Haut-Karabakh - Q&R - Extrait du point de presse du 4 avril 2016

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Q - Quelles mesures la France a-t-elle prises en tant que membre du Groupe de Minsk pour calmer les tensions dans le Haut-Karabakh ?

R - Par la voix du président de la République, les autorités françaises ont appelé à un cessez-le-feu au Haut-Karabagh samedi 2 avril.

Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, s’est entretenu au téléphone ce même jour avec son homologue arménien Edward Nalbandian. Il lui a fait part de notre vive préoccupation face aux combats en cours sur la ligne de contact, a souligné qu’il n’y aurait pas de solution militaire et a appelé à une cessation immédiate des hostilités. Il a rappelé l’urgente nécessité de trouver une solution pacifique durable. Il a confirmé à son homologue la détermination de la France à poursuivre à cette fin ses efforts dans le cadre de sa coprésidence avec les États-Unis et la Russie du Groupe de Minsk. Jean-Marc Ayrault s’entretiendra cet après-midi par téléphone avec son homologue azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov, auquel il adressera les mêmes messages de la part de la France.

Les co-présidents du groupe de Minsk, l’ambassadeur Pierre Andrieu et ses homologues américain et russe, ont également condamné le recours à la force et appelé au respect du cessez-le-feu. Ils se réuniront le 5 avril à Vienne avec le groupe de Minsk et participeront au conseil permanent de l’OSCE.