Tchad

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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 16/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Dengue

Publié le 19/10/2023

Le ministère de la santé du Tchad a signalé une augmentation de cas de dengue depuis le mois d’aout. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (répulsifs, port de vêtements longs et amples, moustiquaires…).
Plus d’informations dans la rubrique « Santé » et dans la rubrique dédiée aux Maladies transmises par les moustiques.

Contexte sécuritaire - Risque d’enlèvement

Publié le 10/06/2023

Pour rappel, la menace d’enlèvement visant des Occidentaux demeure élevée au Tchad.
Tout déplacement dans les zones formellement déconseillées (en rouge) est à exclure. Dans les zones déconseillées sauf raison impérative (en orange), il convient, si le déplacement ou le séjour s’avère indispensable, de faire preuve d’une extrême vigilance et de prendre des mesures de sécurité renforcées, en particulier concernant les trajets et les hébergements.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Terrorisme

Le groupe Boko Haram est toujours actif dans la région du Lac Tchad, ainsi que dans les autres pays riverains (Nigéria, Niger et Cameroun). Il mène régulièrement des actions de prédation (aux abords du Lac et sur les îles). Des attaques ciblées contre les membres des ONG internationales, ne peuvent être totalement exclues. Le risque d’enlèvement visant les Occidentaux est également particulièrement élevé. Les déplacements interurbains dans cette zone sont formellement déconseillés.

Malgré l’adoption par les autorités tchadiennes de mesures fortes pour renforcer la sécurité (mise en place de nombreux contrôles, multiplication des patrouilles, actions militaires dans la région du Lac), des tentatives d’attentats sont possibles dans les villes au sud du pays, y compris à N’Djamena. Dans ces conditions, il est déconseillé de se rendre dans des lieux très fréquentés (marchés, lieux de culte, etc.) qui pourraient constituer une cible.

Rébellions armées

Des groupes rebelles tchadiens armés procèdent de manière récurrente à des incursions sur le territoire, notamment au nord du pays, à partir de la Libye. Des opérations militaires en réaction à ces incursions peuvent être conduites dans les régions frontalières concernées.

Délinquance

La délinquance de droit commun (vols, agressions, cambriolages, parfois avec violences) est en hausse régulière dans la capitale depuis quelques années. Il convient de se tenir informé régulièrement de son évolution. Les déplacements à pied dans l’ensemble de la ville sont à éviter, de jour comme de nuit. La nuit, les quartiers populaires, majoritairement situés à l’est de la capitale (Moursal, Sabangali Chagoua) doivent être évités. Le port d’armes à feu ou d’armes blanches est fréquent.

Manifestations

Dans un contexte de transition propice à des revendications politiques et alors que les tensions socio-économiques sont toujours fortes, des manifestations sont organisées de manière récurrente, le plus souvent dans le grand est de la capitale (Moursal, Sabangali et Chagoua). Il est alors recommandé de limiter ses déplacements au strict nécessaire dans ces quartiers, de se renseigner sur les manifestations organisées et de se tenir à l’écart des rassemblements, même lorsqu’ils sont autorisés.

Risques liés aux transports

Malgré des travaux d’aménagement des infrastructures, l’usage des voies de communication terrestres reste difficile sur l’ensemble du territoire (à l’exception de N’Djamena et de certaines villes secondaires dont les principales artères sont bitumées).

Le code de la route étant très peu respecté, la plus grande vigilance s’impose dans la conduite automobile, en ville comme lors des trajets interurbains. A l’extérieur de la capitale et des villes secondaires, le réseau est essentiellement composé de routes en mauvais état ou de pistes, souvent impraticables pendant la saison des pluies (de mai à octobre), notamment dans le sud du pays. Au nord, les quelques pistes à usage commercial ou logistique (tronçons Libye - Ounianga Kebir / Faya-Largeau - N’Djamena / Faya-Largeau, Fada et Abéché) sont en mauvais état et la présence de mines résiduelles constitue un danger important.

Les coupeurs de route sont toujours actifs. Armés, potentiellement très violents et bien organisés, leurs agressions peuvent aller jusqu’à l’enlèvement de leurs victimes. Des cas ont été récemment rapportés (vols de véhicules avec violence, enlèvement pendant quelques heures).

Conditions de déplacement dans les régions

L’intégralité du territoire est soit en zone orange, soit en zone rouge. Les déplacements, qui présentent un risque, doivent être limités au strict nécessaire, et préparés avec soin. La voie aérienne doit être privilégiée dans toute la mesure du possible. En cas de voyage par voie terrestre, se déplacer uniquement de jour, tout déplacement nocturne étant à proscrire.

