L’institut d’Optique atmosphérique de Tomsk lance une coopération avec les services météorologiques allemands sur la modélisation atmosphérique

Partager
Russie

Actualité
Russie
5 novembre 2015

L’Institut d’Optique atmosphérique et l’Université d’État de Tomsk vont désormais coopérer avec des services météorologiques fédéraux allemands (Deutscher Wetterdienst). Tomsk est une référence en Russie sur l’étude de la diffusion du rayonnement solaire dans l’atmosphère.

Les scientifiques russes procéderont à des calculs concernant les propriétés des cristaux de glace tandis que leurs homologues allemands intègreront ces résultats dans leurs modèles de prédictions.

L’élaboration d’un modèle climatique exacte est un sujet central pour les chercheurs en climatologie. La puissance des ordinateurs de nouvelles générations couplées à des modèles numériques de simulation de l’atmosphère rendent aujourd’hui possible ces sujets d’études. Les modèles climatiques, à ne pas confondre avec les modèles météorologiques, permettent d’étudier les facteurs qui influent sur le climat sur des périodes allant jusqu’à plusieurs dizaines d’années.

Par exemple, la compréhension des propriétés radiatives des nuages de la haute troposphère nécessite, au préalable, de développer des algorithmes permettant de décrire l’interaction du rayonnement avec les cristaux de glace. Cependant, il n’existe pas encore d’algorithme permettant de calculer les propriétés optiques correspondantes à l’interaction d’un rayonnement de longueur d’onde donné avec une particule de taille et de forme quelconques.

Pour gagner en précision, les modèles climatiques sont généralement couplés avec d’autres modèles de simulation décrivant d’autres phénomènes, tel que l’évolution des océans, de la biosphère. Pour prévoir à très long terme, les modèles du rayonnement solaire sont particulièrement utiles.

Rédacteur : Gautier Lamoine – gautier.lamoine[at]diploamtie.gouv.fr

Benjamin Marchant, Étude des propriétés optiques des cristaux de glace composant les cirrus. Influence de la variabilité verticale de la distribution granulométrique des cristaux sur les propriétés radiatives de ces nuages. Thèse soutenue le 11 décembre 2009 à Université Lille1 >>

Article Nauka v Sibiri >>