
Pérou
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Date de publication :
Nouvel aéroport international de Lima
Publié le 12/08/2025
Depuis le 1er juin 2025, l’intégralité des vols intérieurs et internationaux sont transférés au nouvel aéroport Jorge Chavez de Lima (Callao).
Plus d’informations sur le site de l’aéroport de Lima : https://nuevojorgechavez.com/
Mouvements sociaux - Blocages routiers
Publié le 11/07/2025
Des blocages routiers dus à des mouvements sociaux interviennent dans certaines régions du pays (dont Arequipa, Cusco, la Libertad, Ica). Certains déplacements routiers sont perturbés. Avant un déplacement par la route, il est recommandé de se renseigner sur l’évolution de la situation via les autorités locales et les médias, de faire preuve de vigilance et de se maintenir à l’écart des rassemblements sur la voie publique. En cas de déplacement indispensable, il est conseillé de privilégier le transport par voie aérienne.
Recrudescence d’agressions
Publié le : 20/09/2024
Face à la recrudescence d’agressions violentes la nuit dans des faux taxis, il est fortement recommandé, pour tout déplacement au Pérou, d’utiliser uniquement des compagnies de taxi officielles (vérifiez que le taxi a son numéro de plaque minéralogique affiché à l’avant, à l’arrière et sur les deux côtés du véhicule et que l’accréditation du chauffeur de taxi avec sa photo est bien visible à l’intérieur du véhicule) ou à des applications de VTC et de taxis. Il est déconseillé de héler un taxi dans la rue.
A Lima, une vigilance toute particulière est recommandée dans certains districts excentrés et plus défavorisés (San Juan de Lurigancho, Callao, San Martin de Porres, El Augustino, Rimac, Independencia, Los Olivos, Comas).
D’une manière générale, il est impératif de ne pas se déplacer seul(e) la nuit et d’éviter les zones isolées.
Par ailleurs, dans les bars et discothèques, il est rappelé qu’il convient, face au risque d’introduction, à son insu, de drogue ou produits faisant baisser la vigilance, de ne pas laisser sa consommation sans surveillance, en particulier lors de rencontres avec des inconnu(e)s.
Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
Actualisé le 17/03/2025
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.
Sécurité
Risques et recommandations associées
Délinquance et criminalité
De manière générale, le Pérou est moins soumis au risque criminel que d’autres zones d’Amérique latine. On y constate néanmoins des agressions, qui impliquent de suivre quelques règles de sécurité.
Vols
Lors des déplacements en bus et dans les terminaux terrestres, il est recommandé de garder en permanence sur soi son argent ainsi que ses cartes de paiement et documents d’identité et d’être attentif à ses affaires.
Agressions sexuelles
Des jeunes femmes touristes ont été victimes d’agressions sexuelles, notamment lors de séjours dans des auberges de jeunesse, ou lors de retraites spirituelles. Il est recommandé en particulier aux femmes d’éviter de voyager seules, d’éviter les hébergements collectifs mixtes, et de bien se renseigner avant toute prestation "bien-être" (massages, reiki, etc.).
Tous types d’agressions
Des agressions armées et vols à l’arraché sont parfois rapportés, y compris dans les quartiers festifs ou résidentiels de Lima (Miraflores, San Isidro, Barranco). Il est recommandé de ne pas circuler à pied et seul(e) la nuit, en dehors des zones les plus fréquentées.
Face à la recrudescence d’agressions violentes la nuit dans de faux taxis, il est fortement recommandé, pour tout déplacement, d’utiliser uniquement des compagnies de taxi officielles (vérifier que le numéro de plaque minéralogique du taxi est affiché à l’avant, à l’arrière et sur les deux côtés du véhicule, et que l’accréditation du chauffeur de taxi avec sa photo est bien visible à l’intérieur du véhicule) ou à des applications de VTC et de taxis. Il est déconseillé de héler un taxi dans la rue.
À l’arrivée à Lima, le bureau d’IPeru, installé dans l’aéroport au niveau de la réception des bagages, peut communiquer aux voyageurs des informations sur des compagnies sûres et sur le coût des trajets.
Il est conseillé de conserver le contact de l’office Péruvien d’assistance aux touristes lors de vos déplacements, joignable via WhasApp IPerú : +51 944 492 314 ou par mail : iperulimaapto chez promperu.gob.pe
Par ailleurs, face au risque d’introduction à son insu de drogues ou produits faisant baisser la vigilance (type scopolamine) dans les bars et discothèques, il convient de ne pas laisser sa consommation sans surveillance, en particulier lors de rencontres avec des inconnu(e)s.
