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Témoignages : quelques agents et anciens agents du réseau culturel et de coopération reviennent sur leur évolution professionnelle au terme de leur mission au MEAE.

Alexandre HAMARD, économiste pour le Southern Hub de l’OTAN

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
J’ai occupé, d’août 2016 à septembre 2019 (3 ans), les fonctions de Conseiller de Coopération Adjoint (CACAC) ainsi que celle de Conseiller Économique au sein de la Chancellerie pour l’Ambassade de France en République Centrafricaine.

J’avais auparavant, de 2009 à 2011, occupé les fonctions d’Économiste pour l’Ambassade de France en Guinée Équatoriale (VIA).

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
La charge de travail en République Centrafricaine ayant été particulièrement conséquente, j’ai eu très peu de temps pour candidater durant mon affectation.

Ayant un objectif professionnel précis (travailler sur les affaires économiques pour une organisation internationale en centrale), le site CIEL du Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères m’a permis d’identifier des postes correspondants à ma recherche, dont celui que j’occupe aujourd’hui.

J’ai passé des entretiens avec plusieurs Organisations Internationales (OI) dès juillet 2019 (OIM, BM, OSCE) pour recevoir une offre de l’OTAN dès Janvier 2020. Malheureusement, du fait de la crise sanitaire, l’obtention d’une nouvelle habilitation m’a empêché d’occuper ce poste avant septembre 2020.

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, le type de contrat, etc.) ?
J’occupe depuis septembre 2020 les fonctions d’économiste pour le Southern Hub de l’OTAN basé à Naples. Ce poste a pour objet le suivi des informations économiques et financières en Afrique et au Moyen-Orient et de conseiller l’État-major sur ces sujets.

Le contrat est sur une base de 3 ans avec un statut de fonctionnaire international (International Civilian) qui deviendra un contrat permanent à partir du premier mois de la 4eme année.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai trouvé ce poste sur le moteur de recherche « CIEL » proposé par la Délégation des Fonctionnaires Internationaux (DFI) en juin 2019. Je tiens à remercier la DFI qui m’a très largement soutenu durant tous les processus de recrutements avec les diverses OI.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Bien qu’ayant obtenu le type de poste recherché, le processus a pris beaucoup plus de temps que prévu. Je conseille ainsi d’anticiper la fin de mission une année en amont, plus spécifiquement si vous désirez poursuivre une carrière d’expatrié dans les affaires internationales.

De manière plus générale, je pense que si le ministère est reconnu pour la qualité de ses agents, j’ai rencontré nombre de recruteurs, notamment dans le privé, hésitants à engager ce type de profils, de peur que ces derniers s’ennuient dans des postes moins passionnants et diversifiés. Nombre d’institutions ayant souvent une vision très abstraite de ce qu’est le travail de diplomate, il me semble essentiel, si vous ne cherchez pas un emploi dans la recherche, de limiter les références analytiques et de mettre en exergue les tâches concrètes induites par votre poste (organisation d’évènements…). Ces dernières sont souvent mal connues alors qu’elles sont pertinentes pour de nombreuses structures.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Bien entendu.

Sabrine TEBESSI, ingénieure pédagogique pour le groupe Trace

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
J’étais directrice adjointe à l’Alliance Française de Nairobi au Kenya, responsable notamment des cours et examens (NDLR : jusqu’au 31/08/2020).

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
Quelques mois avant ma fin de mission, j’ai retravaillé mon CV, activé mon réseau en l’envoyant à quelques partenaires en France, et répondu à quelques offres d’emploi. J’ai également échangé au téléphone avec trois seniors du réseau, avec qui j’avais de bons contacts, pour recueillir leurs conseils tout en signalant ma disponibilité à venir. En amont de la fin de mission, j’avais également pris rdv avec la cellule des agents contractuels en fin de mission du MEAE, pour souscrire à leurs newsletters de sélection d’offres d’emploi. Enfin, j’ai aussi fait de la veille sur LinkedIn, mais principalement après ma fin de mission, en ayant plus de temps pour rester à jour des offres publiées et des nouveautés du secteur. A la fin de ma mission, j’ai créé une auto-entreprise de manière à élargir mes possibles et envisager une reprise d’activités en qualité de consultante. Cela n’altère pas le versement des indemnités de chômage, tant qu’aucune activité n’a lieu.

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, le type de contrat, etc.) ?
Je suis ingénieure pédagogique pour le groupe audiovisuel spécialisé en musique afro urbaine, Trace. Je travaille depuis fin novembre sur un projet de plateforme de formation qui sera inaugurée au premier trimestre 2021. Il est prévu que ma mission évolue dans 6 mois vers de la coordination pédagogique régionale, à l’international. C’est un projet en devenir alors j’ai choisi un CDD plutôt qu’un CDI, de manière à clarifier plus aisément cette future mission le moment venu. Ce refus du CDI a été facilement compris par la DRH de l’entreprise.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Via l’un de mes contacts sur LinkedIn, qui travaille dans cette entreprise. C’était une collaboratrice indirecte pendant ma mission au Kenya, la prise de contact a donc été facilitée.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Je pense que l’ouverture d’esprit et la flexibilité permettent de démultiplier le champs des possibles, il est important de ne pas se limiter à un type de poste, ou à un type de secteur. En prenant en compte que selon la future mission, les activités seront négociables ou pourront évoluer. Parfois, même le lieu de travail est négociable avec le potentiel employeur (et surtout en ce moment, avec la pandémie, des concessions sont souvent faites).

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Bien sûr !

Catherine BRIAT, directrice des affaires publiques, initiatives stratégiques et communication pour Atos Allemagne et Europe Centrale

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
J’ai été successivement conseillère culturelle au Canada - 2013/16 - et conseillère culturelle à Berlin et Directrice de l’institut français d’Allemagne - 2016/19.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai à peu près tout fait ce qui est possible de faire : des candidatures spontanées, des candidatures à des offres, des rendez-vous avec des chasseurs de tête et le réseau personnel. J’ai passé tous mes weekends pendant plusieurs mois à faire des cv et des lettres de motivation, à repérer des annonces et prendre des contacts. : cela prend beaucoup de temps. Mais je dois dire que je n’ai eu des rendez-vous que lorsque je connaissais des personnes - aucune candidature spontanée ou réponse à une annonce n’a débouché sur un entretien….

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, le type de contrat, etc.) ?
Depuis le 01/11/2019, j’ai un CDI et je suis « head of public Affairs, Strategic initiatives, and communication « pour Atos Germany & central Europe, autrement directrice des affaires publiques, initiatives stratégiques et communication pour Atos Allemagne et Europe Centrale.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Par mes contacts personnels.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
De faire marcher son réseau, c’est quand même le meilleur moyen de retrouver un poste surtout quand on n’est plus un junior mais un senior en recherche de poste de direction. Et être patient … et d’être à fond sur Linkedin qui est une source importante d’informations et de créer des alertes sur des sites d’annonces ; il faut se tenir au courant des postes qui vont être vacants pour se positionner grâce à son réseau.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Oui par mail : cbriat chez me.com

Claire-Élise HUBERT, Chargée d’actions culturelles, éducatives et de communication pour le projet de Cité internationale de la langue française (Centre des Monuments Nationaux)

Si je devais donner un titre à cette expérience, ce serait : "Itinéraire d’une enfant gâtée" !

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
De 2000 à 2002 : assistante de langue française au Centre Régional de Langue française de Nizhni Novgorod (Russie) ;
De 2003 à 2005 : VI à l’Alliance Française de Samara (Russie) ;
De 2008 à 2011 : Attachée de coopération pour le français et Directrice adjointe de l’Institut Français de Saint-Pétersbourg (Russie) ;
De 2012 à 2017 : Attachée de coopération pour le français et Conseiller d’actions culturelles adjointe à l’ambassade de France à Minsk (Biélorussie).

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
En 2011, à mon retour de Saint-Pétersbourg, j’ai mené une recherche d’emploi très limitée : inscription au Pôle emploi qui ne peut en général pas grand chose pour des profils atypiques comme les nôtres, recherches de postes sur les sites des institutions qui m’intéressaient : Institut Français, Alliances Françaises, France Éducation Internationale, etc. Sur le site de la Bourse interministérielle de l’emploi public en précisant "Relations Internationales" et "enseignement", sans aucune contraintes géographiques. Mon objectif était juste de me stabiliser, vivre à nouveau en France. En juillet, soit après presque un an de chômage, le MAEDI m’a proposé un poste passionnant : ACPF en Biélorussie. Je l’ai accepté et suis restée cinq ans dans ce pays.

En 2017, environ six mois avant de quitter mon poste, je me suis offert un coaching / bilan de compétences pour tenter d’anticiper mon retour et mettre en place un plan d’action pour trouver mon futur poste. Cela m’a donné envie de suivre une formation en coaching car je cherchais une activité dans laquelle je puisse mettre à profit toute mon expérience, mes qualités humaines et professionnelles, ma connaissance des langues étrangères - russe, anglais, grec. Ce domaine m’a semblé correspondre à ce que je cherchais. La difficulté principale que j’ai rencontrée a été le décalage entre mes désirs et la réalité du monde du travail. Après treize ans passés à l’Est, une fois de retour en France, j’ai compris tout le sens de l’expression "être à l’Ouest" ! Cette formation en coaching m’a pourtant aidée à redéfinir mon projet professionnel, en adéquation avec mes contraintes personnelles. L’APEC m’a accompagnée elle aussi, surtout pour me redonner confiance en moi et me réadapter au monde du travail tel qu’il est. J’ai pu rencontrer des gens de tous horizons professionnels, apprendre à mettre en avant mes compétences et qualités professionnelles, faire des pitchs, des CV et des lettres de motivations percutantes, utiliser les réseaux sociaux plus activement, etc.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Chargée d’actions culturelles, éducatives et de communication pour le projet de Cité internationale de la langue française (Centre des Monuments Nationaux).

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai suivi l’évolution de ce projet depuis l’annonce par Emmanuel Macron de sa volonté de créer une telle structure (en 2017), jusqu’à la publication de l’annonce pour le poste (en février 2019) sur le site internet du CMN et de la BIEP…et j’ai postulé. En parallèle, je continuais d’envoyer des candidatures soit ciblées "relations internationales" et "langue française", soit spontanées dans d’autres institutions. Pour le poste que j’occupe aujourd’hui, mon réseau a joué un rôle déterminant.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
1) utiliser davantage les services proposés par le Bureau du suivi des agents en fin de contrat…
2) anticiper au maximum et bien étudier la faisabilité de tel ou tel projet (plus on a passé d’années à l’étranger, plus on est déconnecté de la réalité !) ;
3) entretenir son réseau professionnel mais aussi amical (c’est bon pour le moral) ;
4) communiquer au maximum, partout où l’on va ;
5) ne pas sous-estimer ses compétences qui parfois sont difficiles à transposer dans un environnement professionnel français ;
6) ne pas hésiter à se faire accompagner : APEC, coaching, formations diverses (même payantes quand on peut se le permettre)…tout est bon pour rencontrer du monde et découvrir le paysage professionnel français ! Aller à des salons, etc. ;
7) envoyer des candidatures spontanées, se présenter en personne dans les institutions où l’on aimerait travailler et s’armer de patience, ça peut marcher !
8) être bienveillant avec soi-même et être dans l’action pour ne pas déprimer en cas de chômage : passer d’un statut franchement très privilégié au statut de chômeur lorsque cela arrive, est très compliqué psychologiquement ;
9) ne négliger aucune piste, rester ouvert ;
10) penser à toujours demander une lettre de recommandation auprès de sa hiérarchie ou de ses partenaires à la fin d’une mission ou d’un projet. Elles seront très utiles lors de vos candidatures et dans les moments de doute, elles vous donneront du baume au cœur lorsque vous les relirez !

En lisant les témoignages de cette page consacrée aux agents en fin de contrat, je me suis dit que j’avais "bidouillé" à mon retour en France, par rapport aux autres. Mon parcours est loin d’être linéaire. J’ai eu du mal à "retomber sur mes pattes", je suis passée par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, ai eu des idées très farfelues, me suis lancée corps et âmes dans des entreprises mal calibrées pour moi…pour finalement trouver LE poste que je voulais. Il est important de voir que ce n’est pas facile pour tout le monde mais qu’à force de persévérance et d’un peu de discipline, on finit par trouver chaussure à son pied.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
clairelise_hubert chez yahoo.fr
LinkedIn

Boris JAMES, Maître de conférences en histoire à l’Université Paul Valéry de Montpellier

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
De 2014 à septembre 2018, j’ai été chargé de mission/chercheur sous contrat avec le MEAE, au sein d’une UMIFRE (Unité Mixte Française de Recherche à l’Etranger), l’Ifpo (Institut Français du Proche Orient). Au même moment j’ai été le responsable de l’antenne de cet institut à Erbil, au Kurdistan d’Irak.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai soutenu ma thèse d’histoire en mars 2014 (condition sine qua none à l’obtention d’un poste dans la recherche), mais j’ai été informé de l’ouverture d’un poste à l’Ifpo-Erbil courant 2013 un peu avant qu’il soit publié à la transparence et sur le site de l’Ifpo. Alors que je terminais ma thèse je n’avais aucune autre perspective professionnelle.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Après près d’un an de chômage, j’ai été recruté en tant que maître de conférences en histoire à l’Université Paul Valéry à Montpellier en septembre 2019. Il s’agit d’un contrat à durée indéterminée.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Après l’obtention de la qualification aux fonctions de maître de conférences, la plateforme Galaxie sur laquelle on doit se connecter obligatoirement pour tout recrutement à l’Université, publie les postes disponibles lors de la campagne de l’année et suivant les sections (histoire médiévale et moderne, sociologie et droit, langues étrangères etc.). Il faut sélectionner les postes qui nous intéressent, puis télécharger ou envoyer un dossier aux départements universitaire ayant des postes à pourvoir. J’ai eu la chance d’être auditionné pour deux postes, un à Nanterre où je n’ai été classé que 4e et un à Montpellier où une commission d’historiens de l’université et externes m’ont classé 1er. Ce classement fut ensuite confirmé par l’université (c’est le cas en général).

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Les situations et les perspectives des anciens agents du MEAE sont extrêmement variées. Mais, je pense qu’il ne faut hésiter, même lorsque l’on se destine à tout autre chose que la diplomatie, l’action publique ou la coopération, à mettre en avant son expérience au sein du ministère. Dans mon cas, le passage par un poste à responsabilité bien que modeste, a été décisif dans mon recrutement à UPV.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Bien sûr.

