Panama

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Recrudescence des cas de dengue

Publié le 22/01/2024

L’Organisation Panaméricaine de la Santé a émis une alerte épidémiologique sur la recrudescence des cas de dengue dans la région des Amériques, dont le Panama.
Des cas sont signalés dans la capitale et 5 autres régions notamment : Panama Metro, Panama Oeste, Panama Este, Bocas del Toro, Colón.

La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe. En cas de symptômes, un avis médical doit être pris rapidement. La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques. Plus d’informations sur la maladie à la rubrique santé.
Il convient de se tenir informé de la situation sur : https://fundacionio.com/dengue-en-panama-en-2023/

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 16/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Situation intérieure

Publié le : 25/09/2023

A l’approche des élections de mai 2024 et dans un contexte de mouvements sociaux, des manifestations peuvent intervenir et occasionner des blocages de route prolongés, en particulier sur la Panaméricaine.

Sécheresse dans l’archipel de Bocas del Toro

Publié le : 27 juin 2023

Dans l’archipel de Bocas del Toro, la sécheresse actuellement observée peut causer des problèmes d’approvisionnement en eau courante. Le niveau des réserves est en particulier préoccupant à Isla Colon, Carenero et Bastimentos Town. Des restrictions peuvent intervenir dans certains hôtels.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Délinquance

Si le niveau de sécurité demeure globalement satisfaisant au Panama, il convient toutefois de faire preuve d’une grande vigilance dans la capitale. Des cas de vols, d’agressions à main armée et de règlements de compte liés au trafic de drogue (fusillades) ont été rapportés et sont en augmentation. Sont déconseillés, en particulier la nuit et sauf raison impérative, certains quartiers de la ville tels que El Chorillo, Calidonia, Curundu, Juan Diaz et Santa Ana (proche du quartier historique du Casco Antiguo), ainsi que Tocumen et San Miguelito.

L’accès aux abords du canal de Panama est réglementé. Veiller à respecter les règles établies par les autorités locales.

Trajet aéroport-capitale

Les quartiers traversés pouvant être dangereux, il est recommandé de ne pas s’arrêter sur les accotements lors du trajet entre l’aéroport et la capitale.

Risques liés à l’utilisation des taxis

Des cas d’agression par des chauffeurs de taxi ou un autre passager, parfois sous la menace d’une arme à feu, sont recensés. Il est donc rappelé les règles de prudence à observer :

  • ne prendre que des taxis de couleur jaune, mais rester vigilant en toutes circonstances, des agressions pouvant aussi se produire dans ces taxis ;
  • ne pas prendre les taxis dont les vitres sont fumées ou polarisées ;
  • s’assurer que la plaque et le numéro de licence sont bien visibles ;
  • ne jamais prendre un taxi dans lequel se trouve déjà une autre personne ;
  • dans la mesure du possible, appeler quelqu’un pour lui demander de noter le numéro du taxi que l’on prend.

Recommandations

Les comportements sexistes et les agressions sexuelles existent au Panama. A ce titre, et notamment pour les femmes voyageant seules, il est recommandé d’éviter les zones ou territoires peu fréquentés, particulièrement le soir ou la nuit. Pour les randonnées ou promenades, particulièrement de plusieurs jours et dans les provinces de l’intérieur du pays, il est préférable d’être accompagné (guide par exemple).

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées

La zone frontalière avec la Colombie est formellement déconseillée, en raison de la présence de groupes armés et de trafiquants de drogue, dans la province du Darien, limitrophe de la Colombie.

Zones déconseillées sauf raisons impératives

Darien

Compte tenu de la présence sporadique de groupes armés ou de trafiquants de drogue dans la province du Darien, il est déconseillé aux voyageurs de s’y rendre, sauf raison impérative : leur sécurité n’y est pas assurée. Cet avertissement s’étend également à la partie la plus orientale de la province de San Blas.

