ;
  • dans le nord de la province de Tenasserim (Tanintharyi) jusqu’à Myeik et tout le long de la frontière sud à l’exception de l’extrême sud ;
  • dans l’est de la région de Bago à la frontière avec l’Etat Kayin.Pour se rendre à Naypyidaw en voiture, il est formellement déconseillé d’emprunter l’ancienne route entre Rangoun et la capitale.

De manière générale il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones qui bordent la frontière du nord et de l’ouest de la Thaïlande (frontière des Etats Shan, Kayah et Kayin et de la province de Tenasserim/Tanintharyl), en raison de la persistance d’incidents entre les groupes armés ethniques, l’armée et les garde-frontières et dans celle qui borde le Laos en raison de la présence de réseaux criminalité organisée.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Compte tenu de la situation sécuritaire depuis le coup d’Etat du 1er février 2021, il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre dans le reste du territoire, y compris les villes de Myitkyna et Mawlamyine. Pour se rendre dans ces villes :

  • les déplacements en avion doivent être privilégiés
  • l’accès est soumis à une autorisation gouvernementale
  • des mesures de sécurité robustes sont nécessaires

S’agissant de Rangoun, la situation sécuritaire y reste moins défavorable que dans le reste du territoire. Des raisons professionnelles impératives sont cependant nécessaires pour s’y rendre.

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Dernière actualisation le 2/02/2024, toujours en vigueur le 19/03/2024

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Visa

L’entrée sur le territoire birman est soumise à l’obtention préalable d’un visa. Il convient de s’assurer que son passeport a une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’arrivée dans le pays.

Par ailleurs les autorités birmanes demandent de produire une attestation de vaccination ou à défaut un test PCR de moins de 48h ainsi qu’une assurance couvrant la COVID.

Depuis le 17 avril 2022, les autorités birmanes ont repris la délivrance des visas d’affaires et de tourisme, qui peuvent être obtenus en ligne. Il est fortement déconseillé de se rendre en Birmanie avec un visa de touriste et d’y exercer d’autres activités notamment commerciales ou journalistiques.

Passage des frontières

Les vols commerciaux en provenance et à destination de la Birmanie ont repris depuis le 17 avril 2022. Les étrangers peuvent entrer uniquement via les aéroports internationaux de Mandalay et de Rangoun.

Les frontières terrestres (entrées et sorties) sont fermées pour tous les étrangers même disposant de visa à l’exception des points de passage entre Ranong/Kawthaung, Myawaddy/Mae Sot et Tachilek/Mae Sai (entrées pour la journée uniquement) Aucun visa ne peut être délivrés sur place il doit impérativement être obtenus avant.Au regard de l’insécurité récurrente aux frontières, il est fortement déconseillé d’entrée en Birmanie par la voie terrestre.

Les autorités militaires sont particulièrement vigilantes et sévères vis-à-vis des voyageurs qui tentent de pénétrer dans les zones interdites ou de franchir la frontière sans autorisation : les contrevenants sont passibles d’arrestation et de lourdes peines de prison.

Les autorités birmanes limitent la circulation le long des zones frontalières. Les frontières n’étant pas toujours clairement démarquées, il convient de se renseigner localement sur leur tracé et sur les points de passage autorisés.

Réglementation douanière

La Birmanie a adhéré à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Il existe donc des restrictions à l’exportation de certains souvenirs issus de ces espèces, comme ceux fabriqués à partir de tortues.

Le site internet de l’aéroport de Rangoun (en anglais) établit la liste de biens dont l’importation et l’exportation sont interdites, notamment les armes à feu, les drogues ou produits dangereux, les antiquités, les animaux sauvages, les revues ou textes pornographiques, les emblèmes religieux (notamment des reproductions de Bouddha, ou les emblèmes officiels de la Birmanie).

L’importation de drones sans autorisation préalable des autorités birmanes est interdite et passible de 3 ans d’emprisonnement.

Il est interdit de rentrer ou sortir du pays avec une somme de plus de 10 000 dollars américains (USD) en liquide ou avec des objets de grande valeur (pierres précieuses), à moins de disposer d’une autorisation spécifique.

Les animaux domestiques peuvent être transportés, uniquement pour un long séjour et sous réserve qu’ils disposent d’un carnet de vaccinations à jour, accompagné du certificat d’un vétérinaire (protocole antirabique en particulier).

La réglementation douanière n’étant pas toujours claire, il convient de se renseigner à l’avance sur toute importation ou exportation, auprès de l’ambassade de Birmanie en France.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.

