République démocratique du Congo

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Date de publication :

Epidémie de choléra

Publié le 02/02/2024

Une épidémie de Choléra est actuellement signalée dans certaines zones de santé du Nord Kivu, du Sud Kivu, du Haut-Lomami, Lualaba et du Haut Katanga.
Il est conseillé de ne pas se rendre dans ces zones et d’appliquer impérativement les mesures d’hygiène et de prévention. En cas de symptômes , consulter un médecin rapidement. Plus d’informations sur la maladie et la prévention à la rubrique santé et sur https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-infectieuses-d-origine-alimentaire/cholera

Situation sécuritaire dans les provinces voisines de Kinshasa

Publié le 16/11/2023

Depuis 12 mois, les provinces du Mai-Ndombe, Kwilu et Kwango font régulièrement l’objet d’attaques de miliciens armés. Plus récemment, certaines d’entre elles ont également été observées en limite de la ville-province de Kinshasa, sur la commune de Maluku. Des incursions ont également été constatées au Kongo Central. Les plateaux des Bateke, le parc de Bombo-Lumene, la RN1 en direction de Kikwit se situent dans le champ d’action de ces miliciens. Il est fortement déconseillé aux ressortissants français de se déplacer dans ces zones et dans les sites touristiques qui s’y trouvent.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 16/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Situation sécuritaire dans l’est du pays

Publié le : 07/04/2023

La situation sécuritaire demeure particulièrement instable dans l’est de la République démocratique du Congo (au Nord-Kivu aux alentours de Goma et dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi).

Au regard de cette situation, il est rappelé que les déplacements y sont formellement déconseillés (cf. rubrique Sécurité de cette fiche).

Les quartiers périphériques de Goma connaissent une importante recrudescence d’attaques à mains armées la nuit. Il convient d’éviter de se déplacer dans ces quartiers la nuit tombée. Il est de plus instamment recommandé à tous les ressortissants présents à Goma de faire preuve d’une extrême vigilance et de se tenir informés quotidiennement de la situation. Il est par ailleurs fortement conseillé de disposer d’un stock de médicaments et de vivres en quantité suffisante pour faire face à toute situation d’urgence et de garder sur soi tous ses documents de voyage et d’identité.

Il convient également de consulter régulièrement le site de l’ambassade de France.

Pour rappel, l’est du pays est formellement déconseillé (en rouge), à l’exception des villes de Goma et Bukavu qui sont déconseillées sauf raison impérative (en orange).

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Risques liés au contexte politique

Après une longue crise politico-sécuritaire ayant débuté en 2016, la situation tendrait à s’apaiser depuis l’accession à la présidence de Félix Tshisekedi le 24 janvier 2019. Toutefois, les tensions entre formations politiques sont toujours palpables à Kinshasa, comme dans les autres villes du pays.

Des manifestations peuvent avoir lieu, en amont des journées de commémoration, de fêtes nationales ou à la suite d’appels à la mobilisation populaire. Il est recommandé de limiter ses déplacements, d’éviter les rassemblements et de se renseigner sur les lieux visités.

Risques liés aux groupes armés

L’est du pays, en particulier les provinces des Kivu et de l’Ituri, demeure marqué par la présence de nombreux groupes armés, notamment le groupe islamique des Forces démocratiques alliées (ADF), présent dans la province du Nord-Kivu et de l’Ituri, dont les dernières attaques ont été revendiquées par l’« État islamique ». Les Forces armées de RDC (FARDC) et celles d’Ouganda (UPDF) ont lancé contre ce groupe plusieurs offensives qui se poursuivent toujours et qui ont eu notamment pour conséquence de diffuser la menace.

L’attaque du 22 février 2021 au cours de laquelle l’Ambassadeur italien, son garde du corps et le chauffeur du Programme alimentaire mondial ont été tués témoigne du niveau d’insécurité important dès la sortie de la ville de Goma.

Criminalité

Le niveau d’insécurité déjà élevé dans la capitale tend à se dégrader avec la situation économique. Il augmente en province, notamment dans les villes de Goma, Bukavu, Kisangani, Matadi et Lubumbashi.

