Ghana

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Date de publication :

Virus mpox

Publié le 16/09/2024

Les autorités sanitaires locales et internationales font état d’une recrudescence de mpox au Ghana et dans les pays limitrophes. L’OMS a émis un message d’urgence de santé publique de portée internationale, notamment à cause de la présence de variants.

Il est conseillé de se tenir informé de la situation locale et régionale.

Avant le départ, la vaccination peut être recommandée pour les voyageurs les plus à risques. Durant le séjour, les mesures de préventions sont essentielles, notamment de respecter les mesures barrières (comme le lavage régulier des mains) et d’éviter tout contact rapproché avec des sujets ou animaux malades ou avec des objets potentiellement infectés. En cas de symptômes évocateurs au retour, il convient d’appeler le 15.

Plus d’information à la rubrique santé, sur https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/informations-pratiques/article/variole-du-singe-mpox-16-08-2024 sur le site de Santé publique France, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le site de l’Organisation mondiale de la santé.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Terrorisme

Dans le contexte de l’évolution de la menace terroriste en Afrique de l’Ouest (attaques au Burkina Faso, au Togo et au Bénin, enlèvement au Bénin, présence de cellules armées en Côte d’Ivoire), il convient d’en tenir compte y compris au Ghana. La surveillance des zones frontalières avec le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Togo a été sensiblement renforcée, mais une vigilance accrue est nécessaire, en particulier dans le nord et le centre du pays.

Délinquance/criminalité

Le sentiment de sécurité au Ghana et la bienveillance des Ghanéens peut amener à réduire sa vigilance. Or des vols, braquages de véhicules, vols à l’arraché, cambriolages, braquages parfois avec violence, sont fréquemment recensés, y compris dans les quartiers résidentiels – en particulier lors de la période des fêtes. Les axes routiers et les lieux fréquentés par les touristes et les personnels expatriés, dans les grandes villes (Accra, Tamale, Takoradi, Kumasi) ou sur les plages, sont également visés.

Enlèvements

Plusieurs enlèvements avec demande de rançon ont eu lieu ces dernières années dans les grandes villes du pays. Il est recommandé d’exercer une vigilance renforcée dans les déplacements et la vie quotidienne : séjourner dans un logement sécurisé (avec gardien et barreaudage) et éviter de circuler à pied la nuit.

Risques routiers

Le réseau routier est globalement de bonne qualité mais saturé et endommagé par endroits. Les accidents de la route sont fréquents (état variable des routes, comportement risqué de nombreux conducteurs). Il est donc recommandé d’être extrêmement attentif et prudent. La circulation de nuit est particulièrement dangereuse (piétons marchant le long des routes, animaux, véhicules mal éclairés), et donc totalement déconseillée. Quelques attaques à main armée à l’encontre de transports en commun (autobus, « trotros ») ainsi que de véhicules particuliers ont été signalées dans le pays, généralement après la tombée de la nuit, y compris sur les grands axes.

Risques naturels : inondations et risque sismique

Lors de la saison des pluies (fin avril à fin juillet, puis septembre et octobre), le Ghana peut subir d’importantes inondations.

Le sud-est du pays se trouve dans une zone sismique, même s’il n’a connu aucun tremblement de terre d’importance depuis 1939. La dernière secousse ressentie (4 sur l’échelle de Richter) date du 12 décembre 2022 et n’a entrainé aucun dommage d’ampleur.

Cybercriminalité

Le Ghana est un pays très « cyber-développé ». Les taux de pénétration de la téléphonie et d’internet au Ghana font du cyberespace une zone de criminalité courante, par messages électroniques, réseaux sociaux ou sites de rencontre : arnaques aux sentiments ; propositions frauduleuses d’affaires avec usurpation d’identité. Il est conseillé de ne pas répondre aux messages électroniques douteux et de ne jamais verser d’argent ni communiquer ses références bancaires ou de carte de paiement en cas de sollicitation commerciale ou d’un particulier en détresse alléguée (demande de paiement du billet d’avion, frais d’hospitalisation, frais de caution après une arrestation, etc.). Les personnes saisies de ce type de demande sont invitées à prendre l’attache de l’ambassade de France.