Colón

À Colón, deuxième ville du pays, la sécurité est dégradée. Les déplacements y sont déconseillés sauf raison impérative. Les voyageurs devant se rendre dans la zone libre de Colón devront faire preuve de prudence à ses abords.
Certaines villes autour de Panama sont également déconseillées sauf raison impérative : Cristobal, San Miguelito, Pedregal, Tocumen, Arraiján et La Chorrera.

Zones à vigilance renforcée

Panama Ciudad et ses environs

Le niveau de sécurité demeure globalement satisfaisant au Panama. Il convient toutefois de faire preuve d’une grande vigilance dans la capitale. Des cas de vols et d’agressions ont été rapportés et sont en augmentation. Sont déconseillés, en particulier la nuit et sauf raison impérative, certains quartiers de la ville tels que El Chorillo, Calidonia, Curundu, Juan Diaz et San Felipe (proche du quartier historique du Casco Antiguo), ainsi que Tocumen et San Miguelito.

L’accès aux abords du canal de Panama est réglementé. Veiller à respecter les règles établies par les autorités locales.

Autres régions

Des cas de vols ont été rapportés dans les régions touristiques, notamment sur les plages et la région de Bocas del Toro qui attirent chaque année un nombre important de touristes et de navigateurs.

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Dernière actualisation le 10/06/2013, toujours en vigueur le 19/03/2024

Activités sportives à risques

Randonnée / excursion

Les zones forestières et montagneuses du Panama peuvent être dangereuses, en particulier durant la saison des pluies (mars à décembre).

De manière générale, il est recommandé d’appliquer les consignes classiques de prudence, quelles que soient la longueur de la randonnée et la saison :

  • être convenablement équipé (sac à dos, bonnes chaussures de marche, vêtements chauds compte tenu des variations de température en altitude) ;
  • se munir d’une lampe de poche ;
  • emporter avec soi de l’eau et de la nourriture (stock de survie de 24 heures) ;
  • signaler son départ et son itinéraire à l’hôtel de départ et/ou à des proches ;
  • ne pas randonner seul.

Pour toute excursion, il est vivement conseillé d’avoir recours aux services d’un guide local qualifié et de privilégier les sorties en groupe.

Entrée / Séjour

Mesures liées à la Covid-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Formalités d’entrée

Conformément à la loi panaméenne, la validité du passeport d’un ressortissant étranger doit couvrir une période de trois mois à la date d’arrivée au Panama. Cependant, une durée de validité de 6 mois est vivement conseillée, car parfois exigée par les services de migration. Les ressortissants français sont dispensés de visa pour les séjours inférieurs à 90 jours mais doivent pouvoir présenter, à l’entrée sur le territoire panaméen, un billet d’avion retour dans leur pays d’origine (ou vers une prochaine destination), ainsi que leur solvabilité financière d’un minimum de 500 dollars, ou son équivalent en carte de crédit, référence bancaire ou chèques de voyage.

Au-delà de 90 jours, une extension d’autorisation de séjour peut être demandée, pour des motifs sérieux (perte de documents de voyage, problèmes de santé, etc.) et sur justificatif. Le recours à un avocat est obligatoire pour toutes les démarches relatives à la demande de visa de long séjour.

Il est recommandé aux passagers en transit vers une autre destination de la zone de vérifier qu’ils ont réalisé les vaccins exigés par le pays de destination, sous peine de ne pas pouvoir embarquer.

Il est fortement déconseillé d’entrer au Panama par un aéroport ou un port de la province du Darien (proche de la Colombie). L’insécurité qui règne dans cette zone exposera les voyageurs à des complications administratives, voire à des risques pour leur sécurité personnelle (voir également l’onglet Sécurité de la présente fiche).

Il est recommandé aux plaisanciers souhaitant traverser le Canal de se munir de dollars américains en quantité suffisante pour le paiement des droits de péage de la voie d’eau et le dépôt d’une caution (1 500 USD environ).

