Pérou

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État d’urgence et augmentation de la délinquance dans les régions frontalières avec l’Équateur

Publié le 12/03/2024

Le 10 janvier 2024, le gouvernement péruvien a déclaré l’état d’urgence dans les régions frontalières avec l’Équateur au nord du Pérou, face à la situation sécuritaire en Équateur et afin de lutter contre la criminalité dans ces zones du côté péruvien. L’état d’urgence concerne les régions suivantes : Amazonas, Cajamarca, Loreto, Piura, Tumbes, la Libertad. On constate dans ces zones une augmentation de la délinquance, en particulier les vols et l’extorsion.

Cet état d’urgence donne des pouvoirs élargis à la police et à l’armée afin de restreindre, dans certains cas, les communications et certaines réunions, procéder à des perquisitions et des saisies, détenir des personnes d’intérêt.

En cas de déplacement dans ces régions, il est recommandé d’avoir ses documents d’identité (passeport) en permanence sur soi, de faire preuve de vigilance, d’éviter les zones isolées et les transports informels, de ne pas circuler seul la nuit, de ne pas se joindre à des rassemblements sur la voie publique et de respecter strictement les consignes des autorités.

Épidémie de dengue

Publié le 12/03/2024

Le Pérou connait actuellement une épidémie de dengue, en particulier dans les régions du nord du pays, soumises à des pluies saisonnières.

La dengue est une maladie qui peut s’avérer grave dans certains cas et se transmet par l’intermédiaire de moustiques infectés. La prévention repose sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques. Il est essentiel d’appliquer régulièrement un répulsif adapté aux zones tropicales. Durant le séjour, et après le retour, un avis médical doit être pris rapidement en cas de fièvre inexpliquée.

Il est recommandé de se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie en consultant le site du ministère de la santé péruvien.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 16/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Recrudescence d’agressions

Publié le : 25/09/2023

Face à la recrudescence d’agressions violentes la nuit dans des faux taxis, il est fortement recommandé, pour tout déplacement au Pérou, d’utiliser uniquement des compagnies de taxi officielles (vérifiez que le taxi a son numéro de plaque minéralogique affiché à l’avant, à l’arrière et sur les deux côtés du véhicule et que l’accréditation du chauffeur de taxi avec sa photo est bien visible à l’intérieur du véhicule) ou à des applications de VTC et de taxis. Il est déconseillé de héler un taxi dans la rue.

D’une manière générale, il est impératif de ne pas se déplacer seul(e) la nuit.
Par ailleurs, dans les bars et discothèques, il est rappelé qu’il convient, face au risque d’introduction, à son insu, de drogue ou produits faisant baisser la vigilance, de ne pas laisser sa consommation sans surveillance, en particulier lors de rencontres avec des inconnu(e)s.

Dans un contexte plus large de montée de l’insécurité dans certains quartiers, les autorités péruviennes ont déclaré l’état d’urgence (qui donne des moyens de police plus larges) dans les districts de San Juan de Lurigancho et San Martin de Porres (Lima) ; Sullana (Piura).

Sécurité

Risques et recommandations associées

Délinquance et criminalité

De manière générale, le Pérou est moins soumis au risque criminel que d’autres zones d’Amérique latine. On y constate néanmoins des agressions, qui impliquent de suivre quelques règles de sécurité.

Vols

Lors des déplacements en bus, il est recommandé de garder en permanence sur soi son argent ainsi que ses cartes de paiement et documents d’identité et d’être attentif à ses affaires.

Agressions sexuelles

Des jeunes femmes touristes ont été victimes d’agressions sexuelles, notamment lors de séjours dans des auberges de jeunesse. Il est recommandé aux femmes d’éviter de voyager seules et d’éviter les hébergements collectifs.

Tous types d’agressions

Des agressions armées et vols à l’arraché sont parfois rapportés, y compris dans les quartiers festifs ou résidentiels de Lima (Miraflores, San Isidro, Barranco). Il est recommandé de ne pas circuler à pied la nuit, en dehors des zones les plus fréquentées.