Quel que soit le mode de déplacement, il est nécessaire de respecter les recommandations suivantes :

  • faire connaître à des personnes de confiance les dates, horaires, parcours, destination et conditions du déplacement ;
  • s’inscrire sur fil d’Ariane et communiquer au moins un numéro de téléphone pour pouvoir être joint en permanence ;
  • préparer son déplacement en établissant des contacts préalables avec des interlocuteurs connaissant la région ;
  • se faire connaître à l’arrivée auprès des autorités locales ;
  • prévoir un hébergement sur des sites sécurisés.

En cas de déplacement par voie terrestre, veiller en outre à :

  • se renseigner sur l’état des routes et sur les conditions de sécurité sur le parcours et sur le lieu de destination ;
  • s’équiper : pièces de rechange, réserves de carburant, matériels de communication adaptés (téléphones satellitaires), kit médical d’urgence, nourriture, eau, etc.
  • se déplacer en convoi (2 véhicules minimum), sous escorte des forces de sécurité tchadiennes.

Les déplacements en région sont fortement déconseillés aux enfants mineurs et aux personnes âgées. Une bonne condition physique est nécessaire. Tout déplacement en zone orange présente, outre le risque sécuritaire, un risque sanitaire. La consultation préalable d’un médecin est fortement recommandée, en raison de la faiblesse des infrastructures médicales dans les régions.

Pour mémoire : les militaires déployés dans le cadre de l’opération Barkhane n’ont ni la vocation ni les moyens d’assurer la sécurité sanitaire des ressortissants français.

Zones de vigilance

Régions formellement déconseillées (en rouge)

Province du Tibesti, province de l’Ennedi et est de la province du Borkou

Des opérations militaires sont régulièrement menées dans ces zones frontalières de la Libye, depuis août 2018, en vue de contrôler les incursions armées de groupes rebelles. S’y ajoutent de nombreux trafics transfrontaliers, la présence de mines et le développement de sites d’orpaillage illégal. Les déplacements dans ces zones (hormis Bardaï) sont formellement déconseillés.

Lac Tchad

Cette région, qui fait l’objet d’attaques régulières de Boko Haram, est formellement déconseillée (hormis la ville de Bol). Des opérations militaires y sont régulièrement conduites par l’armée tchadienne.

Zones frontalières

En raison de l’incursion potentielle de groupes armés et d’opérations militaires, les zones frontalières avec les pays voisins sont formellement déconseillées. La frontière avec la Libye est actuellement fermée, et toute la zone frontalière a été déclarée « zone d’opérations militaires » en janvier 2017. Il en est de même de certaines zones du Lac Tchad depuis 2020. L’insécurité dans l’est du Tchad (frontière avec la province soudanaise du Darfour) reste un sujet de préoccupation. Au sud, la situation sécuritaire dégradée en République centrafricaine peut entraîner des mouvements de groupes armés dans la zone frontalière et la présence militaire tchadienne y a été renforcée. Le sud-ouest du Tchad (frontière avec le Cameroun) est fortement touché par le phénomène des enlèvements contre rançons.

Les affrontements intercommunautaires qui surviennent sporadiquement dans les zones frontalières du Soudan et du Cameroun entraînent des afflux importants de réfugiés vers le territoire tchadien.

Régions déconseillées sauf raison impérative (en orange)

Les villes de Bardaï, Fada, Amdjarass, Abéché, Bongor et Bol

La ville de Bardaï, chef-lieu de la région du Tibesti, les villes de Fada et Amdjarass dans l’Ennedi (Ouest et est), la ville de Bongor dans la région de Mayo Kebbi Est, la ville d’Abéché dans le Ouaddaï ainsi que la ville de Bol dans la région du Lac font l’objet d’une attention particulière de la part des forces de sécurité tchadiennes. Compte tenu de la dangerosité des voies d’accès terrestres (présence de mines au nord du pays notamment), il est recommandé de s’y rendre exclusivement par voie aérienne.

Ouest de la province du Borkou et province du Wadi Fira

Les déplacements dans les provinces du Borkou et du Wadi Fira sont déconseillés sauf raison impérative.

Les provinces du nord, aux territoires immenses, sont très difficiles à sécuriser et abritent divers trafics. Dans le Borkou, la présence de très nombreuses mines résiduelles constitue un danger supplémentaire lors des déplacements.

Outre les éléments relatifs aux conditions de sécurité, cette zone reste très difficile d’accès et dépourvue de toute infrastructure, notamment sanitaire. Elle est située dans une des régions les plus chaudes du monde, notamment à partir du mois de février / mars (les températures, en journée, peuvent atteindre 50°). Entre décembre et fin février, il peut y avoir des vents de sable qui perturbent l’orientation et compliquent les interventions des secours.