Piraterie maritime

Bien que les eaux territoriales ghanéennes soient éloignées des zones habituelles de piraterie dans le Golfe de Guinée, des attaques, y compris violentes et avec prise d’otages, ne sont plus à exclure au large des côtes. A titre d’exemple, un chalutier ghanéen a été attaqué en mai 2021 au large des côtes du pays.
Une prudence toute particulière est donc indispensable, ainsi que l’application stricte des « Bonnes pratiques de conduite » de l’Organisation maritime internationale.

La navigation de plaisance comportant des risques élevés, il convient d’éviter cette zone.

Pour plus d’informations, consulter la fiche thématique Piraterie et brigandage maritimes.

Zones de vigilance

Bien que la majorité du territoire soit en zone de vigilance renforcée (jaune), dans le contexte de l’expansion de la menace terroriste vers le Golfe de Guinée, une vigilance accrue est nécessaire, en particulier dans le nord du Ghana et à la frontière ghanéo-togolaise.

Zones formellement déconseillées (rouge)

En raison d’activités possibles de cellules armées, il est formellement déconseillé de se rendre :

1. A la frontière nord du Ghana avec le Burkina Faso, y compris dans les localités de Tumu, Navrongo et Bawku, où des couvre-feux sont actuellement en vigueur :

  • A Bawku entre 18h et 6h du matin (depuis le 28 avril 2023) ;
  • Région de Bono : de 16h00 à 07h00 à Sampa dans le district de Jaman Nord, à partir du 16 mai ;
  • Région de Bono : de 20h00 à 05h00 à Drobo, Japekrom, Babianiha, Kwasibourkrom, Mpuasu, Basekrom, Kojokesekrom et Katakyiekrom, dans la municipalité de Jaman Sud, à partir du 16 mai ;
  • Région du Nord : de 22h00 à 04h00 à Saboba, à partir du 15 mai ;
  • Région du Nord-Est : de 22h00 à 04h00 à Chereponi, à partir du 15 mai ;
  • Région du Nord-Est : de 20h00 à 06h00 à Bunkpurugu à partir du 14 mai ;
  • Région d’Ahafo : de 23h00 à 04h00 à Bomaa à partir du 14 mai ;
  • Région du Haut Ghana oriental : de 20h00 à 05h00 à Bawku, à partir du 14 mai ;
  • Région d’Oti : de 18h00 à 06h00 à Nkwanta à partir du 14 mai ;
  • Région d’Oti : de 18h00 à 06h00 à Alavanyo et Nkonya à partir du 12 mai ;
  • Région du Nord : de 00h00 à 04h00 à Kpatinga et Bimbilla à partir du 10 mai.

2. Dans le parc national de Gbelé au nord-ouest du pays ;

3. Dans les localités de Fumbisi et Tantali et leurs environs.

Zones déconseillées sauf raison impérative (orange)

Zone frontalière avec le Burkina Faso

Compte tenu de la situation sécuritaire au Burkina Faso, et notamment de la présence de cellules terroristes, la frontière ouest du Ghana avec le Burkina Faso est déconseillée sauf raison impérative.

Zone frontalière avec la Côte d’Ivoire

Compte tenu de la présence de cellules terroristes dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, notamment dans le parc national de la Comoé, il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre dans la partie nord-ouest de la zone frontière avec la Côte d’Ivoire.

Zone frontalière avec le Togo

Il est également déconseillé de se rendre dans la zone comprise entre Bimbila et la frontière ghanéo-togolaise sauf raison impérative.

Zones de vigilance renforcée (jaune)

Le reste du pays est placé en zone de vigilance renforcée. Il convient toutefois d’être particulièrement attentif dans les zones suivantes :

Nord-est

Les heurts entre chefferies, parfois violents, sont récurrents dans le nord-est du pays (Nord Volta, Northern and Upper-East Regions). Il est conseillé de se renseigner préalablement auprès de l’ambassade de France sur l’état de la situation avant de se rendre dans ces zones.

Grand-Accra

Dans le Grand Accra (Accra et ses environs), il est recommandé d’éviter de circuler à pied ou en taxi la nuit, dans les quartiers populaires comme Nima ou Jamestown. Dans les rues commerçantes (Osu) et dans les zones résidentielles (Cantonments, Ridge, Airport Residential, East Legon), les vols à la tire ou à l’arraché, parfois violents, sont relativement fréquents. D’une manière générale, il est déconseillé de circuler à pied de nuit dans ces quartiers.