Des agressions violentes sont régulièrement rapportées (vols à main armée, vols avec effraction, enlèvements, exactions, agressions sexuelles, etc.). Les cambriolages de domicile, les vols à la roulotte (vol commis dans un véhicule) et les « car-jackings » (vol de voiture avec violence) constituent les menaces les plus courantes. De faux contrôles, commis par des individus se faisant passer pour des policiers qui embarquent parfois de force leur victime dans un véhicule, sont également signalés régulièrement.

Les étrangers de passage se déplaçant seuls à pied sont particulièrement ciblés par les délinquants. Il est donc fortement déconseillé de se déplacer seul à pied.

Des chantages sur la base de fausses accusations ont été également signalés. Les étrangers fréquentant seuls les lieux de nuit constituent à cet égard des cibles privilégiées.

En cas d’agression, il est recommandé de ne pas résister, de se signaler aussitôt aux services de l’ambassade de France et aux services de la police nationale congolaise, et de consulter un médecin si la situation l’exige.

À son domicile, il est fortement conseillé de disposer d’un gardiennage permanent (privé ou société de sécurité).

Risques liés aux transports

Lors de déplacements, il est conseillé :

  • d’éviter les trajets de nuit ;
  • de varier ses trajets et ses horaires afin d’éviter le repérage des véhicules ;
  • de prévenir des personnes de confiance des dates, trajets et horaires de déplacement dans les zones risquées et/ou isolées ;
  • de ne pas montrer de signe ostentatoire de richesse et de laisser ses objets de valeur dans des lieux sécurisés.

Le parc automobile est très vétuste, le réseau routier est en mauvais état et peu de routes sont asphaltées, ce qui rend les déplacements à l’intérieur du pays difficiles voire dangereux. Il importe d’être attentif aux véhicules qui se déportent inopinément ainsi qu’aux véhicules en panne dans des zones à risque (sorties de virage, montées ou descentes, etc.).

Le niveau de formation des forces de sécurité étant disparate, une grande prudence est à observer lors des contrôles. Des points de contrôle illégaux sont fréquents sur l’ensemble du territoire.

Il est fortement recommandé de verrouiller systématiquement les portes du véhicule et de circuler vitres fermées.

En raison du risque élevé d’accidents, il est fortement déconseillé d’employer les transports en commun. Les transports ferroviaires sont également peu sûrs et très aléatoires. Les transports fluviaux sont également fréquemment marqués par de graves accidents.

Lors des déplacements en taxi, il est recommandé de se déplacer de jour et à bord de véhicules dont les conducteurs sont connus et si possibles privatisés, pour éviter la présence d’autres passagers pouvant être complices. Les agressions de passagers, et plus particulièrement de jeunes femmes avec des taxis inconnus et de nuit, sont récurrentes.

À Kinshasa, l’état de la circulation s’est considérablement dégradé suite aux travaux d’aménagement d’infrastructures inachevés et à l’afflux de taxis (« ketch ») dans les artères de la capitale. Les embouteillages quotidiens font des automobilistes une cible captive pour les délinquants. En conséquence, plus encore que dans le reste du pays, il est indispensable de bien verrouiller les portières, de ne pas sortir des véhicules et de vérifier les fixations des miroirs de rétroviseurs extérieurs, qui font l’objet de trafics.
Le quartier résidentiel de La Gombe, où vit l’essentiel de la communauté étrangère et où sont regroupées les principales institutions du pays, est également concerné.

Compte tenu des difficultés de circulation et du comportement de certains policiers, il est recommandé de recourir à des conducteurs congolais, et de ne laisser personne pénétrer à bord du véhicule. Les permis de conduire français ou internationaux ne sont pas valables (cf. rubrique « Infos utiles »).

Les conducteurs de taxis « ketch » et autres véhicules de transport en commun adoptent souvent une conduite agressive pour forcer le passage au mépris des règles élémentaires de circulation, exposant davantage les usagers au risque d’accident.

La circulation à deux roues est fortement déconseillée compte tenu de l’exposition accrue des usagers motocyclistes dans un flot de circulation dense et parfois anarchique.

En cas d’accident, même matériel, le risque de regroupement, avec prise à partie par les badauds, est élevé. En cas de menace directe et immédiate, il est recommandé de ne pas rester sur les lieux et d’appeler immédiatement le poste de sécurité de l’ambassade.