En cas d’urgence médicale :
Les infrastructures de santé en Birmanie sont particulièrement vétustes. En cas de maladie sérieuse, il est préférable de se rendre en Thaïlande ou à Singapour. Le système hospitalier public a été affecté par les conséquences du coup d’État du 1er février 2021. Il est fortement conseillé de se rendre dans des cliniques privées en cas d’urgence. La majorité des établissements privés demande un paiement dès l’admission. La prise en charge directement par une assurance est souvent compliquée en Birmanie (ou retardée). Il convient d’avoir toujours de l’argent en liquide ou sa carte de crédit sur soi en cas d’urgence médicale.

En cas d’accident ou de problème de santé, il est formellement conseillé de se rendre à Rangoun, Mandalay ou Naypyidaw pour une hospitalisation ou une consultation, les hôpitaux des autres villes étant peu fiables.

Recommandations pour sa santé

Des randonnées sont organisées par certaines agences de voyages dans des régions très éloignées des principales villes du pays, tout à fait démunies de secours d’urgence et d’infrastructures hospitalières. Il est fortement conseillé aux personnes, même jeunes, voulant participer à ces excursions, de prévoir, avant leur départ de France, une visite médicale pour s’assurer de leur parfaite aptitude à ces conditions très difficiles.
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

  • Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; s’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il peut être recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne, en fonction des conditions locales de voyage.
  • La vaccination contre la rage est recommandée aux voyageurs effectuant un séjour prolongé ou aventureux et en situation d’isolement, et particulièrement les jeunes enfants dès qu’ils marchent. Toutefois la vaccination préventive ne dispense pas d’un traitement curatif à mettre en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines qui ne sont pas toujours disponibles sur place. Plus d’informations sur le site de l’Institut Pasteur.
  • Enfin, pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être recommandée. Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre ces insectes.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Dengue

La transmission du virus de la dengue est fréquente en Birmanie, notamment pendant la mousson de mai à octobre. Elle s’effectue par l’intermédiaire de moustiques de type Aèdes avec piqûre le jour. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue mais un vaccin est en cours de développement. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur la protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Chikungunya

La transmission du chikungunya est possible. La transmission du virus s’effectue par un moustique de type Aèdes, similaire à celui de la Dengue. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour cette maladie. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur la protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. Plus d’informations ici.

Paludisme

Il n’y a pas de paludisme dans les sites touristiques de Birmanie, ni dans les villes et centres urbains. Les plaines situées au centre du pays et les zones arides sont généralement exemptes de paludisme.

La transmission du paludisme est par contre possible toute l’année dans les zones rurales reculées des régions de collines boisées ainsi que dans les zones côtières de l’Etat Rakhine. Les affrontements suite au coup d’État ont entrainé des déplacements massifs de population et la désorganisation du programme national contre le paludisme.

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire, potentiellement grave, transmise par les piqûres de moustiques, en fin de soirée et la nuit. Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées (cf. ci-après). S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Durant le séjour, et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Encéphalite japonaise

Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Dans le cadre d’un voyage touristique, la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandée systématiquement pour tous les voyageurs qui se rendent en Asie, sauf séjour en zone rurale de plus de quatre semaines. Les mesures physiques contre les moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires, etc.) sont un moyen de prévention efficace pour les courts séjours. Plus d’informations : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/japanese-encephalitis.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Animaux venimeux autre que les moustiques

Typhus des broussailles

Les piqûres de tiques sont fréquentes en Birmanie. Le typhus des broussailles est une maladie bactérienne transmise par des piqûres d’acariens (tiques ou aoûtas) présents notamment dans les zones broussailleuses. La maladie est caractérisée par une forte fièvre. Des complications médicales graves sont possibles. Toute suspicion impose une consultation médicale et la mise en route d’un traitement antibiotique. La prévention repose sur l’éviction des piqûres de tiques et d’insectes.

Prévention contre les piqûres de tiques

La prévention contre les autres infections transmises par les tiques inclut la couverture vestimentaire et l’application de répulsifs cutanés sur les parties découvertes. Il est, de plus, impératif, après toute promenade en milieu rural, et particulièrement en forêt dans les régions infestées, de rechercher la présence éventuelle de tiques sur le corps afin de les ôter très rapidement. Plus d’informations sur https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/morsures-griffures-piqures/morsure-tique-maladie-de-lyme-que-faire.

Insectes venimeux

Toute piqûre par un insecte venimeux (araignée, guêpe, scolopendre, scorpion) accompagnée de troubles importants nécessite la consultation d’un médecin en urgence. Les insectes les plus venimeux en Birmanie sont les gros scolopendres.

