Garderez-vous votre mémoire grâce au Tétrahydrocannabinol ?

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Israël

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Israël | Biologie : médecine, santé, pharmacie, biotechnologie
8 juin 2017

Les années défilant, la mémoire devient de plus en plus friable mais ceci pourrait trouver remède grâce au Tétrahydrocannabinol (THC) qui se trouve naturellement dans le cannabis.

Des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem et de l’Université de Bonn en Allemagne viennent de montrer qu’il serait possible de renverser le processus de vieillissement de certaines cellules présentes dans notre cerveau grâce à l’injection de faibles doses de THC à des souris.

La souris est l’animal idoine pour étudier les processus de vieillissement car, par sa durée de vie réduite ( 2 ans), elle présente des signes de vieillissement très rapidement. Les chercheurs ont donc comparé les comportements de trois groupes de souris :

  • le premier, un groupe témoins de jeunes souris adultes (deux mois) présentant des capacités cognitives maximum,
  • le second, constitué de souris âgées d’un an ayant reçu une injection de THC en faible dose
  • le troisième, un groupe de souris également âgées d’un an mais n’ayant pas reçu de THC.

Les chercheurs ont pu mettre en évidence que les souris âgées n’ayant pas reçu d’injection de THC avaient des déficits cognitifs et de mémoire liés à l’âge alors que les lots de jeunes souris et de souris ayant reçu du THC présentaient un comportement similaire, typique d’un fonctionnement optimal du cerveau. « Le traitement au THC à induit un changement moléculaire et épigénétique qui ne correspond plus à celui d’un vieil animal non traité mais plutôt à celui que nous observons chez les jeunes animaux », a déclaré Dvir-Ginzberg, membre de l’équipe de recherche.

Le cannabis est déjà utilisé sous forme thérapeutique en Israël depuis plusieurs années et pourrait donc trouver une autre application dans le traitement des maladies cérébrales très bientôt !

Sources : https://www.israel21c.org/can-cannabis-turn-back-the-aging-process/

Rédacteur : Fabien Lafont, post-doctorant à l’Institut Weizmann