Les déplacements en véhicule de Goma vers Rutshuru/Butembo/Béni sont à proscrire car le risque d’attaques armées est particulièrement important.
Il est également fortement déconseillé d’emprunter l’axe routier Goma-Bukavu ; il convient de privilégier un trajet passant par le Rwanda ou d’emprunter la navette sur le lac Kivu.

Risques naturels

Risque sismique

Le risque sismique est élevé dans l’est du pays, qui subit régulièrement des secousses d’intensité moyenne (4 à 6 sur l’échelle de Richter).
Plusieurs séismes ont été recensés au sud du lac Kivu ces dernières années.

Pour plus d’informations sur les comportements à adopter en cas de tremblement de terre, consulter la fiche dédiée au risque sismique.

Risque volcanique

La région du Nord-Kivu est particulièrement exposée au risque volcanique. Le volcan Nyiragongo, situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, est un des plus actifs et dangereux d’Afrique. Lors de son éruption en 2002, ses coulées de lave ont détruit près de 20 % de la ville. Son éruption soudaine le 22 mai 2021, accompagnée de secousses, a causé de nombreux dégâts matériels et provoqué l’évacuation de dix quartiers de Goma. Le Nyamulagira, situé dans le parc national des Virunga et à quelques dizaines de kilomètres du lac Kivu, est également très actif (dernière éruption datant de 2010). Les randonnées sur les pentes du volcan ne sont pas sécurisées. En outre, plusieurs groupes armés sont installés à proximité et les enlèvements sont fréquents.

Pour plus d’informations sur les comportements à adopter, consulter la page dédiée au risque volcanique.

Zones de vigilance

Les voyages touristiques sont déconseillés sur l’ensemble du territoire. Bien que le pays compte plusieurs parcs nationaux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, les conditions de sécurité ne sont pas réunies, a fortiori dans l’est de la RDC.

Zones formellement déconseillées (en rouge)

Est du pays

Il est formellement déconseillé de se rendre dans toute la partie est du pays, en raison de la présence de différents groupes armés, responsables d’exactions contre les populations civiles. Les Forces armées de RDC (FARDC) y mènent également des opérations militaires, en particulier en Ituri, au Sud-Kivu et au Nord-Kivu. Cette situation engendre de nombreux mouvements de population.

Les voyageurs dans cette région qui connaît un regain de violence ces dernières années sont exposés à des barrages routiers, des agressions violentes, des enlèvements et des exactions.

Il est formellement déconseillé de se rendre dans le parc national des Virunga, le parc de Kahuzi-Biega et le parc de la Garamba, des enlèvements étant régulièrement signalés. Le risque d’enlèvement contre rançon existe dans tout l’est du pays.

Compte tenu de la présence de groupes armés (Maï-Maï) et d’affrontements avec les FARDC, la province du Tanganyika, est formellement déconseillée.

Centre du pays

Il est formellement déconseillé de se rendre dans les trois provinces du Kasaï, Kasaï central et Kasaï oriental, où les affrontements armés font régulièrement des victimes. Les milices Kamuina Nsapu sont encore présentes dans ces provinces.

Les villes de Kananga, Bunkonde, Tshimbulu et Tshikapa peuvent être le lieu d’attaques visant les représentants de l’autorité centrale congolaise.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange)

En raison de l’instabilité politique et de l’insécurité générale, le reste du pays est placé en zone déconseillée sauf raison impérative.

Goma et Bukavu

Du fait du contexte régional et du niveau de criminalité, il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre ou de séjourner dans les villes de Goma et Bukavu. Il est formellement déconseillé de sortir des villes de Goma et Bukavu, notamment pour l’ascension du volcan Nyiragongo à proximité de Goma, toujours actif (dernière éruption le 22 mai 2021).