Escroquerie - aéroport de Lima
Des personnes porteuses de (faux) badges de l’aéroport proposent leurs services aux voyageurs ayant raté leur correspondance pour embarquer sur un autre vol à destination de l’Europe. Il est recommandé de ne pas suivre des inconnus hors de l’aéroport et de s’adresser directement au guichet de la compagnie aérienne.
Risques liés au transport
Les accidents routiers sont fréquents, en raison de l’état des routes et du respect aléatoire du code de la route. Il convient de faire preuve de la plus grande prudence et d’éviter de circuler la nuit dans les zones rurales et montagneuses.
Il est recommandé de recourir uniquement aux compagnies de bus ou taxi officiellement enregistrées, de proscrire tout transport informel ou douteux (taxis collectifs, taxis sans numéros ou signalisation, minibus en mauvais état et surchargés).
Mouvements sociaux
Des mouvements sociaux donnent fréquemment lieu à des débordements et bloquent les circuits touristiques. Il est donc conseillé d’éviter les zones où des rassemblements sont susceptibles de se tenir et de se renseigner au préalable sur les préavis de grève annoncés.
Il est possible de poser des questions par Whatsapp au site d’informations touristiques I-Peru, qui s’engage à y répondre dans les 24h (+51 944 492 314).
Il est recommandé de rester à l’écart des manifestations, respecter les consignes des autorités locales, et se tenir informé de l’évolution de la situation.
Risque sismique
Le Pérou est situé dans une zone de forte activité sismique. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, consulter la fiche Séismes.
En cas de tremblement de terre lors d’un séjour touristique, il est recommandé aux ressortissants français de contacter immédiatement leur famille ou leurs proches ou, en cas de problème de communication avec l’extérieur, de prendre contact avec la Section consulaire de l’ambassade de France à Lima.
Risques climatiques
Les zones montagneuses peuvent être soumises aux inondations et aux glissements de terrain lors de la saison des pluies (janvier-mai). En cas de fortes pluies, il convient de faire preuve de prudence et de se tenir éloigné des cours d’eau.
Le risque d’incendies forestiers étant élevé dans les régions d’Apurimac, Amazonas, Lima, Cajamarca et Tumbes, il est recommandé d’éviter, lors de treks ou de déplacements dans la nature, de brûler des déchets, de fumer ou d’allumer des feux de camp.
Randonnées et trekking
De nombreuses zones de randonnée se situent en haute altitude, souvent au-delà de 2 500 mètres. Le « mal des montagnes » (nausées, fatigue, maux de tête, essoufflement – voir rubrique « santé ») peut y intervenir. Il est également possible de se perdre ou de faire une chute grave.
Dans ces conditions, et en s’étant assuré que son état de santé le permet, il est conseillé de préparer toute sortie en montagne (signalement de son départ et de son itinéraire, eau, nourriture, vêtements chauds etc…). Il convient également d’être accompagné d’un guide expérimenté.
Zones de vigilance
Zones formellement déconseillées (rouge)
Zones formellement déconseillées en raison de la présence de groupes armés liés au narcotrafic :
- le centre du pays, connu sous l’acronyme VRAEM (Vallée des Rivières Apurímac, Ene y Mantaro), région sous contrôle militaire ;
- la zone amazonienne frontalière avec la Colombie, notamment le long du fleuve Putumayo.
Zones déconseillées sauf raison impérative (orange)
- Abancay : la ville est située à proximité de la VRAEM. il s’agit d’une zone de transit pour certaines activités criminelles.
- la région de Huánuco (« Cordillère Azul ») : la région, qui a été le théâtre de nombreux faits délictuels ou criminels et d’activités narcoterroristes, a fait l’objet d’actions de pacification par les forces de sécurité péruviennes. La situation reste néanmoins tendue.
Zones en vigilance renforcée (jaune)
- Lima : le centre historique de Lima est déconseillé à partir de la tombée de la nuit. Durant la journée, il convient de veiller à ses effets personnels.