Sidonie LACOME, Chef de projet Innovation et pédagogie au sein de l’association APM (association pour le progrès du management, Think tank à destination des dirigeants d’entreprises PME en France et à l’international)

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai occupé le poste de Directrice des cours de l’Institut français du Japon à Tokyo de septembre 2014 à août 2018.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai mis en place un bilan de compétences ainsi qu’un coaching d’accompagnement professionnel de février 2018 à septembre 2018 avec une coach française installée à Tokyo.
Cette formation a été financée par le compte formation par le MEAE.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Je suis depuis le 14 janvier 2019 en CDI Chef de projet Innovation et pédagogie au sein de l’association APM (association pour le progrès du management, Think tank à destination des dirigeants d’entreprises PME en France et à l’international).
J’ai aussi créé mon auto-entreprise et je propose des services de coaching pour les personnes qui rentrent de l’international et qui ont besoin de conseils et d’outils pour préparer leur retour sur le plan personnel et professionnel.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
C’est grâce à l’activation de mon réseau professionnel, de mon ancien employeur ainsi que par mes recherches LinkedIn que j’ai eu connaissance de cette offre.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Il est important de réfléchir à son retour au minimum un an avant la fin de son contrat.
Il est important de faire un retour d’expérience, de réfléchir et formaliser les compétences acquises en cours de poste, de lister les actions, projets menés, de capitaliser son expérience et de penser à ce que vous voulez occuper comme poste au retour en France par exemple. Les postes occupés à l’étranger permettent d’élargir nos champs d’interventions, nos champs de compétences, nous élargissons également nos compétences en relations interpersonnelles, nos capacités d’adaptation, de flexibilité, compétences très recherchées aujourd’hui dans différentes types d’entreprises, associations, ONG, institutions privées et publiques. Faites-en une force.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Bien sûr. Je suis joignable par mail à cette adresse sidonielacome chez yahoo.fr
Il est important de me contacter de la part du MEAE/DRH/RH3B/Bureau des agents en fin de mission.

Aude URCUN BRUNEL, Responsable du Pôle Institutions et Ingénierie à l’Institut français

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai occupé les fonctions d’attachée culturelle à l’Ambassade de France à Abuja (Nigéria) de septembre 2015 à août 2018.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai commencé ma recherche d’emploi de manière active en septembre 2018 mais j’avais commencé à travailler sur la refonte de mes outils (cv, profil LinkedIn, etc.) 6 mois auparavant suite à mes premiers échanges avec le Bureau du suivi des agents en fin de contrat du MEAE en décembre 2017.

Sachant que dans le secteur culturel, le marché de l’emploi est souvent un « marché caché », ma recherche s’est axée autour de 3 priorités :
• La consultation régulière de sites d’emplois avec la mise en place d’alertes de manière à identifier des offres en lien avec mon profil et y répondre ;
• L’activation de mon réseau professionnel par un certain nombres de rdv ou déjeuners hebdomadaires ;
• Le développement de nouveaux réseaux par la participation à des journées professionnelles, des salons ou foire, etc.

En parallèle, dès novembre 2018, j’ai commencé une formation de manière à faire évoluer mon parcours professionnel vers les questions d’innovation. Cette formation à destination de professionnels (2 jours / mois) m’a permis de rester connectée au monde professionnel tout en me laissant du temps pour ma recherche d’emploi. Techniquement, j’ai activé mon CPF pour financer une partie de cette formation.

Quel poste occupez-vous désormais ?
J’ai intégré l’équipe de l’Institut français en tant que Responsable du Pôle Institutions et Ingénierie au Département développement et coopérations artistiques en janvier 2019. Je suis en CDI .

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
L’offre est parue sur le site ProfilCulture. Elle avait été par ailleurs relayée dans la newsletter du Bureau du suivi des agents en fin de contrat du MEAE. Ayant été en contact régulier avec l’équipe de l’Institut français dans le cadre de mes fonctions d’attachée culturelle au sein du réseau, cela a facilité l’identification de mon cv lors de la sélection des candidats pour les entretiens.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Selon moi, le plus important est d’intégrer dès le départ en poste qu’il y aura un retour …et de ce fait bien travailler la relation avec son réseau professionnel en France tout au long de la mission (carte de vœux au moment de la nouvelle année, communication régulière sur les projets, etc.).

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Oui avec plaisir.

Olivier SOLARI, Chargé de mission foncier, urbanisme et mobilité auprès du ministère des outre-mer

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
Urbaniste de formation, j’ai travaillé, préalablement à cette expérience avec le MEAE, en agence d’urbanisme et en collectivités territoriales.
J’ai tout d’abord réalisé une mission de 5 ans en Haïti, comme ETI, conseiller technique auprès du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales et en accompagnement de la Direction des collectivités territoriales sur les questions d’appui au processus de décentralisation avec, en gestion sur la période, un fond de solidarité prioritaire de 2,4 millions d’euros .
Suite à cette première expérience, j’ai réalisé une seconde mission de 3 ans à Madagascar, comme ETI, conseiller technique du ministre de l’aménagement du territoire et des services fonciers placé au cabinet du ministre sur les questions d’appui à la réforme foncière.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
A la fin de ma mission en août 2018, j’ai essentiellement recherché des emplois sur le site du MEAE, le site de expertise france et le site "emploi public.fr" ; j’ai pu bénéficier d’un accompagnement du bureau du suivi des agents en fin de contrat avec qui j’ai eu un entretien et des conseils sur la mise en forme de mon CV.
J’ai été contacté par le privé, eu des entretiens, entre octobre et décembre 2018, avec expertise france, une société de recrutement pour travailler en collectivités territoriales (Guyane, Guadeloupe, aquitaine), l’office national des forêts et le ministère des outre-mer.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Malgré la validation de mon recrutement par le ministère des outre-mer dès décembre 2018, je n’ai commencé mon emploi de chargé de mission foncier, urbanisme et mobilité qu’en avril 2018. Ce retour en France et en services centraux d’un ministère reste pour moi dans la continuité de mes expériences professionnelles. Ma connaissance des territoires d’outre-mer, avec qui j’ai pu travailler sur l’accompagnement des coopérations décentralisés, reste une véritable plus-value pour le ministère.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai trouvé cet emploi sur le site "emploi public.fr" qui met en ligne toutes les offres d’emplois en services centraux et déconcentrés de l’Etat et en collectivités territoriales.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Je pense que la recherche d’emploi reste très personnelle. Pour ma part, après une expérience mitigée dans le privé, j’ai orienté mes recherches vers le service public dans lequel j’ai réalisé l’ensemble de mes expériences professionnelles sur les questions de définition et de mise en oeuvre de politiques publiques.
Il ne faut pas hésiter à postuler à chaque offre intéressante, ces expériences à l’étranger sont particulièrement reconnues par les recruteurs.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Bien sûr.

Thibault Haïoun, Directeur de MJC-Centre social

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’étais directeur d’une Alliance française jusqu’au 31 août 2017.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
Inscrit à Pôle emploi, sur l’APEC et aux alertes du MAE, j’ai aussi signalé à une partie de mon réseau que j’étais sur le marché. Je consultais aussi régulièrement des sites d’institutions internationales.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Je suis directeur d’une MJC-Centre social depuis le 8 janvier 2018, en CDI.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Il m’a été proposé par un ancien employeur.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Anticiper sur la fin de la mission et la suite à donner à son projet professionnel.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Oui

Carine TARTAR, Chargée de mission Économie/Entreprises pour le Conseil Régional Sud Provence Alpes Côte D’Azur

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai travaillé au MEAE de mars 2016 à novembre 2017 en tant que Rédactrice Attractivité touristique au sein de la Mission de la Promotion du Tourisme. Plus particulièrement j’ai oeuvré à l’élaboration, la signature et la mise en place du contrat de filière rencontres d’affaires et événementiel. J’étais vraiment très satisfaite de mes fonctions et cadre de travail mais je les ai quittés prématurément pour suivre mon compagnon dans le sud de la France. Néanmoins je ne l’ai fait qu’après avoir trouvé un emploi et cela m’a pris 9 mois.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
D’une part, je faisais une veille active quotidienne des annonces d’emplois sur tous les sites cibles (Apec, Indeed, sites des collectivités territoriales et entreprises implantées dans les Alpes-Maritimes) et multipliais les dossiers de candidature envoyés.
D’autre part, j’ai activé mon réseau (je suis originaire de Nice) afin de me renseigner sur les offres d’emploi officieusement à pourvoir et, le cas échéant, afin d’appuyer mes candidatures.

Quel poste occupez-vous désormais ?
J’ai pris mes nouvelles fonctions le 1er janvier 2018 ; il s’agit d’un CDD de 3 ans, renouvelable 3 ans puis CDIsable. Voilà maintenant près de 6 mois que j’occupe le poste de Chargé de mission Economie et Entreprises pour les Alpes-Maritimes Maritimes au sein du Conseil Régional Sud Provence Alpes Côtes d’Azur. Je suis basée à Nice à la Maison de la Region avec 23 autres agents. J’ai donc la chance de travailler tout près de mon nouveau domicile et d’effectuer des déplacements réguliers à Marseille.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai vu l’annonce sur le site du Conseil Régional et j’ai postulé en ligne. J’ai doublé cette démarche par l’envoi de ma candidature à des relations travaillant déjà au Conseil Régional pour pouvoir décrocher un entretien.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
La recherche d’emploi peut être longue et chronophage, je conseille de s’y prendre 6 à 9 mois à l’avance. Il faut se faire une routine de sites à consulter régulièrement, avoir un dossier de candidature toujours prêt et adapté à chaque situation. En parallèle, il est important de renouer avec ses contacts, de participer à des événements en lien avec ses objectifs et de faire de nouvelles rencontres (Linkedin est un bon intermédiaire quand on a un profil bien élaboré). Il faut savoir aussi que trouver un emploi en Régions lorsque l’on vient de la capitale n’est pas aisé : il y a des a priori sur les prétentions salariales du candidat parisien, les places sont chères (il y en a peu et il y a peu de turn over) et l’entre-soi est très prégnant. Mieux vaut connaître quelqu’un à l’intérieur du système.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus (facultatif) ?
Oui, je serai ravie d’aider les agents en recherche d’opportunités en région Sud Provence Alpes Côtes d’Azur.

Adeline GLEIZAL, Chargée de programme au CIEP

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MAEDI ?
J’ai premièrement occupé une fonction support au MEAE, au sein du Cabinet du Ministre délégué chargé du développement entre 2012 et 2013, lors d’un accroissement d’activité du Cabinet, à l’occasion d’un contrat dit « occasionnel », et qui ne pouvait donc excéder dix mois. J’ai ensuite été Chargée de coopération au sein de l’Ambassade de France au Panama pendant deux ans lors d’un VIA (2014-2016). S’agissant d’un petit poste avec un SCAC réduit, j’ai été amenée à gérer des projets de coopération dans divers domaines : renforcement des capacités, gouvernance locale et Etat de droit, éducation, coopération scientifique et universitaire, formation judiciaire, coopération culturelle et linguistique, affaires environnementales et suivi des dossiers à caractère sociétal.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai commencé à me poser quelques questions sur le post-VIA et la direction que je souhaitais prendre pour la suite de ma carrière, environ six mois avant la fin de ma mission. J’ai d’abord tenté de trouver du travail sur place dans le pays, mais j’ai vite été découragée par les démarches de visa au niveau local. J’ai attendu mon retour en France pour mener une recherche d’emploi active et répondre à des offres d’emploi, car les quelques démarches entreprises à distance n’avaient pas été concluantes. Par chance, j’ai pu bénéficier d’indemnités d’ARE suite à mon VIA, lors de ma recherche d’emploi pendant 4 mois, ayant ouvert des droits avant mon départ au Panama.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Je suis depuis septembre 2016 Chargée de programmes au Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP), en charge de la mobilité des assistants de langue entre la France et les pays d’Amérique Latine. J’ai été initialement embauchée pour un contrat de 5 mois pour un remplacement de congé maternité, et suite à une vacance de poste dans mon équipe, j’ai été prolongée dans les mêmes fonctions sur un contrat dit « pérenne » (CDD d’un an reconductible au 1er septembre de l’année suivante).

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai eu connaissance de l’offre en consultant la rubrique « Offres d’emploi » de l’Espace contractuels du site du MEAE.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Bien anticiper la fin de sa mission et le retour en France, au niveau professionnel mais aussi personnel. Utiliser et solliciter son réseau français mais aussi international, capitaliser sur ses points forts et compétences acquises, souvent transversales et transposables à d’autres fonctions ou dans un autre domaine.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui, bien sûr.

Nicolas DE LA CRUZ, Responsable relations internationales à la Direction des Affaires et Relations Internationales de la DG Pôle emploi, recruté via LinkedIn

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MAEDI ?
Directeur d’Alliance française (2 centres) et coordinateur d’une plateforme régionale composée de 6 AF. Mission 2+2+1 (5ans). Date de fin de mission : 31/08/2016.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
La direction générale de Pôle emploi m’a contacté directement suite à l’ouverture, sur les conseils de RH3B, de mon profil Linkedin.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Responsable relations internationales à la Direction des Affaires et Relations Internationales de la DG Pôle emploi (Paris). CDD 1 an.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ignorais l’existence de ce service au sein de Pôle emploi. La DARI a pris les devants en me contactant via Linkedin.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Prendre le temps d’observer et d’analyser les contextes professionnels pouvant présenter un intérêt, même s’ils se trouvent en apparence (ou réellement) éloignés de l’idée que l’on se fait d’une reprise d’activité en France. Une fin de mission permet aussi d’enrichir son parcours, de diversifier son expérience.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Avec plaisir.

Cécile CHAMPILOU, chargée d’ingénierie et de veille au CLA à Besançon

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
Après un VI de 2 ans en tant qu’enseignante et coordinatrice pédagogique à l’université de Bethléem et à l’Alliance française de Bethléem, j’ai été recrutée pour le poste de chargée de mission pour la coopération éducative et linguistique au SCAC / Institut français de Jérusalem. Mon contrat se terminait en août 2017 mais j’ai dû écourter ma mission après avoir été retenue sur un poste au Centre de linguistique appliquée de l’Université de Franche-Comté. Je suis partie fin février 2017.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’étais très inquiète par la perspective de la fin de ma mission et surtout par le retour en France. J’ai suivi les conseils de mon attachée et de la secrétaire générale, toutes deux titulaires et ayant une grande expérience dans le réseau. J’ai pris contact avec le bureau RH3B pour un rendez-vous en aout 2016, soit un an avant la fin de mon contrat. Ce rendez-vous fut, pour moi, l’occasion d’étudier les différents moyens de préparer au mieux ce retour : rechercher un poste mais aussi préparer des concours.
J’ai obtenu un soutien financier important du bureau RH3B pour une préparation à distance du concours CAPES Lettres Modernes. Parallèlement, dès septembre, j’ai commencé une veille active et régulière sur les sites et réseaux FLE. J’ai commencé à postuler aux annonces qui me plaisaient le plus.
Rapidement j’ai eu un entretien et on me proposait un poste. C’était en décembre 2017.

Quel poste occupez-vous désormais ?
J’ai commencé le 1er mars 2017 comme chargée d’ingénierie et de veille au CLA, à Besançon. Il s’agit d’un CDD de 2 ans, renouvelable.
Je poursuis mon projet de concours que j’envisage de passer en 2018.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’avais d’abord reçu l’annonce par mail, mon adresse faisant partie d’une liste de diffusion du CLA. Je l’avais ensuite trouvée sur de nombreux sites où je veillais.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Même si cela ne présage pas nécessairement un poste dans la foulée, une approche anticipée et méthodique permet d’une part d’entrer dans une dynamique de transition, d’autre part de veiller sur les opportunités du marché afin de préciser ses attentes professionnelles et surtout d’avoir le choix.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Bien sûr !

