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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 15/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Délinquance et criminalité

Mise en garde sur les risques de vols à main armée depuis l’aéroport international de Johannesburg OR Tambo

Face à la recrudescence des vols à main armée dont ont été victimes des voyageurs de toute nationalité à leur arrivée à l’aéroport international de Johannesburg OR Tambo, il importe de respecter les consignes de sécurité suivantes :

Avant le départ, il est recommandé de :

  • choisir autant que possible un vol arrivant de jour ;
  • réserver un mode de transport réputé sûr vers son lieu d’hébergement. L’utilisation du Gautrain, un train express régional reliant l’aéroport OR Tambo à Johannesburg et Pretoria, doit être privilégiée pour éviter d’emprunter le réseau routier à l’arrivée. Il fonctionne tous les jours de la semaine sans interruption entre 4h50 et 21h20 ;
  • connaître son trajet depuis l’aéroport vers son lieu d’hébergement ;
  • penser à réserver un GPS en cas de location d’un véhicule ; une double vérification avec le GPS de son téléphone portable est recommandée - s’assurer que le GPS n’engage pas dans un township et / ou dans des zones déconseillées (cf. "Zones de vigilance") ;
  • s’assurer que l’on dispose de l’option internationale sur son téléphone.

À l’aéroport, il est recommandé de :

  • ne pas retirer d’argent aux distributeurs de billets ;
  • ne pas faire de change au comptoir ;
  • ne pas exposer de signes extérieurs de richesse ;
  • réserver une nuit d’hôtel dans un des hôtels à proximité immédiate de l’aéroport si l’on arrive de nuit ;
  • refuser la prise en charge par un taxi non réservé.

En quittant l’aéroport, il est recommandé :

  • au volant du véhicule, de respecter scrupuleusement le code de la route ;
  • en cas de contrôle de police (dit « road block ») par des policiers en uniformes avec des véhicules sérigraphiés disposant d’avertisseurs sonores et lumineux (polices nationales, municipales et de la route), d’obtempérer aux injonctions des policiers ;
  • si, à l’occasion de son trajet, un véhicule banalisé, y compris occupé par des personnes en uniforme de société de sécurité privée, fait signe de s’arrêter sans motif apparent ou pour un motif fallacieux, de :
    • déclencher ses signaux de détresse ;
    • ne pas s’arrêter ;
    • faire appeler la police (au 10111) par un passager ;
    • s’arrêter à la première station-service ou dans un commissariat de police.

Mise en garde sur les risques à l’arrivée à l’aéroport international du Cap

L’aéroport du Cap est entouré de quartiers dangereux.

A l’arrivée, il est recommandé :

  • d’utiliser une application sécurisée pour commander un taxi ;
  • de ne pas prendre les taxis stationnant devant l’aéroport, notamment ceux vers lesquels tentent de guider des personnes qui arpentent le terminal avec des panneaux indiquant le nom d’une application sécurisée de commande de taxi.

En cas de location de véhicule, il est recommandé de planifier son itinéraire à l’avance. Pour se rendre en centre-ville, l’autoroute N2 est sûre mais tout arrêt y est proscrit. Des panneaux rappellent « High crime area. Danger zone. Do not stop ». Il est conseillé de ne pas se laisser guider par le GPS qui peut emmener sur des routes secondaires.

Le taux de criminalité en Afrique du Sud est très élevé. Si le phénomène est concentré principalement dans les zones urbaines défavorisées, à l’écart des destinations touristiques, il n’épargne pas les quartiers aisés et les centres-villes.

Les agressions contre les touristes, principalement motivées par le vol de leurs biens matériels ou objets de valeur, peuvent s’accompagner de violences graves (vols sous la menace d’armes à feu, piratages de voitures, viols, meurtres, etc.). Une forte augmentation des vols et agressions dont ont été victimes nos compatriotes (touristes ou résidents) a été constatée dans la région de Johannesburg mais également dans les provinces du Cap occidental et du Cap oriental.

Les braquages de voiture (car-jackings), infractions particulièrement traumatisantes pour les victimes et très importantes en volume, sont le plus souvent le fait d’individus armés qui n’hésitent pas à user de violences en cas de résistance de la victime. Il convient d’être particulièrement vigilant dans la province du Gauteng, où se produit près de la moitié des 20 000 car-jackings annuels.

