Bolivie

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Recensement national en Bolivie le 23 mars 2024

Publié le 14/03/2024

En raison du recensement national organisé en Bolivie le samedi 23 mars 2024, les déplacements à l’intérieur du pays seront restreints et les commerces fermés toute la journée.

Des informations sont disponibles sur le site gouvernemental du recensement : https://censo.ine.gob.bo/.

Chaque département de Bolivie émet ses propres directives pour assurer le bon déroulement du recensement. De manière générale :
• Toutes les activités publiques et privées seront suspendues toute la journée du 23 mars 2024 jusqu’à 23h59 ;
• Le recensement aura lieu le 23 mars 2024 mais pourra durer jusqu’au 25 mars dans des zones plus éloignées ;
• La vente et la consommation d’alcool sera interdite les 22 et 23 mars. Dans certains départements et certaines zones rurales, l’interdiction de vente et de consommation pourra être étendue jusqu’au lundi 25 mars inclus ;
• Tout déplacement à pied ou en véhicule en dehors de son domicile (ou lieu d’hébergement) sera interdit toute la journée du 23 mars 2024 (de 00h00 à 23h59) sauf si la personne bénéficie d’un permis de circulation ;
• Les voyages interdépartementaux et interprovinciaux seront suspendus. Les voyages internationaux seront maintenus. Il est fortement recommandé de se rapprocher de la compagnie aérienne afin de s’assurer du maintien du vol.
• Les voyageurs comme les résidents devront suivre les directives locales et ne pas sortir de leur domicile ou de leur hôtel sans autorisation.

Durant cette période (22 au 25 mars), il est fortement recommandé aux voyageurs d’assurer en amont la réservation d’un hôtel, et de vérifier (i) que l’établissement est bien ouvert à ces dates, (ii) qu’il propose un service de restauration (les commerces y compris les restaurants étant fermés à cette date), (iii) qu’il offre la possibilité de réserver un taxi ayant une autorisation de circuler (pour rejoindre l’aéroport par exemple).

Alerte aux fortes pluies et aux inondations

Publié le 11/03/2024

De nombreuses alertes ont été émises par les autorités boliviennes concernant les fortes précipitations constatées dans plusieurs régions du pays, en particulier dans les départements de La Paz et de Cochabamba. Ces fortes pluies ont déjà entrainé des inondations et des débordements de cours d’eau. L’état d’urgence a été déclaré à La Paz le 10 mars 2024.

Il est recommandé de suivre les consignes des autorités locales, de se renseigner sur l’état des routes avant tout déplacement, d’éviter les trajets sur les routes non asphaltées dans des régions concernées par les inondations, d’éviter de se rapprocher des cours d’eau et de consulter régulièrement le site du SENAMHI https://senamhi.gob.bo/index.php/inicio pour connaitre l’évolution de la situation dans le pays. Il est également possible de consulter le site gouvernemental ABC pour connaître l’état des routes bloquées : https://transitabilidad.abc.gob.bo/mapa.

Les autorités locales recommandent également d’éteindre tous les appareils électriques au moment des orages et de se tenir éloignés des câbles et antennes électriques dans les rues et l’espace public.

Blocages routiers dans le pays

Publié le 28/01/2024

En raison de manifestations et de blocages routiers, plusieurs axes de transports routiers sont bloqués ou perturbés, principalement entre La Paz et Cochabamba et entre Cochabamba et Santa Cruz.

Il convient de se tenir éloigné des manifestations, de ne tenter en aucun cas de forcer les blocages, d’adapter ses déplacements en conséquence et de faire preuve de la plus grande prudence.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 15/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Agitation sociale, manifestations, blocages

La situation sociale est souvent tendue en Bolivie et des appels à mobilisation sont régulièrement lancés par toute sorte d’organisations (partis politiques, syndicats, comités civiques…) pour défendre leurs intérêts ou protester contre des mesures adoptées par les exécutifs nationaux ou locaux. Ces mobilisations, qui ne durent en général pas longtemps, peuvent prendre la forme de manifestations, de grèves ou de blocage d’institutions ou d’axes routiers. Elles peuvent facilement dégénérer et devenir violentes.