Axel POULLARD, chef de projet Afrique centrale à Apprentis d’Auteuil

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai travaillé comme agent contractuel pour le MEAE à 2 reprises. D’abord en République démocratique du Congo où entre 2007 et 2011 j’ai travaillé à l’Ambassade de France, puis au Kenya de 2013 à 2015. Lors de ces 2 expériences j’étais attaché régional de coopération pour la protection des enfants dans les conflits armés.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Je suis depuis le 20 mars 2017, chef de projet Afrique centrale à Apprentis d’Auteuil. Il s’agit d’un CDI.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai commencé ma recherche d’emploi bien en amont de mon retour. Dès l’automne 2015, j’avais identifié mon poste actuel qui se libérait. Je n’avais pas été recruté à ce moment-là car une candidature interne avait été retenue.
C’est en effectuant une veille active que j’ai vu que le poste était à nouveau disponible. J’ai adressé une nouvelle candidature qui a finalement été retenue.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Je donnerais comme conseils de rester actif et patient. Actif en développant son projet professionnel (réseau, bilan de compétences, groupes de chercheurs d’emploi) et patient pour ne pas etre décourager dans sa recherche d’emploi.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui, par le biais de LinkedIn.

Antoine GRUND, Directeur des éditions au Centre des Monuments nationaux

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai occupé les fonctions de COCAC adjoint / Directeur adjoint de l’Institut français à Abou Dabi (Emirats arabes unis) de septembre 2011 à septembre 2016.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
Au cours de ma cinquième et dernière année en poste, j’ai commencé à activer mes réseaux professionnels et personnels, tant en France qu’aux Emirats. J’ai fait savoir le plus largement possible que je serais prochainement "sur le marché". J’ai parallèlement affiné mon projet professionnel en prenant conseil auprès de certains de mes contacts, afin de vérifier si mon offre correspondrait bien à une demande. Il est cependant difficile de mener une recherche active en étant en poste, à plusieurs milliers de kilomètres. C’est à partir de mon retour en France en septembre que j’ai pu me consacrer pleinement à ma recherche. J’ai privilégié une démarche de réseautage, sans négliger de répondre à quelques annonces.

Quel poste occupez-vous désormais ?
J’ai rejoint le 1er février 2017 le Centre des monuments nationaux en tant que directeur des éditions. Mon contrat est un CDI au sein de cet établissement public administratif sous tutelle du ministère de la Culture.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
D’abord par mon réseau, quelques jours avant que l’offre ne soit publiée par le CMN. Je l’aurais donc vue de toute façon, mais j’ai certainement bénéficié d’une certaine longueur d’avance.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Se rapprocher du bureau RH3B, se mettre en veille bien en amont de sa fin de mission. Si rien n’a abouti au moment de la fin de mission, garder patience et persévérance. L’expérience d’un poste à l’étranger est un vrai atout que tous les chercheurs d’emploi n’ont pas forcément.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui bien sûr.

Guillaume THIERIOT, Directeur général adjoint des services de la Ville d’Avignon, responsable du pôle « Vivre ensemble »

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai eu la chance de pouvoir enchaîner deux postes, d’abord Directeur du Centre Culturel Franco-Bissau-Guinéen, en Guinée-Bissau (septembre 2011 à août 2013), puis Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France à Maputo, pour le Mozambique et le Swaziland (jusqu’en aout 2016).

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
Veille internet et réseaux sociaux, surtout dans les 6 derniers mois de ma mission. J’ai surtout commencé à travailler sur un projet d’activité privée, avant que ne surgisse la piste de mon emploi actuel.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Directeur général adjoint des services (DGA), à la Ville d’Avignon, responsable du pôle Vivre Ensemble qui regroupe les départements de la culture, de la jeunesse, de l’enseignement, des sport et loisirs, et de l’action sociale. Emploi fonctionnel en CDD de 4 ans, qui a débuté le 1er octobre dernier.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Par mes réseaux personnels.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
De vivre pleinement l’expérience à l’étranger, qui est d’une richesse inimaginable avant, mais sans se couper de ses réseaux en France. Il faut veiller à ne pas être « oublié » pour faciliter le retour, qui est un moment particulier, tant on peut se sentir en « décalage » et un peu désorienté, selon le nombre d’années passées en exil (volontaire).

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui, bien sûr.

Florence CASSAM CHENAI, Consultante internationale auprès du PAM à N’Djamena

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai commencé à travailler au MEAE comme stagiaire au bureau du Livre de l’Ambassade de France en Espagne au cours de mes études (2001-2002). Je suis ensuite partie au Maroc comme VIA au SCAC de Rabat (2004-2006). Grâce à cette expérience comme chargée de programmes, ma candidature a été retenue sur un poste de rédactrice à la DGM - Sous-direction de l’Enseignement supérieur (2009-2012). J’ai également travaillé à la sous-direction de la recherche, avant de rejoindre le poste de Kampala comme Attachée de coopération et d’action culturelle (2013-2015).

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai souhaité ouvrir d’autres portes, complémentaires à mon expérience au sein du MEAE. J’ai postulé notamment sur le site de Coordination Sud et suis partie au Tchad comme cheffe de mission pour une ONG française pendant un an, afin de mieux connaître le fonctionnement des acteurs humanitaires et faire davantage le lien entre développement et urgence.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Je suis depuis août 2016 consultante internationale auprès du PAM à N’Djamena et assure la coordination d’un programme conjoint PAM/UNICEF/FAO/OMS, financé par l’Union européenne.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai reçu cette offre à travers le réseau professionnel que je me suis constitué au Tchad.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
L’anticipation est essentielle. Soit on sait clairement qu’on veut rester au MEAE et on prépare rigoureusement le concours ; soit on essaie d’élargir les éventuelles opportunités en se formant soi-même et en se constituant un réseau solide. Au cours de mon contrat à la DGM, j’ai suivi une formation à distance en Genre et Développement à l’Université de Genève dans le but de consolider mon profil sur des questions spécifiques de développement.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui, bien sûr.

Solen ROUILLARD, Responsable du livre et des bibliothèques à la SNCF, Paris

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai été chargée de mission culturelle à l’AF de Buenos Aires pendant 4 ans, de septembre 2012 à août 2016.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai commencé par contacter le bureau des contractuels pour actualiser mon CV et mes lettres de motivation, ce qui m’a permis d’avoir ainsi un regard professionnel et extérieur sur mes outils de recherche. J’ai également profité d’un passage à Paris pour rencontrer l’équipe et réaliser une simulation d’entretien.
J’ai aussi actualisé mon profil sur les réseaux sociaux professionnels (linkedIn et Viadeo par exemple) et recontacté mon réseau. Puis, je me suis inscrite à plusieurs newsletters de recherche d’emploi, et ai recensé les sites du secteur culturel. Tout ce travail en amont prend énormément de temps, mais est indispensable pour être efficace et réactif dans la réponse à une offre d’emploi.

Quel poste occupez-vous désormais ?
J’occupe désormais le poste de responsable du livre et des bibliothèques au CCE de la SNCF depuis le 5 septembre.
Il s’agit d’un poste en CDD de 13 mois en remplacement d’une personne partie en formation (CIF).

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai eu connaissance de cette offre par le site de l’APEC.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Se préparer et anticiper permet de poser des jalons. Recontacter son réseau est également utile.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Bien entendu !

Elise JALLADEAU, Directrice générale du festival de Thessalonique

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai occupé le poste d’attachée de coopération audiovisuelle/industries culturelles à Athènes de septembre 2010 à aout 2015.
J’étais basée à l’Institut français d’Athènes. Ma mission consistait à programmer et produire nos événements et à travailler sur la coopération franco-grecque. J’ai également siégé 3 ans au conseil d’administration du Greek Film Center (CNC grec) que nous avons avons remis en état de marche en changeant la gouvernance, en concevant des nouvelles règles de soutien et en apurant les dettes.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai fait une recherche classique en France, misant sur mon réseau personnel et mon expérience. Mais je gardais un œil sur la Grèce car je savais que des opportunités intéressantes pouvaient se présenter. Je savais également que mon profil était plus rare en Grèce qu’en France et que si je réussissais à valoriser mes compétences tout en activant mon réseau, je pouvais raisonnablement espérer accéder à des postes intéressants.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Je suis directrice générale du festival de Thessalonique. C’est un EPIC d’environ 50 salariés dont une douzaine sont basés à Athènes. Le festival est en réalité un Institut qui regroupe le Festival international du film (TIFF), le festival du documentaire (TDF), le film museum (musée et bibliothèque), une cinémathèque, 4 salles en exploitation commerciale, des programmes nationaux d’éducation à l’image, etc. L’institution possède les murs de l’un des cinémas et exploite 3 sites à l’année au cœur de la ville auxquels s’ajoutent d’autres sites en période de festivals.
J’ai défini un plan de développement pour l’institution, qui suppose au préalable une refonte profonde de la quasi totalité des outils et des méthodes de travail du festival.
C’est un poste exposé (médiatiquement et politiquement).

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Par mon réseau professionnel.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Utiliser son expérience et son réseau international.
Notre profil est atypique et il est parfois difficile de valoriser notre expérience une fois revenus en France. Mais cette expérience, ajoutée à notre longue carrière d’avant le MEAE, nos études supérieures, notre capacité à négocier et écouter, notre réactivité et notre adaptabilité sont des atouts dont nous avons rarement conscience et qui sont appréciés à l’étranger.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui, bien sur.

Houcine HADJ-DAHMANE, Directeur général Afrique du bureau d’études INSUCO en Guinée

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai pu occuper différentes fonctions. J’ai tout d’abord été assistant technique sur un projet FSP Gouvernance en Mauritanie. J’ai ensuite été détaché auprès de FCI pour mettre en oeuvre un second projet FSP Gouvernance au Yémen. Après ces 2 missions, j’ai été recruté en tant qu’attaché de coopération et d’action culturelle au Sultanat d’Oman pendant 2 ans, avant d’exercer la fonction de COCAC de 2012 à 2014.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
Je n’ai pas réellement recherché d’emploi. J’ai directement été contacté par une personne de mon réseau.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Depuis septembre 2014, j’occupe un poste dans le secteur privé. Je dirige le bureau d’études INSUCO, spécialisé en ingénierie sociale. En tant que directeur général pour la zone Afrique, je développe les activités du bureau à l’international (Afrique de l’Ouest, Centrale, et de l’Est) par l’ouverture de nouveaux bureaux et en répondant à des appels d’offre de la Banque mondiale, de la BAD, de l’AFD, etc. Je gère une équipe d’environ 30 permanents, et supervise la conduite de l’ensemble des études.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Cette offre d’emploi n’a pas vraiment été diffusée ou alors juste via quelques réseaux particuliers, dont celui de mon école (ISTOM).

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
De ne pas baisser les bras, d’être optimiste car travailler pour le MEAE représente une belle carte de visite, et d’ouvrir son horizon vers le secteur privé.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui, sans problème.

Antoine RIPAUD, Juriste au sein de la Commission affaires européennes et internationales du Conseil national des Barreaux

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAED ?
J’ai réalisé mon stage de fin d’études auprès de l’Ambassadrice en charge des droits de l’Homme, en tant que chargé de mission. Après 6 mois de stage, un contrat de vacation m’a été proposé afin de continuer ma mission auprès de l’Ambassadrice. J’ai donc réalisé un an au sein du service, de janvier 2015 au 31 décembre 2016.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Après deux mois de recherches, j’ai signé un CDI au Conseil National des Barreaux en tant que juriste afin de travailler au sein du service affaires européennes et internationales. Les missions sont extrêmement variées mais se rapprochent de celles que j’avais au MEAE auprès de l’Ambassadrice. Je travaille auprès de la Commission Affaires européennes et internationales dans laquelle siègent des avocats élus. Mes missions consistent à leur préparer leurs missions (logistique, rédaction de notes) et d’en assurer le suivi, d’entrer en contact avec des barreaux étrangers afin de proposer des partenariats, des projets de coopération, de formation. La commission peut également être saisie sur des projets ou propositions de loi, pour avis ou consultations.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
J’ai eu connaissance de cette offre d’emploi car en tant que chargé de mission auprès de l’Ambassadrice, je travaillais en étroite relation avec le service international du CNB. Nous avons travaillé ensemble notamment sur l’élaboration d’un concours de plaidoirie à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Il est très important de garder des bons contacts avec tous les interlocuteurs que l’on croise, si le travail est bien fait lorsque l’on est au MEAE, les interlocuteurs extérieurs le verront et pourront penser à vous pour un éventuel poste. C’est ainsi que cela s’est déroulé pour moi.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui

Thomas LAGATHU, Directeur délégué de la banque d’épreuves SESAME

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
Attaché de coopération régionale pour le Cône sud et le Brésil, puis conseiller de coopération régionale par intérim, de février 2011 à août 2015, au sein de l’Ambassade de France à Santiago du Chili.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai commencé une veille professionnelle un an avant la fin de mon contrat et ai commencé à remettre à jour mes outils de base (CV, lettre), mais devant assumer un double poste au cours de cette dernière année de mission, la recherche effective n’a pu être aussi effective que souhaité. J’ai cependant commencé à répondre à des offres dans les secteurs d’activité d’intérêt (organisations internationales, secteur académique, etc.), cependant dans un premier temps mon souhait n’était pas de rentrer en France mais de trouver un autre poste à l’international. J’ai postulé à plus de 70 offres à travers le monde sans grand succès, donc je me suis plus recentré sur mon réseau naturel, en France.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Directeur délégué de la banque d’épreuves SESAME qui permet d’intégrer un des 10 programmes post-bac d’une des écoles de management membres du réseau (ESSEC, EM Normandie, Neoma Rouen, Neoma Reims, IPAG, ESCE, Kedge Bordeaux, Kedge Marseille, Esc Troyes, Esc La Rochelle). Il s’agit d’un CDI (avec 6 mois à l’essai) débuté mi-janvier 2016.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Je préparais un entretien pour une autre institution dans le même secteur d’activité et ai mobilisé une partie de mon réseau professionnel, élaboré notamment au cours de mes années en poste à l’étranger, m’informant de l’existence de l’offre d’emploi pour laquelle j’ai postulé et ai pu passer les différentes étapes de recrutement avec succès.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Il est impératif de mobiliser son réseau professionnel et de se maintenir en veille constamment avec des outils en bon ordre prêts à être utiliser le moment venu. De toute évidence, le marché caché de l’emploi est le plus dynamique.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui.

Catherine DROSZEWSKI, Conseiller pédagogique chargé des enjeux internationaux à la direction de la formation de l’ENA.