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Dernière actualisation le 12/06/2018, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

De manière générale, il est recommandé de :

  • limiter ses déplacements et se tenir informé de la situation dans les différentes villes du pays ;
  • privilégier les déplacements en voiture, portes verrouillées et vitres fermées, avec des conducteurs locaux (qui sont plus habitués aux conditions de circulation, et capables de parler la langue locale en cas d’incident) ;
  • ne pas se déplacer seul ou de nuit ;
  • ne montrer aucun signe ostentatoire de richesse et laisser tout objet de valeur dans un lieu sécurisé (ex : coffre des hôtels) ;
  • laisser ses documents de voyage et d’identité en lieu sûr et se munir de photocopies lors de déplacements dans le périmètre du lieu de séjour ;
  • se tenir à l’écart des manifestations et autres rassemblements ;
  • ne pas opposer de résistance en cas d’agression.

Les Français de passage en RDC sont vivement invités à signaler leur présence au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères par l’intermédiaire de la plateforme Ariane.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée et de séjour

Infection pulmonaire - Coronavirus Covid-19

Toutes les mesures de restriction sanitaire pour l’entrée sur le territoire congolais ont été levées.

Visas

Les ressortissants français souhaitant se rendre en RDC sont soumis à une obligation de visa. Il est possible d’obtenir un visa de tourisme pour tout séjour de moins de 6 mois. Les demandeurs doivent disposer d’un passeport valide au moins six mois à compter de la date d’entrée sur le territoire et d’un carnet de vaccination attestant du vaccin contre la fièvre jaune (voir également rubrique Santé de cette fiche).

Les demandes de visa peuvent être effectuées en ligne ou auprès de l’ambassade de RDC à Paris. Les délais de traitement pouvant être longs, il est recommandé de formuler sa demande suffisamment longtemps avant le départ.

Pour tout séjour supérieur à six mois, il est nécessaire de faire une demande de titre de séjour. Les demandes doivent être formulées en RDC, auprès de la direction générale de migration ou du ministère des Affaires étrangères.

Pour plus d’informations, prendre l’attache de l’ambassade de RDC à Paris ou consulter le site de la direction générale de Migration.

Entrée sur le territoire

Les principaux points d’entrée sur le territoire de la RDC sont l’aéroport de Kinshasa N’Djili, l’aéroport de Lubumbashi et le port fluvial de Kinshasa (dit Beach Ngobila) face à Brazzaville.

Les voyageurs ne disposant pas des documents requis à l’arrivée en RDC peuvent se voir refouler, sans intervention possible de l’ambassade de France.

Les services sanitaires contrôlent les carnets de vaccinations internationales à l’arrivée de chaque vol, notamment pour la fièvre jaune.

Sortie du territoire

Tout déplacement aérien est soumis à taxation. À la sortie du territoire, les justificatifs de paiement des taxes suivantes sont exigés :

  • Pour les vols internationaux : 50 USD de « Go Pass » et 5 USD de « taxe statistiques d’embarquement ».
  • Pour les vols domestiques : 10 USD de « Go Pass » et 5 USD de « taxe statistiques d’embarquement ».

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.
Les hôpitaux publics, en province comme dans la capitale, sont très délabrés, aux équipements obsolètes, en général dépourvus de tout médicament, et sont rarement à même de dispenser des soins de qualité.
Cependant, des praticiens généralistes et spécialistes de bon niveau, regroupés pour la plupart à Kinshasa ou Lubumbashi, exercent aussi dans le secteur privé, au sein de cliniques dont quelques-unes se rapprochent des standards européens. Pour plus d’informations, voir rubrique Contacts utiles (colonne de droite). On peut en outre avoir recours, du moins à Kinshasa, à des laboratoires d’analyses médicales, des cabinets dentaires et des pharmacies fiables. Toutes les prestations sont payables d’avance.

Recommandations pour la santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.

Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé) est obligatoire pour entrer sur le territoire de la République démocratique du Congo. Les voyageurs n’ayant pas le carnet de vaccination antiamarile ne sont pas autorisés à rester sur son territoire et sont immédiatement renvoyés vers leur pays d’origine.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée. Devant la recrudescence des cas de rougeole, il est fortement recommandé de mettre à jour le vaccin rubéole-oreillons-rougeole (ROR).
  • La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) constitue la première cause de mortalité par maladie en RDC.
Cette maladie parasitaire (potentiellement grave) est transmise par les piqûres de moustiques.
Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (voir ci-après).
S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Pendant le séjour, et dans les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Chikungunya

Le chikungunya est présent en RDC, notamment dans le Kongo Central et Kinshasa.
La transmission s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés.
Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni de vaccin. La prévention individuelle repose également sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-après).