Il convient de se tenir éloigné des manifestations, de ne tenter en aucun cas de forcer les blocages, d’adapter ses déplacements en conséquence et de faire preuve de la plus grande prudence.

Criminalité

La Bolivie n’est pas un pays particulièrement dangereux et les agressions violentes contre les touristes sont assez rares. L’insécurité existe néanmoins, notamment dans les lieux touristiques (gares routières, transports, marchés,…) où une petite délinquance se développe (pickpockets, vol à la tire,…). Il convient donc de se montrer vigilant (voir la rubrique « zone de vigilance » ci-dessous).

Il est recommandé :

  • en cas de menace contre sa sécurité, d’appeler des policiers ou des passants qui seraient à proximité, ou encore la réception de l’hôtel ou l’ambassade de France (cf. CONTACTS UTILES ci-contre).
  • en cas de contrôle de police, de ne présenter que son passeport et de demander aux policiers de contacter immédiatement l’ambassade de France. En effet, de "faux policiers" (des individus qui parviennent à se procurer des uniformes de police) sont parfois présents dans les lieux touristiques (centres historiques, gares routières, ou à proximité des hôtels bon marché) et profitent de l’autorité conférée par l’uniforme pour isoler les passants et leur soutirer de l’argent par divers moyens. Ne jamais présenter sa carte bancaire à des personnes portant un uniforme de police.

Des cas d’intoxication au Burundanga (scopolamine) ont été signalés. Il s’agit d’une drogue, ayant pour effet une perte de volonté et une amnésie, versée dans les verres à l’insu des victimes (principalement dans des bars ou des discothèques) pour les voler ou agresser sexuellement. Il est recommandé de ne pas laisser son verre sans surveillance dans ces lieux.

Transports et circulation routière

Il convient d’adopter une attitude prudente sur les routes. Il est préférable d’éviter de circuler la nuit, que ce soit en voiture particulière ou en bus.

Il est conseillé d’utiliser exclusivement les services d’un radio-taxi et de ne jamais monter dans un taxi arrêté en pleine rue (risque de « faux taxi »), notamment aux abords des gares routières. Les faux taxis conduisent leurs victimes dans un endroit isolé afin que des complices (parfois de faux policiers) les dépouillent de leurs objets de valeur et de leurs documents de voyage.

Les mouvements sociaux fréquents, et parfois de longue durée, sont susceptibles de bloquer les routes, donc la circulation des personnes, y compris des touristes. Il est recommandé de se tenir informé de la situation et de ne jamais tenter de forcer les barrages. Une carte des routes bloquées est disponible sur le site ABC.

Risques naturels

La Bolivie se situe dans une région sismique (notamment les régions de Cochabamba et Sucre). Durant la saison des pluies (de décembre à avril), des glissements de terrain sont fréquents à La Paz en raison de la configuration de la ville. De plus, les inondations sont fréquentes pendant la saison des pluies dans la région de l’Amazonie (départements de Beni et Pando).

Risques spécifiques pour les femmes

La Bolivie est le pays qui, malgré une législation progressiste, connaît les taux de féminicides les plus élevés du sous-continent sud-américain. Les statistiques de violences sexuelles (viol ou agression) sont également élevées.
Des cas d’agressions sexuelles et de viols ont été signalés ces dernières années. Les touristes femmes, en particulier si elles voyagent seules, sont invitées à redoubler de vigilance et à vérifier le sérieux et la réputation des agences de voyage auxquelles elles ont recours, notamment dans des régions plus isolées telles que l’Amazonie (nord du pays).

Zones de vigilance

Zones déconseillées sauf raison impérative (orange sur la carte)

En raison des trafics (stupéfiants, contrebande) et de l’importante quantité d’armes en circulation, il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre ou de séjourner dans la zone frontalière avec le Brésil. Il est recommandé de ne pas s’attarder lors du passage aux frontières terrestres avec le Brésil, notamment à Guayaramerin (département de Béni).

Zone de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)

Le reste du pays est placé en vigilance renforcée.

Il est recommandé de s’inscrire sur la plate-forme Ariane , notamment dans le cas de déplacements dans des zones isolées (Salar de Uyuni, Sud Lipez, Sajama, Amazonie) ou dans des régions difficiles d’accès, et surtout en saison des pluies (de décembre à avril pour les Yungas, l’Alto Beni, le Beni, etc.) afin de renseigner sur la plate-forme les itinéraires prévus.