Serpents

Il existe de nombreuses variétés de serpents dans le pays mais les accidents sont exceptionnels. Il faut cependant être particulièrement vigilant le soir, dans les jardins et en zone rurale. En cas d’envenimation, contacter immédiatement un médecin, après avoir essayé d’identifier le serpent si cela est possible.

Autres maladies

Grippe aviaire

Le virus aviaire H5N1 circule en Birmanie chez les oiseaux sauvages et les volailles, mais aucun cas humain n’a été confirmé à ce stade. Il n’y a pas de vaccin disponible à ce jour.

Les mesures suivantes sont recommandées :

  • éviter les endroits à risque élevé, comme les fermes d’élevage de volailles et les marchés d’animaux vivants ;
  • éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage ;
  • éviter les surfaces contaminées par des excréments ou des sécrétions d’oiseaux ;
  • se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs.

En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, consulter rapidement un médecin. En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter également un médecin.

Grippe saisonnière

Des cas de grippe saisonnière ont été rapportés en Birmanie, surtout en saison de mousson (de mai à octobre). De manière générale, il est conseillé de suivre des mesures d’hygiène classiques pour limiter les risques de transmission :

  • se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions hydro-alcooliques ;
  • utiliser des mouchoirs à usage unique pour éternuer, tousser, se moucher, et les jeter dans des poubelles fermées ;
  • éviter de se toucher le nez, la bouche ou les yeux ;
  • éviter dans la mesure du possible le contact avec des personnes malades sans protection adaptée ;
  • éviter les lieux très fréquentés ;
  • nettoyer régulièrement les locaux et les surfaces qui ont pu être contaminés.

Il est également recommandé de consulter un médecin pour l’éventuelle mise à jour de la vaccination antigrippale, en particulier chez les personnes à risque (plus de 65 ans, femmes enceintes, malades chroniques, personnes immunodéprimées et obèses morbides notamment). Le vaccin conseillé, en général, pour la grippe saisonnière, est celui de l’hémisphère sud, disponible de mai à août en Birmanie.

Rage

La rage est présente en Birmanie, avec plus d’une centaine de cas humains rapportés chaque année.
Il s’agit d’une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par un mammifère atteint du virus, par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée.

La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou dans une situation d’isolement pendant le voyage. Elle peut être recommandée pour les jeunes enfants dès qu’ils marchent. Dans tous les cas, demander conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

En cas de morsure par un animal en Birmanie, consulter un médecin au plus vite à Rangoun, Mandalay ou Nay Pyi Taw, afin de commencer un traitement antirabique curatif.

Pour plus d’informations : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/rage.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. Quelques règles simples ci-dessous).

Méningite

Des cas de méningite bactérienne sont régulièrement signalés, notamment dans la région de Mandalay. La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, notamment avec de jeunes enfants. Il est donc vivement recommandé de se faire vacciner contre la méningite et de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour évaluer la nécessité de vaccination contre le méningocoque. Plus d’informations ici.

Diarrhées

Les diarrhées (bactériennes, virales et parasitaires) sont très fréquentes en Birmanie et sont la première cause de maladie chez le voyageur. Toute diarrhée accompagnée par du sang dans les selles avec fièvre doit immédiatement faire l’objet d’une consultation médicale, à Rangoun ou Mandalay. Les enfants sont très susceptibles de se déshydrater et il est conseillé d’emporter des médicaments adaptés à leur âge et poids. Emporter dans ses bagages les médicaments dont on peut avoir besoin, en particulier les médicaments pour la diarrhée et des sachets de réhydratation orale.

Leptospirose et bilharziose

Des cas de leptospirose et de bilharziose ont été rapportés en Birmanie. Ces maladies se contractent en nageant ou en marchant pieds nus dans de l’eau contaminée (rizières ou réservoirs d’eau).

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas d’accident, le traitement PEP ("post exposure prophylaxis") est disponible à Rangoun.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues, siège auto pour les enfants) ;
  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire et de leptospirose) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson, en particulier œufs, viandes et crustacés ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais préparés de façon artisanale (dont le jus de canne à sucre), de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Éviter de consommer de la nourriture vendue dans la rue, sauf si elle est très bien cuite et le récipient encore fumant. Les buffets froids dans les hôtels et restaurants peuvent aussi comporter des risques.