Il convient d’être prudent dans l’utilisation des applications et sites de rencontre en ligne qui peuvent servir à piéger les utilisateurs.

Le respect de consignes générales de sécurité, la vigilance et le bon sens permettent en règle générale de voyager sans problème.

Risques liés aux conflits sociaux violents

En raison des risques de conflits sociaux et de débordements, il est nécessaire d’observer la plus grande prudence face à tout rassemblement sur la voie publique. Il est vivement recommandé de bien s’informer, avant le départ, sur le contexte sécuritaire des régions visitées en Afrique du Sud, en particulier celles où se situent des exploitations minières et des campus universitaires.

Zones de vigilance

L’intégralité du pays est en zone de vigilance renforcée (en jaune sur la carte) mais certains endroits doivent faire l’objet d’une vigilance particulière.

À Johannesburg :

  • Prévoir un accueil à l’aéroport : il est recommandé de demander à son hôtel d’organiser un transfert depuis l’aéroport ou de s’assurer les services d’une compagnie reconnue de transport de personnes avant l’arrivée.
  • Quartier de Melville : renforcer sa vigilance en raison du risque élevé d’agression violente dans cette partie touristique de la ville.
  • Quartiers de Hillbrow, Berea, Alexandra et Yeoville : les agressions sont fréquentes, notamment en raison du trafic de stupéfiants. Il convient d’éviter ces quartiers.
  • Vieux centre-ville : éviter ce quartier (à l’exception du secteur de Newtown) en particulier la nuit et le week-end. Être très vigilant dans le quartier de Maboneng precinct, où les vols, parfois avec violence, sont fréquents.
  • Quartier de la gare routière située dans le centre-ville.
  • Quartier de Soweto (township le plus peuplé d’Afrique du Sud, situé à 15 km au sud-ouest de Johannesburg) : se limiter aux tours organisés par des agences de voyages ou aux visites des maisons des deux figures de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela et Desmond Tutu, ainsi qu’au musée Hector Pieterson.

À Pretoria :

  • Si Pretoria, capitale administrative de l’Afrique du Sud, est plus sûre que Johannesburg, il convient toutefois d’y respecter les consignes générales de sécurité.

À Nelspruit :

  • Le jardin botanique.
  • Prudence de mise sur la route du parc Kruger : éviter de s’arrêter sur le bas-côté de la route ou à la demande d’inconnus - vigilance dans les stations essence.

À Durban :

  • Quai Victoria, passages souterrains du Workshop Shopping Centre et de l’embarcadère Victoria, Point Road, aux alentours immédiats du Wheel Shopping Complex et du port.
  • Être prudent, à toute heure, sur le front de mer.

Au Cap :

  • Privilégier dans la mesure du possible les arrivées de jour à l’aéroport et s’assurer que le transfert depuis l’aéroport est organisé à l’avance (taxi réservé, véhicule de l’hôtel…).
  • En cas de déplacements en voiture, planifier ses itinéraires. Ne pas se laisser guider par le GPS mais rester sur les grands axes.
  • Faire preuve de vigilance dans les quartiers de Woodstock, Observatory et Bokaap de jour comme de nuit. Plusieurs vols et agressions y ont été signalés.
  • Faire preuve de vigilance sur les plages, en particulier la plage de Noordhoek où plusieurs agressions de touristes isolés ont été rapportées, ne pas s’y promener seul à la tombée de la nuit et notamment dans la zone de Kakapo shipwreck.
  • Éviter de se déplacer seul après la tombée de la nuit partout au Cap et en particulier dans le quartier de Long Street : vols et agressions commis par des individus sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants y sont fréquents.
  • Des agressions ont eu lieu sur le site de Table Mountain : comme indiqué sur place, partir à plusieurs pour des activités de randonnée.
  • Éviter absolument, sauf pour raisons professionnelles, de se rendre dans les townships, « Cape flats » (Khayelitsha, Delft, Mitchell’s Plain, Langa, Nyanga, Gugulethu, Manenberg) et en tout état de cause ne jamais s’y rendre sans être accompagné d’un guide ou d’une personne familière des lieux et que l’on connaît très bien.
  • Dans la région des vignobles (Stellenbosch) : il convient de respecter les consignes de sécurité et de ne pas sortir après la tombée de la nuit. Se renseigner sur la sécurité des lieux en cas de nuitée dans un domaine viticole. Partir à plusieurs pour les randonnées dans le parc naturel de Jonkershoek.