Terminal d’autobus de La Paz

De nombreux touristes passant par le terminal d’autobus de La Paz sont victimes de vol. Il est recommandé d’être particulièrement attentif à ses bagages.

Santa Cruz

La délinquance est plus élevée dans la région de Santa Cruz que dans le reste du pays (possibilité d’agressions armées). Il convient d’être particulièrement vigilant lors de ses déplacements.

El Alto

Il convient d’être attentif aux pickpockets qui sévissent sur la Feria et de ne pas s’y rendre avec des objets de valeurs.

Abords et îles du Lac Titicaca

Il est recommandé d’être attentif à l’état des embarcations.
Certaines parties de l’Isla del Sol sont parfois interdites aux visiteurs en raison de conflits entre communautés, il convient de bien se renseigner auprès des locaux avant d’entamer des promenades sans guide.
Il convient d’anticiper des retards importants lors des trajets en bateau, les bateliers préférant attendre le remplissage des embarcations pour commencer la traversée.

Salar d’Uyuni et sud Lipez

Il convient, dans cette région désertique, de se protéger contre la réverbération le jour, et contre le froid la nuit.
A noter que les déplacements la nuit dans le sud Lipez, et particulièrement à la frontière avec le Chili, sont à proscrire à moins d’être accompagné par une agence dûment autorisée par les autorités locales. Des contrôles de police peuvent avoir lieu.

On recense régulièrement des accidents - parfois mortels - de véhicules 4x4 d’agences de tourisme circulant sur le Salar de Uyuni. Il est fortement recommandé de sélectionner une agence de tourisme sérieuse (les recommandations sur les sites de voyages ne sont pas toujours fiables), de s’assurer du bon état général du véhicule et de refuser avec fermeté de voyager dans un véhicule qui ne disposerait pas de toutes les ceintures de sécurité. Il est conseillé de veiller à ce que la vitesse du véhicule ne dépasse pas les 80 km/h. Les trous de la croûte de sel peuvent en effet provoquer une perte de contrôle du véhicule en cas de vitesse trop élevée.

Il est préférable d’éviter de circuler avec son propre véhicule sur le salar d’Uyuni, particulièrement durant la saison des pluies, en raison du risque élevé d’embourbement du véhicule et du manque de structures locales en mesure de porter assistance.

La région d’Uyuni et du sud Lipez ne dispose pas d’une bonne couverture réseau. En conséquence, il est recommandé de prévenir ses proches avant l’organisation d’un tour de plusieurs jours dans cette région.

Route des Yungas

La route reliant La Paz à Coroico, surnommée la « route de la mort », est un axe dangereux. En raison de l’étroitesse de la chaussée bordée par des ravins, la descente en vélo est réservée aux cyclistes confirmés. Il est vivement recommandé de sélectionner une agence de tourisme sérieuse, de s’assurer du bon état des vélos et des protections (casques, genouillères, coudières) et de rester prudent dans sa conduite.

Parc national Torotoro

La route pour accéder au parc national Torotoro depuis Cochabamba est en mauvais état, tout comme les transports publics (minibus), qui desservent le parc. Les accidents y sont fréquents et l’évacuation des blessés est compliquée. Aussi, il est important de choisir un transport offrant un minimum de conditions de sécurité.

Andinisme

Il est impératif de faire appel à des guides locaux formés, y compris pour les alpinistes expérimentés. Il existe une association de guides de haute montagne certifiés.
Il est également recommandé aux alpinistes de vérifier que leur contrat d’assurance contient des dispositions d’assistance au-delà de 5 000 mètres.

Une acclimatation d’au moins dix jours est fortement recommandée avant toute ascension.
De grandes variations thermiques peuvent être enregistrées, notamment à La Paz (entre 15 et 22° C à l’ombre le jour, beaucoup plus lorsqu’on est exposé au soleil ; 0° C ou moins la nuit). En dehors des périodes pluvieuses (de décembre à mai), l’atmosphère est très sèche (40 % au moins d’humidité d’avril à septembre).

