Comores

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Date de publication :

Epidémie de choléra

Publié le 21/09/2024

Depuis le mois de septembre, l’épidémie de choléra refait surface en particulier dans la région Nord de la Grande Comore. Dans la perspective de la rentrée scolaire de cette fin septembre, la plus grande vigilance est recommandée, y compris à Moroni compte tenu du trafic routier avec les zones directement concernées.
Pour mémoire, le ministère de la Santé de l’Union des Comores a déclaré une épidémie de choléra le 02 février 2024.

Un numéro vert a été mis en place qui doit être joint en cas de symptômes : 1717

Des hôpitaux et médecins de référence ont également été désignés sur chaque île :

  • Ngazidja :
    Hôpital : SAMBAKOUNI
    Des installations provisoires (tentes) sont installées devant les urgences de l’hôpital el Maarouf pour accueillir les cas suspects : 345.40.53
  • Mweli :
    Hôpital : centre hospitalier de FOMBONI
  • Ndzuani :
    Hôpitaux : l’hôpital de HOMBO et l’hôpital de BAMBAO

Il est recommandé de consulter la rubrique dédiée : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/informations-pratiques/risques/risques-sanitaires/article/cholera.

Recrudescence des cas de paludisme et de dengue

Publié le 30/05/2024

Conséquence de récents épisodes climatiques violents qui ont touché les 3 îles comoriennes, de nombreux cas de paludisme et de dengue sont rapportés. Compte tenu de l’engorgement des établissements sanitaires et du manque de médicaments adaptés, il est fortement recommandé aux voyageurs devant se rendre aux Comores de se munir de médicaments curatifs de type arthéméther-luméfantrine (Coartem - Riamet) avant le départ.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Risque volcanique

En Grande Comore, le massif volcanique du Karthala est toujours actif et a connu récemment un regain d’activité sismique. Le Centre national de documentation et de recherche scientifique des Comores effectue une veille sismologique. Plus d’informations sur notre fiche dédiée au risque volcanique.

Piraterie maritime

La piraterie maritime est bien présente à proximité de la région de l’archipel des Comores, il est recommandé d’éviter toute navigation maritime avec des bateaux de plaisance.

Délinquance et criminalité

Des cambriolages, des vols à l’arraché et des vols dans les voitures peuvent survenir, même s’ils demeurent relativement rares. Il est recommandé d’exercer une vigilance accrue dans les lieux de forte affluence (marchés) et à la plage.

Zones de vigilance

L’ensemble des Comores est placé en vigilance renforcée (en jaune sur la carte). Les capacités de réponse des autorités locales aux risques sanitaires sont très faibles. La possibilité de prise en charge sanitaire n’est pas satisfaisante dans la capitale et inexistante sur les îles d’Anjouan et de Mohéli.

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Dernière actualisation le 10/05/2019, toujours en vigueur le 3/10/2024

Recommandations générales

Il est recommandé de :

  • rester vigilant à l’égard de ses effets personnels (éviter de se déplacer avec d’importantes sommes d’argent et objets de valeur, fermer les issues des logements) ;
  • privilégier les arrivées par voie aérienne, la grande majorité des liaisons maritimes (à l’exception notable de la compagnie SGTM qui opère entre Moroni et Anjouan chaque semaine et entre Anjouan et Mayotte quotidiennement) ne respectant pas les règles internationales de sécurité et de sûreté ;
  • ne pas embarquer sur les petites embarcations motorisées dénommées kwassa-kwassa pour la navigation inter-îles aux Comores (sous peine d’emprisonnement et d’amende) ;
  • se munir de liquidités (les distributeurs de Moroni fonctionnent de manière aléatoire et les chèques en euros ne sont pas acceptés, notamment dans les hôtels) ;
  • se tenir à l’écart des rassemblements et manifestations ;
  • s’inscrire sur le portail Ariane préalablement à son arrivée aux Comores.

Activités sportives à risque

Navigation de plaisance

Une autorisation d’entrée doit être obtenue pour chacune des trois îles : Moroni pour la Grande Comore, Mutsamudu pour Anjouan et Fomboni pour Mohéli. Cette autorisation est uniquement valable pour faire escale dans un de ces trois ports. Si le plaisancier souhaite relâcher dans une des villes côtières de ces îles, l’autorisation doit être délivrée par les autorités portuaires et de l’immigration de Moroni, Mutsamudu ou Fomboni.

Une autorisation de sortie doit également être obtenue auprès de la Capitainerie des ports de Moroni-Iconi, Mutsamudu ou Fomboni, et les services de l’Immigration doivent en être avisés.

Excursion sur le volcan Khartala

Culminant à 2361 mètres d’altitude, le volcan Khartala est toujours actif. Tout projet d’excursion doit donc soigneusement être préparé, au même titre qu’une sortie en haute montagne (risques similaires). Avant toute excursion, il est instamment recommandé de vérifier qu’aucune alerte spécifique n’a été donnée par l’Ambassade, de recourir aux services d’un guide expérimenté, et de se munir d’équipements de randonnée. Il est fortement déconseillé de camper à l’intérieur de la caldera.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

L’accès au territoire des Comores est soumis à l’obtention d’un visa. Il est délivré à l’arrivée à l’aéroport de Moroni et coûte environ 30 euros. Pour établir ce visa, les ressortissants français en séjour touristique doivent être munis d’un billet retour, d’un viatique de 30 euros/jour et de l’adresse du lieu de séjour.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.

