Relations bilatérales

Partager

Relations politiques

La France est l’un des principaux partenaires politiques du Liban, comme en témoigne la densité des relations bilatérales politiques entre les deux pays et notre soutien constant aux résolutions de défense de la souveraineté du Liban à l’ONU. La France soutient la stabilité, l’unité, l’indépendance et la souveraineté du Liban. La France est particulièrement attentive au renforcement des institutions de l’État libanais afin d’assoir l’autorité de celui-ci sur l’ensemble du territoire libanais.

La France s’est également engagée en soutien aux aspirations exprimées par le peuple libanais en matière de réformes et de gouvernance.

Présence française

Consulat général de France : Beyrouth
Institut français : Beyrouth ; 8 antennes
Lycées français : 6 lycées, 50 établissements homologués
Communauté française au Liban : environ 23 000
Communauté libanaise en France : environ 210 000

Visites

En France

  • 8 décembre 2017 : dans le cadre de la réunion du Groupe international de soutien pour le Liban, visite d’une délégation libanaise composée du président du Conseil des ministres Saad Hariri et du ministre des Affaires étrangères et des émigrés libanais Gebran Bassil.
  • 26 mars 2018 : dans le cadre de la réunion préparatoire à la conférence CEDRE, visite d’une délégation libanaise composée du ministre de l’Économie Raëd Khoury et du ministre des Télécoms Jamal Jarrah.
  • 28-30 mai 2018 : visite du Patriarche maronite Mgr Raï
  • 10-11 novembre 2018 : visite du Premier ministre Saad Hariri dans le cadre du Forum de Paris pour la Paix.
  • 26-30 novembre 2018 : visite d’une délégation de parlementaires libanais
  • 13-14 mars 2019 : visite du ministre d’État pour les Affaires présidentielles Selim Jreissati
  • 12-15 avril 2019 : visite du ministre d’État pour les technologies de l’information Adel Afiouni
  • 5-8 mai 2019 : visite du ministre de la Culture Mohammed Daoud
  • 25-30 mai 2019 : visite du ministre de l’Agriculture Hassan Laqqis
  • 19-21 septembre 2019 : visite du président du Conseil des ministres Saad Hariri
  • 27 février 2020 : visite du ministre des Affaires étrangères Nassif Hitti
  • 24 septembre 2021 : visite du président du Conseil des ministres Najib Mikati
  • 13-16 décembre 2021 : visite du ministre de l’Energie Walid Fayyad

Au Liban

  • 21-22 décembre 2016 : visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault
  • 9-12 février 2017 : visite de la ministre de la Santé Marisol Touraine
  • 6-7 mars 2017 : visite du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian
  • 19-21 mars 2017 : visite du secrétaire d’État à la Francophonie et au Développement Jean-Marie Le Guen
  • 2-4 novembre 2017 : visite de la ministre de la Culture Françoise Nyssen dans le cadre du Salon du livre.
  • 16 mai 2019 : visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian
  • 1-3 juillet 2019 : visite de la ministre des Armées Florence Parly
  • 23-24 juillet 2020 : visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian
  • 6 août 2020 : visite du Président de la République Emmanuel Macron
  • 13 août 2020 : visite de la ministre des Armées Florence Parly
  • 20 août 2020 : visite du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie Jean-Baptiste Lemoyne
  • 1er septembre 2020 : visite du Président de la République Emmanuel Macron
  • 6-7 mai 2021 : visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian
  • 12-13 juillet 2021 : visite du ministre délégué en charge du commerce extérieur et de l’attractivité Frank Riester

Relations économiques

En 2018, avec 3,38% de part de marché au cours des onze premiers mois, la France est le septième fournisseur du Liban, derrière avec la Chine, la Grèce, l’Italie, les États-Unis, l’Allemagne et la Turquie.

En 2018, le montant des exportations de la France vers le Liban s’élevait à 748 millions d’euros en 2018 et celui des importations françaises depuis le Liban à 54 millions d’euros, soit un excédent commercial de 694 millions d’euros. Le nombre des entreprises françaises qui exportent au Liban est passé de 4 558 en 2016 à 4 707 en 2017, ce dernier chiffre étant supérieur de 15% à ce qu’il était en 2007.