Il est dangereux de se promener le soir (et a fortiori de dormir) sur les plages qui bordent la capitale, où sévissent des délinquants. - Aéroport de Lima – quartier du Callao et ses environs : des agressions de touristes ont été signalées à proximité de l’aéroport. Il convient de ne pas circuler à pied dans cette zone et de ne pas quitter le périmètre de l’aéroport sans moyen de transport sûr. Il est conseillé de réserver un taxi à l’intérieur de l’aéroport (voir ci-dessus : risques liés aux transports et aux taxis).
- De manière générale, il est recommandé d’éviter de se promener seul à pied dans les quartiers périphériques populaires qui bordent les villes.

Recommandations générales
- Il est recommandé de se munir de photocopies de ses documents d’identité et titres de voyage, ou bien de les scanner et se les envoyer par courriel avant de partir.
- Il est déconseillé aux femmes seules de monter sur des mototaxis ou dans des taxis informels.
- Avant d’entreprendre une quelconque excursion à l’intérieur du Pérou, il est recommandé de consulter le site Internet de l’Institut national de défense civile (en espagnol), où sont indiquées les zones à risque (inondation, glissement de terrain, etc).
Activités sportives à risques
Le tourisme individuel sur des circuits peu fréquentés est déconseillé, en raison de leur difficulté d’accès en cas de problème.
Entrée / Séjour
Formalités d’entrée et de séjour
Séjour touristique
Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour touristique de moins de 3 mois au Pérou. Il est indispensable d’être en possession d’un passeport ayant une validité d’au moins 6 mois à compter de l’arrivée sur le territoire péruvien, les autorités appliquant cette règle strictement et sans possibilité de dérogation. L’entrée au Pérou est systématiquement refusée en cas de non-respect, avec obligation de prendre un vol retour aux frais du voyageur.
Le dépassement du nombre de jours attribués (de 1 à 90 jours maximum sur une période de 183 jours) n’est pas autorisé. Dans le cas contraire, le voyageur sera considéré en situation irrégulière et les formalités de sortie seront longues et accompagnées d’une amende au montant égal à 4,40 Soles/ jour de dépassement.
Il est recommandé de s’inscrire sur l’application Fil d’Ariane et de signaler sa présence, soit en se rendant directement au Consulat de France à Lima, soit par courriel : contact.amba-lima chez diplomatie.gouv.fr
Visa
Les séjours touristiques d’une durée supérieure à 90 jours sont soumis à l’obtention d’un visa, qu’il convient de solliciter auprès du Consulat général du Pérou en France.
Pour tout séjour supérieur à 6 mois, il est recommandé de s’inscrire au Registre des Français établis hors de France, ou de contacter le consulat (adresse : Consulat de France, Avenida Arequipa 3415, San Isidro, Lima ; courriel : contact.lima-amba chez diplomatie.gouv.fr).
Autres motifs de séjour
En cas de séjour au Pérou pour un autre motif que le tourisme, il convient de s’informer sur les conditions d’entrée et de séjour auprès du Consulat général du Pérou en France.
Dispositions particulières
Entrée par voie aérienne, terrestre ou maritime
Depuis le 29 mai 2023, les autorités migratoires péruviennes ont cessé de tamponner physiquement les passeports des voyageurs empruntant des vols internationaux, afin de réguler les flux de passagers dans les aéroports suivants : Jorge Chávez (Callao), Alfredo Rodríguez Ballón (Arequipa), Alejandro Velasco Astete (Cusco), Capitán FAP José A. Quiñones (Chiclayo) et Capitán FAP Carlos Martínez de Pinillos (Trujillo). Les tampons physiques ne seront utilisés qu’en cas d’urgence.
Le tampon étant à présent « virtuel », les mouvements migratoires des voyageurs internationaux sont enregistrés dans la base de données du service migratoire péruvien (TAM) et peuvent être consultés en ligne à l’adresse suivante : https://cel.migraciones.gob.pe/ConsultaTAMVirtual/VerificarTAM.
En revanche, l’entrée par voie terrestre est toujours soumise à passage obligatoire par un poste frontière et apposition d’un tampon physique. Il est impératif de s’assurer et d’insister pour avoir un tampon de sortie du pays frontalier puis d’entrée au Pérou. Certains bus ne marquent pas l’arrêt au poste frontière et ceux-ci peuvent être sans personnel de garde, selon l’heure de passage. En aucun cas, ces situations n’exemptent le voyageur de tampon, au risque de se retrouver en situation irrégulière dans le pays et d’être placé en rétention administrative (pouvant aller jusqu’à 3 semaines) avant expulsion du territoire, assortie d’une interdiction de retour (pouvant aller jusqu’à 15 ans).