Dans l’Eastern Cape :

  • Ne pas se rendre dans les townships de Port Elizabeth et East London sans être accompagné d’un guide ou d’une personne familière des lieux et que l’on connaît bien.
  • Être extrêmement vigilant dans la ville de Port St Johns où des attaques violentes contre des touristes et des étudiants ont été rapportées.
  • Être vigilant dans la ville de Coffee Bay, sur la « Wild Coast », où des agressions ont été signalées.
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Dernière actualisation le 21/04/2022, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

De manière générale, il est recommandé de :

  • Dans la région du Cap, respecter les restrictions à la consommation d’eau et suivre les recommandations des autorités locales via le site internet de la ville du Cap.
  • Prendre garde aux vols, fréquents dans les lieux publics (aéroports, gares, halls d’hôtels, alentours des bars, restaurants, terrasses, plages, etc.).
  • Éviter de porter de façon ostentatoire des objets de valeur (bijoux, appareils photographiques, caméscopes, etc.).
  • Ne jamais porter sur soi d’importantes sommes d’argent et disposer de quelques billets et pièces qui seront remis sans délai et sans hésitation, en cas d’agression.
  • Faire preuve de vigilance lors des retraits d’espèces aux distributeurs et guichets automatiques et des paiements par carte bancaire (cf. infra). Privilégier les retraits en journée dans des distributeurs installés dans des endroits fréquentés (quartiers résidentiels, centres commerciaux) sans relâcher sa vigilance. Proscrire tout retrait d’espèces ou opérations de change dans les aéroports.
  • Se déplacer avec des photocopies de ses documents d’identité ou titres de voyage. Scanner ses documents d’identité et en garder une copie sur un support informatique (clé USB, messagerie personnelle, etc.) ; conserver les originaux de ces documents à l’hôtel ou au domicile.
  • Dans les hôtels, verrouiller sa porte et ne pas ouvrir à des inconnus.
  • Éviter de se rendre dans les quartiers défavorisés (townships) et ne pas s’y rendre sans être accompagné d’un guide ou d’une personne connaissant les lieux. Faire preuve de vigilance lors du recours au GPS dans les villes : il peut être la cause d’égarements dans des zones parfois dangereuses.
  • Toujours se renseigner auprès des hôteliers et des agences de voyages locales sur les lieux à éviter et les itinéraires à emprunter.
  • Proscrire les déplacements à pied dès la nuit tombée. Dans tous les cas, éviter de se déplacer seul le soir et privilégier les déplacements en groupe, y compris dans les grandes villes et dans les quartiers abritant restaurants, bars et discothèques.
  • Se tenir à l’écart des rassemblements, des manifestations et mouvements de foule.
  • Éviter les gares routières et ferroviaires et leurs alentours ainsi que les stations de « taxis-minibus » après 17h et rester vigilant en journée.
  • En ville, circuler en voiture vitres fermées et portières verrouillées et ne jamais laisser sacs, bagages ou objets de valeur visibles dans l’habitacle du véhicule. De nuit, ne s’arrêter que dans des endroits animés et bien éclairés (ex. : station-service).
  • Ne pas circuler de nuit hors agglomérations. Privilégier les grands axes et repérer son itinéraire avant de partir.
  • Ne jamais faire de stop ou prendre d’auto-stoppeur.
  • Ne pas emprunter les « taxis-minibus » (transports en commun). De nuit, privilégier le recours aux radio-taxis des compagnies contactées par téléphone. Dans les aéroports, recourir aux services des compagnies agréées dont les guichets sont installés à l’intérieur de l’aérogare et les prix affichés.
  • Lors des déplacements, se munir d’un téléphone portable et de numéros à contacter en cas d’urgence.