Dans toute la région altiplanique (3 000 mètres d’altitude et plus), il convient de se protéger efficacement contre le soleil (crème solaire protection totale -UVA et UVB-, port d’un couvre-chef, de manches longues, de lunettes de soleil filtration montagne, etc.).

Les services de secours en montagne en Bolivie sont limités, privés et sont à la charge des voyageurs. Avant toute ascension, il peut être utile de communiquer ses données d’assurance au secours andin bolivien (SOB – Socorro Andino Boliviano).

Amazonie

Il est vivement conseillé de :

  • ne jamais circuler seul ;
  • ne jamais s’éloigner du sentier ou de la piste ;
  • ne jamais se baigner en dehors des endroits reconnus comme sûrs par la population locale (présence de courants, sauriens, serpents, poissons carnivores, etc.).
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Dernière actualisation le 17/07/2019, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Il est fortement recommandé :

  • de scanner son passeport et son titre de transport, de les conserver en ligne, ce qui s’avère précieux en cas de perte ou de vol ;
  • de ne pas se déplacer avec des bijoux ou autres objets de valeur, de ne pas manipuler de fortes sommes d’argent en public, de ne pas conserver son argent ni ses papiers dans une poche accessible ;
  • de se méfier des pickpockets qui sévissent dans les sites touristiques et sur les marchés populaires, notamment la « Feria de El Alto » ou encore dans les stations de bus, où des groupes organisés entourent leur victime et détournent son attention pour commettre le vol.

Entrée / Séjour

Mesures liées à la Covid-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Formalités d’entrée

Le visa n’est pas exigé pour les Français ne séjournant pas plus de 90 jours en Bolivie (par période de 12 mois calendaires), pour raison touristique ou en visite en famille. Les autorités boliviennes demandent que le passeport présenté soit encore valable 6 mois à compter de la date de l’entrée sur le territoire bolivien.

Un cachet d’entrée est apposé sur le passeport à l’arrivée dans le pays. Depuis le 1er août 2022, ce cachet vaut autorisation de séjour de 90 jours. Il n’est donc plus nécessaire de se rendre dans une agence de la migration pour renouveler l’autorisation de séjour par tranche de 30 jours. Les voyageurs doivent exiger l’apposition de ce cachet dès leur entrée sur le territoire bolivien, même par voie terrestre. Dans le cas contraire, il ne leur serait plus possible de quitter le pays sans avoir fait régulariser leur situation et s’être acquittés d’une amende avoisinant les 20 bolivianos par jour de dépassement.

Exception : ce cachet d’entrée n’est pas requis lors du passage frontalier entre La Quiaca (Argentine) et Villazon (Bolivia) en raison d’un accord entre les deux pays. Dans ce cas, le sceau de sortie d’Argentine est considéré « double » et justifie l’entrée régulière sur le territoire bolivien. Cependant, cette règle n’étant pas toujours bien connue aux postes-frontières avec les autres pays, il est préférable de demander l’apposition du cachet d’entrée même à la frontière avec l’Argentine.

Un visa spécifique devra être demandé au consulat de Bolivie compétent pour :

  • tout séjour inférieur à 90 jours ayant un motif autre que touristique ou familial ;
  • tout séjour de plus de 90 jours, quel que soit le motif (tourisme, études, travail, visite familiale, etc.).

Toute personne qui séjourne en Bolivie sous couvert de l’ambassade, quel que soit le type de passeport (ordinaire, de service ou diplomatique), doit impérativement demander un visa à l’ambassade de Bolivie à Paris ou auprès du consulat de Bolivie le plus proche.

Enregistrement obligatoire du domicile pour les touristes et les résidents

Conformément à la législation bolivienne, tout étranger entrant sur le territoire bolivien, par voie aérienne ou terrestre, doit s’enregistrer dans un délai de 48 heures auprès de la Direction Générale de la Migration bolivienne et remplir le formulaire Declaración Jurada de Domicilio en indiquant où il sera logé au cours de son séjour. Cette obligation s’applique également aux résidents étrangers en Bolivie, indépendamment de l’ancienneté de leur résidence dans le pays. Ce formulaire sera vérifié par les autorités douanières à la sortie de Bolivie. Tout ressortissant étranger n’étant pas en mesure de présenter ce formulaire complété s’expose au paiement d’une amende à hauteur d’environ 300 bolivianos.