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Dernière actualisation le 28/05/2019, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Il est recommandé de :

  • avoir sur soi la carte d’inscription consulaire et une photocopie de son passeport (page du visa valide incluse) ;
  • éviter de se déplacer avec des objets de valeur et d’importantes sommes d’argent ;
  • éviter les déplacements à pied, même sur de courtes distances ;
  • prévenir quelqu’un si son déplacement est inhabituel ou dans des zones peu fréquentées par des expatriés ;
  • privilégier les déplacements en groupe ;
  • circuler en voiture portières et vitres fermées ;
  • proscrire l’usage des motos-taxis, appelées « clando men », dont la conduite est dangereuse et qui sont régulièrement la cible de malfaiteurs ;
  • avoir toujours une carte de crédit téléphonique d’avance.

Activités sportives à risque

La baignade dans les fleuves (Chari ou Logone) est non seulement déconseillée en raison des risques de bilharziose (cf. onglet santé), mais également interdite à N’Djamena. Dans le contexte de la lutte contre Boko Haram, le fleuve fait en effet l’objet d’une stricte surveillance.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée et de séjour

Mesures liées à la Covid-19

Toutes les mesures de restriction sanitaire pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Visas

L’accès au territoire tchadien est subordonné à l’apposition d’un visa qui est obtenu auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire tchadienne. Aucun visa tchadien ne peut être délivré à la frontière.

Contrôles

Il est impératif de se munir de son passeport lors des déplacements interurbains. Pour les déplacements professionnels, un ordre de mission est fortement recommandé.

Il est fortement recommandé d’entrer au Tchad au poste frontière de N’Djamena, par voie aérienne.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins.

Il est également vivement recommandé de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement), au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Le Tchad ne dispose que de quelques infrastructures médicales et hospitalières fiables. L’hôpital de la Renaissance, situé dans le quartier N’Djari, est un hôpital moderne doté de toutes les infrastructures aux normes européennes.
International SOS (tél. +235 22 52 25 01) est en mesure de traiter des urgences médicales, mais l’établissement n’est accessible qu’à ses assurés.
Le centre médico-social de l’ambassade de France à N’Djamena (tél. +235 63 30 01 78), qui fonctionne sur la base d’un abonnement annuel, peut toutefois recevoir les Français de passage en consultation.

Recommandations pour la santé

Consulter son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales avant le départ pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos Pratiques.

Vaccinations

  • Il est recommandé de disposer d’un parcours vaccinal complet contre le SARS-Cov2 (COVID-19). Le vaccin Pfizer de BionTech est disponible localement et peut-être administré à l’Hôpital de la Renaissance (cf. supra).
  • La vaccination contre la fièvre jaune, dont des cas ont été déclarés en 2021, est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
  • D’autres vaccinations sont recommandées : s’assurer d’être à jour dans les vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • Ainsi, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant. La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il est fortement recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.

En cas de fièvre :

  • durant le séjour, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel ;
  • durant les deux mois qui suivent le retour, consulter rapidement et signaler un séjour en zone impaludée.
Chikungunya - Dengue

La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf ci-après).

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.) ;
  • Si elle est indiquée, n’oubliez pas de prendre régulièrement une prévention contre le paludisme pendant toute la durée du traitement.

Autres maladies

Méningite

Des épidémies de méningite bactérienne à méningocoque frappent le Tchad chaque année de fin février à fin mai, occasionnant des décès. La vaccination des touristes est vivement conseillée. La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants. L’infection à méningocoque peut se présenter sous la forme d’une méningite (fièvre avec maux de tête, vomissements) ou d’une septicémie avec apparition de taches cutanées (purpura). Dès suspicion, Il convient de consulter un médecin en urgence pour la mise en route d’une antibiothérapie en urgence. Il est donc vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination. Pour plus d’informations, consulter le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Fièvre Typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Après une phase d’incubation, les symptômes associent notamment une forte fièvre avec diarrhée et troubles neurologiques. Des complications, notamment digestives et cardiaques sont possibles, et peuvent être mortelles en l’absence de traitement. Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie. La prévention repose sur la vaccination qui est recommandée et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.

Bilharziose

Pour éviter d’être contaminé par ce parasite, il est recommandé d’éviter de se baigner dans les fleuves et les lacs tchadiens.

Infection par le virus HIV – IST- Hépatites A et B

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Mesures d’hygiène alimentaire

Choléra

Le choléra frappe de façon endémique le Tchad. Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet soit par ingestion d’aliments mal cuits ou souillés (fruits et légumes) soit par ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence.

Hépatite E

L’hépatite E est une maladie du foie provoquée par l’infection due à un virus. Depuis février 2017, des cas ont été recensés dans le district d’Am Timan (région du Salamat). L’hépatite E régresse généralement spontanément mais peut évoluer en hépatite fulminante (insuffisance hépatique aiguë). La transmission s’effectue par voie fécale-orale, principalement à travers de l’eau contaminée. La prévention repose sur les mesures d’hygiène alimentaire (cf ci-après).