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai été recrutée en 2011 pour le poste d’attachée de coopération universitaire à l’ambassade de France à Tokyo, où je suis restée durant 4 ans, jusqu’à l’été 2015.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai commencé mes recherches environ un an avant la fin de mon contrat, d’abord sur un mode prospectif puis plus actif, à compter du printemps 2015. Je n’ai négligé aucune option, y compris celle de rester au Japon et d’y trouver un contrat local. J’ai commencé par refaire mon CV et préparé une matrice de lettre de motivation. J’avais une lettre de recommandation de mon ambassadeur pour appuyer mes différentes démarches.
Je me suis rendue en France en mars, afin d’y rencontrer la DRH du ministère et tenir mes interlocuteurs informés de mes démarches. J’avais bon espoir sur une des pistes et j’en ai profité pour reprendre des contacts à Paris. Mais mon « plan A » ne s’est pas concrétisé et je suis passée au plan B : recherche plus active sur les sites d’offres d’emploi. L’inscription sur l’espace contractuels et l’envoi régulier d’offres d’emploi susceptibles de m’intéresser m’a été très utile, même si aucune des candidatures envoyées en réponse à une annonce n’a débouché sur une réponse positive. En juillet, ne voyant rien se concrétiser, je suis passée à l’élaboration d’un plan C : chômage « dynamique » en prévoyant une formation de type « management d’un organisme culturel » durant 6 mois, me permettant de rebondir dans le réseau.
Ainsi, à mon retour en France, je me suis inscrite au chômage le 1er septembre. Mais le 3 septembre, la situation s’est renversée : la DRH du MEAE me contacte au sujet d’un poste à pourvoir rapidement à l’Ena, mon profil correspondant à la fiche de poste. Les premiers contacts avec l’Ena ont été très positifs et les choses sont alors allées très vite : je signe un CDD de trois ans le 28 septembre et commence à travailler le jour même.

Quel poste occupez-vous désormais ?
J’occupe le poste de Conseiller pédagogique chargé des enjeux internationaux à la direction de la formation de l’Ena depuis le 28 septembre 2015, après avoir été au chômage durant 4 semaines.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
De mon expérience, je retire qu’il ne faut négliger aucune piste, aucun contact, aucun conseil.
Le CV et la lettre de motivation sont également très importants et sont l’occasion de faire un bilan personnel : quels sont mes atouts, mes qualités, mes compétences ? Quelles sont les réalisations que je peux mettre en avant ? Quels sont mes objectifs à moyen terme ?
Les contacts personnels sont essentiels dans la recherche d’un emploi car pour un employeur, il est très difficile de se faire une idée de la façon de travailler de quelqu’un sur la seule lecture d’un CV et d’une lettre de motivation, aussi convaincante soit-elle, et d’un entretien. Les relais que nous pouvons avoir sont particulièrement importants lorsque l’on cherche un emploi en France tout en étant à l’étranger. Le fait d’être au Japon, à 10000km de la France, a été un véritable handicap dans la recherche d’un emploi.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui.

Judith ORIOL, Chargée de projets au sein de l’équipe des Droits étrangers chez Gallimard

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
J’ai occupé la fonction d’Attachée pour le livre et l’écrit à l’Institut Français en Inde, à Delhi, du 1er septembre 2010 au 31 août 2014.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
Quelques mois avant mon retour en France, j’ai fait savoir à l’ensemble de mes contacts professionnels en France - en priorité les éditeurs français mais aussi le Bureau International de l’Edition Française, le Centre National du Livre, la Bibliothèque Nationale, etc… - que, la fin de ma mission en Inde approchant, je cherchais un poste en France. Pour avoir vécu la même situation quelques années auparavant à mon retour de Bucarest, j’étais toutefois consciente qu’il serait très difficile de trouver un poste à Paris depuis Delhi. Mais avant mon retour en France, les éditions Gallimard où j’avais travaillé de 2006 à 2010 m’ont proposé un poste pour septembre 2014. Mes recherches se seraient donc arrêtées là si ce poste n’avait brutalement été supprimé par la direction de la maison d’édition en août 2014. J’ai dû reprendre mes recherches à zéro et le Centre National du Livre (C.N.L.) m’a assez rapidement contactée pour me proposer de m’occuper de leur programmation au Salon du Livre de Paris et de la gestion, avec les partenaires organisateurs du Salon du Livre, de l’invitation du pays mis à l’honneur. En CDD d’abord, avec des perspectives à plus long terme.

Quel poste occupez-vous désormais ?
Après une succession de trois C.D.D. au C.N.L., j’ai préféré accepté une nouvelle proposition des éditions Gallimard. Un concours de circonstances a permis la recréation du poste supprimé l’année dernière et mes bonnes relations à la fois avec l’équipe internationale et avec la DRH m’a permis d’être contactée en premier dès qu’il a été question de ré-ouvrir ce poste. J’ai donc été embauchée en C.D.I. le 5 octobre 2015 à un poste similaire à celui que j’occupais avant mon départ en Inde - à savoir un des cinq postes de "Chargée de projets au sein de l’équipe des Droits étrangers" de la maison d’édition. Il s’agit de représenter leurs auteurs de fiction et de non-fiction à l’étranger et je m’occupe plus particulièrement des cessions et des projets de traductions de livres (dont les droits appartiennent à Gallimard) du français vers une quinzaine de langues étrangères : le roumain, le tchèque, le bulgare, le slovaque, le hongrois, le néerlandais, les langues indiennes bien sûr, le japonais, l’indonésien, le vietnamien, le thaï, le persan…

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Je n’ai pu compter que sur mon réseau professionnel. En poste, j’ai eu l’occasion d’être le relais de l’ensemble des professionnels du livre français intéressés par une percée sur le marché indien et ainsi de considérablement élargir mon réseau par rapport à ce qu’il pouvait être auparavant, avec mes expériences préalables dans l’édition française. Pendant 4 années en Inde, j’ai été au "service" des professionnels du livre français pour leur faire découvrir le complexe marché du livre indien et certains s’en sont souvenus, veillant à simplifier mon retour en France.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Comme tout le monde le mentionne, il est certes toujours souhaitable de projeter son retour bien en amont - ne serait-ce que pour se préparer psychologiquement au changement de vie qui s’annonce. Mais dans mon cas, c’est une fois rentrée en France que les choses se sont véritablement dénouées sur le plan professionnel et à vrai dire je n’ai jamais vraiment cru qu’il pourrait en être autrement. Pour activer son réseau, c’est évidemment plus simple et grandement plus efficace d’être sur place, d’aller rencontrer les gens, de leur demander conseil, de les impliquer dans vos recherches, de les intéresser à votre parcours futur comme ils se sont, en d’autres temps, intéressés à votre parcours passé… En poste, au-delà des relations professionnelles irréprochables à nouer avec les réseaux français, il est essentiel de développer également des relations individuelles et personnalisées avec certains partenaires car c’est uniquement grâce à ce type de relations que, lorsque vous en aurez besoin, quelques soutiens infaillibles émergeront.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Bien entendu. Je suis joignable sur mon adresse électronique personnelle.

Bruno GIRARDEAU, Expert auprès de la DAREIC au Rectorat de l’académie de Lille

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
Après avoir occupé le poste de chargé de programmes au CIEP, pour le Département Evaluation et certifications, le MEAE m’a proposé de prendre en septembre 2011 le poste d’attaché de coopération pour le français à l’Institut français de Düsseldorf, pour le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?

  • J’ai donc entrepris dès novembre 2014 de prendre contact avec les RH du ministère et en janvier 2015, j’ai refondu, réécrit mon CV pour valoriser les 4 années d’expérience de coopération linguistique et éducative, particulièrement dans le domaine franco-allemand. J’ai également eu rendez-vous avec l’équipe du MAEDI en charge du reclassement des contractuels et grâce à laquelle j’ai obtenu les liens et accès aux petites annonces relevant de mes critères de choix, tels que « formation/éducation » et « relations internationales ».
  • J’en ai profité par ailleurs pour contacter les partenaires avec qui j’avais l’habitude de travailler et les sensibiliser à ma recherche d’emploi pour septembre 2015. Je leur ai proposé ainsi de se mettre en veille et me prévenir s’ils entendaient parler d’une opportunité susceptible de m’intéresser. Entre autre, j’ai passé un premier entretien informel avec une responsable d’un grand éditeur allemand afin d’interroger les éventuelles cohérences entre mes compétences pro et les offres en édition.
  • En parallèle, j’ai postulé par mail de manière spontanée auprès de différents interlocuteurs professionnels avec qui je travaillais ou j’avais travaillé autrefois et je dois dire que les personnes ont toujours répondu avec sympathie à ma recherche d’emploi. J’ai également postulé à cinq offres d’emploi que le MEAE m’avait donc indiquées.

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, donner quelques éléments sur vos nouvelles missions) et par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
C’est grâce à une démarche spontanée auprès d’un partenaire institutionnel que j’ai pu construire la suite de mon parcours. Impliqué en tant qu’attaché de coopération dans la signature d’une convention entre l’académie de Lille et le ministère de l’Education de Rhénanie du Nord-Westphalie, j’ai proposé mes services à la Déléguée académique aux relations européennes et internationales et à la coopération (DAREIC) du rectorat de Lille. Elle y a vu une opportunité et nous avons alors eu une première rencontre en avril 2015 à Lille. En juillet, j’ai pu avoir un entretien via Skype avec le RH du rectorat avec qui j’ai conclu le contrat.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Evidemment, en tant que contractuel, toutes ces situations de transition sont sources de stress et de fatigue.
Il ne faut compter que sur soi et son optimisme, sur son engagement chevillé au corps et surtout faire savoir assez tôt (six à huit mois avant) que vous recherchez un nouvel emploi.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Bien entendu.Si certains agents souhaitent des éclairages sur mon parcours, je me tiens à leur disposition pour échanger plus précisément.

Stéphanie DUMORTIER, Responsable des relations internationales pour l’école d’ingénieurs CESI

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
J’étais attachée de coopération pour le français en poste à Varna en Bulgarie, de septembre 2011 à fin août 2015.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?

  • J’ai pris RV en décembre 2014 avec les collègues du bureau des contractuels pour présenter mon parcours et identifier des annonces qui pourraient me correspondre.
  • J’ai ensuite commencé en janvier à consulter régulièrement l’espace "contractuels" du site, et à répondre aux annonces envoyées directement par le bureau dédié aux contractuels.
    En parallèle, je recevais aussi des alertes d’autres sites auxquels je m’étais inscrite ou j’en consultais certains de façon hebdomadaire.
    J’avoue m’être activée surtout à partir du mois d’avril, ce qui m’a semblé un peu tard avec du recul, et je n’ai pas activé mes réseaux, ce qui était périlleux également. Mais j’ai eu la chance de me voir proposer plusieurs postes suite aux candidatures que j’avais envoyées.

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, donner quelques éléments sur vos nouvelles missions) ?
Je suis depuis début septembre Responsable des relations internationales pour l’école d’ingénieurs CESI, une offre que j’avais trouvée sur le site de l’APEC.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui Je reste à disposition de toute personne qui souhaiterait me contacter et vous souhaite bon courage dans la recherche de votre futur emploi !

Carlos MARSAL, Chef de cuisine auprès du Préfet de Police de Paris

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
J’étais Chef de Cuisine à l’Ambassade de France en Tunisie d’août 2010 à juillet 2015. En 5 ans, j’aurai eu trois Ambassadeurs (M. Pierre MENAT, M. Boris BOILLON et M. François GOUYETTE).

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
Avant de répondre précisément, il est toujours difficile d’appréhender une fin de contrat et une recherche d’emploi.J’ai pour mon cas totalisé une douzaine d’années en Ambassade, soit en contrat local ou en contrat de Paris. Une certaine liberté, mais un effort continu pour s’adapter. Concernant mon métier, la recherche ne doit s’effectuer ni trop tôt, ni trop tard. (4 à 6 mois). Il faut créer en amont son réseau et poser sa candidature.

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, donner quelques éléments sur vos nouvelles missions) ?
Je suis actuellement Chef de cuisine auprès du Préfet de Police de Paris, M. Michel CADOT.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Grâce à la fraternité et à l’esprit des Cuisiniers de la République et de ses membres. Cette jeune association regroupe les cuisiniers provenant des Ministères, des Ambassades, des Préfectures, des Conseils généraux.
A la Préfecture de Paris, une quinzaine de candidats se sont présentés pour ce poste durant sa parution au journal de l’hôtellerie, mais je pense que mon expérience en Ambassade et mon adhésion aux Cuisiniers de la République, a été un atout déterminant pour retrouver un emploi dans une autre administration.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

  • En premier, se rapprocher du bureau RH3B, pour connaître toutes les mesures mises en place pour accompagner la fin de contrat (formations…).
    J’ai pu obtenir une prise en charge d’une partie d’une formation de boulangerie chez Lenôtre.
  • Créer son réseau et poser votre candidature en amont du terme de votre contrat pour avoir plus de choix.
  • Renouveler votre CV et vous préparer aux différents entretiens.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Oui

Emmanuelle HOULES, Chef du Service Assistance scolaire et Universitaire au sein du Département de la mobilité internationale du groupe TOTAL

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
J’étais détachée du MEN auprès du MEAE. Après une mission de 4 ans au Mexique, j’ai poursuivi, de 2011 à août 2015 en tant que directrice adjointe de l’Institut français de Turquie.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?

  • J’ai entamé mes recherches en novembre 2014. J’ai orienté mes recherches principalement sur les postes de responsable des relations internationales, dans les domaines culturels, éducatifs et universitaires auprès du MEN, des institutions européennes, des ONG.
  • Je me suis déplacée pour rencontrer les RH du MEAE et du MEN en novembre 2014 puis en mars 2015 pour m’informer sur les postes susceptibles de se libérer. J’ai rencontré également les agents du Bureau des agents contractuels du MAE à qui j’ai eu l’opportunité de préciser lors d’un rendez-vous mes objectifs précis.
  • Dès lors, j’ai été destinataire chaque semaine d’une sélection de fiches de postes ciblées, cette sélection m’a fait gagner beaucoup de temps.

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, donner quelques éléments sur vos nouvelles missions) ?
Depuis le 1er septembre 2015, j’occupe le poste de Chef du Service Assistance scolaire et Universitaire au sein du Département de la mobilité internationale du groupe TOTAL.

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
L’offre d’emploi m’a été transmise fin mars 2015 par le Bureau des agents contractuels à durée déterminée du MEAE.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
Je pense que la recherche qu’effectue ce service du MEAE peut-être d’autant plus efficace que nous formulons une demande précise. Je crois qu’un entretien personnel permet aux agents de mieux cibler leurs recherches.

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
Bien sûr.

Xavier RICARD, Secrétaire général de l’Opéra de Lille

Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE (préciser la date de fin de mission) ?
Directeur de l’Institut Français de Yogyakarta (Indonésie) directeur-adjoint de l’Institut Français d’Indonésie.

Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
J’ai recherché un nouvel emploi en mettant en place un faisceau de moyens :

  • je me suis tout d’abord adressé au MEAE (au Bureau des Agents Contractuels à durée déterminée) qui m’adressait très régulièrement des offres d’emplois ciblées et qui m’a reçu plusieurs fois en rendez-vous. C’est là notamment que j’ai appris la possibilité d’une aide à la formation. Cette possibilité a été le « coup de pouce » qui m’a poussé à entreprendre une formation DAEFLE. L’investissement régulier que demande cette formation ou toute formation m’a considérablement aidé à retrouver un rythme de travail. La formation par elle-même m’a intéressé au point que j’avais envisagé, voyant que les pistes dans mon domaine n’aboutissaient pas, de changer d’orientation professionnelle et de me consacrer à l’enseignement du FLE (en France dans un premier temps). Ce virage a failli me faire manquer l’opportunité lilloise lorsqu’elle est arrivée tant j’étais passé à autre chose…
  • je me suis inscris également sur des sites d’offres d’emploi dans mon secteur (le culturel) : Talents, ProfilCulture, etc… C’est sur ProfilCulture que j’ai vu la première fois l’annonce de l’Opéra de Lille.
  • Je tentais de réactiver ce qu’on appelle traditionnellement un réseau professionnel et qui n’en est que rarement réellement un.
  • J’étais bien sûr également inscrit à Pôle Emploi et étais contraint de répondre régulièrement à des proposition qu’ils me faisaient qui n’avaient aucun rapport avec ma formation et mes capacités (ils confondent culturel et socio-culturel…)

Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste, donner quelques éléments sur vos nouvelles missions) ?
J’ai été contacté dans un premier temps pour ce qui devait être un intérim de 4 mois sur le poste de Secrétaire Général de l’Opéra de Lille. La direction m’a très rapidement demandé si j’accepterais de prendre le poste en CDI et j’ai dit oui, heureux de cette opportunité que je n’imaginais pas et après avoir pu, de l’intérieur, m’assurer que le poste me plaisait, que le ligne artistique et la manière de gérer un équipe me convenait. J’ai donc pu accepter dans les meilleures conditions.
J’occupe le poste depuis le 5 janvier 15 ; L’intérim courait jusqu’au 10 mai. Je suis passé en CDI le 1 fevrier avec une période légale d’essai qui courrait jusqu’au 1er avril 15.
Ma mission : je suis cadre de direction avec la directrice générale, le directeur technique et de production et le directeur adminsitratif et financier. J’ai sous ma responsabilité directe les secteurs de la communication, des relations avec les publics, les services de billetterie et d’accueil : une équipe d’un cinquantaine de personnes : 13 personnes en CDI (4 cadres, 10 agents de maîrise) et 45 personnes en CDII (personnel d’accueil).

Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
Le site de ProfilCulture sur lequel je m’étais inscrit et où j’avais un espace personnel qui me permettait de recevoir presque chaque jours les annonces culturelles qui passaient. Je dois ajouter, et cela est sûrement important, que j’avais eu l’occasion de collaborer à distance il y a un quinzaine d’année avec la directrice et le directeur technique et de production de l’Opéra de Lille : ils connaissaient, à distance ma personne et mon parcours. C’est pour cela qu’il m’ont proposé l’intérim.

Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
De ne pas perdre courage, ce qui est en soi un travail. Et de multiplier leurs moyens de se tenir informé des offres d’emploi (site, ancien collègues du MEAE ou d’avant le MEAE, etc). D’oublier au plus vite la manière désinvolte dont le MEAE gère les Ressources Humaines (je parle de l’IF pas du Bureau qui nous est dédié bien évidemment)

Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
J’accepte de « témoigner » auprès de gens ayant une couleur culturelle certaine : xavierricard chez yahoo.fr.

Johanna DURAND, Conseillère affaires internationales et relations institutionnelles auprès du Président directeur général et du Directeur général délégué de l’IRD

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?

J’ai été directrice de l’Alliance Française de Pretoria (Afrique du sud) du 1er septembre 2011 au 31 août 2014.

  • Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?

Par réseautage, en ligne (linkedin) et hors ligne (formations, séminaires, colloques, conférences, rencontres).

  • Quel poste occupez-vous désormais ?

Je suis Conseillère auprès du Président directeur général et du Directeur général délégué de l’Institut de Recherche pour le Développement, en charge des affaires internationales et relations institutionnelles, depuis le 16 mars (en CDD).

  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?

Par mes réseaux.

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

Anticipez (surtout en terme de formation, par ex la formation "coopération et développement" dispensée par le CEFEB m’a été fort utile, 1 an avant ma fin de mission), planifiez et stratégisez, utilisez vos réseaux et les réseaux de vos réseaux. Réfléchir de manière latérale et n’exclure aucune piste (par exemple, les associations d’aide au retour à l’emploi type Avarap).

  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?

Oui, de préférence par linkedin.

Vincent CORDI, "Corporate Project Officer" à la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (STIB)

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?

J’ai occupé les fonctions de Secrétaire général (01/2011 - 08/2013) à l’IF du Qatar.

  • Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?

Avant tout j’avais envie de faire une formation afin de consolider des acquis. J’ai tenté le concours pour un Master 2 en Management par projet à l’IAE de Lille (formation continue). J’ai été sélectionné. Il fallait encore avoir l’accord de Pôle-Emploi (= inscription + demande de formation) et du MEAE (ARE).

Pendant cette formation, j’ai eu un stage de 6 mois à faire. J’ai ciblé l’entreprise qui avait le plus de potentiel en matière d’employabilité.

  • Quel poste occupez-vous désormais ?

Je suis Corporate Project Officer. Je travaille dans un bureau des projets (Project Management Office) à l’amélioration de la maturité en gestion de projet de l’organisation qui m’emploie. J’effectue également le reporting sur l’ensemble des projets stratégiques.

  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?

Essentiellement Internet et les sites web des entreprises ciblées.

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

De ne pas attendre la dernière minute pour penser son retour. Avoir une bonne idée de ce que l’on souhaite faire.

En fonction de son âge, la facilité à retrouver un emploi varie. Il faut bien avoir cela en tête lorsque l’on va partir pour une mission du MEAE : il ne s’agit pas de partir et quitter un CDI, mais il faut aussi penser à ce qui se passe au retour.

D’un point de vue pratique, penser à s’inscrire rapidement à Pôle-Emploi afin de limiter le délai avant l’inscription (il y a en plus une période de carence incompressible).

Bien comprendre le binôme Pôle-Emploi / MEAE permet de ne pas perdre de temps dans ses démarches (c’est le MEAE qui va assurer l’aide au retour à l’emploi (ARE), mais via une inscription préalable à Pôle-Emploi). Dans cette situation, il faut savoir que l’on reste rattaché à la SS Centre 533 du MAE, et que cela ne sert rien de faire des démarches auprès de son centre local de SS.

  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?

Oui.

Laure JUANCHICH, Chargée de mission relations internationales de la Ville de Poitiers

  • Quelles fonctions avez-vous occupées au sein du MEAE ?

J’ai occupé le poste de rédactrice au sein du pôle Solidarité et pays en crise de la Mission du réseau (DGM/DPR/RES) pendant 4 ans et ce jusqu’en août 2013. J’étais chargée du suivi du réseau culturel et de coopération dans une dizaine de pays d’Afrique subsaharienne.

  • Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?

Mon projet étant d’intégrer la fonction publique territoriale, j’ai consulté très régulièrement les sites sur lesquels sont publiées les offres d’emplois proposées par les collectivités locales.
En parallèle, j’ai repris mes études pendant un an en suivant une formation professionnelle spécialisée dans l’administration des collectivités territoriales. Cette formation m’a permis de préparer dans de bonnes conditions le concours d’attaché territorial que j’ai passé en novembre dernier. Certains enseignants étant des agents de collectivités, j’ai pu commencer à me constituer un réseau de contacts professionnels qui m’a ensuite été utile dans ma recherche d’emploi. Dans le cadre de cette formation, j’ai également effectué un stage de 6 mois dans un Conseil Général. Cela s’est avéré être un vrai plus pour mon CV et a fortement contribué à mon recrutement au sein d’une autre collectivité.

  • Quel poste occuperez-vous prochainement (préciser la date de prise de poste et les principales missions) ?

Depuis novembre 2014, j’occupe le poste de chargée de mission relations internationales de la Ville de Poitiers. Je suis en charge des jumelages, des projets de coopération décentralisée et des relations avec les associations de solidarité internationale du territoire.

  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?

Par le site www.emploi-territorial.fr

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

Ne pas hésiter à se former et à solliciter l’aide de son réseau professionnel dans sa recherche d’emploi.

  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?

Oui.

Marion HUGUES, Lauréate du concours interne de l’IRA de Nantes

  • Quelles fonctions avez vous occupées au sein du MEAE ?

J’ai commencé par un VIA d’attachée culturelle à l’Ambassade de France au Kazakhstan pdt 2 ans (2007-2009). J’ai ensuite rejoint la DGM comme rédactrice à la mission du réseau (DPR/RES) pdt 3 ans (2009-2012) avant de repartir 1 année en poste en Lituanie en tant que directrice-adjointe de l’Institut français (attachée culturelle et secrétaire générale). J’ai terminé mon contrat au MAE, en août 2014, en tant que chargée de mission auprès du Directeur des Programmes et du Réseau (1 an de septembre 2013 à aout 2014).

  • Comment avez-vous choisi de vous orienter vers le concours des IRA ?

Suite à une mauvaise expérience professionnelle en Lituanie, où mon statut de contractuelle m’a fait entre autres défaut, j’ai décidé, avec l’accord et le soutien de ma hiérarchie, de profiter de ma dernière année de contractuelle à la DGM, pour préparer les concours internes (SAE Orient-Ministère des Affaires Etrangères ; IRA ; attaché territorial). J’ai finalement été admise à l’IRA de Nantes et accepté, après un certain temps de réflexion, le bénéfice de ce concours.

  • Comment avez-vous préparé ce concours ?

En toute sincérité, je n’ai pas vraiment préparé ce concours, hormis le dossier RAEP demandé pour les épreuves d’admission du concours interne. Bénéficiant de plus de 4 ans de services dans l’administration, j’ai pu passer ce concours en interne, qui reste très accessible, même sans préparation, d’autant plus pour les candidats qui passent les concours du Ministère des Affaires Etrangères, nettement plus exigeants.

  • Comment envisagez-vous l’année de formation et la suite de votre carrière ?

C’est assez étrange de repartir pour une année de formation professionnelle, avec un rythme scolaire alternant séminaires, stages, examens écrits et oraux. Mon objectif principal est de sortir avec un bon classement afin de demander l’un des 4 postes proposés au Ministère de la Culture, ou encore mieux, l’unique poste offert aux Affaires étrangères ! Les Irarques commencent très souvent leur carrière par des postes administratifs ou de fonction support (GRH, affaires budgétaires). Je pense qu’il faut, avant tout, bien choisir son ministère d’appartenance et espérer évoluer, par la suite, sur des postes plus sectoriels de chargé de mission "projets", "conception de politiques publiques", …

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

J’ai très longtemps refusé de passer les concours de la fonction publique, privilégiant la flexibilité et la mobilité qu’offrent le statut de contractuelle. Toutefois, après un certain nombre d’années travaillées dans la fonction publique, je me rends compte qu’il faut impérativement avoir un statut pour évoluer et avancer. Les concours A des Affaires Etrangères sont très difficiles, surtout sur le niveau de langue exigé. J’encourage vivement les agents contractuels qui terminent leur mission au ministère de passer un maximum de concours de la fonction publique, s’ils souhaitent continuer à travailler pour le service public. Avec un statut de fonctionnaire, il sera toujours possible, et certainement plus facile, de repartir en poste en détachement, sans être limité par le statut précaire de l’agent contractuel.

  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?

Oui bien sur. Les agents intéressés par mon parcours peuvent me joindre via mon mail personnel marionhugues chez hotmail.com

Jessica OUBLIE, Chargée de mission formation, Institut français

Après un volontariat international de deux ans en République centrafricaine, j’ai été recrutée en septembre 2010 comme ETI francophonie au Bénin. En septembre 2013, je suis rentrée en France sans avoir réfléchi à ma réinsertion professionnelle. Revenir en France après cinq ans passés à l’étranger n’est pas un moindre défi tant sur le plan personnel que professionnel. Mais, grâce au dispositif d’appui au retour à l’emploi de RH3, mon atterrissage s’est effectué en douceur.

Le lendemain de mon retour en France, j’ai participé à une formation d’anglais qui m’a permis de me réinvestir immédiatement dans un projet, de renouveler mon réseau et de partager mon expérience de retour avec des personnes qui avaient également travaillé longtemps à l’étranger. Quelques semaines plus tard, l’un des agents de RH3 m’a reçue pour un entretien d’approfondissement. Non seulement cela m’a permis de clairement identifier la personne qui serait amenée à être mon interlocuteur privilégié dans le cadre de ma recherche d’emploi mais surtout nous avons pu faire le point sur mes compétences, mes envies professionnelles, mes possibilités de cofinancement pour des actions de formation et les modalités de mon accompagnement par RH3.

Après plusieurs semaines d’hésitation, j’ai finalement opté pour un bilan de compétences. J’ai démarché cinq cabinets et ai choisi « la Belle ouvrage », cabinet fondé par des psychosociologues il y a plusieurs années pour soutenir les acteurs culturels. En arrivant chez eux, tout m’a semblé évident. Leur accueil chaleureux, leur collaboration avec des contractuels du MAE en fin de mission, leurs questions sur mon expérience migratoire, leur méthodologie de travail qui allait au-delà du simple « test psychologique ». Mettre mon activité professionnelle en suspens pendant quatre mois a été incroyablement bénéfique. Avec ma consultante, j’ai déterminé une stratégie de retour à l’emploi : adhésion à des associations de mon secteur professionnel, participation à des conférences et à des groupes de recherche, inscription à des cours du soir pour un renforcement de compétences, prise de contact avec des professionnels de mon secteur d’activité, participation aux actions de formation de l’APEC. Cela m’a permis de pleinement me saisir de ma recherche d’emploi tout en découvrant mon marché professionnel d’un regard plus averti.

En mai, un agent de RH3 m’a envoyé un mèl contenant un lien vers une offre d’emploi de chargée de mission formation en CDI à l’Institut français de Paris. Je n’y ai pas répondu tout de suite car cela me paraissait un peu précipité par rapport à l’échéancier que j’avais fixé. Et puis finalement, j’ai envoyé ma candidature quelques jours plus tard. Dans le cadre de son appui, un agent de RH3 m’a fait un retour sur ma lettre de motivation et mon curriculum vitae et m’a fait passer une simulation d’entretien. Quelques semaines plus tard, j’intégrai l’équipe parisienne de l’Institut français.

Ce que je me permets de suggérer à mes anciens collègues du Bénin qui sont actuellement sur le départ, c’est de prendre contact rapidement avec RH3 après réception de leur lettre de fin de mission. Un échange téléphonique plusieurs mois avant la fin du contrat permet à un contractuel qui a quitté le marché de l’emploi français depuis plusieurs années de rentrer plus sereinement et de définir les contours de son projet de retour à l’emploi. Pour les plus jeunes d’entre eux, se renseigner sur les offres de formations certifiantes ou diplômantes peut parfois s’avérer utile. Pour ceux qui sont très expérimentés et qui souhaitent faire le point sur les innombrables expériences acquises à l’étranger, le bilan de compétences apparaît comme un choix adapté. Mais dans tous les cas, pour chacun, il existe une solution appropriée. Et, l’accompagnement de RH3 pendant cette phase de réflexion est véritablement précieux.