Enfants mineurs

Tous les mineurs ayant séjourné plus de 90 jours en Bolivie et voyageant avec un seul de leur parent ou sans aucun de leur parent doivent obligatoirement présenter une autorisation de voyage délivrée par le juge des mineurs (Juez del Menor) lors de la sortie du territoire (Adresse : Tribunal Departamental de La Paz, Yanacocha 598, La Paz). Le délai de cette démarche est d’environ deux jours.

Entrée par voie terrestre avec son propre véhicule

En cas d’entrée en Bolivie avec un véhicule motorisé, il convient de demander une autorisation d’importation temporaire à la douane, selon la procédure suivante :

  1. Remplir le formulaire SIVETUR 249/A ou 249/B selon le cas, soit en lignehttps://www.aduana.gob.bo/aduana7/content/viajero], soit au poste frontière.
  2. Présenter son passeport avec le cachet d’entrée, ainsi que la carte de propriété du véhicule.
  3. Bien vérifier la durée de circulation octroyée ainsi que le tampon de la douane.

Cette procédure est gratuite. Il est possible de demander une prolongation de la durée de circulation, pour 6 mois maximum, à toute agence des douanes.

Si cette procédure n’est pas effectuée, ou si la durée accordée est dépassée, le véhicule ne pourra pas sortir du pays et sera confisqué.

Réglementation douanière

Liste des substances prohibées et des médicaments autorisés

Certaines substances contrôlées contenues dans des médicaments délivrés en France sont considérées comme des produits stupéfiants en Bolivie. L’entrée et la détention sur le territoire bolivien de ce type de médicaments, y compris pour usage personnel, n’est tolérée que dans de strictes conditions, comprenant notamment une autorisation d’importation du ministère bolivien de la Santé, à présenter en douane.

La liste (en espagnol) des molécules concernées est disponible sur le site (en espagnol) de la Direction générale des substances contrôlées. La détention de ces substances non déclarées et non accompagnées du permis d’importation conduira à la mise en détention immédiate de leur possesseur, qui pourra être condamné à une peine de 8 ans de réclusion minimum.

Il est par ailleurs possible d’entrer en Bolivie avec des médicaments ne comportant pas ces substances contrôlées, mais pour consommation personnelle uniquement. La liste (en espagnol) est disponible sur le site du ministère bolivien de la Santé. Ces médicaments doivent être déclarés à l’occasion du passage en douane à l’entrée dans le pays et accompagnés de l’original et de la copie d’une ordonnance détaillée correspondant à la durée du voyage. La prescription devra préciser la dénomination commune internationale (DCI ; nom de la molécule) plutôt que le nom commercial du médicament. L’original de la facture d’achat en pharmacie pourra également être réclamé.
Malgré la stricte observation de ces exigences, la douane bolivienne pourra demander au voyageur de laisser les médicaments en dépôt et exiger qu’il effectue des démarches d’importation auprès de l’UNIMED (Unidad de Medicamentos y Tecnologias de la Salud) du ministère bolivien de la Santé.

Argent

Il est recommandé de déclarer correctement à l’entrée et à la sortie du pays le montant d’argent liquide effectivement détenu sur soi. En cas de vérification douanière, la différence entre la somme déclarée et la somme réelle est taxée à hauteur de 30 %.

NB : A l’occasion de la fête d’Alasita (fin janvier), des imitations de billets (bolivianos, euros et dollars) sont mis en vente. Les autorités américaines considèrent que leur détenteur est passible de lourdes sanctions pénales pour contrefaçon de monnaie.

Franchissement des frontières

Il est formellement déconseillé de traverser, de nuit, les frontières en cas d’absence avérée d’agents de police. En effet, à défaut de tampon d’entrée sur le territoire bolivien apposé sur le passeport, les autorités boliviennes sont en droit d’exiger l’équivalent de 15 € plus une amende journalière de 1 € entre la date présumée d’entrée et la date de sortie effective du territoire pour délit dit d’évasion de frontière.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins).
Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevés à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, les voyageurs seront exposés au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. En cas d’andinisme en haute-montagne, il convient de s’assurer que l’assurance prend en charge l’assistance au-delà de 5000 m.