La faiblesse du système de soins sur les trois iles impose, dans la plupart des cas médicaux lorsqu’une hospitalisation est nécessaire, un rapatriement sanitaire vers des centres hospitaliers mieux équipés, en général sur la Réunion et parfois sur Mayotte ou la France métropolitaine. Il est donc impératif de vérifier son assurance rapatriement avant son départ pour les Comores.

Recommandations pour la santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales, pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques / Santé.

Il est impératif de souscrire à une assurance rapatriement sanitaire.

Vaccinations

  • Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées : s’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que toutes celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que rubéole-oreillons-rougeole chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • En fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde, la rage et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques.
Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

En cas de fièvre, pendant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue - Chikungunya

La transmission de la dengue ou du chikungunya est possible et s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle contre ces maladies repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqures de moustiques (cf. ci-dessous). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Il peut y avoir parfois des épidémies de dengue aux Comores notamment durant la saison des pluies.

Plus d’informations :

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Pour plus d’informations, consulter le site de l’Institut Pasteur.

Autres maladies

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. les règles simples ci-après).

La vaccination contre la typhoïde est recommandée (une seule injection, tous les trois ans).

Hépatite A

L’hépatite A est une maladie virale transmise par voie orale par contamination d’eau et/ou d’aliments contaminés. La prévention repose également sur des mesures d’hygiène simples (cf. les règles simples ci-dessous).

La vaccination contre l’hépatite A est recommandée (2 injections à 6 mois et 12 mois d’intervalle).

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues, siège auto pour les enfants).

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Infrastructure routière

Mal entretenu, le réseau routier est très dégradé. Les routes principales sont parsemées de nids-de-poule et les voies secondaires particulièrement étroites.
Les panneaux de circulation sont inexistants et le respect du code de la route est très approximatif. Certaines règles de conduite françaises, comme la priorité aux ronds-points, ne s’appliquent pas aux Comores. Les véhicules sont souvent en mauvais état (pare-brises largement étoilés, feux de signalisation et clignotants hors service, freins et suspensions usés).
La plus grande prudence s’impose donc en matière de conduite automobile, en particulier de nuit. Les accidents sont relativement fréquents et souvent graves.
Des agressions violentes envers les conducteurs après un accident de la route en dehors de la capitale ont été rapportées. En cas d’accident, il est conseillé de se rendre au commissariat de police le plus proche et d’avertir l’ambassade.

Transport inter-îles

Compte tenu d’incidents récurrents concernant la sécurité aérienne, il est déconseillé de voyager sans s’être assuré en amont que la compagnie aérienne répond bien aux normes de sécurité internationales et de limiter son usage aux cas impératifs uniquement.

Les liaisons maritimes mises en œuvre par des opérateurs autorisés (SGTM notamment) sont à privilégier.

Législation locale

Sorties

Les autorités comoriennes ont instauré une brigade des mœurs. Elle opère des contrôles d’identité la nuit à partir de 23h aux alentours des discothèques, bars nocturnes et points de vente de brochettes.
Il est nécessaire, si l’on souhaite se rendre dans ces lieux, de se munir d’une pièce d’identité.

Alcool

Il est possible de se procurer de l’alcool mais la consommation sur la voie publique n’est pas autorisée, sous peine d’amende, voire de prison. L’ivresse sur la voie publique est prohibée.
Pendant la période de ramadan, il convient d’accorder une attention particulière au respect des règles liées à la consommation d’alcool.

Photographies

Il est recommandé de demander l’avis des populations avant de les photographier. Il est conseillé d’éviter la prise de photos de bâtiments publics (notamment militaires et gendarmerie).

Us et coutumes

L’islam sunnite est la religion officielle des Comores. Il est pratiqué de façon modérée. Cependant, la grande majorité des habitants étant pratiquante, il est conseillé de porter une tenue couvrante (des épaules jusqu’aux genoux) respectueuse des coutumes locales, particulièrement pendant le mois de Ramadan. Par ailleurs, les manifestations extérieures d’intimité affective sont considérées comme contraires aux bonnes mœurs.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Le voyageur d’affaires doit disposer d’un billet retour, d’un viatique, d’un justificatif d’emploi ou invitation par une société comorienne et de l’adresse du lieu de résidence.
Il peut obtenir un visa d’entrée sans obstacles, sur présentation d’un billet retour. Le visa ordinaire autorise un séjour d’un mois et coûte 30 euros (15 000 francs comoriens). Il s’obtient dès l’arrivée à l’aéroport.

Aucune formalité n’est nécessaire avant le départ.

Un visa ordinaire peut être transformé en visa d’un an sur place, sur présentation auprès des autorités d’un motif valable : contrat de travail, projet d’investissement, etc. Il coûte 240 euros.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Comores.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Les Comores dépendent du Service économique régional de Madagascar :

Ambassade de France à Madagascar
3, rue Jean Jaurès – Ambatomena – Antananarivo
Tél. : +261 20 22 399 99
Fax : + 261 20 22 399 75
Courriel
Site internet

Chambre de Commerce

UCCIA Comores
Rue du Port – BP 763 – Moroni
Union des Comores
Tél. : +269 7730958
Fax : +269 7731983

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Moroni
Avenue du Général de Gaulle – BP 71 – Moroni
Union des Comores
Tél. : +269 773 29 10 / +269 773 35 06
Fax : +269 773 22 88
Courriel
Site Internet

BAD

Les Comores sont membres de la Banque africaine de développement (BAD). Site internet

La page des Comores

FMI

Les Comores et le FMI