L’EPA et l’Academia Sinica signent un protocole d’entente sur la pollution de l’eau

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Taïwan

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Taïwan | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
2 août 2017

L’Academia Sinica a développé un dispositif efficace pour tester la qualité de l’eau et prévoit de faire ses premiers essais environnementaux avec l’aide de l’EPA.

Le ministère taiwanais de l’Environnement (Environmental Protection Administration – EPA) et l’Academia Sinica viennent de signer un protocole d’entente dans le but d’établir des moyens plus précis d’identification et de régulation de la pollution de l’eau. L’institution vient en effet de développer un dispositif par diffusion Raman de surface exaltée (SERS) permettant d’identifier les polluants de l’eau comme le cyanure et le chrome hexavalent. Une exposition légère au cyanure peut être mortelle, tandis que le chrome hexavalent est un agent cancérigène qui peut endommager le foie et le système nerveux. Ce dispositif SERS permet de tester en 3 heures un échantillon de 0,0007 ml, ce qui est plus efficace que les méthodes traditionnelles. Mais d’après le directeur adjoint du Centre de recherche sur les changements environnementaux de l’Academia Sinica, « la base de données sur la pollution n’est pas suffisamment étendue ». La Chine est souvent montrée du doigt au sujet de la pollution atmosphérique, mais les sources de pollution changent souvent, et des diagnostics plus précis sont nécessaires. Une nouvelle station de contrôle de la qualité de l’air sera installée à Fugu, à la pointe nord de Taiwan, afin d’évaluer la pollution atmosphérique liée aux vents venant du continent en hiver.
D’après la vice-présidente de l’Academia Sinica, Chou Mei-Yin, « les problèmes environnementaux devraient être résolus scientifiquement ». Elle espère que les deux entités pourront à l’avenir accroître leur collaboration dans l’élaboration de tests environnementaux, et l’analyses de données. Selon le ministre de l’Environnement Lee Ying-Yuan, la technologie développée par la prestigieuse institution académique taïwanaise devrait pouvoir être installée directement sur les téléphones portables, permettant ainsi aux autorités locales d’identifier immédiatement et précisément les sources de pollution.

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Rédactrice :
Morgane Schuhmann, morgane.schuhmann[at]diplomatie.gouv.fr - https://www.france-taipei.org/