Publication des statistiques annuelles sur l’expérimentation animale à "The University of British Columbia"

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Brève
Canada | Politiques de recherche, technologiques et universitaires
17 février 2017

"The University of British Columbia" (UBC) fait partie des deux universités canadiennes à diffuser auprès du grand public ses statistiques sur l’utilisation d’animaux à des fins de recherche.
L’université a publié en décembre 2016 les données de l’année 2015 ; les statistiques 2010-2015 sont donc à présent disponibles sur le site internet d’UBC.

Comme dans de nombreux centres de recherche à travers le monde, les laboratoires d’ "University of British Columbia" (UBC, Vancouver BC) peuvent être la cible de critiques et d’actions provenant de militants s’opposant à l’expérimentation animale. Les réponses à ces activistes peuvent être de différentes natures et inclure pédagogie et transparence (1). UBC fait partie des institutions qui ont choisi de communiquer sur ces activités qui soulèvent un débat légitime dans la société. Aussi, depuis six ans, l’Université de Colombie-Britannique publie, à destination du grand public, une partie de ses statistiques sur les animaux impliqués dans des projets de recherche (2). Ces données sont initialement collectées pour le Conseil canadien de protection des animaux ("Canadian Council for Animal Care" CCAC), organisme fédéral qui gère les questions d’éthique animale en Sciences.

En 2015, 186 000 animaux ont été impliqués dans des projets de recherche ou des activités d’enseignement à UBC. Ce nombre est comparable à 2014, après une baisse significative de 17% par rapport aux années 2010-2013. Les rongeurs et les poissons représentent respectivement 54% et 30% de ces animaux. Cependant, alors que l’utilisation des premiers diminue, celui des seconds augmente. En effet, UBC promeut l’utilisation d’animaux moins évolués et de modèles expérimentaux alternatifs.

Même si certains animaux sont soumis à des "stress modérés à sévères", la plupart des animaux impliqués dans des projets scientifiques à UBC (56%) subissent des procédures mineures ou des stress très brefs dans la durée : observations, prélèvements biologiques et/ou marquages. La quasi-totalité des grands mammifères et/ou des mammifères marins mentionnés dans le rapport (moins de 2% des animaux) sont impliqués uniquement dans des projets d’observation.

Sources :
(1)
http://news.ubc.ca/2012/03/19/ubc-animal-research-vindicated-by-federal-regulator/
https://animalresearch.ubc.ca/animal_research_news-10242014.html

(2)
http://news.ubc.ca/2016/12/05/ubc-releases-2015-animal-research-statistics/
https://animalresearch.ubc.ca/animal-statistics.html#2015
https://animalresearch.ubc.ca/

Rédacteur :
Fabien AGENES, Attaché de Coopération Scientifique et Universitaire au Consulat Général de France à Vancouver- science.attache.vancouver[a]gmail.com