Pour obtenir une autorisation d’entrée par voie maritime, il convient de s’adresser à la "Superintendencia Nacional de Migraciones" afin de demander un permis d’entrée. De plus, il convient de remettre au poste frontière le formulaire de demande disponible ici et de réaliser un règlement des frais en ligne.
Entrée au Pérou par voie terrestre
Si un tampon n’est plus systématiquement apposé sur les passeports à l’arrivée et au départ des aéroports internationaux, l’entrée comme la sortie du territoire par voie terrestre continuent d’être soumises au passage obligatoire par un poste frontière et à l’apposition d’un tampon physique sur les passeports.
Aussi, il est impératif pour le voyageur de s’assurer qu’un tampon est bien apposé sur son passeport lors de chaque franchissement de frontière terrestre (et d’insister, si nécessaire, pour qu’il le soit). Le fait qu’un bus ne marque pas l’arrêt à un poste frontière n’exempte pas le voyageur de solliciter l’apposition d’un tampon sur son passeport auprès des autorités locales.
En cas de manquement, le voyageur risque en effet de se retrouver en situation irrégulière dans le pays et d’être placé en position de rétention administrative (pouvant aller jusqu’à 3 semaines) avant expulsion du territoire assortie d’une interdiction de retour (pouvant aller jusqu’à 15 ans).
Perte ou vol de passeport
En cas de perte ou de vol de votre passeport, l’ambassade est en mesure de délivrer un document de voyage (laissez-passer ou passeport d’urgence). Il sera nécessaire de solliciter le transfert du cachet d’entrée au Pérou sur ce nouveau document auprès de la Supertintendencia Nacional de Migraciones, sur présentation de la déclaration de perte ou de vol émise par les autorités locales.
En cas de perte ou de vol, il sera possible de rejoindre Lima par voie terrestre, les compagnies de bus acceptant les passagers munis de la copie de leur passeport accompagnée de la plainte émise par la police locale. Cette facilitation n’est en revanche pas possible par voie aérienne, excepté pour les vols Iquitos-Lima.
Sortie du Pérou pour les personnes mineures (<18 ans)
La règlementation péruvienne impose les conditions suivantes pour la sortie du Pérou des mineurs (moins de 18 ans) :
- pour les mineurs, quelle que soit leur nationalité, accompagnés de leurs deux parents : justifier à l’aéroport qu’il s’agit bien des parents du mineur (justificatif tel que le livret de famille) ;
- pour les mineurs accompagnés d’un seul parent :
- les mineurs non péruviens ayant séjourné au Pérou moins de 90 jours sont exemptés d’autorisation de sortie ;
- pour les mineurs n’ayant pas la nationalité péruvienne, résidents au Pérou ou y ayant séjourné plus de 90 jours, il y a obligation de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien, établie par le parent non présent, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence dudit parent. Le parent voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document ;
- les mineurs de nationalité péruvienne (y compris ceux ayant une double nationalité) ont l’obligation, quels que soient leur temps de séjour et leur lieu de résidence, de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien, établie par le parent non présent, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence dudit parent. Le parent voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document.
- pour les mineurs voyageant seuls ou accompagnés d’une personne majeur autre que leur père ou mère :
- les mineurs non péruviens ayant séjourné au Pérou moins de 90 jours sont exemptés d’autorisation de sortie. Il convient de vérifier au préalable auprès de la compagnie aérienne les critères d’âge pour pouvoir voyager ;
- pour les mineurs n’ayant pas la nationalité péruvienne, résidents au Pérou ou y ayant séjourné plus de 90 jours, il y a obligation de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien établie par les deux parents, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence des parents. L’enfant ou l’accompagnant majeur voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document. Il convient aussi de vérifier au préalable auprès de la compagnie aérienne les critères d’âge pour pouvoir voyager.
- les mineurs ayant la nationalité péruvienne (ceux ayant une double nationalité) ont l’obligation, quels que soient leur temps de séjour et leur lieu de résidence, de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien établie par les deux parents, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence des parents. L’enfant ou l’accompagnant majeur voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document. Il convient de vérifier au préalable auprès de la compagnie aérienne les critères d’âge pour pouvoir voyager.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.