Recommandations pour la santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales afin de faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires, et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Les excursions et randonnées en altitude doivent faire l’objet d’un avis médical spécialisé avant le départ. La haute altitude est déconseillée pour les enfants âgés de moins de 7 ans ; des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constituent une contre-indication, tout comme une grossesse.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée (à pratiquer dans un centre agréé) et est obligatoire en cas d’entrée en Bolivie par la frontière brésilienne amazonienne.
  • S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, de même que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant. La vaccination antituberculeuse est aussi souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • La vaccination contre la rage est recommandée.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme est présent dans les zones rurales en-dessous de 2 500 mètres toute l’année et dans le nord du pays (départements de Beni et de Pando, en particulier), mais aussi dans le département de Santa Cruz. Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour le traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
En cas de fièvre pendant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour en France, un avis médical devra être pris rapidement afin de mettre en œuvre un traitement antipaludique éventuel dès que possible.

Dengue

Depuis fin 2019, de nombreux cas de dengue sont recensés en Bolivie, en particulier dans le département de Santa Cruz. L’usage des mesures de prévention (cf. ci-après) est indispensable pour les personnes souhaitant se rendre dans les provinces amazoniennes.

La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Plus d’informations sur :
Site du MEAE, rubrique dédiée aux Maladies transmises par les moustiques ;
Site du ministère français des Solidarités et de la Santé.

Chikungunya

La transmission du chikungunya reste active en Bolivie et s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site Santé publique France.

Fièvre jaune

Une vigilance accrue est nécessaire compte-tenu de la présence de la fièvre jaune, dans le nord et l’est de la Bolivie notamment. La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo-grippal à la forme mortelle ; le traitement est alors symptomatique. Il n’existe pas de médicament préventif protégeant contre la fièvre jaune. La prévention repose essentiellement sur la prévention des piqûres d’insectes et sur la vaccination, par ailleurs fortement recommandée.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo).
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Covid-19

Pour toute information sur le coronavirus, il convient de contacter le numéro de téléphone 800 101 104 ou le 168.
Le ministère de la Santé bolivien a établi une liste des hôpitaux en capacité de traiter les patients atteints de ceu virus :

  • L’hôpital del Norte à El Alto (Avenida Juan Pablo II, tél. : 2-2864070) ;
  • L’Hôpital Agramont à El Alto (Calle 11 n°4035, tél. : 2-2822822) ;
  • L’hôpital San Juan de Dios à Santa Cruz (Calle Cuellar esq. España, tél. : 3-3352866) ;
  • L’hôpital Viedma à Cochabamba (Calle Venezuela esq. Urquidi, tél. : 4-4220228).
Rage

La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain en cas de morsure ou léchage d’une muqueuse par un mammifère atteint du virus.
La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide : il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Après un contact avec un animal pouvant être enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse, et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et/ou d’une vaccination contre la rage (plus d’informations sur le site de l’ambassade de France). Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire de ne pas s’en approcher.

Tout contact avec les nombreux chiens errant dans les villes de Bolivie est à éviter et un protocole de vaccination anti-rabique doit être immédiatement engagé en cas de morsure ou griffure par un chien, chat ou tout autre animal non vacciné (des cas ont été détectés chez des moutons et des lamas).
Le pays ayant des difficultés pour s’approvisionner en vaccins, la vaccination préventive avant un séjour en zone exposée est fortement recommandée et nécessite une consultation et une évaluation médicales préalables.

Recommandations particulières liées à la haute altitude

L’arrivée à La Paz peut s’accompagner des problèmes de santé liés à l’altitude (La Paz est située entre 3 300 et 3 800 mètres, l’aéroport d’El Alto à 4 058 mètres). Le mal des montagnes peut être bénin ou mortel. Il peut se manifester par des troubles respiratoires (essoufflement) et/ou neurologiques (maux de tête, nausées, vomissements, troubles du sommeil) pouvant survenir au-delà de 3 000 mètres d’altitude. A un stade plus avancé, ces manifestations peuvent s’aggraver et parfois conduire au décès.