Conduite à tenir en cas d’agression

  • Ne pas regarder son agresseur dans les yeux et ne jamais tenter de résister ou de se défendre. Les agressions sous la menace d’une arme à feu ou d’un couteau sont courantes ; il s’agit d’assurer à son agresseur, qui peut être sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue, de sa disponibilité à coopérer et à lui remettre immédiatement ses valeurs.
  • En cas de braquage de voiture, remettre immédiatement à l’agresseur les clés du véhicule.
  • Après l’agression, déposer plainte auprès d’un commissariat de police et prendre l’attache du consulat général de France le plus proche (Johannesburg ou Le Cap - Cf. Contacts utiles dans la colonne de droite de cette fiche).

Usages frauduleux de la carte bancaire

  • Ne pas quitter des yeux sa carte bancaire lors des paiements (le serveur vient à la table avec le lecteur de carte ; il ne doit pas emporter la carte au comptoir) ; conserver tous les reçus de paiement. Les fraudes à la carte bancaire sont fréquentes (la copie des données de la carte ne prend que quelques secondes ; elles sont ensuite reportées sur une fausse carte).
  • En cas de fraude, faire aussitôt opposition auprès de sa banque, puis porter plainte au commissariat de police le plus proche.

Escroqueries sur Internet

  • Ne pas donner suite aux courriels promettant des profits immédiats moyennant paiement d’une commission ou d’une avance.
  • Ne pas donner suite aux courriels semblant provenir d’une banque ou d’un organisme de confiance et invitant à cliquer sur un lien destiné à résoudre un problème prétendument survenu sur le compte de l’utilisateur.

Drogues et produits stupéfiants

  • Ne pas laisser son verre sans surveillance dans les bars et discothèques. Plusieurs cas de personnes droguées à leur insu au GHB ont été signalés, en particulier au Cap. Le GHB, communément appelé « drogue du violeur », provoque une perte de conscience ou une diminution de la résistance physique et psychique permettant à l’agresseur d’abuser de sa victime ou de lui voler ses valeurs et effets personnels.

Activités sportives à risque

Parcs naturels et randonnées

Il est recommandé de privilégier les randonnées en groupe et d’éviter de randonner seul. Avant de partir, il est conseillé de consulter le site officiel des parcs nationaux sud-africains.

Baignade en mer - requins

Sur l’ensemble des côtes sud-africaines, vents et courants marins sont très changeants ; les risques de noyade sont élevés.

Les requins, dont le grand blanc, sont très présents sur tout le littoral sud-africain ; on dénombre chaque année une dizaine d’incidents, impliquant majoritairement surfeurs et body-boarders.
Dans la péninsule du Cap, l’organisation shark spotters (Tél. : 078 174 42 44) a mis en place un système de surveillance de certaines plages (notamment Muizenberg) et d’alerte en temps réel (drapeau vert - risque très faible / drapeau noir - risque faible / drapeau rouge - risque élevé, détection de la présence de requins au cours des deux dernières heures / drapeau blanc et sirènes - risque très élevé, détection de la présence de requins aux abords immédiats de la plage).
Des attaques de requins ont été signalées à Port St Johns.
La région de Durban est dotée de filets anti-requins installés au large des plages.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Mesures liées à la Covid-19

Depuis le 23 juin 2022, l’obligation de vaccination contre le Covid-19 est supprimée pour les voyageurs se rendant en Afrique du Sud, que ce soit par voie aérienne, terrestre ou maritime.

Visa

Pour toute question, il est recommandé de se rapprocher de la section consulaire de l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris.

Séjours inférieurs à 90 jours

Pour des séjours touristiques en Afrique du Sud inférieurs à 90 jours, les titulaires d’un passeport français (ordinaire, diplomatique ou de service) sont dispensés de visa préalable. Un permis de séjour de 90 jours sera délivré à la frontière et à l’entrée sur le territoire sud-africain.

Le passeport doit impérativement comporter deux pages vierges et être encore valable 30 jours après la date prévue de sortie du territoire sud-africain. À défaut, les voyageurs sont refoulés à l’arrivée.

Au-delà de 90 jours de séjour, il est possible, sous certaines conditions, de prolonger son séjour pour 3 mois supplémentaires en sollicitant, au moins 60 jours avant son expiration, une prorogation du visa auprès des services d’immigration sud-africains (Home Affairs).