Plus d’informations sur les maladies transmises par les moustiques

Dengue

La transmission de la dengue est possible et s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe. La prévention individuelle repose également sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-après).
Plus d’informations sur le ministère des Solidarités et de la Santé

Fièvre jaune

La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo grippal à la forme mortelle ; le traitement est alors symptomatique. Il n’existe pas de médicament préventif qui protège contre la fièvre jaune. La prévention repose essentiellement sur la prévention des piqûres d’insectes et sur la vaccination, par ailleurs obligatoire pour rentrer en RDC.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Rougeole

Une épidémie de rougeole sévit dans de nombreuses provinces de la RDC, tout particulièrement celles du Kasaï, du Katanga et du Nord Kivu.

Plus d’informations sur la résurgence de la rougeole.

Ebola

La RDC est régulièrement confrontée à des épidémies de maladie à virus Ebola (MVE).

Le risque de réémergence de la MVE persiste en RDC du fait de la présence du virus Ebola dans le réservoir animal et de rares, mais possibles transmissions secondaires, par des survivants de la maladie (notamment par voie sexuelle).

La maladie à virus Ebola peut être mortelle. Elle se transmet à l’humain à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.

La durée d’incubation varie de 2 à 21 jours. Tant qu’ils ne présentent pas de symptômes, les sujets humains ne sont pas contagieux. Les premiers symptômes peuvent apparaitre brutalement et sont notamment les suivants : fièvre, fatigue fébrile, douleurs musculaires, céphalées et mal de gorge. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes (saignement des gencives, sang dans les selles, etc). En cas d’apparition brutale de fièvre, il convient de consulter immédiatement un médecin.

Il est recommandé de suivre les consignes de prévention ci-dessous :

  • ne pas consommer ni manipuler de viande de brousse ;
  • se laver les mains fréquemment au savon ou avec les solutions de lavage hydro-alcooliques ;
  • éviter les contacts directs avec les secrétions des malades ayant une forte fièvre, des troubles digestifs, ou des hémorragies extériorisées par la bouche, le nez, ou les selles ;
  • éviter les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille ;
  • se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie en consultant :
Variole du singe

La variole dite du singe est une maladie virale d’origine animale (rongeurs, marsupiaux et primates notamment) assez rare, rencontrée principalement en Afrique centrale et occidentale. Elle est endémique en RDC. Les provinces les plus touchées sont le Sankuru, le Mai-Ndombe et l’Équateur.

La transmission à l’humain est très rare mais possible, par voie cutanée, respiratoire ou par les muqueuses. La transmission se fait par des contacts très étroits avec des matériaux ou des animaux infectés (habituellement rongeurs, marsupiaux et primates). La majorité des caractéristiques cliniques de la maladie associent chez l’humain un syndrome pseudo-grippal avec des symptômes dermatologiques variés et sévères (papules, vésicules).

La suspicion de cette maladie nécessite une consultation médicale urgente afin de confirmer le diagnostic par des tests spécialisés et des mesures spécifiques de prise en charge (isolement des sujets). La prévention de la transmission de cette maladie repose essentiellement sur :

  • l’évitement de contact avec des animaux malades, morts ou vivants, susceptibles d’abriter le virus de l’orthopoxvirose (rongeurs, marsupiaux et primates) ou avec du matériel potentiellement infectés, et s’abstenir de manger ou de manipuler du gibier de brousse. ;
  • l’hygiène des mains, par un lavage soigneux avec du savon ou des solutions hydro-alcooliques ;
  • le diagnostic précoce, l’isolement des sujets infectés et le port de gants et de matériels de protection spécifiques lors de la prise en charge des sujets.

Plus d’informations sur le site de l’OMS

Méningite

La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants. Il est vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination contre le méningocoque (A,C,Y,W).

Pour plus d’informations, consultez le site Internet du ministère des Solidarités et de la Santé

Choléra

Le choléra est endémique dans les régions du Katanga, de Kasaï et du Nord Kivu. Il peut toucher l’ensemble du pays. Il s’agit d’une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde a une incidence non négligeable dans la banlieue de Kinshasa (vaccination indispensable). La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.