  • La prévention repose sur une ascension progressive et une adaptation à l’altitude de quelques jours, au repos. Les efforts physiques sont déconseillés les premiers jours. Une hydratation régulière est recommandée. Les boissons alcoolisées et les repas copieux sont à éviter.
  • Lors des ascensions en altitude, il est recommandé de respecter une ascension lente et de bien s’hydrater. En cas de mal d’altitude, le premier geste à faire (dans la mesure du possible) est d’arrêter l’ascension et de redescendre le plus rapidement possible à une altitude inférieure.
Avertissement : Ayahuasca

L’Ayahuasca, plante hallucinogène inscrite au registre des stupéfiants en France, est utilisée par des communautés indigènes en Colombie (essentiellement au Putumayo et dans la région amazonienne) lors de cérémonies chamaniques, le plus souvent pratiquées par des individus peu formés.

L’Ayahuasca comporte différents produits ou substances issus de plantes, et sa composition varie donc grandement selon les groupes ethniques, pour en modifier les effets, selon le contexte dans lequel le breuvage est consommé.

Les effets de l’Ayahuasca sont rapides, durables et génèrent des effets à la fois psychiques (hallucinations, troubles de la conscience et de la mémoire, etc.) et des effets périphériques (troubles cardiovasculaires et digestifs notamment). Le principal danger de l’Ayahuasca est lié à la nature et aux propriétés des différentes plantes utilisées, mais aussi à l’incertitude sur sa composition exacte.

L’usage de l’Ayahuasca peut donc avoir des conséquences médicales graves, voire mortelles, notamment pour les personnes présentant des symptômes cardiaques ou se trouvant sous antidépresseurs. Par ailleurs, les effets psychotropes liés à la consommation de cette plante peuvent être à l’origine d’actes de délinquance graves.

La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie, même lorsque des guides touristiques et des centres d’éco-tourisme proposent des "initiations". Ces activités ont lieu en outre dans des zones isolées, difficiles d’accès, donc peu propices à l’arrivée rapide des secours en cas d’accident.

Cette pratique est à proscrire.

Maladie de Chagas (Trypanosomiase américaine)

La maladie de Chagas est une maladie potentiellement mortelle provoquée par un parasite. Les départements les plus touchés sont ceux de Cochabamba, Chuquisaca, Tarija et Santa Cruz. La première phase de la maladie peut associer soit des symptômes bénins (fièvre, céphalées, douleurs musculaires, difficultés respiratoires, etc.), soit une lésion cutanée ou violacée des paupières. La phase chronique peut associer des troubles cardiaques et des troubles digestifs.
La transmission de la maladie à l’humain s’effectue par des piqûres de punaises ou par contamination de leurs déjections par les yeux ou la bouche. Il n’existe pas de vaccin contre la maladie de Chagas et la lutte anti-vectorielle est la méthode la plus efficace pour prévenir la maladie.

Leishmaniose

La leishmaniose cutanée et cutanéo-muqueuse, transmise par une espèce de petit moustique (phlébotome), peut être contractée dans les zones tropicales humides (Beni, Alto Beni, Yungas, Pando et Chapare). Cette parasitose est transmise par une mouche de sable ou un moucheron qui pique surtout le soir et la nuit. L’infection se traduit par des lésions cutanées qui peuvent se développer sur le visage, les bras et le corps. Plusieurs formes de la maladie sont connues, uniquement cutanées ou viscérales, et peuvent être mortelles.

Le traitement curatif est long et difficile, et il convient de consulter un médecin rapidement après l’apparition d’une ou plusieurs plaies cutanées laissant supposer une infection. La prévention consiste notamment à porter des vêtements couvrants et à appliquer sur la peau des répulsifs anti-moustiques.

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est présente en Bolivie et liée aux salmonelles. Après une phase d’incubation, les symptômes associent notamment une forte fièvre avec diarrhée et troubles neurologiques.
Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie. La prévention repose sur la vaccination, recommandée, et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.

Quelques règles simples

  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés.
  • Secouer les habits, draps et sac de couchage pour éviter les piqûres de scorpions ou de serpents.
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ;
  • Éviter tout contact avec les rongeurs.
  • Prendre les mesures de prévention contre les morsures de tiques : la prévention contre les autres infections transmises par les tiques inclut la couverture vestimentaire et l’application de répulsifs cutanés sur les parties découvertes. Il est de plus impératif, après toute promenade en milieu rural et particulièrement en forêt de rechercher la présence éventuelle de tiques sur le corps afin de les ôter très rapidement. Plus d’information sur le site de l’Assurance maladie.