Pour des séjours de moins de 90 jours qui ne seraient pas des séjours touristiques (stage, volontariat, etc.), il est vivement recommandé de demander le visa adéquat avant le départ, auprès de l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris.

Séjours supérieurs à 90 jours

Pour tout séjour supérieur à 90 jours, et en particulier en vue d’une activité salariée ou de séjours d’affaires, le visa est obligatoire et doit impérativement être demandé avant le départ auprès de l’ambassade d’Afrique du Sud en France. La consultation préalable du ministère sud-africain du travail et du ministère sud-africain du commerce et de l’industrie entraîne des délais très importants.

En aucun cas, un visa touristique ne peut par la suite être transformé en visa de travail ou visa d’affaires sur place en Afrique du Sud ; une nouvelle demande de visa devra être déposée dans le pays d’origine du demandeur.

Afin d’éviter des difficultés au départ, que ce soit pour un court ou un long séjour, il est fortement conseillé de vérifier que la date de validité indiquée sur le tampon apposé par les services d’immigration sud-africains, à l’entrée dans le pays, correspond au temps de séjour obtenu (90 jours pour un séjour touristique sans visa ou temps de séjour indiqué sur la vignette émise par l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris).

Tout voyageur quittant le pays après la date d’expiration de son visa encourt une interdiction de séjour sur le territoire sud-africain pour une période de 1 à 5 ans. Si un voyageur a fait l’objet d’une interdiction du territoire, il peut faire appel en suivant cette procédure (en anglais).

Entrée et sortie des mineurs sur le territoire sud-africain

À la suite d’une évolution de la réglementation sud-africaine en novembre 2019, les mineurs étrangers accompagnés peuvent voyager en Afrique du Sud avec leur passeport valide uniquement. Le passeport doit être valide plus de quatre mois à partir de la date du voyage et comporter au moins deux pages vierges.

Les mineurs étrangers voyageant non accompagnés doivent présenter les documents suivants :

  • copie du certificat de naissance ;
  • lettres de consentement parental ;
  • copie du ou des passeport(s)/document(s) d’identité des parents/tuteur(s) légal/légaux ;
  • coordonnées des parents/tuteurs légaux ;
  • lettre de la personne qui doit recevoir l’enfant en Afrique du Sud, indiquant son adresse et ses coordonnées en Afrique du Sud où l’enfant résidera ;
  • copie du document d’identité/passeport valide et visa ou permis de séjour permanent de la personne qui doit recevoir l’enfant en Afrique du Sud.

Le cas échéant :

  • une copie de l’ordonnance d’adoption ;
  • une copie du certificat de décès du parent/des parents ou du tuteur légal décédé(s) ;
  • copie d’une ordonnance du tribunal accordant les pleins droits et responsabilités parentales ou du tuteur légal.

Par précaution, vous pouvez vous munir de l’information publiée par le ministère de l’Intérieur sud-africain (Department of Home Affairs) à imprimer ou à télécharger (en anglais).

Plus d’informations sur le site du consulat général de France à Johannesburg.

Voyageurs en provenance de pays touchés par Ebola

Tous les voyageurs font potentiellement l’objet d’un contrôle thermique à l’arrivée et peuvent être soumis à un questionnaire de santé.

Pour plus d’informations, contacter le central national de la santé au +27 123959636.

Certificat de vaccination contre la fièvre jaune

Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée (la mesure s’applique aussi à toute personne ayant transité pendant plus de douze heures dans un des pays à risque). Cette vaccination, qui ne concerne pas les enfants âgés de moins d’un an, doit avoir été effectuée 10 jours avant l’entrée sur le territoire sud-africain.

Les pays à risque sont :

  • En Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Guinée équatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissao, Kenya, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Togo, Ouganda.
  • Hors Afrique : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyane, Guyana, Panama, Paraguay, Pérou, Suriname, Trinité-et-Tobago, Vénézuéla.

Tout voyageur concerné par cette obligation de vaccination antiamarile et ne la respectant pas se verra refuser l’entrée sur le territoire sud-africain par les autorités locales.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Les soins prodigués dans les établissements hospitaliers privés sud-africains sont de bonne qualité mais très coûteux. Même en cas d’urgence, sans la présentation de garanties de paiement ou d’une assurance-santé, un patient étranger pourra se voir refuser l’accueil ainsi que toute prise en charge médicale.