Pour se déplacer, il convient d’éviter les taxis informels (sans numéro d’identification). De manière générale, les taxis ne possèdent pas de compteur et le prix peut fortement varier. Plutôt que d’interpeller un taxi dans la rue, il est conseillé de recourir à des compagnies reconnues ou applications garantissant une identification du chauffeur et un suivi des itinéraires et des prix (Cabify, Uber…). À l’arrivée à Lima, le bureau d’IPeru, installé dans l’aéroport au niveau de la réception des bagages, peut communiquer aux voyageurs des informations sur des compagnies sûres et sur le coût des trajets.
En cas d’agression et de menaces armées il est recommandé d’obtempérer et ne pas tenter de désarmer les agresseurs.

Dans les bars, il est recommandé de ne pas laisser ses consommations sans surveillance, afin d’éviter que des drogues (types scopolamine) y soient versées.

Escroquerie - aéroport de Lima

Des personnes porteuses de (faux) badges de l’aéroport proposent leurs services aux voyageurs ayant raté leur correspondance pour embarquer sur un autre vol à destination de l’Europe. Il est recommandé de ne pas suivre des inconnus hors de l’aéroport et de s’adresser directement au guichet de la compagnie aérienne.

Risques liés au transport

Les accidents routiers sont fréquents, en raison de l’état des routes et du respect aléatoire du code de la route. Il convient de faire preuve de la plus grande prudence et d’éviter de circuler la nuit dans les zones rurales et montagneuses.
Il est recommandé de recourir uniquement aux compagnies de bus ou taxi officiellement enregistrées, de proscrire tout transport informel ou douteux (taxis collectifs, taxis sans numéros ou signalisation, minibus en mauvais état et surchargés).

Mouvements sociaux

Des mouvements sociaux donnent fréquemment lieu à des débordements et bloquent les circuits touristiques. Il est donc conseillé d’éviter les zones où des rassemblements sont susceptibles de se tenir et de se renseigner au préalable sur les préavis de grève annoncés.

Il est possible de poser des questions par Whatsapp au site d’informations touristiques I-Peru, qui s’engage à y répondre dans les 24h (+51 944 492 314).

Il est recommandé de rester à l’écart des manifestations, respecter les consignes des autorités locales, et se tenir informé de l’évolution de la situation.

Risque sismique

Le Pérou est situé dans une zone de forte activité sismique. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, consulter la fiche Séismes.

En cas de séisme, conserver son calme, suivre les instructions données par les autorités locales et attendre les secours, si nécessaire. Tout séisme important est suivi d’une série de secousses secondaires (répliques).

En cas de tremblement de terre lors d’un séjour touristique, il est recommandé aux ressortissants français de contacter immédiatement leur famille ou leurs proches ou, en cas de problème de communication avec l’extérieur, de prendre contact avec la Section consulaire de l’ambassade de France à Lima.

Risques climatiques

Les zones montagneuses peuvent être soumises aux inondations et aux glissements de terrain lors de la saison des pluies (janvier-mai). En cas de fortes pluies, il convient de faire preuve de prudence et de se tenir éloigné des cours d’eau.

Randonnées et trekking}

De nombreuses zones de randonnée se situent en haute altitude, souvent au-delà de 2 500 mètres. Le « mal des montagnes » (nausées, fatigue, maux de tête, essoufflement – voir rubrique « santé ») peut y intervenir. Il est également possible de se perdre ou de faire une chute grave.

Dans ces conditions, et en s’étant assuré que son état de santé le permet, il est conseillé de préparer toute sortie en montagne (signalement de son départ et de son itinéraire, eau, nourriture, vêtements chauds etc…). Il convient également d’être accompagné d’un guide expérimenté.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (rouge)

Zones formellement déconseillées en raison de la présence de groupes armés liés au narcotrafic :

  • le centre du pays, connu sous l’acronyme VRAEM (Vallée des Rivières Apurímac, Ene y Mantaro), région sous contrôle militaire ;
  • la zone amazonienne frontalière avec la Colombie, notamment le long du fleuve Putumayo.