Dès leur arrivée sur le territoire panaméen, et quels que soient le point d’entrée et le mode de transport, tous les voyageurs doivent s’assurer que le tampon comportant leur date d’entrée au Panama a bien été apposé dans leur passeport à un poste de contrôle migratoire. L’absence de ce tampon constitue une infraction aux conséquences graves (impossibilité d’embarquer sur un vol international au départ du pays, arrestation et séjour en centre de rétention administrative en cas de contrôle, paiement d’une importante amende assortie d’une obligation de quitter le territoire).

Voyageurs en provenance de Guinée, de la Sierra Leone ou du Libéria

Depuis octobre 2014 et jusqu’à nouvel ordre, les voyageurs en provenance de Guinée, de Sierra Leone ou du Libéria ou ayant séjourné dans ces pays durant les 21 jours précédant leur départ pour le Panama, ne sont pas admis sur le territoire panaméen. Ils se verront interdire l’accès à bord des vols desservant le pays.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre, le cas échéant, les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.
Plusieurs hôpitaux locaux ont signé des accords avec certaines mutuelles françaises, ce qui permet l’admission pour hospitalisation sans dépôt de garantie préalable. Il convient donc de se renseigner auprès de son assureur avant le départ.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée (à pratiquer avant le départ, dans un centre agréé) pour les séjours dans les zones continentales situées à l’est de la zone du canal de Panama (l’Est, le Darien et la communauté Kuna notamment : voir la rubrique Sécurité de la présente fiche). La vaccination antiamarile (fièvre jaune) est par ailleurs exigée pour les voyageurs en provenance des pays où elle est endémique.
  • Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour.

Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

La région du Darien (frontalière de la Colombie, qui doit, quoi qu’il en soit, être évitée -voir rubrique Sécurité de la présente fiche-) est particulièrement touchée par le paludisme. Des cas sont signalés dans d’autres régions du Panama : il convient donc de se renseigner peu de temps avant son voyage.

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées (voir ci-dessous).
S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Durant son séjour, et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue

Cette infection transmise par les piqûres de moustiques, dorénavant présente toute l’année au Panama, reste particulièrement importante pendant la saison humide, d’avril à novembre. La transmission s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement.

En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-dessous).

Chikungunya

La transmission du chikungunya est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour cette maladie. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-dessous). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Autres maladies

Hantavirus

Le virus Hanta existe au Panama, notamment dans les provinces d’Herrera et Los Santos.
Ce virus est présent dans les urines et les selles de certaines espèces de rongeurs. La contamination des personnes se fait essentiellement par voie respiratoire, à l’occasion de travaux ou de promenades en forêt ou en bordure de forêt. Les symptômes associent notamment une fièvre et de possibles hémorragies. Des formes graves existent.
Des précautions simples doivent être prises afin de diminuer le risque d’infection. Il convient notamment :

  • d’éviter les contacts avec les rongeurs, vivants ou morts, leurs excrétions ou leurs nids ;
  • de se laver soigneusement les mains après un travail ou une sortie dans la nature.

Pour plus de renseignements, consulter : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-transmissibles-de-l-animal-a-l-homme/hantavirus

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (voir hygiène alimentaire).

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Variole du singe

Des cas de variole du singe ont été recensés sur le territoire panaméen.

Mesures d’hygiène alimentaire

En raison du climat constamment chaud et humide, il convient d’observer des règles d’hygiène strictes et de veiller à la bonne conservation des aliments. L’eau est potable dans les villes de Panama, Colón et David. Dans les régions intérieures, il est conseillé de consommer de l’eau en bouteille.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • veiller à la qualité des aliments, et surtout à leur bonne cuisson ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ; peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ; ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
  • ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Infos utiles

Transport

Colombie depuis le Panama

Le « bouchon » de jungle du Darien rend impossible l’accès terrestre à la Colombie. Le voyageur doit par conséquent prévoir un transfert de son véhicule par bateau à Cartagena (Colombie) ou sur la côte de l’Équateur. Le transport de bicyclettes en avion sur ces destinations est aussi une possibilité.
Les coûts sont relativement élevés et il est difficile d’obtenir une information sur la disponibilité, la procédure et les coûts.