Les personnes qui bénéficient d’une assurance-voyage associée à un autre contrat (carte de crédit, mutuelle, etc.) doivent veiller à se munir du numéro de téléphone d’urgence de la compagnie d’assistance.

Recommandations pour la santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.

Vaccinations

  • Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; s’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est vivement recommandée, ainsi que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) la région étant fortement exposée ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde, la méningite et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).

Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser, avant le départ, à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Durant son séjour et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Chikungunya - dengue

La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Listériose

La listériose est une maladie rare mais grave. La contamination humaine est essentiellement alimentaire (produits laitiers, charcuteries, produits de la mer…). La maladie se traduit habituellement par un syndrome fébrile, avec parfois maux de tête et troubles digestifs. Des complications graves sont possibles, notamment chez la femme enceinte et le fœtus.
Il est fortement recommandé d’éviter les aliments à risque et de respecter les mesures d’hygiène alimentaires (en savoir plus sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé), en particulier pour les populations particulièrement à risque (femmes enceintes, nouveau-nés, personnes âgées, atteintes d’une maladie chronique ou immunodéprimées). En cas de suspicion ou de symptômes, ne pas hésiter à consulter sans délai un médecin.

Tuberculose

Cette maladie infectieuse et contagieuse est très présente en Afrique du Sud, parfois sous des formes graves résistantes aux traitements usuels. Elle touche principalement les personnes séropositives et les personnes vivant dans des conditions précaires. Une toux ou/et une fatigue persistante doivent entraîner une consultation médicale rapide. Avant le départ, il convient de s’assurer que les très jeunes enfants sont bien vaccinés par le BCG.

Rage

Le virus de la rage est présent dans la salive de l’animal (chien, renard, chauve-souris, animal sauvage, etc.). Il est transmis à l’humain après morsure, griffure léchage sur la peau excoriée ou sur une muqueuse. Le virus infecte le système nerveux et affecte son fonctionnement. Après quelques jours à quelques mois d’incubation le plus souvent, l’individu atteint développe un tableau d’encéphalite. Une fois les signes déclarés, l’évolution se fait inexorablement vers le coma et la mort, en quelques heures à quelques jours. En cas de morsure, griffure ou léchage d’une plaie ou muqueuse, il est recommandé de laver immédiatement la plaie à l’eau et au savon et de se rendre aux urgences le plus rapidement possible. La prophylaxie post-exposition comprend une vaccination (4 ou 5 injections intramusculaires de vaccin réparties sur un mois) accompagnée d’une sérothérapie antirabique dans certains cas. Cette prophylaxie doit être effectuée le plus rapidement possible après exposition, avant l’apparition des premiers symptômes qui signent une évolution fatale dans 100 % des cas.
Plus d’informations sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Choléra

Des cas de choléra sont possibles localement. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).

Infection par le virus VIH – IST

Le VIH-SIDA est très répandu en Afrique du Sud. Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage et d’éviter les comportements à risque. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Hôpitaux et médecins

Les hôpitaux listés dans la rubrique Contacts utiles (colonne de droite) sont des hôpitaux privés. Les frais occasionnés en cas de soins et/ou d’hospitalisation peuvent être extrêmement élevés. Il est donc impératif de souscrire une assurance-maladie couvrant les frais de santé engagés à l’étranger.

Infos utiles

Transport

Permis de conduire

Les ressortissants français de passage qui souhaitent conduire en Afrique du Sud doivent être détenteurs de leur permis de conduire français accompagné du permis international ou éventuellement du permis de conduire français et d’une traduction en anglais réalisée par un traducteur assermenté (vérifiez avec votre loueur de voiture que celle-ci sera acceptée). Le défaut de présentation de la traduction peut entraîner une amende.