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

Il est interdit aux touristes de conduire une voiture. Il convient donc de refuser les offres des particuliers qui proposent à la location des voitures sans chauffeur. En outre, les véhicules ne sont en général pas assurés et la plupart des assurances de voyage ont des garanties limitées en ce qui concerne l’utilisation de véhicules à moteur. Il est donc nécessaire de recourir aux services d’un chauffeur.

La circulation des motos est interdite dans le centre-ville de Rangoun et à sa périphérie immédiate.

En raison de la situation sécuritaire il est formellement déconseillé d’emprunter le réseau de bus. Plusieurs compagnies de bus n’acceptent plus les étrangers à bord pour les trajets à longue distance qu’elles opèrent. Outre le risque d’accident élevé, les bus font souvent l’objet de contrôle de sécurité par les forces de police ou de l’armée lors des nombreux check-points mis en place le long des principaux axes de circulation et peuvent être les victimes collatérales d’embuscade entre l’armée et des groupes armés.

Transport ferroviaire

Il est formellement déconseillé d’emprunter les trains en Birmanie qui font régulièrement l’objet d’attaques. Plusieurs lignes ont d’ailleurs cessé leurs opérations.

Transport aérien

Les liaisons aériennes commerciales ont repris depuis mai 2022. De manière générale, La périodicité et les horaires de certaines liaisons intérieures sont aléatoires, les retards de vols fréquents ainsi que les changements d’étapes.

Législation locale

Délinquance, trafic et usage de stupéfiants

La Birmanie est l’un des principaux pays producteurs d’opiacées. De nombreux laboratoires illégaux de production de métamphétamines sont présents sur le territoire. Des organisations illégales, très dangereuses, se livrent au trafic de stupéfiants, dans les grandes villes et les zones rurales. Les peines de prison sont très lourdes. Une personne présentant des traces de piqûres ou possédant de la drogue, quelle qu’en soit la nature, peut être incarcérée, parfois sur dénonciation. Les autorités birmanes ne préviennent pas toujours les représentations diplomatiques de l’arrestation ou de l’incarcération d’un de leurs ressortissants.

Prostitution

La législation birmane est très sévère en matière de délits de mœurs. Des textes de loi récents interdisent la prostitution.

Us et coutumes

Le bouddhisme est la religion majoritaire en Birmanie. Il convient de respecter les coutumes locales dans les lieux publics, de porter des vêtements couvrants les épaules et les genoux dans les lieux de culte et de suivre les recommandations des guides. Les chaussures et chaussettes doivent être ôtées à l’entrée des temples bouddhistes, notamment dans les temples de Bagan. Il convient d’éviter de grimper sur les temples à Bagan ou dans d’autres sites archéologiques et d’utiliser les voies de passage autorisées et conseillées par les guides. De nombreux touristes ont été mis en cause ou arrêtés pour ne pas avoir respecté ces prescriptions.

Les moines bouddhistes étant des personnalités très respectées par la population, il est recommandé d’éviter de leur adresser la parole et de les solliciter.

Il est interdit de perturber les cérémonies religieuses (chants et prières). D’une manière générale, il convient de respecter les lieux de culte.

Divers

Moyens de paiement

Depuis le coup d’Etat militaire du 1er février 2021, le système bancaire birman est en crise et les transactions par carte de crédit sont devenues plus limitées. Beaucoup de magasins, notamment les plus petits et en dehors de Rangoun, n’acceptent plus que du liquide. A noter que les guichets de change officiels exigent des billets en parfait état (euros ou dollars) : non pliés, sans tache ni déchirure.

Il convient de s’assurer que l’on dispose de moyens de paiement suffisants pour ses frais de voyage et de séjour.

Infrastructures hôtelières

La capacité hôtelière du pays est en forte baisse depuis l’arrêt du tourisme avec la pandémie de Covid 19 et le coup d’Etat militaire. Il est indispensable de se renseigner sur l’état d’ouverture réel des établissements et de faire une réservation à l’avance.

Communications

En raison de l’état du réseau téléphonique et internet, il est difficile de communiquer avec l’étranger en dehors des grandes villes, notamment en montagne ou dans le sud du pays. Les voyageurs veilleront à en aviser leurs familles.

La consultation de certains sites, notamment les réseaux sociaux ou les journaux birmans d’opposition, n’est pas possible depuis la Birmanie. La plus grande prudence doit être observée sur le contenu de votre téléphone, celui-ci pouvant faire l’objet d’un contrôle de la part des forces de l’ordre.

L’usage des téléphones satellite (Iridium, Thuraya, etc.) est interdit dans tout le pays pour les touristes et les résidents.

