Des nanoparticules utilisées pour combattre les maladies neurodégénératives

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Hong Kong | Biologie : médecine, santé, pharmacie, biotechnologie | Silver économie : l’innovation pour la longévité
23 juin 2017

Une start-up hongkongaise spécialisée dans les nanotechnologies appliquées dans le domaine biomédical, fait une avancée sur le prélèvement des cellules souches responsables des maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Les maladies neurodégénératives sont des maladies chroniques invalidantes à évolution lente et discrète, et touchent plus de 100 millions de patients à travers le monde. Parmi les plus courantes : la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Les maladies neurodégénératives provoquent généralement chez les patients, une détérioration du fonctionnement des cellules nerveuses pouvant conduire à la destruction des neurones et à la neurodégénérescence. Les troubles induits sont variés, et peuvent être d’ordre cognitif, comportemental, sensoriel et/ou moteur. Le fonctionnement du cerveau ainsi que les circuits neuronaux sont complexes et mal connus. Des scientifiques hongkongais de l’Université de Hong Kong (HKU) avait d’ailleurs apporté des éléments de réponses en disséquant les circuits neuronaux.

Une équipe de scientifique, dirigée par le professeur Ken YUNG du département de biologie de Hong Kong Baptist University et fondateur de la start-up Oper Technology, a développé une méthode innovante de séparation magnétique pour l’isolement in situ des cellules souches neurales d’un sujet vivant, évitant une opération lourde aux taux de réussite particulièrement faible. Cette méthode permettrait ainsi le prélèvement des cellules souches isolées. Les nanoparticules, spécialement développées à cette fin, agissent comme un aimant pour attirer les cellules souches du cerveau. Les cellules souches ont la caractéristique de générer des cellules spécialisées par différenciation cellulaire et de se maintenir dans l’organisme par division ou prolifération. Les cellules souches neurales marquées par les nanoparticules peuvent être détachée sans risque et sans effort. Le processus se poursuit en réinjectant des cellules neuronales développées directement sur le patient, ce qui permettrait la régénération artificielle des cellules mortes (remplacement des cellules endommagées par les maladies où les neurones du cerveau se détruisent progressivement sur le temps).

Autologous Neural Stem Cell Harvest (crédits schéma : Oper Technology Ltd. Hong Kong)

Sources :
http://www.scmp.com/tech/enterprises/article/2098145/hong-kong-biotech-start-claims-world-first-stem-cell-treatment

http://opertechnology.com/companyoverview.php

Rédactrice : Justine ONG, Chargée de mission scientifique – Hong Kong