S’agissant des ressortissants français résidents en Afrique du Sud et disposant d’un permanent resident permit , le permis de conduire français permet de conduire pendant un an à compter de la date à laquelle la résidence a été acquise. Au-delà de ce délai, le permis français ne permet plus la conduite sur le territoire sud-africain, même s’il demeure valable en France. Les titulaires de permis de conduire français concernés doivent en conséquence solliciter l’échange de leur permis français contre un permis local. Pour cela, ils doivent notamment se munir de leur permis de conduire français valide et de leur RIR (Relevé d’Information Restreint) récent, accompagnés de leurs traductions en anglais effectuées par un traducteur assermenté et référencé par le consulat général (Liste des traducteurs – interprètes assermentés à Johannesburg et au Cap). La signature du traducteur doit être légalisée par le consulat général concerné, ce qui constitue un service payant en Rands (voir tarif n°31). Plus d’informations (en anglais – site du gouvernement sudafricain) : https://www.gov.za/services/driving-licence-driving/convert-foreign-driving-licence

Infrastructures routières

Si les grands axes (autoroutes, routes nationales, réseaux urbains) sont en très bon état, l’entretien des routes secondaires est moins bon.

Il est préférable d’éviter les trajets de nuit, en raison du faible éclairage et des travaux ou déviations mal signalés.

L’ensemble du réseau routier sud-africain est bien ravitaillé en carburant. Toutefois, dans les zones très isolées, la distance entre deux stations-service est parfois importante et le paiement du carburant n’est possible qu’en espèces.

Règles de circulation et sécurité routière

Le nombre d’accidents de la route mortels est élevé en Afrique du Sud (environ 15 000 morts par an) : il convient donc d’être extrêmement prudent.

La conduite à gauche impose de faire preuve de vigilance, en particulier aux carrefours et ronds-points. Aux carrefours, à défaut de feux de signalisation ou lorsque ceux-ci ne fonctionnent pas, la priorité est déterminée en fonction de l’ordre chronologique d’arrivée des véhicules au carrefour. La prudence s’impose sur les nombreux axes à forte circulation mais sans double-voie, les cas de dépassements risqués étant fréquents. A proximité des townships ou des zones densément habitées, redoubler de vigilance à l’égard des piétons qui traversent les voies.

Lors d’une location de véhicule, louer de préférence un GPS également et rentrer l’adresse du commissariat (police station) le plus proche.

En cas de mauvaise attitude de la part d’un policier, prendre son matricule et sa plaque numérologique et le reporter à la hotline du South African Police Service (SAPS) : 0860 13 0860.

En cas d’accident :

  • Si la police n’a pas été appelée sur les lieux de l’accident, se rendre au commissariat de police le plus proche avec les personnes impliquées afin d’établir un constat.
  • Si le véhicule a été loué, contacter l’agence de location. Les enseignes internationales de location de voitures présentes en Afrique du Sud sont fiables. Vérifier que le contrat inclut bien une assurance et demander l’imprimé du constat à utiliser en cas d’accident.
  • En cas de panne ou d’accident à proximité d’un township ou dans une zone isolée, ne pas rester, si possible, sur les lieux de l’accident.

Transport ferroviaire

Le réseau ferroviaire est peu usité sur les trajets inter-urbains.

Le « Gautrain », ligne de train à grande vitesse reliant Johannesburg à l’aéroport OR Tambo International et à Pretoria, peut être emprunté en toute sécurité.
Il est en revanche déconseillé d’emprunter l’ancienne ligne de chemin de fer entre Johannesburg et Pretoria, « Metro », où sévissent de nombreux délinquants.

Transport aérien et maritime

L’Afrique du Sud dispose d’infrastructures portuaires et aéroportuaires internationales de bonne qualité (aéroports de Johannesburg, de Durban ou du Cap). Les compagnies aériennes sud-africaines (nationales et low-cost) opèrent conformément aux standards internationaux de sécurité.

Législation locale

Conduite en état d’ivresse

La conduite en état d’ivresse est sévèrement réprimée ; les contrôles d’alcoolémie sont fréquents. Le seuil légal, identique aux limites de la réglementation française, est fixé à 0,5 g d’alcool par litre de sang ou 0,25 mg par litre d’air expiré.

Drogues et produits stupéfiants

L’achat, la vente, la possession ou la consommation de drogues et produits stupéfiants sont illégaux et sévèrement réprimés par la loi.

Divers

Climat

Le climat est varié selon les régions, de subtropical au nord-est à océanique/tempéré au sud-ouest.