Peste

Des foyers reconnus de peste ont été localisés en Ituri (nord-est du pays), dans le secteur de l’axe Bunia/Lotho. La peste est une maladie des rongeurs, principalement véhiculée par le rat, et transmise à l’humain par piqûres de puces de rongeurs infectés.
Plus d’informations sur le site Internet de l’Institut Pasteur

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues).
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
  • Éviter de s’étendre à même le sol en raison de la présence du ver de Cayor pouvant se déposer dans les vêtements ; repasser au fer chaud le linge séché à l’extérieur ou confié au pressing, afin de tuer les œufs qui pourraient s’y déposer.

Se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou, à défaut, produit désinfectant adapté en respectant les recommandations d’usage) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Éviter les contacts avec des personnes malades ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Infos utiles

Transport

Transport routier

Seule une très faible partie du réseau routier est asphaltée :

  • Kinshasa - Matadi (Congo central),
  • Kinshasa - Kikwit (Bandundu),
  • Lubumbashi (Katanga) - Likasi (Katanga),
  • Kisangani (Province orientale) - Lubutu (Maniema).

Les permis de conduire français ou internationaux ne sont pas valables. Les ressortissants étrangers doivent obtenir un permis de conduire en RDC. Il convient de formuler une demande auprès de la CONADEP (Commission nationale de délivrance des permis) joignable au +243 816 233 271. Les bureaux sont situés près de la Régie des voies aériennes (RVA) près de l’aéroport de Ndolo.

Transport aérien

Liaisons internationales et régionales :

  • Des compagnies aériennes assurent plusieurs vols hebdomadaires entre Paris-CDG et Kinshasa-N’Djili. Bien que les formalités d’immigration soient multipliées par une traversée fluviale de Kinshasa à Brazzaville, la liaison Paris-Brazzaville peut constituer une alternative ;
  • Certaines compagnies aériennes assurent des vols depuis et vers Bruxelles ;
  • D’autres compagnies assurent également des vols avec escale vers la France.

Il est déconseillé de voyager sur des vols intérieurs, la plupart des compagnies opérant ces vols étant interdites par l’Union européenne.
Plus d’informations sur les compagnies aériennes interdites dans l’UE.

Pour se rendre dans l’est du pays, une alternative consiste à emprunter la ligne régulière entre Kinshasa et Kigali.

Transport fluvial et lacustre

Sur le fleuve Congo, des navettes assurent la liaison entre Kinshasa et Brazzaville tous les jours (fermeture en fin d’après-midi), sauf le dimanche. Les déplacements en barge sur le fleuve Congo sont formellement déconseillés.

Sur le Lac Kivu, des navettes relient chaque jour Goma à Bukavu et réciproquement (durée de 2 à 7 heures selon les compagnies). Toutes ne présentent pas les mêmes garanties de sécurité et des accidents sont parfois à déplorer. Il est recommandé de recourir uniquement aux « Ihusi Express », compagnie présentant les embarcations les plus sûres.

Législation locale

Photographies

La mesure interdisant de prendre des photos dans tous les espaces publics a été levée pour les lieux non sensibles. Il reste interdit de photographier des bâtiments officiels et les personnels policiers et militaires notamment. Néanmoins, l’application récente de cette mesure et le caractère aléatoire de l’appréciation de la sensibilité des lieux ou des personnels obligent à rester prudent. Il est, en tout état de cause, conseillé de recueillir le consentement des personnes avant de les prendre en photo.

Divers

Règlement des dépenses

En règle générale, les paiements par carte bancaire ne sont acceptés que dans les grands hôtels et quelques rares restaurants de Kinshasa.

Les distributeurs de billets sont assez rares dans la capitale. Le dollar américain est couramment utilisé pour effectuer des paiements dans les hôtels, restaurants et supermarchés, ou pour acheter des francs congolais, réservés aux plus petits achats. Les coupures de dollars américains doivent être en bon état, sous peine d’être refusées ou minorées au change (notamment les billets de cent dollars, qui, par ailleurs, ne doivent pas être de facture trop ancienne).

