Relations bilatérales

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Relations politiques

Les relations franco-érythréennes se sont développées à partir d’aout 1992 avec la visite de Bernard Kouchner, alors Ministre de la Santé et de l’Action humanitaire. Il fut le premier ministre européen à se rendre en Erythrée après la fin de la guerre d’indépendance. Ce déplacement a été suivi par la visite en France d’Issayas Afeworki en mai 1994, première visite officielle du Président érythréen dans un pays européen. Toutefois, la progressive fermeture du pays à la communauté internationale n’a pas permis le développement des relations bilatérales avec l’Érythrée.
Un canal de dialogue reste maintenu avec l’Érythrée grâce à la présence d’une ambassade de France à Asmara

Relations économiques

Malgré un pic des échanges ayant atteint 5,5 M€ en 2018, dû à une forte hausse des exportations françaises d’équipement mécanique (de 662 K€ à 2,9 M€), le commerce bilatéral entre la France et l’Érythrée reste faible. La France bénéficie d’un excédent structurel, en moyenne de 2,4 M€ sur la décennie. En 2019, l’Érythrée est le 202ème client de la France (3,1 M€) et son 228e fournisseur (0,55 M€).

Les exportations françaises sont composées d’équipements industriels et agricoles ainsi que de produits chimiques et cosmétiques. Les importations françaises d’Érythrée, qui restent marginales (563K€ 2022), sont composées à 98% de gomme arabique. De la même façon, les seuls investissements français en Érythrée datent de l’installation de TotalEnergies en 1994, sur la branche Marketing & Services, second opérateur du marché derrière le libyen Tamoil. D’autres entreprises françaises sont présentes en Erythrée comme Bolloré ou CMA CGM, qui affrète des navires pour le port de Massaoua depuis janvier 2018.
La politique financement export est fermée pour l’Érythrée.

Coopération

Notre coopération culturelle repose sur l’Alliance française d’Asmara, seul acteur culturel non érythréen du pays.

Mise à jour : 18.09.23

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