La région de Johannesburg / Pretoria est située à 1 600 / 1 700 m d’altitude.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Séjours inférieurs à 90 jours

Pour des séjours d’affaires inférieurs à 90 jours, les titulaires d’un passeport français sont dispensés de visa. À l’arrivée, un visa de visiteur d’une durée maximale de 90 jours est accordé lors de l’accomplissement des formalités d’immigration.

Parmi les conditions d’entrée à respecter impérativement, le passeport doit comporter deux pages vierges et être encore valable 30 jours après la date de sortie du territoire sud-africain prévue. À défaut, les voyageurs sont refoulés à l’arrivée.

Au-delà de 90 jours, il est possible, sous certaines conditions, de prolonger son séjour pour 3 mois supplémentaires en sollicitant, au moins 60 jours avant son expiration, une prorogation du visa auprès des services d’immigration sud-africains (en anglais) (Home Affairs).

Séjours supérieurs à 90 jours

Pour tout séjour supérieur à 90 jours, et en particulier pour les personnes appelées à exercer une activité salariée, créer une entreprise ou investir en Afrique du Sud, le visa est obligatoire et doit impérativement être demandé avant le départ auprès de l’ambassade d’Afrique du Sud en France. La consultation préalable du ministère sud-africain du travail et du ministère sud-africain du commerce et de l’industrie entraîne des délais importants.

En aucun cas un visa de visiteur pour affaires ne peut, par la suite, être transformé en visa de travail sur place en Afrique du Sud ; une nouvelle demande de visa devra être déposée dans le pays d’origine du demandeur.

En outre, afin d’éviter des difficultés au départ, que ce soit pour un court ou un long séjour, il est fortement conseillé de vérifier que la date de validité indiquée sur le tampon apposé par les services de l’immigration sud-africains à l’entrée dans le pays correspond au temps de séjour obtenu (90 jours pour un séjour d’affaires sans visa ou temps de séjour indiqué sur la vignette émise par l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris).

Tout voyageur quittant le pays après la date d’expiration de son visa encourt une interdiction de séjour sur le territoire sud-africain pour une période de 1 à 5 ans. Tout voyageur ayant fait l’objet d’une interdiction du territoire peut néanmoins faire appel de la décision.

Liens utiles en anglais :

Réseaux de communication

La connexion 3G ou 4G est très largement disponible en Afrique du Sud (hôtels, aéroports), dès lors que le voyageur est muni d’une clé 3G/4G locale ou d’un smartphone avec une carte SIM locale.

Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (3G ou H+) est très bon dans les grandes villes : Johannesburg, Pretoria, Cape Town, Durban, Port Elisabeth, East London, etc.). Ce type d’utilisation est toutefois très onéreux.

Concernant l’Internet haut débit, outre la couverture 4G évoquée ci-dessus, le déploiement massif de la fibre optique dans les grandes villes permet d’atteindre des débits similaires à ceux proposés en France actuellement.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Afrique du Sud.

Contacts utiles

Service économique

Les services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Ambassade de France
250 Melk Street, Nieuw Muckleneuck - 0181 Pretoria, Afrique du Sud
Tél. : +27 12 425 17 70 – Télécopie : +27 12 425 17 79
Courriel : pretoria chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française (export et attractivité), Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France - Johannesburg
155 West Street,
WeWork Building,
Sandown,
Sandton 2031,
Johannesburg
Tél. : +27113037154
Courriel : johannesburg chez businessfrance.fr
Directeur de zone : Axel Baroux

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Jean-Claude Lasserre, (Saint-Gobain)

Site internet : https://www.cnccef.org/

CCI

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

Chambre de commerce et d’industrie franco-sud africaine (FSACCI)
98 Albertyn Avenue Block A,
Inanda Greens Business Park,
Sandton, 2196
Johannesburg
Tél. : +27 11 267 5750
Courriel : fsacci chez fsacci.co.za
Site Internet

Atout France

Site Internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Johannesburg
Ballywoods Office Park - Ironwood House 1st Floor
29 Ballyclare Drive - Bryanston
PO Box 130067 - Bryanston 2021
Afrique du Sud
Tél. : +27 11 540 7100
Télécopie : +27 11 540 7117
Courriel : afdjohannesbourg chez afd.fr