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes.
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson.
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits.
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine).
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant).
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
  • Éviter les contacts avec des personnes malades.
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.
  • Être très vigilant sur la consommation de porc, du fait de la présence de maladies parasitaires comme les trichines ou la cysticercose (toujours s’assurer qu’il s’agit de porc d’élevage).
  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

Le réseau routier est peu développé. Les routes asphaltées sont les suivantes :

  • La Paz/Guaqui, La Paz/Desaguadero, La Paz/Copacabana, La Paz/Viacha, La Paz/Oruro /Uyuni, La Paz/Cochabamba, La Paz/Arica (Chili) ;
  • Cochabamba/Santa Cruz (la N4 est en très mauvais état, privilégier la N7, moins fréquentée) ;
  • Santa Cruz/Sucre/Potosi/Uyuni ;
  • Santa Cruz/Tarija ; Santa Cruz/Puerto Suarez (frontière brésilienne)
  • Santa Cruz/Montero/Trinidad, Santa Cruz/Samaipata ;
  • Potosi/Tarija ;
  • Yacuiba /Villa Montes/Camiri ;
  • Oruro/Cochabamba.

L’accès aux autres villes se fait par des pistes sur lesquelles il est préférable de circuler à bord d’un véhicule 4x4.

La nouvelle route qui relie La Paz à Coroïco (Yungas) ne présente aucun danger particulier. En revanche, les autres routes de la zone des Yungas sont considérées comme très dangereuses. La circulation doit s’y effectuer avec la plus grande prudence.

Il est recommandé de :

  • ne pas circuler la nuit ;
  • respecter les vitesses réglementaires ;
  • prévoir une réserve d’essence suffisante lors de longs déplacements (absence de pompes à essence sur les pistes) ;
  • alerter immédiatement la police en cas d’accident ;
  • souscrire une assurance tous risques.

En cas de déplacement en transport collectif, il est recommandé aux voyageurs de choisir de petits véhicules (voitures ou minibus) pour circuler sur les routes les plus dangereuses.

Transport aérien

Les compagnies Amaszonas, BoA et Ecojet offrent des conditions de sécurité globalement satisfaisantes, au contraire de TAM (Transporte Aéreo Militar) qui est formellement déconseillée.

Liste noire européenne des compagnies aériennes.

Législation locale

La législation bolivienne punit de 6 ans d’emprisonnement la détention, la détérioration ou l’exportation de pièces archéologiques. Ces dernières pouvant être vendues par des commerçants peu scrupuleux, il convient de se renseigner auprès de l’ambassade de France ou du musée national d’archéologie de Tiwanaku.

La consommation d’alcool est autorisée mais soumise à des restrictions à certaines périodes, notamment pendant le carnaval.

La consommation de stupéfiants est rigoureusement interdite. Les peines de prison peuvent aller jusqu’à 3 ans de prison pour simple usage et 15 ans pour trafic.
Les peines encourues en cas d’importation en France peuvent être de 5 ans de prison, quelle que soit la quantité de feuilles de coca importées. Il est recommandé de ne pas voyager avec des sachets d’infusion de coca.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Les autorités boliviennes peuvent délivrer deux types de visas aux voyageurs d’affaires :

Visa court séjour de tourisme

Valable pour 90 jours (sur une année calendaire). Il est gratuit et s’obtient à l’arrivée dans le pays.

Visa long séjour destiné aux voyageurs d’affaires ("visa consular multiple")

Valide un an, il permet des entrées et sorties multiples du pays, sans limite de durée de séjour. La demande s’effectue auprès de l’ambassade de Bolivie à Paris. Ce visa est payant. Son coût sera indiqué par la section consulaire au dépôt du dossier.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Bolivie.

Contacts utiles

Service économique

Les services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

La Bolivie relève du service économique au Pérou :

Service économique au Pérou
Adresse : Calle Los Nogales 326 San Isidro - Lima, Pérou
Tél. : +591 2 278 66 10
Courriel : lapaz chez dgtresor.gouv.fr

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France

FMI

La Bolivie et le FMI.