Zones déconseillées sauf raison impérative (orange)

  • Abancay : la ville est située à proximité de la VRAEM. il s’agit d’une zone de transit pour certaines activités criminelles.
  • la région de Huánuco (« Cordillère Azul  ») : la région, qui a été le théâtre de nombreux faits délictuels ou criminels et d’activités narcoterroristes, a fait l’objet d’actions de pacification par les forces de sécurité péruviennes. La situation reste néanmoins tendue.

Zones en vigilance renforcée (jaune)

  • Lima  : le centre historique de Lima est particulièrement déconseillé à partir de la tombée de la nuit. Durant la journée, il convient d’être prudent et de veiller à ses effets personnels.
    Il est dangereux de se promener le soir (et a fortiori de dormir) sur les plages qui bordent la capitale, où sévissent des délinquants.
  • Aéroport de Lima quartier du Callao et ses environs  : des agressions de touristes ont été signalées à proximité de l’aéroport. Il convient de ne pas circuler à pied dans cette zone et de ne pas quitter le périmètre de l’aéroport sans moyen de transport sûr. Il est conseillé de réserver un taxi à l’intérieur de l’aéroport (voir ci-dessus : risques liés aux transports et aux taxis).
  • De manière générale, il est recommandé d’éviter de se promener seul à pied dans les quartiers périphériques populaires qui bordent les villes.
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Dernière actualisation le 21/12/2023, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

  • Il est recommandé de se munir de photocopies de ses documents d’identité et titres de voyage, ou bien de les scanner et se les envoyer par courriel avant de partir.
  • Il est déconseillé aux femmes seules de monter sur des mototaxis ou dans des taxis.
  • Avant d’entreprendre une quelconque excursion à l’intérieur du Pérou, il est recommandé de consulter le site Internet de l’Institut national de défense civile (en espagnol), où sont indiquées les zones à risque (inondation, glissement de terrain, etc).

Activités sportives à risques

Le tourisme individuel sur des circuits peu fréquentés est déconseillé, en raison de l’absence de dispositif sécuritaire.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée et de séjour

Mesures liées au Covid-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Séjour touristique

Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour touristique court au Pérou. Il est indispensable d’être en possession d’un passeport ayant une validité d’au moins 6 mois à compter de l’arrivée sur le territoire péruvien.

Le pré-enregistrement migratoire en ligne est suspendu.

Le dépassement du nombre de jours attribués (de 1 à 90 jours maximum sur une période de 183 jours) n’est pas autorisé. Dans le cas contraire, le voyageur sera considéré en situation irrégulière et les formalités de sortie seront longues et accompagnées d’une amende au montant égal à 4,40 Soles/ jour de dépassement.

Il est recommandé de s’inscrire sur l’application Fil d’Ariane et de signaler sa présence, soit en se rendant directement au Consulat de France à Lima, soit par courriel : france.consulat chez ambafrance-pe.org

Visa

Les séjours touristiques d’une durée supérieure à 90 jours sont soumis à l’obtention d’un visa, qu’il convient de solliciter auprès du Consulat général du Pérou en France.

Pour tout séjour supérieur à 6 mois, il est recommandé de s’inscrire au Registre des Français établis hors de France (adresse : Consulat de France, Avenida Arequipa 3415, San Isidro, Lima ; courriel : france.consulat chez ambafrance-pe.org).

Autres motifs de séjour

En cas de séjour au Pérou pour un autre motif que le tourisme, il convient de s’informer sur les conditions d’entrée et de séjour auprès du Consulat général du Pérou en France.

Dispositions particulières

Entrée par voie terrestre ou maritime

Pour obtenir une autorisation d’entrée par voie maritime, il convient de s’adresser à la "Superintendencia Nacional de Migraciones" afin de demander un permis d’entrée. De plus, il convient de remettre au poste frontière le formulaire de demande disponible ici et de réaliser un règlement des frais en ligne.