Pays amazonien et proche de l’équateur, le Pérou abrite certaines maladies tropicales. Le risque que représentent ces maladies est élevé dans la zone amazonienne, mais relativement sous contrôle dans les principales métropoles à vocation touristique (Lima, Arequipa, Cusco).
Avant le départ
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.
En cas de soins sur place, les cliniques et les hôpitaux privés de Lima sont bien équipés et les médecins, en général de bon niveau. Les soins doivent généralement être réglés à l’avance (une carte bancaire est systématiquement demandée lors de l’admission).
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter dans ses bagages que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales en amont du voyage, pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées : s’assurer d’être à jour dans les vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées :
- Pour l’Amazonie, le vaccin contre la fièvre jaune est vivement recommandé (à pratiquer avant le départ dans un centre de vaccination agréé). Il est obligatoire pour se rendre au Vénézuéla depuis le Pérou (un certificat de vaccination peut être exigé).
- Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
- En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde, la méningite et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques sanitaires
Maladies transmises par les moustiques
Dengue
Une épidémie de dengue se déclare chaque année dans certaines zones au moment de l’été austral (décembre à avril), notamment dans le nord et l’ouest du pays.
Il convient de se protéger en cas de déplacement dans les régions du nord et de l’ouest du pays
La dengue est une maladie virale transmise par piqures de moustiques. Les symptômes sont de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures, parfois éruption cutanée). En cas de signes cliniques, il est impératif de consulter immédiatement un médecin. Il n’existe pas de traitement curatif. La prise en charge médicale repose uniquement sur le traitement des symptômes. Il faut impérativement éviter la prise d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques. La vaccination des voyageurs peut être indiquée dans certains cas. Il est conseillé de se référer, avant son départ, à son médecin traitant et /ou à un centre de vaccination internationale.
Pour plus d’informations :
- Le site du ministère en charge de la santé
- Le site de l’Organisation Mondiale de la Santé
Paludisme
Les districts les plus exposés sont concentrés dans les régions d’Ayacucho, Junín, Loreto, Madre de Dios, Piura, San Martín et Tumbes. Le paludisme n’est pas transmis dans les régions à plus de 2 000 m (y compris le Machu Picchu, le lac Titicaca et les villes d’Arequipa, Cuzco et Puno) ainsi que dans les villes de Lima et au sud de Lima (Moquegua, Ica, Nazca et Tacna).
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire transmise par piqûres de moustiques infectés. Les formes bénignes associent des symptômes de type grippal : fièvre, frissons, fatigue, maux de tête, courbatures, vomissements. Des formes graves potentiellement mortelles peuvent survenir d’emblée ou en l’absence de traitement (confusion, convulsions, difficultés à respirer, jaunisse, saignements anormaux). En cas de survenue de symptômes pendant un séjour à l’étranger ou dans les semaines qui suivent le retour, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin.
La prévention du paludisme repose sur la protection contre les piqures de moustiques et la prise d’un traitement préventif. Avant tout séjour en zone d’endémie, il est recommandé de consulter son médecin traitant ou un médecin spécialisé en médecine des voyages.
Pour plus d’informations consulter la rubrique risques sanitaires et le site du ministère des Solidarités et de la Santé.
Fièvre jaune
La fièvre jaune, transmise par un moustique, est endémique sur la moitié est du pays et présente sur l’extrémité nord-ouest du pays.
Il s’agit d’une maladie virale transmise par piqures de moustiques. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo-grippal (fièvre, frissons, douleurs musculaires, maux de tête…) à des formes plus graves (vomissements de sang, jaunisse, convulsions, coma), mortelles dans 20 à 60% des cas. Aucun traitement curatif n’existe à ce jour.
La prévention individuelle repose uniquement sur la vaccination et la protection contre les piqûres de moustiques. La vaccination doit être réalisée dans un centre de vaccination international, de préférence au moins 10 jours avant le départ.
De nombreux pays exigent la vaccination à l’entrée du territoire. Le fait qu’un pays n’exige pas la vaccination contre la fièvre jaune ne signifie pas qu’il n’y a aucun risque de transmission de la maladie.
Pour plus d’informations consulter la rubrique risques sanitaires.
