Relations bilatérales

Partager

Relations politiques

Les relations politiques sont bonnes et la France a été la première à intervenir sur place après la tempête tropicale Erika (2015) et l’ouragan Maria qui a détruit l’ile en septembre 2017. Une délégation de la Dominique, conduite par le Premier ministre, a participé à la COP 21 qui s’est déroulée au Bourget du 30 novembre au 12 décembre 2015. Cet événement a permis de manifester notre engagement commun dans la lutte contre le réchauffement climatique. La Dominique, comme la plupart de ses voisins dans les Caraïbes est un des premiers pays au monde à avoir ratifié l’accord de Paris.

La Martinique a rejoint en 2015 l’organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO) dont la Dominique est membre fondateur, et la Guadeloupe en 2019 au statut de membres associés, tandis que Saint Martin était admis au statut de membre observateur.

Présence française

La France ne dispose pas d’ambassade à la Dominique, mais y est représentée par un consul honoraire. Il existe par ailleurs une Alliance française.
Communauté française (registre au 31/12/2019) : 116 inscrits
Communauté dominiquaise en France : 3463

Visites

  • Premier ministre : Le 12 décembre 2017, le Premier ministre Roosevelt Skerrit a participé au sommet One Planet à Paris

Relations économiques

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-economique-et-commerce-exterieur/la-france-et-ses-partenaires-economiques-pays-par-pays/ameriques/article/dominique

Coopération culturelle, scientifique et technique

Autre pays de l’OECO, avec Sainte-Lucie, à être membre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et à maintenir vivante la pratique du créole, la Dominique cultive son attachement au français.

L’Alliance française de Roseau, gravement endommagée par le cyclone Maria, accueillait une centaine d’élèves. Depuis 2019, elle ne compte plus de cadre expatrié.

Au niveau bilatéral, le projet FSPI (Fonds de solidarité pour les projets innovants) IFLE CARICOM (0,8 millions d’euros) permet de développer trois axes de coopération : linguistique, entrepreneurial et culturel. La coopération sanitaire et universitaire sont également des secteurs prioritaires (Passeport for French Higher Education).

Un projet FSPI (PAIRCC) financé par le ministère de l’Europe et des affaires etrangères (300 000 euros) est actuellement mis en œuvre à la Dominique. Ce projet vise à améliorer la capacité́ de résilience climatique sur les cinq territoires caribéens créolophones, à savoir : Haïti, Guadeloupe, Dominique, Martinique et Sainte Lucie. Il se compose de trois volets : des missions d’assistance technique, des modules de formation et une plateforme digitale. Le projet traite, à ce stade, de quatre thématiques : tourisme durable, éducation à l’environnement et au développement durable, économie circulaire et la continuité des activités.

Dans le cadre de projets financés sur les fonds INTERREG, le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) a coopéré efficacement avec les autorités dominiquaises pour réduire les effets de la cercosporiose noire (champignon qui affecte les cultures de bananes). C’est cependant dans le domaine de la géothermie que les perspectives de coopération sont les plus importantes :

  • depuis 2008, 4 millions d’euros en subventions ont été engagés par l’Agence française de développement et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) pour financer les forages exploratoires à l’installation d’une unité de production géothermique à la Dominique.
  • suite au succès de la campagne d’exploration, l’Agence française de développement a octroyé un prêt bonifié de 6,5 millions d’euros à l’Etat de la Dominique pour financer un premier puits de production et tester le comportement de la ressource en phase d’exploitation. Ce prêt est accompagné d’une subvention de 2 millions d’euros de la Facilité d’investissement pour les Caraïbes (CIF) de l’Union européenne. Ce projet a également bénéficié de financements INTERREG et d’interventions des régions Guadeloupe et Martinique.

Il pourrait permettre à la Dominique de disposer d’une capacité installée de 55 à 60 MW et d’exporter de l’électricité vers les CFA.

Mise à jour : 15.12.20

Informations complémentaires