Présentation des Fidji

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Présentation du pays

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Données générales

Nom officiel : République des Fidji
Nature du régime : République parlementaire
Chef de l’État : M. Ratu Wiliame Maivalili KATONIVERE

Données géographiques

Superficie : 18 333 km²
ZEE : 1 282 978 km2
Capitale : Suva
Villes principales : Suva, Lautoka, Nadi, Ba, Labasa
Langues officielles : anglais, fidjien, hindi
Monnaie : Dollar des Fidji  

Données démographiques

Population : 906 784 habitants (Banque mondiale 2020)
Densité : 49,07 hab/ km².
Croissance démographique : 0,7 % (Banque mondiale 2020).
Espérance de vie : 67 ans (Banque mondiale 2020)
Religions : protestants (45%) ; hindous (27,9%) ; musulmans (6,3%)
IDH : 0,741 (92e rang mondial sur 189)

Éléments d’actualité

Politique intérieure

Des élections législatives ont eu lieu en décembre 2022 afin d’élire 55 membres du Parlement pour un mandat de quatre ans et ont entrainé une alternance démocratique. Sitiviteni RABUKA est devenu Premier ministre en l’emportant face à Frank BAINIMARAMA, Premier ministre sortant ayant occupé ce poste pendant 16 ans.

Ancien militaire, dans l’opposition depuis 2014, Sitiveni RABUKA, leader du parti Alliance du peuple (PAP), a conclu un accord de coalition avec le Parti libéral social-démocrate et le Parti de la fédération nationale.

Politique étrangère

« Hub » du Pacifique, les Fidji accueillent de nombreuses structures régionales, notamment le Secrétariat du Forum des Îles du Pacifique (FIP), le Forum de développement des Îles du Pacifique (FIDP), 60% des effectifs de la Communauté du Pacifique (CPS) dont le siège est à Nouméa, la plupart des bureaux régionaux des Nations Unies, et la délégation de l’Union européenne pour le Pacifique.

Le premier ministre RABUKA fait, début 2023, de l’unité du FIP l’une de ses priorités, se déplaçant aux Kiribati pour convaincre le pays de réintégrer le Forum. Il y rencontre le président Taneti MAAMAU, et le pays réintègre le FIP en février 2023.

Les Fidji accueillent également le siège de l’Université du Pacifique sud (USP – University of the South Pacific) dont le conseil d’administration de l’UPS rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement des 12 pays du Pacifique insulaire parties prenantes à l’université.

Les Fidji ont accru leur présence au sein des enceintes multilatérales et notamment de l’Organisation des Nations unies. Leurs forces armées participent activement aux missions de maintien de la paix des Nations unies (500 soldats engagés dans 7 missions OMP en décembre 2021). Les Fidji ont présidé le Conseil des droits de l’Homme en 2021.

Les Fidji sont très actifs dans les négociations climatiques. Ils ont été le premier pays à ratifier le Protocole de Kyoto dès 1998, ainsi que le premier à ratifier l’Accord de Paris dès février 2016. Suva a également été le premier des petits États insulaires en développement (PEID) à présider une conférence des Parties, la COP23, au cours de laquelle a été lancé le « dialogue de Talanoa » dialogue interactif devant conduire à la formation de consensus et à la prise de décision, reprenant un mot fidjien pour évoquer les échanges entre personnes en confiance.

Situation économique

L’économie de Fidji est l’une des plus développées et des mieux connectées de la région, malgré des difficultés liées à la crise du COVID-19. La fin de la pandémie et la réouverture du secteur du tourisme ont toutefois permis à l’économie de redémarrer fortement (+29,2 % en 2022) et le taux de chômage a retrouvé un niveau très stable (4,3%). 92,8% du PIB en 2022 : le FMI estime qu’en 2026, elle devrait toujours s’élever à 70,1%.

Le pays est lourdement dépendant du tourisme, qui représente environ 17% du PIB. Au-delà de la valeur ajoutée directe du tourisme, un nombre important de biens et services connexes (nourriture, entretien, manufacture, etc.) sont dépendants des revenus touristiques.

Le pays est également très vulnérable au changement climatique, et se classe au quinzième rang mondial pour le risque de catastrophe naturelle. En avril 2020, Fidji a été frappé par le Cyclone Harold. Plus de 13,6 M USD de dommages agricoles ont été signalés, ainsi que 33,5 M USD de dommages aux infrastructures, notamment aux routes, aux lignes électriques et aux jetées. Cette catastrophe naturelle a occasionné un effet d’accumulation et handicapé le secteur de l’agriculture.

Le pays amorce une transition énergétique : l’État s’est engagé à passer complètement aux énergies renouvelables d’ici à 2036.

Mise à jour : 03.04.2024

Informations complémentaires