Les plages

Plusieurs vols avec agressions et viols ont été signalés ces dernières années sur la plage de Kokrobite située à 25 km à l’ouest d’Accra, y compris en journée. Il est recommandé de ne pas s’éloigner de la zone des hôtels et restaurants. De manière générale, et particulièrement pour les femmes se déplaçant seules, il est conseillé d’éviter de se rendre sur les plages isolées.

Aéroport et postes-frontières

À l’aéroport international d’Accra (KIA) et aux postes-frontières (Ghana-Togo, Ghana-Côte d’Ivoire), il est conseillé de protéger ses documents de voyage et ses bagages. À l’aéroport, il est recommandé de n’accepter l’aide que des porteurs en uniforme munis d’un badge officiel et de n’emprunter que les taxis officiellement répertoriés ou des véhicules commandés via les applications dédiées (qui permettent d’identifier facilement le conducteur).

Traversée du Lac Volta

Des naufrages se produisent de manière récurrente sur le lac Volta, principalement en raison des conditions météorologiques et du mauvais état des embarcations. Ces traversées du lac sont déconseillées. À défaut, il est indispensable de s’assurer au préalable que l’embarcation dispose des dispositifs de sécurité tels que gilets de sauvetage en nombre suffisant et radio de bord.

Région Brong-Ahafo

De fortes tensions liées à l’orpaillage illégal (Galamsey) sont signalées localement autour des centres miniers d’Ahafo et de Kenyasi.

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Dernière actualisation le 8/03/2023, toujours en vigueur le 7/12/2024

Recommandations générales

  • En cas de problème, il convient d’appeler le numéro d’urgence de la police ghanéenne : 191.
  • Les vols de sacs et de téléphones portables sont de plus en plus nombreux, dans les villes comme sur les plages. Il convient d’être vigilant, y compris dans les chambres d’hôtel où il est recommandé d’utiliser les coffres pour conserver argent et passeports.
  • Ne pas transporter tous ses papiers et son argent dans un même sac et sortir avec le strict minimum lorsque cela est possible (utilisation de copie du passeport avec visa d’entrée).
  • Être vigilant lors de retrait d’espèces auprès d’une banque ou d’un distributeur, déconseillé de nuit et dans des endroits isolés.
  • Des cas d’escroquerie étant régulièrement recensés à la suite de l’utilisation d’une carte de crédit, se montrer vigilant et privilégier certains paiements en espèce ou des cartes de paiements virtuelles.
  • Éviter d’arborer des signes ostentatoires de richesse (bijoux, montres de valeur, etc.) ou de mettre en évidence téléphones portables ou appareils photographiques, en particulier dans les lieux très fréquentés.
  • Lors des déplacements en voiture, notamment la nuit, verrouiller systématiquement les portes de l’intérieur ; ne pas laisser de sacs ou d’effets personnels visibles à l’intérieur d’un véhicule, mobile ou à l’arrêt. Les cas de vols, y compris à main armée, sont fréquents, en tout lieu. La circulation de nuit sur des axes isolés, en dehors d’Accra, et en particulier dans le nord du pays, est fortement déconseillée.
  • Les visiteurs et les résidents étrangers sont mis en garde contre les achats d’or à des organismes autres que la Precious Mineral Marketing Corporation, ou contre toute proposition écrite ou orale de transferts de fonds ou d’opération douteuse de change.

Activités sportives à risque

La baignade est dangereuse le long de la côte ghanéenne, en raison des forts courants et marées. Les plages ne sont pas surveillées.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Les ressortissants français qui souhaitent se rendre au Ghana pour un séjour de moins de trois mois doivent demander un visa de court séjour à l’ambassade du Ghana à Paris. Il est impératif d’avoir obtenu son visa avant l’arrivée au Ghana, au risque de se voir immédiatement refuser l’entrée sur le territoire ghanéen.
Le tampon d’entrée au Ghana permet un séjour de 60 jours maximum (quel que soit le type de visa, « entrée simple » ou « entrées multiples »).
Il est possible d’obtenir une extension du séjour touristique jusqu’à trois mois maximum auprès des services ghanéens de l’immigration à Accra (tel : +233 302 224 445/ +233 302 213 401/ +233 302 226 731 ; info chez immigration.gov.gh ; Adresse : Kanda Crescent, Kanda, Accra). Pour un séjour de plus de trois mois, un permis de résidence est exigé.
Le dépôt de la demande de visa peut se faire en personne directement auprès de la section consulaire de l’ambassade du Ghana à Paris, après avoir pris rendez-vous sur le portail en ligne.