Perte ou vol de passeport

En cas de perte ou de vol de votre passeport, l’ambassade est en mesure de délivrer un document de voyage (laissez-passer ou passeport d’urgence). Il sera nécessaire de solliciter le transfert du cachet d’entrée au Pérou sur ce nouveau document auprès de la Supertintendencia Nacional de Migraciones, sur présentation de la déclaration de perte ou de vol émise par les autorités locales.

Sortie du Pérou pour les personnes mineures (<18 ans)

La règlementation péruvienne impose les conditions suivantes pour la sortie du Pérou des mineurs (moins de 18 ans) :

  • pour les mineurs, quelle que soit leur nationalité, accompagnés de leurs deux parents : justifier à l’aéroport qu’il s’agit bien des parents du mineur (justificatif tel que le livret de famille) ;
  • pour les mineurs accompagnés d’un seul parent :
    • les mineurs non péruviens ayant séjourné au Pérou moins de 90 jours sont exemptés d’autorisation de sortie ;
    • pour les mineurs n’ayant pas la nationalité péruvienne, résidents au Pérou ou y ayant séjourné plus de 90 jours, il y a obligation de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien, établie par le parent non présent, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence dudit parent. Le parent voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document ;
    • les mineurs de nationalité péruvienne (y compris ceux ayant une double nationalité) ont l’obligation, quels que soient leur temps de séjour et leur lieu de résidence, de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien, établie par le parent non présent, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence dudit parent. Le parent voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document.
  • Les mineurs voyageant seuls ou accompagnés d’une personne majeur autre que leur père ou mère :
    • les mineurs non péruviens ayant séjourné au Pérou moins de 90 jours sont exemptés d’autorisation de sortie. Il convient de vérifier au préalable auprès de la compagnie aérienne les critères d’âge pour pouvoir voyager ;
    • pour les mineurs n’ayant pas la nationalité péruvienne, résidents au Pérou ou y ayant séjourné plus de 90 jours, il y a obligation de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien établie par les deux parents, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence des parents. L’enfant ou l’accompagnant majeur voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document. Il convient aussi de vérifier au préalable auprès de la compagnie aérienne les critères d’âge pour pouvoir voyager.
    • les mineurs ayant la nationalité péruvienne (ceux ayant une double nationalité) ont l’obligation, quels que soient leur temps de séjour et leur lieu de résidence, de présenter une autorisation de sortie du territoire péruvien établie par les deux parents, soit auprès d’un notaire au Pérou, soit auprès du consulat du Pérou dans le pays de résidence des parents. L’enfant ou l’accompagnant majeur voyageant avec l’enfant doit être en possession de l’original du document. Il convient de vérifier au préalable auprès de la compagnie aérienne les critères d’âge pour pouvoir voyager.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Pays amazonien et proche de l’équateur, le Pérou abrite une grande variété de maladies tropicales. Le risque que représentent ces maladies est élevé dans la zone amazonienne, mais relativement sous contrôle dans les principales métropoles à vocation touristique (Lima, Arequipa, Cusco) et là où l’altitude limite la diffusion des maladies.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.

En cas de soins sur place, les cliniques et les hôpitaux privés de Lima sont bien équipés et les médecins, souvent formés en Europe ou aux États-Unis, en général de très bon niveau. Les soins doivent généralement être réglés à l’avance (une carte bancaire est systématiquement demandée lors de l’admission).

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter dans ses bagages que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales, pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.

Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Vaccinations

Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées : s’assurer d’être à jour dans les vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées :

  • Pour l’Amazonie, le vaccin contre la fièvre jaune est vivement recommandé (à pratiquer avant le départ dans un centre de vaccination agréé). Il est obligatoire pour se rendre au Vénézuéla depuis le Pérou (un certificat de vaccination peut être exigé).
  • Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde, la méningite et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Dengue

La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les pluies et les chaleurs de l’été austral (décembre à avril) favorisent la multiplication des moustiques transmetteurs de ce virus. De ce fait, une épidémie de dengue se déclare chaque année à cette période, notamment dans le nord et l’ouest du pays.
Il convient de se protéger en cas de déplacement dans les régions du nord et de l’ouest du pays, de ne pas rester près de points d’eau stagnante et d’utiliser des moustiquaires et des produits anti-moustiques.

Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue.

En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Éviter impérativement la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.

Paludisme

Le risque de transmission du paludisme est faible toute l’année dans les zones rurales situées au-dessous de 2 000 m. Les districts les plus exposés sont concentrés dans les régions d’Ayacucho, Junín, Loreto, Madre de Dios, Piura, San Martín et Tumbes. Le paludisme n’est pas transmis dans les régions à plus de 2 000 m (y compris le Machu Picchu, le lac Titicaca et les villes d’Arequipa, Cuzco et Puno) ainsi que dans les villes de Lima et au sud de Lima (Moquegua, Ica, Nazca et Tacna).

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).

Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Pendant le séjour, et dans les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Fièvre jaune

La fièvre jaune, transmise par un moustique, est endémique sur la moitié est du pays et présente sur l’extrémité nord-ouest du pays. La prévention repose essentiellement sur la prévention des piqûres d’insectes (cf. ci-après) et sur la vaccination, recommandée.

Chikungunya

La transmission du Chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Pour plus d’informations sur le site de Santé publique France.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Fièvre à virus Oropouche

L’infection à virus Oropouche est une maladie transmise par les insectes. Les symptômes associent une fièvre brutale avec frissons, maux de tête, courbatures et troubles digestifs. Il n’existe pas de vaccin ni de traitement spécifique et la prévention repose sur l’éviction des piqûres d’insectes.
Plus d’informations sur le site de l’OMS.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Syndrome de Guillain-Barré

Les autorités de santé péruviennes font état d’un nombre plus élevé qu’auparavant de cas de syndrome de Guillain-Barré dans les régions de La Libertad et de Lima.
La maladie se manifeste notamment par une sensation de faiblesse, des picotements, voire une paralysie des jambes. Des formes graves existent. En cas de symptômes, consulter immédiatement un médecin.
Plusieurs causes sont possibles et les recherches se poursuivent. Les autorités locales recommandent de se laver fréquemment les mains et de ne pas prendre de repas dans des établissements où l’hygiène ne semble pas respectée (voir paragraphe « Quelques règles simples » ci-dessous).
Plus d’informations sur le site de l’OMS.

Mise en garde contre la consommation d’Ayahuasca

L’Ayahuasca, plante hallucinogène inscrite au registre des stupéfiants en France, est utilisée par des communautés indigènes en Colombie et au Pérou, lors de cérémonies chamaniques.

L’Ayahuasca comporte différents produits ou substances issus de plantes, et sa composition varie donc grandement selon les groupes ethniques, pour en modifier les effets, selon le contexte dans lequel le breuvage est consommé.
Les effets de l’Ayahuasca sont rapides, durables et génèrent des effets à la fois psychiques (hallucinations, troubles de la conscience et de la mémoire, etc.) et des effets périphériques (troubles cardiovasculaires et digestifs notamment). Le principal danger de l’Ayahuasca est lié à la nature et aux propriétés des différentes plantes utilisées, mais aussi à l’incertitude sur sa composition exacte.

L’usage de l’Ayahuasca peut donc avoir des conséquences médicales graves, voire mortelles, notamment pour les personnes présentant des symptômes cardiaques ou sous antidépresseurs. Par ailleurs, les effets psychotropes liés à la consommation de cette plante peuvent être à l’origine d’actes de délinquance graves.

La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie, même lorsque des guides touristiques et des centres d’éco-tourisme proposent des « initiations ». Ces activités ont lieu en outre dans des zones isolées, difficiles d’accès, peu propices à l’arrivée rapide des secours en cas d’accident.

Cette pratique est donc à proscrire.

Grippe hivernale

De nombreux cas de grippe AH1N1 ont été enregistrés au Pérou.
De manière générale, il est conseillé de suivre des mesures d’hygiène classiques pour limiter les risques de transmission :

  • se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou des solutions hydro-alcooliques ;
  • utiliser des mouchoirs à usage unique pour éternuer, tousser et se moucher, et les jeter dans des poubelles fermées ;
  • éviter, dans la mesure du possible, le contact avec des personnes malades sans protection adaptée ;
  • nettoyer régulièrement les locaux et les surfaces qui ont pu être contaminés.