Installations électriques

En l’absence de normes, les installations ne sont pas toujours sans danger (absence de prises de terre et de disjoncteurs de protection, notamment). Des cas d’électrocution ont été signalés dans certains hôtels de grand standing. Les coupures électriques sont fréquentes, y compris dans les grandes villes.

Avertissement sur la prise de photographies et de films

Il est formellement déconseillé de photographier ou de filmer des installations militaires ou pouvant relever de la sécurité nationale (aéroports, ponts, bâtiments officiels), ainsi que tout évènement pouvant être considéré comme étant de nature à troubler l’ordre public, sous peine de s’exposer à un interrogatoire, voire une arrestation, une amende et une confiscation de l’appareil photo ou de la caméra.

Représentation de pays membres de l’Union européenne

L’Ambassade de France en Birmanie assure la représentation en matière consulaire de la Belgique, de l’Espagne, du Portugal, de la République tchèque, de la Roumanie et de la Slovaquie.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires ou Business Visa

Il existe plusieurs types de visas d’affaires. Les visas d’affaires (Business Visa) nécessitent une invitation de la part d’une entité publique ou privée birmane (l’ambassade de France n’est pas habilitée à fournir une telle invitation). Le visa d’affaires « single » autorise un séjour d’une durée de 70 jours à compter de la date d’entrée sur le territoire birman, sans entrées multiples. Les autres types de visas d’affaires, qui peuvent être à entrées multiples, autorisent des séjours de plus longue durée. Des informations peuvent être obtenues sur le site internet du ministère de l’Immigration.

Comme pour le visa de tourisme, le visa d’affaires peut être délivré par les ambassades et consulats birmans. Il peut également être obtenu au moment de l’arrivée en Birmanie, sous réserve d’avoir effectué une demande préalable par internet sur le site Myanmar eVisa, en prévoyant un délai d’approbation de 3 à 4 jours. Suite à sa demande de « e-visa » par internet, le demandeur reçoit, en cas d’acceptation, un document PDF nominatif (« approval letter ») qui doit être utilisé dans les 90 jours suivant son émission afin d’obtenir un visa à l’entrée sur le territoire.

Réseaux de communication

Il y a quatre opérateurs de téléphonie mobile en Birmanie : MPT, l’opérateur « historique », ainsi que Mytel, Ooredoo et Atom.

Il existe des accords d’itinérance avec les opérateurs français permettant de téléphoner et de se connecter à Internet en 3, voire 4G, avec une carte SIM française. Les tarifs sont toutefois élevés et il est plus avantageux d’acquérir une carte SIM de l’un des opérateurs locaux (il s’agit essentiellement de cartes prépayées), même pour un court séjour.

Si MPT propose la couverture la plus étendue sur l’ensemble du territoire, les trois opérateurs offrent la même qualité de service dans les principales villes et les principaux lieux touristiques. Ainsi les villes de Rangoun, Mandalay et Nay Pyi Taw bénéficient d’une bonne couverture 4G. A noter que les pertes de connexion restent tout de même régulières.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Birmanie.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique de Yangon
Ambassade de France
102, Pyidaungsu Yeiktha Road, G.P.O. Box 563, Yangon, Myanmar
Tél. : +95 1 211 781 / +95 1 211 782
Télécopie : +95 1 211 781/ +95 1 211 782
Courriel : rangoun chez dgtresor.gouv.fr
Site internet : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/MM

CCEF

Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

CCI

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

Chambre de Commerce et d’Industrie France Myanmar (CCIFM)
Adresse : Times City - Office Tower 2 - 16th floor - Units 11 & 12
Between Hantawaddy & Kyuntaw Roads
Kamayut Township
Tel : +95 51 09 33
Email : contact chez ccifrance-myanmar.org /

European Chamber of Commerce in Myanmar
Adresse : Times City - Office Tower 2 - 16th floor - Units 11 & 12
Between Hantawaddy & Kyuntaw Roads
Kamayut Township
Tel : +95 94 50 58 23 35
Email : info chez eurocham-myanmar.org
Site internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
AFD Rangoun
Bureau 6001, 6e étage
Pyay Garden Office Tower
No. 346/354, Pyay Road, Sanchaung Township,
Yangon, Myanmar
Tel : +95 1 53 65 10
Courriel : afdbangkok chez afd.fr
Site internet

BAD

La Birmanie est membre de la Banque asiatique de développement (BAD), dont le site internet est consultable ici.
La page de la Birmanie est consultable ici.

FMI