Depuis le 28 mars 2022, l’ensemble des frontières aériennes, terrestres et maritimes sont à nouveau ouvertes. Les horaires d’ouverture des postes-frontières sont :

  • avec le Togo : ouverture permanente du poste-frontière, 24h/24 depuis le 31 juillet 2017.
  • avec le Burkina Faso : de 6h00 à 18h00.
  • avec la Côte d’Ivoire : de 6h00 à 18h00.

Toutes les informations utiles pour effectuer vos démarches sont accessibles aux adresses internet suivantes :

Mesures liées à la Covid-19

Toutes les mesures de restriction sanitaire pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Réglementation douanière

Les animaux domestiques

Au préalable à l’arrivée de l’animal dans le pays, il convient de solliciter auprès des autorités vétérinaires une autorisation d’entrée, à laquelle sera jointe la documentation médicale de l’animal. Une fois validé par ces services, l’original de l’autorisation devra être présenté lors de l’arrivée de l’animal à l’aéroport. A défaut, une quarantaine de 15 jours sera en principe imposée.

Une assistance pour l’obtention des certificats nécessaires peut être trouvée auprès des sociétés spécialisées présentes à Accra (ex : VET PLACE, Achimota, Accra, Tel : +233 30 397 2668) – info chez thevetsplaceghana.net ; thevetsplace chez gmail.com ; Worldwide Movers, +233 302 971 258).

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Les infrastructures et les services médicaux dans le pays sont généralement insatisfaisants, en particulier hors d’Accra. Il n’y a pas de service d’aide médicale d’urgence, ni de services d’ambulance totalement fiable, sauf à souscrire localement un contrat de couverture auprès d’organismes spécialisés. La capacité des services d’urgence est également limitée en milieu urbain, et quasi inexistante hors des grandes agglomérations.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés, il est vivement recommandé de souscrire auprès d’une compagnie d’assistance un contrat couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Les prestations locales sont de qualité moyenne et payables d’avance. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.

Recommandations pour la santé

Il est vivement conseillé de consulter son médecin avant le départ pour le Ghana et de se constituer une pharmacie personnelle, notamment si l’on souffre d’une pathologie particulière. La plupart des médicaments usuels sont toutefois disponibles dans les pharmacies de la capitale. Certaines d’entre elles sont ouvertes 24h/24h et 7/7j. Il est absolument déconseillé d’acheter des médicaments dans la rue en raison de risques de contrefaçon. Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Il s’agit désormais d’un vaccin valable à vie. Pour les personnes ayant été vaccinées il y a longtemps, il est impératif de produire un certificat de vaccination internationales.
  • La vaccination contre le COVID19 (schéma vaccinal complet) n’est plus est obligatoire pour entrer sur le territoire ghanéen mais elle reste fortement recommandée pour toutes les personnes âgées de 18 ans ou plus.
  • Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
  • Compte tenu de la survenue régulière d’épidémies de méningite bactérienne dans la moitié nord du pays, la vaccination contre la méningite à méningocoque de type A et C est conseillée.
  • Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène, le lieu et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.

Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Il convient de se prémunir notamment contre le paludisme, les résurgences de choléra et les épidémies de méningite bactérienne à méningocoque. Il est également recommandé de respecter une certaine hygiène alimentaire. L’eau du robinet n’est pas potable.

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme est présent au Ghana. Il s’agit d’une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).

Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pendant une durée variable selon le produit utilisé.

Durant son séjour, et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique.

Dengue

Des cas de dengue sont recensés au Ghana. La transmission de cette maladie s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire.

Chikungunya

La transmission par l’intermédiaire de moustiques infectés du chikungunya est possible. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. Plus d’informations sur les Maladies transmises par les moustiques : paludisme, fièvre jaune, chikungunya, dengue, zika.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Choléra

Les épidémies de choléra sont récurrentes au Ghana, en particulier dans le sud du pays, et pendant la saison des pluies. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. ci-après). Plus d’information sur le site de l’Institut Pasteur et celui de l’Organisation mondiale de la santé.