Il est également recommandé de consulter un médecin afin de discuter de la mise à jour de la vaccination antigrippale, en particulier chez les personnes à risque (notamment plus de 65 ans, femmes enceintes, malades chroniques, personnes immunodéprimées et atteintes d’obésité morbide).

Rage

La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par un mammifère (chien, renard, chauve-souris, …) atteint du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.
Plus d’informations sur le site Internet du ministère des Solidarités et de la Santé.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs. Ils imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (voir hygiène alimentaire ci-dessous).

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues).
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Assurance

Il est possible de louer un véhicule au Pérou. Il est alors recommandé de contracter, avant de voyager, une assurance pour soi-même et pour les dommages causés à autrui.

Infrastructure routière

Les grands axes sont corrects. Les routes de montagne sont difficiles, souvent dangereuses car mal entretenues et escarpées.

Transport aérien

L’avion est le moyen de transport le plus pratique. Les principales localités et points touristiques du pays sont desservis par des liaisons aériennes. Le Pérou applique des taxes aéroportuaires pour tous ses vols, nationaux et internationaux. Elles sont en principe comprises dans le prix du billet mais il est recommandé de vérifier avant d’embarquer.

Législation locale

Drogue

Le trafic et la détention de drogue sont sévèrement réprimés au Pérou. Les peines sont très sévères et les conditions de détention très dures.

Archéologie et antiquités

La législation péruvienne interdit strictement et réprime l’exportation d’espèces protégées, de biens culturels ou naturels (fossiles, insectes disséqués, tissus et poupées confectionnées avec des textiles anciens, poterie, pierres semi-précieuses, etc.), lesquels sont cependant disponibles sur le marché. Il est fortement déconseillé de s’en porter acquéreur en vue d’une sortie du territoire.
Les copies de pièces archéologiques pourront être exportées sur présentation d’un "certificat de biens n’appartenant pas au patrimoine culturel de la nation aux fins d’exportation" délivré par l’Institut national de la culture.

Agressions sexuelles

En cas d’agression sexuelle, il faut dans un premier temps porter plainte auprès des autorités locales puis en France. Les victimes peuvent contacter un des centres d’urgence pour les femmes (Centro Emergencia Mujer / / 00 51 1 419 7260 ou depuis le Pérou le numéro 100, qui est gratuit et disponible 24/24 et 7/7) afin de bénéficier d’une assistance psychologique, légale et sociale.
De façon générale, il est recommandé aux victimes de prendre l’attache de la section consulaire de l’ambassade de France à Lima (+51 1 215 8400).

Divers

Volontariat et bénévolat

La prudence est recommandée aux Français souhaitant effectuer un volontariat ou un bénévolat au Pérou. Il est conseillé aux personnes intéressées de s’assurer au préalable de la fiabilité et du sérieux de la structure d’accueil envisagée, des conditions de séjour, et éventuellement de rétribution. Ces renseignements peuvent être pris auprès du bureau de France Volontaires de Lima. (ev.peru chez france-volontaires.org).

Il est recommandé aux volontaires, lors de leur arrivée au Pérou, d’adresser au consulat (france.consulat chez ambafrance-pe.org) les informations relatives à leur séjour (nom et prénom, numéro de passeport, structure d’accueil, dates estimées du séjour).

Lien utile : Volontariats

Informations touristiques

Le ministère péruvien du Tourisme a créé deux organismes pour informer et protéger les touristes :

  • PROM PERU (Promotion touristique)
  • IPERU (Assistance aux touristes), dispose de plusieurs agences sur tout le territoire péruvien dont les coordonnées sont disponibles sur le site suivant : ISSUU.
    IPERU propose un service d’assistance et d’informations aux touristes via WhatsApp au +51 944 492 314 et par courriel [1] du lundi au dimanche.