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Éviter les contacts avec des personnes malades ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Quelques règles simples

  • Penser à boire régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Secouer les habits, draps et sac de couchage pour éviter les piqûres de scorpions ou serpents ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux roues) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ou dans des dépôts-ventes ; privilégier l’achat direct auprès d’un établissement prescripteur (hôpital de la Renaissance, centre médicosocial de l’ambassade).
Pour de plus amples renseignements, consulter les sites Internet suivants :

Infos utiles

Transport

Infrastructure routière

L’état du réseau routier et du parc automobile local ainsi que le non-respect des règles de base du code de la route doivent inciter les conducteurs étrangers à la plus grande prudence. En cas d’accident de la route, un constat doit être effectué par les autorités de police ou de gendarmerie tchadiennes. L’ambassade de France doit en être informée au plus tôt (cf. les numéros utiles). Tout incident de circulation, y compris en cas de responsabilité de la partie adverse, peut rapidement dégénérer et avoir des conséquences fâcheuses. L’emploi d’un chauffeur tchadien est donc vivement recommandé. L’usage des motos-taxis est déconseillé en raison des risques d’accident et de vol à l’arrachée.

L’approvisionnement en carburant est assuré dans les grandes villes mais toujours difficile (parfois impossible) hors des agglomérations. Il convient de prévoir des réserves pour tout trajet interurbain (cf. rubrique sécurité).

Le permis de conduire français est reconnu et peut être utilisé pendant les trois premiers mois de séjour.

Transport aérien

L’accès et la circulation des personnes dans les zones sensibles de l’aéroport font l’objet de procédures strictes de sûreté qu’ils convient de respecter.

Législation locale

Stupéfiants

Le trafic de stupéfiants est sévèrement réprimé.

Photographies

La photographie est à proscrire en ville : la prise d’images, non seulement de bâtiments officiels mais aussi de sujets paraissant moins sensibles (femmes en habit traditionnel par exemple) peut donner lieu à des arrestations.

Homosexualité

Le code pénal condamne l’homosexualité, passible d’amende, voire de peine de prison.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Le délai d’obtention d’un visa pour le Tchad est ordinairement de trois jours. Ce délai est exprimé en jours ouvrables à compter de la réception de la demande et de tous les documents nécessaires dont, notamment, une lettre de recommandation de l’entreprise en 2 exemplaires.

Comme pour les déplacements d’ordre privé, l’enregistrement est obligatoire dans les 48 heures suivant l’arrivée au Tchad, auprès des services de l’immigration.

Pour plus d’informations, consulter la rubrique Entrée/Séjour.

Réseaux de communication

Le réseau téléphonique fonctionne correctement, grâce à deux opérateurs principaux : Moov Africa (anciennement Tigo) et Airtel.

Les connexions internet sont en revanche plus aléatoires, y compris dans les grands hôtels de la capitale. Les abonnements sont assez onéreux (compter 150 à 200 euros par mois pour une connexion de qualité).

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Tchad.

Par ailleurs, la Direction Générale du Trésor publie régulièrement des informations économiques sur sa page dédiée au Tchad.

Enfin, le site de Business France, opérateur public national chargée du développement international des entreprises françaises, des investissements internationaux en France et de la promotion économique de la France, inclut une fiche sur le Tchad.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises.

Le Tchad relève du Service économique de Yaoundé :

Service économique de Yaoundé
Ambassade de France
352, rue Joseph Atemengue, quartier Olézoa, Yaoundé, Cameroun
Tél. : +237 222 22 79 70
Télécopie : +237 222 22 79 79
Courriel : yaounde chez dgtresor.gouv.fr
Site internet

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de N’Djamena
Route de Farcha BP 478
N’Djamena - Tchad
Tél : +235 22 52 70 71 - +235 22 52 73 35
Fax : +235 22 52 78 31
Courriel : afdndjamena chez afd.fr
Site internet

Délégation de l’Union Européenne

La Délégation de l’Union européenne en République du Tchad représente les institutions européennes dans le pays. Elle relève du Service Extérieur de l’Union européenne qui compte 139 Délégations dans le monde y compris auprès des principales organisations internationales.

Délégation de l’Union européenne en République du Tchad
Avenue Général Kérim Nassour, BP 552 N`Djamena, Tchad
Tél. : +235 22 52 72 76 / +235 22 52 89 77
Courriel : delegation-chad chez eeas.europa.eu
Site internet

BAD

Le Tchad est membre de la Banque africaine de développement (BAD).
Page du Tchad

FMI