Le stock d’investissements direct français au Liban atteignait 612 millions d’euros en 2017, contre 295 M€ en 2010. Le stock d’investissements libanais en France augmente depuis plusieurs années, s’élevant à près de 3 milliards d’euros fin 2017.

Près d’une centaine d’entreprises françaises sont présentes au Liban dans des secteurs variés : agro-alimentaire, télécommunications, grande distribution, industrie pétrolière et services financiers notamment.

Coopération culturelle, scientifique et technique

Notre politique de coopération et de développement au Liban poursuit cinq objectifs principaux : la consolidation de l’État de droit, le développement économique et social, la protection de l’environnement et du patrimoine, la coopération universitaire et la recherche, les échanges culturels et le débat d’idées.

La Francophonie reste vivace au Liban malgré une présence accrue de l’anglais dans l’environnement économique, médiatique et une coexistence croissante des deux langues dans le domaine éducatif. La promotion de la langue française au Liban est un impératif stratégique.

Relocalisé à Beyrouth en 2011, l’Institut français du Proche-Orient joue un rôle important en faveur de la recherche et de la diffusion des savoirs dans la région, en coopération avec les institutions locales et internationales.

L’agence française pour le développement, présente au Liban depuis 1999, y a signé une trentaine d’accords de financement pour un montant cumulé de 1 195 millions d’euros, dont 875 millions au titre de l’aide budgétaire et 320 millions au titre de l’aide projet. Elle poursuit quatre objectifs principaux : le soutien aux populations vulnérables, l’accès équitable à des services de santé et d’éducation de qualité, le renforcement du secteur privé et l’appui au développement de villes durables. Elle s’attache à promouvoir la synergie et la complémentarité des outils de la coopération française et à valoriser l’expertise française dans la mise en œuvre de ses activités.

Autres types de coopération

Coopération sécuritaire

La coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité intérieure et de la protection civile est dense, ainsi que dans le domaine militaire. Les forces armées libanaises (FAL) demeurent l’un des piliers de la nation et bénéficient à ce titre du soutien de l’ensemble de la population. La France contribue à leur renforcement en les aidant à remplir leurs missions sur l’ensemble du territoire, notamment dans la zone ressortant de la compétence de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), où l’armée libanaise devra progressivement assumer l’intégralité des missions assurées aujourd’hui par la force des Nations unies, conformément à la résolution 1701. D’autre part, lors de la conférence de soutien sécuritaire de Rome II (15 mars 2018), la France a annoncé 14 millions d’euros de don et proposé 400 millions d’euros de prêt aux institutions sécuritaires libanaises.

Le Conseil de l’Union européenne a adopté le 30 juillet à l’unanimité un régime de sanctions relatif à la situation au Liban. Un an après l’explosion du 4 août 2020, l’Union européenne marque ainsi sa détermination à œuvrer en faveur d’une sortie de crise au Liban.
Le cadre juridique adopté permettra à l’Union européenne de prendre des mesures restrictives à l’encontre des personnes qui, par leur comportement, portent une responsabilité claire dans la crise économique, sociale, humanitaire et politique au Liban, et des personnes ou des entités qui leur sont associées. Ces mesures pourront inclure :
  • l’interdiction pour les personnes listées d’entrer sur le territoire de l’Union européenne ;
  • le gel des avoirs des personnes ou entités listées ;
  • l’interdiction pour les personnes et entités de l’Union européenne de mettre à la disposition des personnes et entités listées des fonds ou autres ressources économiques, directement ou indirectement.

Le régime de sanctions prévoit que les États membres de l’Union, à l’unanimité, pourront décider d’inscrire sur cette liste les individus qui se rendent responsables de l’un des comportements suivants :

  • obstruction au processus politique démocratique en entravant de manière persistante la formation d’un gouvernement ou la tenue d’élections ;
  • obstruction à la mise en œuvre des réformes approuvées par les autorités libanaises et soutenues par la communauté internationale en vue de renforcer la reddition des comptes et la bonne gouvernance dans le secteur public, ou de mettre en place des mesures économiques essentielles ;
  • malversations financières graves, dans la mesure où les actes concernés sont couverts par la convention des Nations unies contre la corruption à laquelle le Liban est partie, ainsi que l’exportation non autorisée de capitaux.

Mise à jour : 19.01.22