Relations bilatérales

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Relations politiques

Longtemps affectées par la politique extérieure de Kampala (interventions en RDC), la relation entre la France et l’Ouganda est redevenue confiante. Les gestes de rapprochement envers la France se sont multipliés depuis fin 2013, avec la participation du Président Museveni au « Sommet de l’Elysée sur la paix et la Sécurité en Afrique », puis la visite du ministre des affaires étrangères à Paris, en mai 2014.

La visite à Paris de Yoweri Museveni en septembre 2016 a été hautement appréciée par le Président ougandais et a ouvert de nouvelles perspectives de partenariat (irrigation, transports, eau ou revitalisation de la compagnie aérienne nationale).

La dernière visite bilatérale d’ampleur est celle du Ministre délégué au Commerce et à l’attractivité, M. Franck Riester, à Kampala le 25 octobre 2021, lors de laquelle il a été reçue par le Président Museveni et il a rencontré les communautés d’affaires française et ougandaise.

Présence française

Ambassade de France : Kampala
Communauté française en Ouganda : 384 inscrits (2020)
Site de l’ambassade de France :http://ambafrance-ug.org/

Visites

Dernière visite en Ouganda :
Visite du Ministre délégué au Commerce extérieur et à l’attractivité, M. Franck Riester (25 octobre 2021).

Dernières visites ougandaises en France :
Visite du Président Yoweri Museveni à Paris (19-20 septembre 2016).
Visite du Président Museveni à Paris (septembre 2016).
Visite de M. Matia Kasaija, Ministre ougandais des finances à Paris (février 2019).

Relations économiques

La présence française en Ouganda demeure modeste. Le commerce bilatéral entre la France et l’Ouganda reste faible après l’importante baisse des échanges observée en 2018 : il représente un total échangé de 38,3 M€. La France bénéficie d’un excédent structurel, en moyenne de 39,1 M€ sur la décennie, mais qui s’est limité à 14,7 M€ en 2019. L’Ouganda est le 151ème client de la France (26,5 M€), et son 148ème fournisseur (11,8 M€).

Les grands projets d’infrastructures et la stratégie de développement durable de l’agglomération de Kampala présentent également des opportunités pour les entreprises des travaux publics et de la construction (Vinci, Eiffage, Veolia ou encore Suez).

En parallèle, deux contrats potentiels d’importance ont été signés avec des sociétés françaises :

  • Airbus : dans le cadre de la relance de la compagnie aérienne Uganda Airlines, les autorités ont passé commande de 2 Airbus A 330 Neo (200 MUSD). Si un Purchase Agreement a été signé le 20 décembre 2018, l’achat des appareils, envisagé dès l’été 2018, a pris du retard, qui s’est aggravé avec la crise sanitaire.
  • Thales : dans le contexte du projet pétrolier, mais aussi de la lutte contre la pêche illégale, le Président ougandais a lancé un programme de surveillance lacustre. Il a opté pour les radars proposés par Thales afin de surveiller des lacs Albert et Edouard (31,2M EUR).

Autres types de coopération

Coopération de développement :

L’Agence française de développement (AFD) est présente en Ouganda depuis 1993. Elle a engagé près d’un milliard de d’euros en Ouganda depuis 1998, dont 400 millions entre 2018 et 2020. Un bureau de l’AFD a été ouvert en Ouganda en 2009. La France est le quatrième bailleur bilatéral européen, et sixième bailleur bilatéral du pays.

Les financements de l’AFD se concentrent principalement sur trois secteurs :

1. L’amélioration des systèmes d’approvisionnement en eau et assainissement (accroitre la production et la distribution d’eau potable).
2. L’appui au secteur de l’énergie (accroitre la production d’énergie renouvelable, favoriser un accès pour tous à l’électricité)
3. L’appui à un développement urbain durable.

Coopération de défense :

L’Ouganda a sollicité l’expertise française depuis 2015 pour créer une composante troupe alpine afin de contrôler ses frontières dans la région montagneuse de Rwenzori. Depuis l’été 2016, un coopérant français est intégré au sein de l’état-major des Uganda People’s Defence Forces (UPDF) pour participer à la mise sur pied de cette composante. Le projet initial comprenait la formation d’une brigade aux effectifs de 1500 hommes.

Mise à jour : 27.04.22

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