Chikungunya
La chikungunya est une maladie virale transmise par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se manifeste par l’apparition de symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). En cas de signes cliniques, il est impératif de consulter immédiatement un médecin ; le traitement est uniquement symptomatique. Les moyens de prévention reposent sur la vaccination et la protection contre les piqûres de moustiques. Il est conseillé avant le départ de se référer à son médecin traitant et/ou à un centre de vaccination internationale.
Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter la rubrique risques sanitaires.
Zika
Il s’agit d’une maladie due à un virus transmis principalement par piqûre de moustiques et dans certains cas par voie sexuelle. Les symptômes sont généralement absents ou modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). La survenue de complications graves telle que des atteintes neurologiques (syndrome de Guillain Barré) et des microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus est attestée.
La prévention repose uniquement sur la protection contre les piqûres de moustiques.
Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de consulter au préalable un médecin avant tout déplacement dans une zone infectée. En cas de maintien du voyage, il est impératif de se protéger des piqûres de moustiques et d’appliquer les mesures adaptées contre la transmission sexuelle.
Consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.
Plus d’information sur :
• Le site du Ministère en charge de la santé
• Le site de l’OMS
Maladie à virus Oropouche
L’infection à virus Oropouche est une maladie transmise par piqûre de moucherons ou de moustiques ; les transmissions par voie sexuelle et entre une mère et son fœtus sont également fortement suspectées.
Les principaux symptômes associent une fièvre brutale avec frissons, maux de tête, courbatures et troubles digestifs. La prise d’anti-inflammatoires est déconseillée en cas de symptômes. Des complications sévères (y compris neurologiques) peuvent survenir, notamment chez le fœtus. Il n’existe pas de vaccin ni de traitement spécifique.
Les femmes enceintes ou susceptibles de le devenir doivent impérativement consulter un médecin ou un centre de vaccination internationale avant le départ, reconsidérer tout voyage non essentiel en cas d’épidémie avérée et adopter des mesures de protection strictes contre les piqures d’insectes si le déplacement est maintenu.
La prévention repose donc principalement sur la protection contre les piqures d’insectes (utilisation de répulsifs et d’une moustiquaire imprégnée à mailles fines) ainsi que sur l’abstention de rapports sexuels non protégés durant le séjour.
Pour plus d’informations :
- Le site du Haut Conseil en Santé Publique
- Le site de l’OMS
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
- Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Mise en garde contre la consommation d’Ayahuasca
L’Ayahuasca, plante hallucinogène inscrite au registre des stupéfiants en France, est utilisée par des communautés indigènes en Colombie et au Pérou, lors de cérémonies chamaniques.
L’Ayahuasca comporte différents produits ou substances issus de plantes, et sa composition varie donc grandement selon les groupes ethniques, pour en modifier les effets, selon le contexte dans lequel le breuvage est consommé.
Les effets de l’Ayahuasca sont rapides, durables et génèrent des effets à la fois psychiques (hallucinations, troubles de la conscience et de la mémoire, etc.) et des effets périphériques (troubles cardiovasculaires et digestifs notamment). Le principal danger de l’Ayahuasca est lié à la nature et aux propriétés des différentes plantes utilisées, mais aussi à l’incertitude sur sa composition exacte.
L’usage de l’Ayahuasca peut donc avoir des conséquences médicales graves, voire mortelles, notamment pour les personnes présentant des symptômes cardiaques ou sous antidépresseurs. Par ailleurs, les effets psychotropes liés à la consommation de cette plante peuvent être à l’origine d’actes de délinquance graves.
La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie, même lorsque des guides touristiques et des centres d’éco-tourisme proposent des « initiations ». Ces activités ont lieu en outre dans des zones isolées, difficiles d’accès, peu propices à l’arrivée rapide des secours en cas d’accident.
Cette pratique est donc à proscrire.
Grippe hivernale
De nombreux cas de grippe AH1N1 ont été enregistrés au Pérou.
De manière générale, il est conseillé de suivre des mesures d’hygiène classiques pour limiter les risques de transmission.
Il est également recommandé de consulter un médecin afin de discuter de la mise à jour de la vaccination antigrippale, en particulier chez les personnes à risque (notamment plus de 65 ans, femmes enceintes, malades chroniques, personnes immunodéprimées et atteintes d’obésité morbide).
Rage
La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par un mammifère (chien, renard, chauve-souris, …) atteint du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable. Bien que peu présente au Pérou, il convient de s’en prémunir et d’éviter d’enter en contact avec des animaux (chiens, chats, animaux sauvages).