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Pour une période d’une semaine seulement, un visa touristique, qui devra être accompagné d’une lettre de mission, est suffisant pour travailler en RDC.

Au-delà de cette période, les ressortissants français souhaitant se rendre en RDC à des fins professionnelles doivent solliciter un Visa d’établissement de travail (VET) auprès du ministère de l’Emploi, du travail et de la prévoyance sociale (METPS). En parallèle, l’employeur doit solliciter un Visa d’établissement systématique (VETS) auprès de la direction générale de Migration (DGM).

Le visa de courtoisie n’est pas destiné à exercer une activité professionnelle en RDC, même si cette activité est de courte durée. Il est recommandé de refuser l’apposition de ce type de visa sur votre passeport si vous devez avoir une activité professionnelle dans le pays.

Journalistes

Les journalistes étrangers qui souhaitent réaliser un reportage doivent obtenir au préalable une accréditation (payante) délivrée par le ministère congolais de la Communication et des médias. Une lettre explicative fournissant l’identité des journalistes et présentant le sujet de leur reportage est exigée. Cette autorisation, valable sur une zone géographique délimitée, peut être sollicitée auprès de l’ambassade de RDC à Paris, en même temps que le visa.
En cas de difficultés, contacter le service de presse de l’ambassade de France à Kinshasa.

Personnels des ONG et des organisations internationales (OI)

En raison des procédures administratives locales, les personnels des ONG et des OI déployés en zone rouge (est et centre de la RDC) sont souvent privés de leur titre de voyage pour une durée de plusieurs mois.

Compte tenu du risque inhérent à la zone dans laquelle ils séjournent, il est vivement conseillé à ces personnels de se munir d’un second passeport avant leur entrée en RDC (en présentant une attestation de leur employeur justifiant de leur emploi en RDC), de façon à pouvoir être évacué en urgence si nécessaire.

Plus d’information sur le site du forum international des ONG en RDC

Réseaux de communication

Il n’existe pas de réseau téléphonique filaire. Les opérateurs de téléphonie mobile sont Airtel, Africell, Vodacom et Orange. Le taux de couverture de la population est de 51 % et les réseaux sont interconnectés. L’indicatif de la RDC est le +243.

En règle générale, les liaisons téléphoniques avec la France fonctionnent, ainsi que les liaisons Internet. Il est désormais possible de se procurer des cartes SIM « 4G » à Kinshasa.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques République démocratique du Congo.

Contacts utiles

Service économique

Les services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises, et la promotion de l’attractivité du territoire national.

Service économique de Kinshasa
République démocratique du Congo
Adresse : 1, avenue du Colonel Mondjiba, Kinshasa
Tél. : +243 81 555 9930
Site Internet

Business France Afrique centrale

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Bureau Business France de Douala
Ambassade de France au Cameroun
Adresse : Immeuble Indigo - Bonapriso - BP 513 Douala
Tél. : +242 23 342 90 62 / +242 23 342 90 65
Courriel : douala chez businessfrance.fr
Site Internet

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience à disposition pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Jean-Yves Parant - courriel : jparant chez kpmg.cd.
Site internet du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

Chambre de commerce et d’industrie de la RDC

407, avenue Roi Baudouin 1er
Kinshasa-Gombe
R.D.C. Réf. Cobil, près de la Cour suprême de justice,
Tél. +243 (0) 84 42 78 703 | +243 (0) 89 64 55 429 |+243 (0) 856 477 606
Site Internet
Directrice générale : Sophie Olivier | +243(0)855 242 784 | direction chez ccife-rdcongo.org

AFD

L’Agence française de développement (AFD) met en œuvre la politique de développement définie par le gouvernement français.
Page AFD de la RDC

Agence de Kinshasa
17, avenue du Comité urbain
Kinshasa Gombe - RDC
Kinshasa
Tél : (243) 998 682 598

CDAA

La RDC est membre de la Communauté de développement d’Afrique australe (CDAA).
Page RDC

BAD

La RDC est membre de la Banque africaine de développement (BAD).
Page de la RDC

FMI

PNUD (Programme des Nations unies pour le développement)

Site Internet

Délégation de l’Union européenne en RDC

Site Internet

Banque mondiale