Fièvre de Lassa

La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale, transmise à l’homme par contact avec des animaux infectés (exposition à l’urine ou aux excréments de rats infectés). La contamination est également possible par contact direct avec les fluides (sang, urine, excréments…) d’une personne contaminée.

Les symptômes sont variables et l’évolution est parfois mortelle. Toute suspicion implique une consultation médicale en urgence. La prévention de la fièvre de Lassa passe par la promotion d’une bonne « hygiène communautaire » pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les habitations. Plus d’informations sur le site de l’Institut Pasteur.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs. Ils imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. ci-après).

Méningite bactérienne

Les épidémies de méningite ne concernent que la moitié nord du Ghana. Il est fortement recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135, en cas de séjour dans la partie septentrionale du pays. L’infection à méningocoque peut se présenter sous la forme d’une méningite (fièvre avec maux de tête, vomissements) ou d’une septicémie avec apparition de taches cutanées (purpura). Dès suspicion, il convient de consulter un médecin en urgence pour la mise en route d’une antibiothérapie. Pour plus d’informations, consultez la page dédiée sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Rage

La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par un mammifère atteint du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide. Il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable. Plus d’informations sur la page dédiée.

VIH-Sida / hépatite B

Concernant les infections sexuellement transmissibles (VIH, hépatite B), il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

Lorsque l’on voyage ou réside au Ghana, il convient d’observer quelques règles simples dans la vie quotidienne :

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes et les rivières (risque d’infection parasitaire, de type bilharziose, en particulier dans la zone touristique d’Ada, à l’embouchure du fleuve Volta, vers la frontière togolaise) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Ne pas caresser d’animaux ;
  • Veiller à la sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque à moto).

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments, et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits (crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids) ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou, à défaut, produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ; ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Éviter les contacts avec des personnes malades ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

Le nombre d’accidents de la route sur les principaux axes du pays (Accra-Kumasi et Accra-Takoradi) est en constante augmentation. De ce fait, il est recommandé de ne pas utiliser les minibus de transport privés appelés "trotros". Il est en outre formellement déconseillé de voyager par la route la nuit à l’extérieur des villes principales.

Permis de conduire

Le permis de conduire français n’est pas accepté au Ghana. Il n’est possible de circuler au Ghana qu’avec un permis international, obtenu dans le pays d’origine (pour les ressortissants français, merci de vérifier les conditions d’obtention d’un permis international). Celui-ci ne peut être délivré par l’ambassade de France à Accra d’où la nécessité de penser à faire la démarche avant de se rendre au Ghana. Ce permis international doit obligatoirement être joint au permis de conduire national en cours de validité. Le permis de conduire ghanéen n’est délivré qu’aux étrangers installés au Ghana et qui ont donc un permis de résidence.

Assurance

Il est vivement conseillé de souscrire une assurance automobile tous risques au Ghana, auprès de la compagnie d’assurance de son choix.

Règles de circulation

  • Pour circuler, être en possession du permis de conduire et de toutes les pièces afférentes à l’autorisation de circulation du véhicule (papiers du véhicule, assurance, contrôle technique) ; respecter le code de la route.
  • Le port du casque est obligatoire pour les deux-roues.
  • Conduire lentement en passant les barrages routiers. De nuit, allumer les feux de position et le plafonnier du véhicule. Rester calme, ne pas provoquer, ne pas entamer de discussion ou de négociation. Faire très attention aux trous sur certaines chaussées, qui ne sont pas toujours très visibles, aux égouts à ciel ouvert, et aux bas-côtés.
  • En cas d’accident, il est conseillé de rester sur place et de contacter le poste de police le plus proche. En cas de manifestation d’agressivité de la part des personnes présentes, il est recommandé de se diriger vers l’antenne de police du quartier. En cas de difficultés particulières, informer les services de l’ambassade.
  • Penser à informer une personne lors de déplacements dans le pays.

Transport aérien

L’aéroport international de Kotoka - KIA (à Accra) est le principal aéroport du Ghana. Les compagnies aériennes internationales sont bien implantées dans le pays et la capitale est très bien desservie.
Concernant le transport aérien intérieur, plusieurs compagnies privées relient Accra à Kumasi, Takoradi et Tamale.