Laetitia MATHIEU, Responsable des Relations Internationales à l’Institut d’Administration des Entreprises de Pau-Bayonne

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    J’ai été VI de 2007 à 2009 à l’Alliance française de Canberra. J’étais directrice adjointe. Puis je suis repartie 9 mois après la fin de mon VI en tant que contractuelle MEAE. J’ai occupé les fonctions de directrice de l’Alliance française de Trujillo au Pérou de 2010 à 2012.
  • Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
    A mon retour en France en septembre 2012, j’ai décidé de prendre une année pour faire une formation en journalisme. Je suis tombée enceinte au même moment, ce qui m’a permis de mener ma grossesse sereinement tout au long de cette année d’études. J’ai parallèlement initié ma recherche d’emploi, en pointillés, sachant que j’aurais peu de chance d’être embauchée en étant enceinte. J’ai postulé à quelques offres pendant cette période, surtout pour ne pas perdre contact avec la réalité de l’emploi.
    C’est à l’issue de mon congé maternité en septembre 2013, que j’ai mené ma recherche d’emploi de manière beaucoup plus active. Ayant réduit la zone géographique à ma région d’origine, le sud de l’Aquitaine, les recherches se sont avérées plus complexes car les offres d’emploi sont beaucoup moins nombreuses sur la région. J’ai consulté quotidiennement des sites spécialisés comme des sites généralistes. J’ai également envoyé des candidatures spontanées. Ayant passé 7 années de ma carrière professionnelle à l’étranger, il n’est pas toujours aisé de vendre à un recruteur une candidature très axée sur l’international. Il est vraiment essentiel de bien identifier et mettre en valeur les compétences transversales développées sur des postes MAE, qui sont loin d’être évidentes pour une personne non initiée.
  • Quel poste occupez-vous désormais (préciser la date de prise de poste) ?
    Depuis janvier 2014, je suis responsable des Relations Internationales à l’Institut d’Administration des Entreprises de Pau-Bayonne sur le campus de Bayonne. Je dépends de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
    Pôle emploi.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    Je n’ai pas de conseils en particuliers. Si ce n’est de rester confiant malgré les périodes de découragement inhérentes à la recherche d’emploi. Il ne faut pas hésiter à solliciter les personnes ressources à la DRH du MEAE qui sont extrêmement disponibles.
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
    Bien sur.

Alice BRUNOT, Chargée de mission coopération numérique et prospective à l’Institut français

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    J’ai été pendant trois ans, jusqu’en aout 2013, Déléguée générale adjointe de la Fondation Alliance française aux Etats-Unis, contractuelle du ministère des Affaires étrangères. Mon mandat consistait à consolider le réseau des Alliances françaises aux Etats-Unis, à bâtir avec elles une saison culturelle et à leur apporter conseil et expertise dans leurs projets. Tout au long de ma mission, c’est la dynamique d’accompagnement de la professionnalisation des équipes, d’animation de réseau et de modernisation des pratiques via la mise en place d’outils numériques qui a le plus vivement suscité mon intérêt.
  • Comment avez-vous mené votre recherche d’emploi ?
    Les derniers mois en poste ont été si intenses que je n’ai pas pu commencer ma recherche d’emploi avant septembre 2013. La seule chose que j’avais pu anticiper était de faire le point sur mes compétences acquises, de procéder à la refonte complète de mon curriculum décliné en trois langues et de faire savoir à mon cercle d’amis et à mes contacts les plus directs tant en France, aux Etats-Unis qu’en Espagne où j’avais exercé auparavant, que j’allais être disponible.
    A mon retour en France, une fois les questions logistiques liées au retour réglées, j’ai mis en place une veille sur les différents sites d’emplois culturels. Les pages du MEAE dédiées aux agents contractuels procurent également un grand nombre de ressources. J’ai également repris contact avec tous les interlocuteurs avec qui j’avais travaillé pendant ma mission et très vite plusieurs opportunités m’ont été signalées. Un poste au département numérique de l’Institut français qui venait de se créer a attiré toute mon attention. J’ai donc postulé.
  • Quel poste occupez-vous désormais ?
    J’ai pris mes fonctions de chargée de mission coopération numérique et prospective à l’Institut français le 2 janvier 2014. Je suis chargée de mettre en place les programmes de coopération numérique dans le tout nouveau département numérique créé en septembre dernier. Sous l’autorité de son directeur je coordonne différentes actions numériques dans le réseau culturel avec des acteurs numériques français et étrangers, je propose et accompagne des programmes de coopération géographique sur des enjeux numériques, je mets en place une vielle active sur les questions numériques et procède à l’identification des acteurs français et étranger dans le domaine des industries numériques et les réseaux d’acteurs de l’innovation.
    Le projet est passionnant et je suis heureuse de mettre à profit du réseau mon expertise acquise pendant mes précédentes missions.
    Je suis en contrat à durée déterminée en remplacement d’un salarié absent jusqu’au 2 juillet 2014. Je devrais donc dès maintenant être en recherche d’emploi.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    Anticiper sa recherche d’emploi bien avant le retour. Mentalement, il est important de commencer à prendre de la distance et à se projeter dans le retour.
    Entretenir son réseau professionnel, ne pas hésiter à solliciter des conseils.
    Bien faire le point sur les nouvelles compétences acquises en poste et savoir les faire valoir.
    Savoir profiter de ce temps pour soi après des années intenses en poste
    Etre flexible sur les conditions contractuelles au retour
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
    oui, bien sur.

Stephan ORIVEL, Chargé de programme "ingénierie de la formation", Centre International d’Études Pédagogiques

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    J’ai travaillé pendant 4 ans comme directeur d’Alliance française en Chine (Alliance française du Shandong-Jinan).
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?
    J’ai entamé mes recherches environ 8 mois avant la fin de mon contrat (soit au mois de janvier). J’ai d’abord pris quelques rendez-vous dans les institutions qui m’intéressaient pour me présenter et me renseigner sur les postes éventuellement à pourvoir à l’été suivant. J’ai en même temps commencé à regarder les annonces intéressantes sans encore postuler car il était trop tôt. J’ai commencé à postuler sur des annonces à partir du mois de mars. J’ai ciblé plusieurs pistes :
    . postes dans le FLE comme directeur d’établissement, chargé de programmes pédagogiques, etc. : CIEP, CCI, Alliances françaises, écoles privées (EF, etc.), etc.
    . relations internationales en école, université ou collectivité locale,
    . formation professionnelle,
    . poste dans les secteurs administratifs et commerciaux des écoles de langues privées ou organismes de formation (en interculturel par exemple).
    A partir du moment où j’ai connu le site du MEAE pour les contractuels, j’ai beaucoup utilisé les informations que j’y ai trouvées. J’ai également répondu à des annonces qui m’étaient transmises par mail. Sinon j’ai regardé sur des sites d’emploi cadre (apec, cadremploi), des sites d’emplois publics (BIEP), des sites d’agences de recrutement ou les sites FLE classiques.
  • Quel poste occuperez-vous prochainement ?
    Je suis chargé de programme "ingénierie de la formation" au Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP)
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
    Par le site du CIEP directement.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    De commencer le plus tôt possible, bien plus tôt que moi en fait. Ma recherche a commencé suffisamment tôt pour trouver un poste mais trop tard pour m’intéresser à une piste supplémentaire (que je n’aurais pas forcément choisie mais à laquelle de facto je ne pouvais plus m’intéresser) : les concours en interne.
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
    Oui avec plaisir.

Marjolaine LE GALLO, Directrice du centre de mobilité internationale du PRES Université de Bretagne

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    ACPF et Directrice d’Alliance française à Irkoutsk, en Russie
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?
    J’ai commencé alors que j’étais encore en poste à l’étranger. J’ai recherché dans les Alliances françaises en France et dans le monde en contrat local, je suivais également les offres en relations internationales sur la BIEP et sur Pôle emploi, dans les ONG , et j’ai réactivé mon réseau français
  • Quel poste occupez-vous actuellement ?
    je suis directrice du centre de mobilité internationale du PRES Université de Bretagne à Brest.
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
    par une amie
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
  • entretenir son réseau est primordial. A deux reprises j’ai trouvé du travail parce que des amis ont pensé que telle ou telle offre pouvait me convenir et m’ont fait suivre l’offre d’emploi.
  • tenir un tableau Excel des offres auxquelles vous répondez et faire des dossiers pour chaque poste en y mettant la fiche de poste , le CV et la LM que vous avez envoyés. Certains recruteurs mettent 6 mois avant de répondre.
  • Profiter de cette période de recherche d’emploi pour prendre soin de soi et faire des choses pour soi : suivre une formation, préparer un voyage … Cela permet de garder le moral et de rester optimiste.
  • constamment revoir ses CV (en avoir au moins un pour le privé et un pour le public), les faire lire et relire et ne pas hésiter à demander des conseils.
  • Ne pas postuler à tout va mais bien cibler et prendre très au sérieux la candidature qu’on envoie.
  • Faites systématiquement les deux exercices suivants avant chaque entretien : présentez vous en 5 ou en 10 minutes avec pour mission de répondre à l’offre d’emploi pour laquelle vous postulez. C’est un exercice très demande lors des entretiens.
  • Autre exercice : reformulez avec vos mots la fiche de poste. Et ayez bien en tête que lors d’un entretien vous n’êtes plus candidat mais vous occupez déjà le poste que vous convoitez (même chose si vous tentez un concours, et ce dès les épreuves écrites !).
  • rester humble en matière de prétention salariale, l’expatriation ayant tendance à faire perdre la notion du réel en France.
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ? Oui mlegallo chez gmail.com

Emilie VIRET, Directrice des relations internationales, Université de Savoie

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    J’occupais des fonctions d’expert technique international et j’étais chargée de la direction d’un centre de ressources en français à l’Université nationale du Laos.
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?
    J’ai démarré mes recherches en début d’année sachant que mon contrat prendrait fin en mai. J’ai refait intégralement mon CV de manière à ce qu’il soit plus attrayant et que la présentation permette une lecture plus rapide et plus efficace (utilisation de mots clés, mise en valeur des champs de compétence, semblants d’infographie…). Parallèlement, j’ai créé un profil de recherche sur un agrégateur de flux RSS (j’ai utilisé Netvibes pour cela), ce qui me permettait de recevoir directement toutes les offres qui m’intéressaient sur une seule et même interface. Cela représente un gain de temps considérable car les nouvelles offres apparaissent directement dans l’agrégateur et l’on n’a donc pas besoin de nous rendre sur chacun des sites de référence. Malheureusement, tous les sites qui publient des offres d’emploi ne permettent pas de recevoir les flux RSS sur un agrégateur… J’ai donc également créé un profil de recherche sur des sites tels que celui de Pôle emploi, de l’APEC, de la BIEP, etc. Ensuite, parmi les offres qui étaient publiées, j’ai fait le tri et n’ai gardé que celles qui étaient parfaitement adaptées à mon profil et mes compétences. J’ai envoyé des candidatures personnalisées chaque fois que j’ai pu. Depuis le Laos, j’ai vite constaté que mes recherches n’aboutiraient que très difficilement parce que le fait d’être domicilié dans un pays étranger constitue un frein pour l’employeur. Par ailleurs, en période de crise, la concurrence est rude. J’ai eu plusieurs entretiens à distance (par webcam), mais aucun n’a été véritablement concluant. Début avril, je ne suis inscrite à des concours de la fonction publique (concours ITRF du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et concours du MAE). En effet, j’ai pensé que la titularisation en cas de réussite à ces concours me permettrait de ne plus avoir à subir de telles périodes d’incertitude et d’instabilité professionnelle et financière. Dès mon retour en France, ayant reçu mes résultats d’admissibilité aux concours ITRF, je me suis consacrée à la préparation des épreuves d’admission et les concours se sont vite révélés fructueux. Néanmoins, je dois admettre qu’il s’agissait d’un investissement conséquent puisqu’il a fallu me rendre dans chaque université ayant mis des postes au concours en lien avec l’emploi-type sur lequel je m’étais positionnée. Ainsi, je suis allée à Tours, Lorient, Le Mans, Chambéry, Evry, La Rochelle puis Nice en l’espace de 10 jours ! Quelques jours plus tard, j’ai refait un aller-retour pour Chambéry pour discuter d’un poste à pourvoir à l’université de Savoie mais qui n’était pas exactement celui sur lequel j’avais fait acte de candidature. Finalement, c’est celui-ci que j’ai choisi parmi 3 ou 4 autres propositions.
  • Quel poste occuperez-vous prochainement ?
    J’ai été nommée par l’université de Savoie en tant que directrice des relations internationales.
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
    Suite au concours que j’avais passé à Chambéry, les responsables de l’université de Savoie m’ont contactée pour me parler de ce poste dont je n’avais pas eu connaissance jusqu’alors.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    Il m’est assez difficile de donner des conseils car nous n’avons pas tous les mêmes centres d’intérêts ni la même personnalité. Néanmoins, j’aurais envie de leur conseiller de bien travailler la présentation de leur CV : tous les employeurs que j’ai rencontrés à distance ou en présence m’ont confié que mon CV sortait du lot par sa forme. Or, quand on sait combien de temps les employeurs passent en moyenne sur la lecture d’un CV, il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté. Par ailleurs, et même si cela découle du bon sens, je me permets d’insister : il faut personnaliser au maximum les lettres de candidatures ! De plus, j’aurais envie de conseiller aux agents en fin de mission d’essayer au maximum de cibler les entreprises qui les intéressent et de tester les candidatures spontanées. En effet, lorsqu’une offre est publiée sur un site de référence, les candidatures affluent et il est alors bien difficile de faire la différence parmi des centaines de candidats. Pour exemple, lors d’un entretien par Skype, j’ai demandé au recruteur combien de candidats s’étaient positionnés sur ce poste et sa réponse a été la suivante : « J’ai reçu pour le moment un peu plus de 200 candidatures et j’en attends encore d’autres la semaine prochaine… »
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
    Bien sûr ! Mon adresse mél est la suivante : emilieviret chez yahoo.fr

Consulter le CV de cet agent :

Elise MIGNOT, Créatrice d’une société d’accompagnement de projets artistiques à Maurice

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    Lors de mon dernier poste en tant que contractuelle, j’étais Directrice Adjointe de l’Institut Français de Maurice.
  • Comment avez-vous préparé la fin de votre mission ?
    Avant la fin de mon contrat, j’ai pris les informations nécessaires à l’obtention d’un permis de résidence ainsi qu’aux conditions de création de société pour un étranger à Maurice. En dehors de ce travail préparatoire, et de la maturation théorique de mon projet, je n’ai pas pu avancer plus avant du fait des contraintes liées à la fois à l’exercice de ma mission professionnelle et à la passation de relais à mon successeur à Maurice.
  • Quelle activité exercez vous actuellement ?
    En janvier 2012, j’ai créé et lancé à Maurice une société d’accompagnement de projets artistiques, qui se nomme Stubborn in Dreams. À travers ce projet, j’accompagne le montage de projets culturels et artistiques d’envergure à Maurice et au-delà, dans les domaines du cinéma et de la musique. Stubborn in Dreams a pour vocation de devenir une société de production artistique à terme.
  • Comment avez vous élaboré ce projet ?
    Quelles ont été les difficultés rencontrées ?