Plus d’informations sur le site Internet du ministère des Solidarités et de la Santé.
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs. Ils imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (voir hygiène alimentaire ci-dessous).
Infection par le virus HIV – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Quelques règles simples
- Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
- Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
- Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues).
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
Se préserver des contaminations digestives ou de contact
- Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
- Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
- Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
- Peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine) ;
- Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
- Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
- Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
Infos utiles
Transport
Assurance
Il est possible de louer un véhicule au Pérou. Il est alors recommandé de contracter, avant de voyager, une assurance pour soi-même et pour les dommages causés à autrui.
Infrastructure routière
Les grands axes sont corrects. Les routes de montagne sont difficiles, souvent dangereuses car mal entretenues et escarpées.
Transport aérien
L’avion est le moyen de transport le plus pratique. Les principales localités et points touristiques du pays sont desservis par des liaisons aériennes. Le Pérou applique des taxes aéroportuaires pour tous ses vols, nationaux et internationaux. Elles sont en principe comprises dans le prix du billet mais il est recommandé de vérifier avant d’embarquer.
Législation locale
Drogue
Le trafic et la détention de drogue sont sévèrement réprimés au Pérou. Les contrôles sont très fréquents, notamment à l’aéroport. Les peines sont très sévères et les conditions de détention très dures.
Archéologie et antiquités
La législation péruvienne interdit strictement et réprime l’exportation d’espèces protégées, de biens culturels ou naturels (fossiles, insectes disséqués, tissus et poupées confectionnées avec des textiles anciens, poterie, pierres semi-précieuses, etc.), lesquels sont cependant disponibles sur le marché. Il est fortement déconseillé de s’en porter acquéreur en vue d’une sortie du territoire.
Les copies de pièces archéologiques pourront être exportées sur présentation d’un "certificat de biens n’appartenant pas au patrimoine culturel de la nation aux fins d’exportation" délivré par l’Institut national de la culture.
Violences sexuelles et sexistes
En cas de violences sexistes et sexuelles (harcèlement, agression sexuelle ou viol), il convient dans un premier temps de se rapprocher d’un commissariat dans les 72 heures suivant l’événement et de s’assurer :
- D’être reçu(e) par un médecin pour effectuer les prélèvements nécessaires, ou constater tout type de lésion
- Le cas échéant, recevoir un traitement et insister pour obtenir une pilule du lendemain (si le praticien n’accepte pas de la prescrire, il est possible de s’en procurer en pharmacie par ses propres moyens)
- De déposer une plainte auprès des autorités locales, puis en France.
Les victimes peuvent contacter un des centres d’urgence pour les femmes (Centro Emergencia Mujer / / 00 51 1 419 7260 ou depuis le Pérou le numéro 100, qui est gratuit et disponible 24/24 et 7/7) afin de bénéficier d’une assistance psychologique, légale et sociale.
De façon générale, il est recommandé aux victimes de prendre l’attache de la section consulaire de l’ambassade de France à Lima (+51 1 215 8400), qui pourra vous appuyer dans vos démarches, et également vous offrir une écoute.
Divers
Volontariat et bénévolat
Il est conseillé aux personnes souhaitant effectuer un volontariat ou un bénévolat au Pérou de s’assurer au préalable de la fiabilité et du sérieux de la structure d’accueil envisagée, des conditions de séjour, et éventuellement de rétribution. Ces renseignements peuvent être pris auprès du bureau de France Volontaires de Lima. (ev.peru chez france-volontaires.org).
Il est recommandé aux volontaires, lors de leur arrivée au Pérou, d’adresser au consulat (contact.lima-amba chez diplomatie.gouv.fr) les informations relatives à leur séjour (nom et prénom, numéro de passeport, structure d’accueil, dates estimées du séjour).
Lien utile : Volontariats
Informations touristiques
Le ministère péruvien du Tourisme a créé deux organismes pour informer et protéger les touristes :
- PROM PERU (Promotion touristique)
- IPERU (Assistance aux touristes), dispose de plusieurs agences sur tout le territoire péruvien dont les coordonnées sont disponibles sur le site suivant : ISSUU.
IPERU propose un service d’assistance et d’informations aux touristes via WhatsApp au +51 944 492 314 et par courriel [1] du lundi au dimanche.