Sécurité et infrastructures routières

Le réseau routier est d’assez bonne qualité sur les grands axes.

Un véhicule à quatre roues motrices est recommandé pour circuler sur les routes secondaires (parfois en très mauvais état).

Des autobus assurent des liaisons vers les principales villes de province ainsi que vers le Costa Rica. Dans l’autre sens, la route panaméricaine s’arrête dans la province du Darien, avant la frontière colombienne. L’accès à ce pays ne peut se faire que par voie aérienne ou maritime. La route panaméricaine est particulièrement dangereuse. La plus grande prudence est recommandée sur les routes et la conduite de nuit est fortement déconseillée.

Il est fortement recommandé de ne pas utiliser les « diablos rojos » (diables rouges), autobus traditionnellement affectés au transport public et réputés pour leur dangerosité et leur absence totale de normes de sécurité. Ce système de transport est progressivement remplacé par celui, beaucoup plus fiable, des « métro bus » dans la ville de Panama et ses environs.

L’approvisionnement en carburant est assuré convenablement et régulièrement sur l’ensemble du territoire.

En cas d’accident et en l’absence de blessés, il convient de contacter l’assurance du véhicule qui enverra sur place un de ses experts pour établir un constat. En cas de litige sur la responsabilité, il convient de contacter la «  policia de transito  » qui interviendra pour établir un constat. Il convient de ne pas déplacer le véhicule et d’attendre l’arrivée des forces de police.

Assurance

L’assurance des véhicules personnels est obligatoire. La conduite au Panama, et plus particulièrement dans la capitale, est assez dangereuse, du fait des infractions très fréquentes aux règles élémentaires du code de la route.

Transport aérien

Les principales villes et sites touristiques du pays, ainsi que les archipels des San Blas (Atlantique) et Las Perlas (Pacifique), sont desservis par des lignes aériennes intérieures.

Législation locale

Drogue

La détention de drogue, de quelque nature, même en quantité minime, est strictement interdite au Panama.
Des sanctions sont prévues par le Code pénal (chapitre V, article 255 et suivants) en cas d’introduction de drogues sur le territoire panaméen, de transformation et de culture de substances narcotiques, et de trafic de stupéfiants.

Divers

Les discriminations basées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre sont fréquentes et ne sont pas punies par le droit local.

Le Code pénal prévoit des amendes et des peines de prison pour les personnes propageant délibérément des maladies sexuellement transmissibles.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Il n’existe au Panama aucun visa spécifique pour les voyageurs d’affaires.

Les Français n’ont pas besoin de visa pour séjourner moins de 90 jours au Panama. Pour entrer dans le pays, il leur suffit de présenter :

  • leur passeport valable au moins six mois à la date d’arrivée au Panama ;
  • leur billet d’avion de retour (ou vers une prochaine destination) ;
  • la déclaration de douane dûment remplie et signée (formulaire remis par la compagnie aérienne pendant le vol) ;
  • leur solvabilité financière d’un minimum de 500 dollars, ou son équivalent en carte de crédit, référence bancaire ou chèques de voyage.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Panama.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économiques et financières, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique de Panama
Casco Antiguo - Plaza de Francia
Apartado 0816-07078 - Panama 1
Tél. : +507 211 6230
Télécopie : +507 211 6241
Courriel
Site Internet

Chambre de commerce franco-panaméenne

Casco Antiguo - Plaza de Francia
Apartado 0816-07078 - Panama 1
Site Internet

CCEF

Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

AEC

Le Panama est membre de l’Association des États de la Caraïbe (AEC).
Page du Panama

FMI

Le Panama et le FMI