    L’idée du projet était déjà ancienne. J’ai consacré les 4 mois qui ont suivis la fin de ma mission (de septembre à décembre 2011) à l’écriture de mon projet sous forme de Business Plan et au règlement de la question de mon permis de résidence dans le pays. En janvier 2012, Stubborn in Dreams était lancée.
    Les difficultés rencontrées ont tenu principalement à l’adoption d’une nouvelle position dans ma profession, du passage d’acteur public à celui d’acteur privé. L’adoption d’un nouvel état d’esprit a pris le temps nécessaire, mais s’est finalement faite assez rapidement.
    J’aurais aimé pouvoir bénéficier de formations en France, et je souhaiterais encore pouvoir en bénéficier, mais étant domiciliée à l’étranger, je ne peux y prétendre. Je pense que cette situation constitue un frein important à l’établissement d’un entrepreneur français à l’étranger, qui plus est, comme ancien acteur du réseau culturel français à l’étranger. Mes fonctions m’ayant amené à travailler et exercer professionnellement bien plus à l’étranger qu’en France (6 ans contre 1 année seulement), il me semblait vraiment naturel d’établir mon activité à l’étranger.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    Je donnerai le conseil que je n’ai pas moi-même suivi, et qu’il me semble difficile de suivre : celui de préparer bien en amont ce virage professionnel.
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
    Avec plaisir

Marc BREBANT, Chargé des relations internationales au musée du Quai Branly

Au sein du MEAE, j’ai occupé les fonctions de directeur de l’Alliance française de São Tomé et Principe de septembre 2009 à août 2012. Au cours de cette mission, j’ai eu l’opportunité de piloter des projets culturels internationaux au travers de la programmation culturelle de l’établissement. Cet aspect de ma fonction - que je connaissais peu - m’a fait prendre conscience de l’intérêt et de la nécessité de me perfectionner dans le spectacle vivant et ce, afin de professionnaliser mes pratiques et de constituer un réseau de professionnels présents dans ce domaine d’activité.

Ainsi, à mon retour en France, j’ai tout d’abord suivi une formation intensive de 400 heures d’administrateur d’entreprise culturelle avant de procéder à la recherche d’un emploi.

S’agissant du ciblage, et comme je souhaitais avant tout rester dans un métier connexe à celui que j’exerçais dans le réseau, j’ai visé en priorité les offres qui étaient dans les domaines de l’éducation et de la culture et qui possédaient par ailleurs une composante internationale.

Ainsi, j’ai consulté les sites des institutions culturelles et éducatives, les sites spécialisés tels que Profilcuture.com, Fle.fr ainsi que les offres émanant du portail de la fonction publique au travers du site Biep.fonction-publique.gouv.fr.

En parallèle, je me suis inscrit à des sites dédiés à la recherche d’emploi tels que cadremploi.fr, cadresonline.com, apec.fr, indeed.fr, lesquels, prenant en compte mes critères de recherche, m’ont permis de recevoir des mises à jours quotidiennes.

Enfin, les conseils et le suivi quotidien du Bureau des Agents contractuels du MEAE m’ont aidé à valoriser mon Curriculum Vitae et à accéder également à des offres d’emploi sélectionnés par leurs soins.

C’est au travers d’une sélection du MEAE que j’ai identifié une offre publiée sur le site du Musée du Quai Branly, lequel recherchait un responsable des relations internationales pour une mission d’une courte durée. J’ai postulé et ai passé des entretiens successivement avec les ressources humaines et les responsables opérationnels au terme desquels j’ai été recruté en CDD.

Même s’il s’agit d’une mission courte, il me semble que c’est l’intérêt du poste qui prime et en cela, le ciblage est une étape décisive dans la recherche d’un nouvel emploi. Ainsi, je conseillerais aux agents contractuels de faire un bilan de leurs compétences - complété éventuellement par une formation - avant de se lancer dans une recherche d’emploi, laquelle doit avant tout correspondre à leurs attentes personnelles et professionnelles.

contact

Eva GAILLAT, collaboratrice de cabinet au sein d’une communauté de communes

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    Conseiller Technique auprès de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?
    J’ai été contactée par mon employeur actuel et n’ai pas eu à faire de recherche d’emploi. Ceci étant, j’avais fait le choix d’un retour en France dans les collectivités locales. J’avais par conséquent commencé à consulter les sites de la Gazette et du Courrier des Maires. Le délai restreint de mes recherches ne me permet pas de déclarer que ces sites se sont avérés pertinents en ce qui me concerne.
  • Quel poste occupez-vous actuellement ?
    Je suis collaboratrice de cabinet au sein de la Communauté de communes de Maremne Adour Côte-Sud.
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
    J’ai été contactée par mon employeur actuel que j’avais eu à rencontrer dans un cadre professionnel par le passé.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    Ainsi que mentionné précédemment, le délai restreint de mes recherches ne me permet pas de formuler de conseils précis en la matière. Néanmoins, pour le secteur qui nous concerne, c’est-à-dire celui de la gouvernance locale, j’aurais tendance à dire qu’un retour en France pour quelques années n’est pas inutile, voire indispensable. Cela permet sans aucun doute de faire « une mise à jour » de certaines pratiques, outils méthodologiques et évolutions institutionnelles. En outre, des opportunités pour le futur restent ouvertes sans se condamner à une expatriation qui deviendrait plus une obligation qu’un choix.
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
    Oui : contact

Aurélie R., responsable des actions culturelles et publics spécifiques pour une Bibliothèque départementale

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    Assistante technique - Directrice du Centre franco-omanais à Mascate (Oman). Agent contractuel (CDD 3 ans).
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?
    J’ai commencé à chercher quelques mois avant la fin de mon contrat (31/08/2012, suite à un congé de maternité) mais les démarches à distance n’ont pas été concluantes. J’ai ensuite décidé de profiter du temps qui m’était imparti pour rechercher une formation adaptée qui me permette d’approfondir des compétences "touchées du doigt" durant ma mission, me concernant il s’agissait de compétences en FLE (enseignement) ainsi qu’en coopération et encadrement (mise en place de dispositifs de formation, gestion d’équipe).
  • A quelle période avez-vous débuté vos démarches ? Quelles ont été vos principales pistes de recherche d’emploi ? Comment avez-vous ciblé vos candidatures ? Quelles sources vous ont semblé les plus pertinentes dans le cadre de votre recherche ?
    J’ai surtout regardé les sites Internet dédiés mais je pense que le réseau (au sens "contacts professionnels") a le plus d’impact dans mon domaine. Sur les offres publiées, certaines sont déjà remplies (recrutement interne) ou bien seulement susceptibles d’être vacantes.
    J’ai regretté de ne pas avoir été présente (puisqu’en mission à Oman) au moment de la constitution de l’organigramme de l’Institut français à Paris, dont les missions m’intéressaient.
    Je crois que c’est surtout le fruit d’une démarche et d’une volonté personnelle, bien que la bienveillance et la réactivité du service RH des ex-agents contractuels dans l’accompagnement à la recherche d’emploi soit d’un grand soutien.
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?C’est une annonce relevée en ligne sur la Gazette des Communes et relayée par une amie qui travaille au sein du Conseil général des Yvelines, mon futur employeur.
  • Quel poste occupez-vous actuellement ?]
    Au 1er août, je deviens responsable des actions culturelles et publics spécifiques à la Bibliothèque départementale des Yvelines, qui mène des projets de refonte et de redéploiement de ses actions et de ses partenariats.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    Je leur conseillerais d’anticiper leur recherche et surtout de bien l’organiser en tenant à jour un tableau par exemple des organismes contactés (réponses à des annonces ou candidatures spontanées) et en suivant le processus de recrutement. Il est bien évident que le "bouche à oreille" n’est pas sans impact dans la recherche d’emploi actuellement. Une veille sur les annonces est bien sûr nécessaire et la réactivité qui l’accompagne, également.
  • Autres remarques
    D’autre part, suite à mon expérience nuancée de recherche de financements complémentaires pour ma formation, j’aimerais pouvoir souligner l’impasse juridique dans laquelle un ex-agent contractuel du MEAE peut se trouver pour mobiliser son DIF et l’inadéquation qui en ressort avec les échanges avec Pôle emploi.
    D’une impossibilité d’accès au DIF en découle une impossibilité de mobiliser une AIF et donc d’obtenir toute autre source de financement par un organisme tel Pôle emploi.
    A deux reprises mes démarches n’ont pas abouti, il conviendrait donc de ne pas citer Pôle emploi comme source de financement complémentaire, bien sûr cela dépend du domaine professionnel mais en ce qui concerne le culturel et l’éducatif, ces derniers ne constituent pas une priorité sectorielle pour Pôle emploi.
    Démarcher un Conseil général pour ce type d’actions relève également du sacerdoce, autour d’un organigramme souvent opaque et de difficultés à identifier les services compétents.

contact mail

Charles BONHOMME, Assistant technique de l’UE pour la réforme de l’administration centrale en Grèce

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    Après une mission d’assistance technique au Timor Oriental puis un poste d’attaché de coopération au SCAC de l’Ambassade de France au Cameroun, les dernières fonctions que j’ai exercées dans le cadre d’un contrat avec le MEAE regroupaient les précédents postes de deux assistants techniques au Ghana : conseiller du ministre de la réforme du secteur public et de celui en charge de la décentralisation. A ce titre, j’étais en charge de la mise en oeuvre de deux projets FSP dans ces domaines respectifs.
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?
    Après 8 années passées en poste à l’étranger, j’ai souhaité orienter ma recherche plutôt vers des missions de courtes ou de moyennes durées(toujours dans les domaines de la coopération et du développement) ce qui me permet d’être basé en France. Pour ce faire, j’ai dès mon retour orienté mes recherches dans le domaine de l’évaluation de projets et j’ai en ce sens rapidement rencontré des responsables du bureau de l’évaluation du MEAE et contacté plusieurs consultants réputés dans ce domaine. Un bon point d’entrée pour obtenir les appels d’offres d’évaluation est le site internet du F3E (fonds Français pour l’évaluation).

Lors de l’envoi d’une première offre de prestation de service pour l’évaluation d’un projet d’appui à la société civile en Afrique, j’ai été amené à réfléchir sur la question de mon statut. Trois solutions sont envisageables pour devenir consultant : le portage salarial moyennant une commission pour la structure d’accueil, le statut de micro-entrepreneur (solution qui est plafonnée en terme de chiffre d’affaire annuel) ou la création d’une entreprise individuelle (avec des variantes : EIRL ou SASU qui limitent la responsabilité sociale de l’entrepreneur). J’ai pour ma part opté pour un statut d’entreprise individuelle simple qui présente le double mérite de la simplicité et de la rapidité des procédures.

En tant que demandeur d’emploi créateur d’entreprise, il est en outre intéressant de savoir que l’on peut bénéficier de deux mécanismes d’appui complémentaires. Il s’agit d’abord de l’Aide à la Création et à la Reprise d’une Entreprise (ACCRE) qui prend la forme d’une exonération de charges pendant un an (plafonnée cependant) et de l’Aide à la Reprise ou la Création d’Entreprise (ARCE) qui permet de bénéficier du versement en capital de 50% du montant des droits à l’Allocation au Retour à l’Emploi (ARE) ouverts au moment de la création (ou la reprise) de l’activité.

Parallèlement à la recherche de missions d’évaluations, je me suis également fait référencer auprès de différents bureaux d’études français et étrangers. En ce qui concerne la France, trois structures parapubliques peuvent par exemple rechercher des consultants : FEI liée au MEAE, Civipol liée au Ministère de l’Intérieur et ADETEF, liée au Ministère des Finances.

  • Quel poste occupez-vous actuellement ?
    Je travaille actuellement dans le cadre d’un projet de l’Union Européenne d’assistance technique pour la réforme de l’administration centrale en Grèce. Il s’agit d’un projet de 6 mois sur lequel je suis mobilisé à mi temps.
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
    J’ai été contacté par l’ADETEF après m’être fait référencer dans leur base de données. J’ai également été approché par Civipol.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
    Les postes ouverts par le MAE aux personnels contractuels permettent de développer des compétences spécifiques qui peuvent être recherchées par différents organismes : organisations internationales, organisations non gouvernementales, bureaux d’études et autres entreprises privées. Une recherche (pro) active peut ainsi déboucher assez rapidement sur une mission ou un emploi à condition de rester réactif, ouvert et flexible…
  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?
    Bien entendu

Antoine BOURGET, Chargé de projet à l’AERES

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?
    Rédacteur au sein de la sous-direction de l’enseignement supérieur (4 ans au département, 2 ans en poste).
  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?

    J’ai commencé mes recherches d’emploi disons 1 an et demi avant la fin de mon contrat dans le secteur de l’enseignement supérieur. Après environ 10 entretiens, j’ai pu trouver un poste à l’AERES (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur), pour une durée de 3 ans.
    Evidemment, les sources automatiques que sont les bourses à l’emploi permettent de recevoir des alertes adaptées, et donc de voir ce qui se fait pour tenter des candidatures auxquelles on ne pense pas forcément au départ. J’assurais aussi une veille très régulière directement sur les sites des institutions de mon choix tout en sollicitant des rendez-vous spontanés auprès d’employeurs potentiels, d’une part pour me présenter mais aussi pour poser des questions.
  • Quel poste occupez-vous actuellement ?
    Chargé de projet à l’AERES (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur) futur très probable Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES),pour un CDD de 3 ans.
  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?
    L’institution était incontournable dans le cadre de mes fonctions au MAE. J’ai donc présenté une candidature spontanée.
  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?
  • Se former le plus possible (par le plan de formation du MEAE) ;
  • s’y prendre au moins 1 an à l’avance ;
  • prendre des RDV spontanés auprès de potentiels employeurs en parallèle de ses candidatures ;
  • ne pas compter sur une éventuelle CDIsation.

Bien qu’il laisse ses CDD seuls face à leur avenir, le MAE est très formateur et se révèle être aussi une bonne "carte de visite" : plus d’une candidature sur trois m’a permis de déboucher sur un entretien.

  • Les agents intéressés par votre parcours peuvent-ils vous contacter pour en savoir plus ?

Avec plaisir, bourget.antoine chez laposte.net ; antoine.bourget chez aeres-evaluation.fr

Emilie FLESCH-GONZALEZ, responsable d’une école privée de FLE

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?

J’étais Directrice d’une Alliance Française en tant que contractuelle.

  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?

