Un classement présente les 10 principales menaces cyber au Japon en 2017

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Japon | Sciences et technologies de l’information et de la communication : TIC, télécoms, micro-nanotechnologies, informatique
3 février 2017

L’Information Technology Promotion Agency (IPA) a publié à la fin du mois de janvier son classement annuel des principales menaces cyber pour les particuliers et les organisations au Japon.

L’IPA est une entité gouvernementale japonaise. Elle a été fondée en 2004 et décline ses activités autour de trois missions : la sécurité des technologies de l’information, le développement de personnel formé dans ses technologies et la résilience des systèmes de traitement de l’information.

Dans le cadre de ces activités, l’agence publie un classement annuel des principales menaces cyber dans deux environnements différents : chez les particuliers et au sein des organisations (entreprises, administrations, etc.).

En tête de classement pour les organisations, on trouve la fuite de donnée suite à une attaque ciblée et le vol d’informations bancaires pour les particuliers. Cette dernière menace figure en dixième position du classement pour les organisations.

On peut noter que pour les deux catégories, c’est la menace posée par les « ransomwares » qui se place en deuxième position. Le classement inclut pour la première fois les risques liés aux objets connectés (Internet of Things ou IoT). Ils arrivent en 8ème position dans les organisations et en 10ème position chez les particuliers.

Parmi les autres menaces présentées dans le classement, les organisations sont concernées par le vol d’informations personnelles via un service web, le déni de service, les attaques provoquant un arrêt de l’activité, le « défacement » de site web (altération non autorisée du contenu d’un site web) et les collectifs de crime organisé cyber ; les particuliers quant à eux doivent se prémunir contre le vol d’informations personnelles, la diffamation en ligne anonyme, les attaques visant les smartphones et les délits commis par des mineurs faute de sensibilisation aux lois qui régissent les crimes cyber.

L’IPA compte publier un rapport plus détaillé au cours du mois de mars et mettre à disposition librement les données présentées (sous réserve d’en citer l’origine et d’en préserver le format autant que possible).

Sources
http://www.ipa.go.jp/security/vuln/10threats2017.html

Rédacteur
Emma-Louise SCAPPATICCI – ch.mission.stic[at]ambafrance-jp.org