Législation locale

  • Fumer est interdit par la loi dans les espaces publics, à l’exception des zones désignées à cet effet. De manière générale, fumer est socialement très mal considéré au Ghana. Fumer en public peut exposer à des réactions vives de la part de la population.
  • Photographier des sites sensibles, tels que les installations militaires ou les aéroports, est strictement interdit. De manière générale, il convient de demander l’autorisation avant de filmer et de photographier des personnes ou des bâtiments publics.
  • Drogue : la détention et l’usage de drogues sont lourdement punis par la loi.
  • Antiquités : conformément à la législation en vigueur au Ghana et aux accords internationaux, l’exportation d’objets anciens est soumise à un permis délivré par le Ghana Museum and Monuments Board, sous peine d’amendes importantes et/ou de peine de prison.
  • Homosexualité : les relations sexuelles entre personnes du même sexe constituent une infraction pénale au Ghana. Le 28 février 2024, une nouvelle loi visant à renforcer la criminalisation de l’homosexualité et à criminaliser toute activité faisant la promotion des comportements homosexuels a été adoptée par le Parlement.
    Elle fait l’objet d’un recours devant la Cour suprême et n’est pas encore entrée en vigueur, mais une hausse des actes homophobes a été constatée dans le pays ces dernières années.

Us et coutumes

Le Ghana est un pays profondément religieux, en majorité chrétien (multiples courants du protestantisme notamment). Les musulmans représentent environ 25 % de la population et sont majoritaires dans les trois régions du nord.
Les valeurs et les structures sociales traditionnelles continuent à occuper une place importante, même si la modernité est bien présente, en particulier dans la capitale Accra.

Divers

Le climat est de type tropical, avec deux saisons des pluies (avril-mai et août-octobre). La température est toute l’année comprise entre 25 et 30 degrés.
À Accra, il existe un microclimat caractérisé par un régime de précipitations réduit.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Toutes les informations utiles pour effectuer vos démarches sont accessibles sur le site de l’ambassade du Ghana en France.

Dans tous les cas de demande de visa pour le Ghana, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Il est également vivement recommandé aux voyageurs d’affaires qui se rendent dans le pays de consulter les rubriques Santé et Sécurité de cette fiche Conseils aux voyageurs, quelques jours avant leur départ.
Pour les Français de passage, l’inscription préalable sur le portail Ariane est vivement préconisée.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Ghana.

Réseaux de communication

Les principaux réseaux GSM couvrent pratiquement l’ensemble du territoire national. Les réseaux à haut débit de type 3G et 4G sont accessibles à plus de 80 % de la population. Tous ces réseaux sont accessibles avec un forfait chez un fournisseur local, en fonction des options souscrites.
Se munir d’une carte SIM locale est facile, sur présentation du passeport. L’achat de recharges est très aisé car elles sont vendues même dans la rue et les options d’achat concernant le temps et le nombre d’unités sont nombreuses.

Contacts utiles

Service économique

Les services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Bureau d’Accra – Ghana
Adresse : Fourth Circular Road, Cantonment - P.O Box 187 Accra
Tél. : +233 302 21 45 75
Courriel : accra chez dgtresor.gouv.fr
Site internet

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Présidente de section : Carole Ramella cramela chez gfa-consulting.com – Tél : +233 54 996 2795

Site internet du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France.

CCIFG

La Chambre de commerce France-Ghana (CCIFG), correspondant de Business France, est l’interlocuteur naturel. Elle joue un rôle essentiel dans l’appui aux entreprises qui veulent se développer au Ghana, grâce à un catalogue étendu de prestations et services, ainsi que dans l’animation des communautés d’affaires française et ghanéenne, à travers l’organisation de différents types d’événements : tables rondes, conférences, etc.

Chamber of Commerce and Industry France Ghana
17 Orphan Crescent, Labone, Cantonments – Accra, Ghana, P.O. Box CT 10085
Tel : +233 260 838 637 - +233 505 657 400
Courriel : info chez ccifranceghana.com
Site internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) met en œuvre la politique de développement définie par le gouvernement français.

Agence d’Accra
8th Rangoon Close
Ring Road Central
P.O. Box 9592 - Airport - Accra
Tél : +233 302 778 755 - +233 302 778 756 - +233 302 773 840
Fax : +233 302 778 757
Courriel : afdaccra chez afd.fr

CEDEAO

Le Ghana est membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Site internet
Pour le Ghana

BAD

Le Ghana est membre de la Banque africaine de développement (BAD).
Site internet
Pour le Ghana

FMI