J’ai débuté ma recherche d’emploi début 2012, mon contrat s’achevant fin août.J’avais, cependant, déjà cherché des pistes auparavant. J’ai, bien entendu, procédé à une recherche sur les sites d’emplois généralistes des cadres ou spécialisés dans le FLE (Français Langue Etrangère). Au regard de mon poste, j’ai voulu mettre mes compétences en valeur telles que la gestion administrative et financière, les Ressources Humaines, la gestion culturelle et mon expérience pédagogique (en termes d’enseignement,de formateur de formateurs et de création de supports didactiques). J’ai également prévenu mon réseau de collègues et de partenaires dans le domaine.

  • Quel poste occupez-vous actuellement ?

Je suis Responsable d’une école de FLE privée. Cette structure comprend deux entités : d’une part, une agence de séjours linguistiques avec des écoles partenaires dans le Monde entier pour toutes les langues étrangères et un réseau propre de 4 écoles et de 10 camps linguistiques juniors. Je suis en charge d’une de leurs écoles dans laquelle on dispense uniquement du FLE et également des camps juniors où l’on dispense le français, l’anglais, l’allemand et l’italien.

  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?

Par une ancienne collègue et par internet.

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

Tout dépend réellement de la mission accomplie pour le MAE. Je pense que c’est une expérience incroyablement enrichissante et que c’est un atout considérable dans un parcours professionnel. Cependant, des postes pouvant être très spécifiques et paraître éloignés des objectifs des entreprises, il est essentiel de valoriser ses compétences de management. Il faut être persévérant et ne pas se décourager.

contact :emy29 chez hotmail.com

Romain MASSON, attaché audiovisuel à l’IF de Dakar

Romain Masson a effectué plusieurs missions dans le réseau, intercalées d’expériences en dehors du MEAE.

  • Quel a été votre parcours au MEAE et hors MEAE ?

Au MAE : Diplomate en tant qu’Attaché de coopération audiovisuelle au sein de l’ambassade de France en Pologne (après une expérience similaire au Liban), j’ai conçu et dirigé des actions de coopération et d’échanges bilatéraux dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, des médias et des TIC. J’étais responsable de l’élaboration de stratégies de mobilisation, j’ai par conséquent programmé, négocié, et coordonné des synergies avec des partenaires divers. L’évaluation des actions était aussi de ma responsabilité.

Hors MEAE : Réalisateur et journaliste, j’ai acquis une solide connaissance des technologies de l’information. Mon travail pour les chaînes de télévision ARTE et Canal Plus m’a permis d’acquérir une solide maîtrise des processus de production dans différents contextes, sur différents supports et avec des impératifs de délai importants. Collaborateur notamment de l’organisation non gouvernementale Médecins du Monde dans des régions en conflit ou post-conflit, j’y ai développé de solides capacités d’organisation, de coordination et d’autonomie. Auteur-producteur sur l’antenne de France Culture, j’ai pu apprécier les nombreux atouts de ce média.

  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi à l’issue de vos contrats avec le MAE ?

A l’issue de mon contrat avec le MEAE, j’ai pris la décision de reprendre mes études via une VAE à la Sorbonne. J’ai ainsi validé un master 2 de management de projet. En parallèle, j’ai pu bénéficier de modules de formation via les services d’accompagnement du MEAE.
J’ai ensuite envoyé sans succès des candidatures suivant mes attentes personnelles et professionnelles au sein de structures tant publiques que privées. Parallèlement, certains de mes projets ont été acceptés à Radio France, où j’ai pu travailler en tant qu’auteur-producteur délégué intermittent.

  • En quoi votre expérience hors MEAE a pu vous être utile dans vos nouvelles fonctions au MEAE ?

L’expérience hors MEAE m’a permis de multiplier les projets et de renforcer mon réseau professionnel, et donc d’être plus efficace dans la gestion des dossiers, des projets comme des programmes.

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

Parce qu’il est souvent plus facile de partir que de revenir, je conseille d’anticiper, en amont de la fin de son contrat, les projets comme les prises de contact. Suivant les individus, cette fin de contrat peut être également l’occasion d’un changement d’orientation professionnelle (reprise d’étude, cycle de formation, reconversion, etc).

Contact : romainmasson chez gmail.com

Marie PESSIOT, chargée de production pour le spectacle vivant au Centre Pompidou de Metz

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?

J’ai occupé pendant trois ans le poste de chargée de mission culturelle au sein de l’Alliance française de Luanda.

  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?

J’ai commencé à rechercher un emploi vers les mois d’avril-mai de l’année de la fin de mon contrat. J’ai tout d’abord répondu principalement à des offres sur internet, sur des sites culturels spécialisés type "Profilculture" et j’ai ensuite envoyé des candidatures spontanées à toutes les structures culturelles sur Paris qui avaient une programmation orientée sur l’Afrique. Mes fonctions polyvalentes au sein de l’Alliance française m’ont permis de cibler plusieurs types de profils de poste : programmation, production, communication.
J’ai dû répondre à une cinquantaine d’offres, j’ai passé peu d’entretiens et j’ai souvent senti que mon expérience à l’étranger avait plutôt tendance à déstabiliser les recruteurs ( "vous n’êtes plus dans le coup") et que ma polyvalence n’était pas un atout car j’étais en concurrence avec des gens spécialisés. J’ai souvent été découragée et ma recherche d’emploi a durée 9 mois.

  • Quel poste occupez-vous actuellement ?

Je suis chargée de production pour le spectacle vivant au Centre Pompidou-Metz

  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?

J’ai répondu à une offre sur le site "Profilculture"

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

Je conseille à ceux qui terminent leur mission de commencer tôt leur recherche d’emploi, quitte à payer un aller-retour en avion pour passer un entretien. Il faut anticiper aux maximum et ne pas hésiter à parler autour de soi de sa recherche d’emploi.
Le retour en France n’est pas facile et la période de chômage peut-être plus au moins longue. il est important de postuler à plusieurs types de postes même s’ils semblent ne pas trop correspondre à notre profil, on a parfois de bonnes surprises. Avoir plusieurs casseroles sur le feu est le meilleur moyen de retrouver un emploi. Postuler, postuler, postuler.

contact : mariepessiot chez hotmail.com

Rodolphe COURPIED-ROLLET, secrétaire de chancellerie

Lauréat du concours interne de secrétaire de chancellerie, j’ai intégré en juillet 2012 la sous-direction de la comptabilité où j’occupe actuellement les fonctions de chef de secteur au Centre de Services Partagés.

J’avais, auparavant, effectué plusieurs missions pour le MAE en tant que contractuel, d’abord comme chargé de mission humanitaire au Kosovo en 1999, puis comme attaché de coopération au Monténégro de 2000 à 2004 et enfin comme directeur des cours à l’Institut français de Phnom Penh de 2007 à 2011.

Ayant connu une longue période de chômage à l’issue de ma mission au Monténégro et conscient de la difficulté d’obtenir un autre contrat avec le Ministère, j’ai envisagé la voie des concours internes dès mon arrivée en poste au Cambodge.

Le choix du concours s’est très vite imposé, car dès 2009 je ne pouvais plus présenter les concours de catégorie A en raison de la réforme des épreuves de langues du cadre d’Orient.

Aussi, après un premier galop d’essai infructueux au concours de secrétaire de chancellerie, je me suis inscrit à une préparation à distance qui m’a permis de mesurer le niveau attendu des candidats et de bien identifier la nature des épreuves. Par ailleurs, afin de limiter les risques d’élimination en anglais, dont la barre était à 12/20, j’ai complété cette préparation par des cours particuliers.

Concernant les épreuves d’admission, j’ai surtout préparé les questions consulaires, à partir des textes réglementaires et des éléments disponibles sur Diplonet.

Si je devais donner un conseil aux agents contractuels souhaitant intégrer la fonction publique, ce serait de mettre à profit dès que possible l’opportunité d’être éligible au concours interne et de persévérer aussi longtemps que possible. J’ai dû, pour ma part, me présenter quatre fois au concours B avant d’être admis.

contact : rodolphe.courpied-rollet@diplomatie...

Aude-Emeline LORIOT, stagiaire à l’IRA de Nantes

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?

Durant 4 ans, j’ai exercé les fonctions de directrice de l’Alliance française de Busan en Corée du sud. J’avais auparavant exercé ces mêmes fonctions en tant que Volontaire internationale à l’Institut français de Yogyakarta en Indonésie. J’avais en charge la gestion de ces établissements, le fonctionnement des cours de français et des examens, l’organisation d’événements culturels et le suivi médiathèque. J’avais aussi une responsabilité de chef d’îlot de sécurité concernant les Français expatriés.

  • Vous suivez actuellement l’année de formation de l’IRA de Nantes, pourquoi vous être orientée vers ce concours ?

Pour pouvoir continuer d’exercer ce métier qui me passionne dans les établissements culturels du réseau français à l’étranger, mon statut de contractuel était bloquant pour pouvoir enchaîner sereinement les postes. La cellule RH du MAE m’a ainsi orientée vers ce concours de la fonction publique d’Etat de catégorie A, qui pourrait ensuite me permettre de poursuivre ma carrière avec une pleine légitimité de titulaire.

  • Comment avez-vous préparé les épreuves ?

Mon poste à l’Alliance française de Busan me demandait un fort investissement professionnel et personnel, me laissant peu de temps pour la préparation au concours. Mon ancienneté de plus de 4 ans m’a cependant donné accès au concours par voie interne, limité à une épreuve écrite de note de synthèse et un oral sur les acquis de l’expérience professionnelle. Je me suis donc préparée seule, à partir d’annales pour l’écrit (soit une vingtaine d’heures d’entraînement au total), et sans aide particulière pour l’oral. J’utilisais mes dimanches de libre pour la préparation, le plus éprouvant étant l’enchaînement des allers retours entre la France et la Corée pour passer les deux épreuves.

  • Quel poste espérez vous occuper à l’issue de l’année de formation ?

Il y a trois domaines de spécialisation possibles après la formation à l’IRA : éducation nationale, administration centrale et administration déconcentrée. Je souhaite m’orienter vers l’éducation nationale, sur des postes de gestionnaire d’établissement. Ce type de poste est en effet ce qui ressemble le plus à mes fonctions antérieures de directrice d’établissement culturel et linguistique à l’étranger. Je tiens à conserver une cohérence dans mon parcours pour évoluer ensuite sur d’autres postes à l’étranger, via le réseau MEAE ou le réseau AEFE.

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

L’important est d’anticiper au maximum, 1 an avant la fin du contrat, et de s’appuyer sur son propre réseau professionnel pour retrouver un emploi rapidement. Contrairement aux incertitudes du privé, la réussite à un concours assure une sécurité d’emploi, les mobilités et détachements permettent un parcours varié tout au long de la carrière. A mon sens, il n’y a rien à perdre à essayer un concours, il y a tout à gagner !

contact : audemeline.loriot chez gmail.com

Stéphane NEGRIN, Inspecteur et conseiller de la création, des enseignements artistiques et de l’action culturelle

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?

Attaché Culturel, prés l’Ambassade de France en Thaïlande

  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?

J’ai commencé 1 an avant.
J’ai actualisé mon CV en français et en anglais, et je l’ai posté sur des sites spécialisés pour les cadres et emplois culturels, tels que "Talents.fr" par exemple.
J’ai également demandé à ces sites de m’envoyer quotidiennement par courriel des offres d’emplois correspondant à ma recherche.
Parallèlement à cela, j’ai informé mon réseau d’amis que j’étais en recherche d’emploi pour l’année N+1, avec la possibilité d’écourter mon CDD au MEAE le cas échéant (en respectant le préavis)
J’ai aussi envoyé un certain nombre de candidatures spontanées et regardé du côté des concours administratifs existants.

  • Quel poste occupez-vous actuellement ?

Conseiller Théâtre, cinéma et audiovisuel à la DRAC Océan Indien (La Réunion)

  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?

J’ai passé le concours ICCEAC (Inspecteur et conseiller de la création, des enseignements artistiques et de l’action culturelle) du Ministère de la Culture et de la Communication en janvier et mars 2011. J’ai été reçu en mai, et nommé à ce poste en décembre 2012.
Lien : http://www.culturecommunication.gou...

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

Je leur conseillerai de préparer leurs entretiens d’embauche, car ils sont souvent déterminants. Inutile de soigner ses lettres de motivations si c’est pour gâcher l’entretien qui en découle.
Un entretien d’embauche peut facilement être simulé avec des proches et peut même s’avérer amusant. Un entretien consiste souvent à "se vendre", et ce n’est pas un exercice facile, surtout quand la vie nous a épargné cette peine. Je conseille donc de le faire en famille ou entre amis, et de demander à ces derniers d’y aller franchement. Je conseille aussi de ne refuser aucun entretien professionnel. Quelque soit l’intérêt de l’emploi visé, l’entretien constituera à lui seul un bon entraînement en vue d’entretiens éventuellement plus important pour les agents.

Emilie BOUSQUIER, Chargée de projets Amérique latine au sein du Groupement d’Intérêt Public « Justice Coopération Internationale »

  • Quelles fonctions occupiez-vous au sein du MEAE ?

J’ai occupé la fonction de rédactrice au sein du Pôle Etat de droit, Libertés et Reconstruction (DGM/ECODEV/MGD) de 2008 à 2012. Je suivais plus spécifiquement les questions de coopération dans le domaine de la justice en Europe, Amérique latine, mais également celles de la lutte contre la criminalité organisée, en particulier la lutte contre la traite des êtres humains.

  • Comment avez-vous organisé votre recherche d’emploi ?

Environ 8 mois avant la fin de mon contrat, je me suis mise à la recherche d’un emploi. Outre les alertes emploi auxquelles je me suis inscrite sur différents sites (et notamment des sites spécialisés, tels que Coordination Sud, la BIEP et Village Justice), et après en avoir discuté avec mon supérieur hiérarchique, j’ai également commencé à informer mes partenaires extérieurs de ma recherche. J’ai ainsi échangé avec un certain nombre d’entre eux (institutionnels, privés et société civile) qui n’ont ensuite pas hésité à me communiquer des offres d’emploi dont ils avaient connaissance. Suite à cela, j’ai obtenu plusieurs entretiens avec d’anciens partenaires qui se sont avérés concluant. Je dirai même que j’ai eu la chance d’avoir pu choisir l’emploi qui me semblait le plus pertinent pour la suite de ma carrière et d’avoir évité une période sans emploi.

  • Quel poste occupez-vous actuellement ?

Depuis septembre 2012 j’occupe le poste de chargé de projets Amérique latine au sein du Groupement d’Intérêt Public « Justice Coopération Internationale », opérateur de coopération internationale du ministère de la Justice.

  • Par quelle source avez-vous eu connaissance de cette offre d’emploi ?

Justice Coopération Internationale faisait partie des partenaires du MAE.

  • Quels conseils donneriez-vous aux agents qui terminent leur mission au sein du ministère ?

Une période de recrutement prend en général plusieurs mois, il est donc nécessaire d’anticiper le début de sa recherche d’emploi. La mobilisation de son réseau de partenaires peut être une source particulièrement fructueuse pour accéder en amont à certaines offres d’emploi.

Contact : emiliebousquier chez yahoo.fr