Népal

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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 16/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Randonnées au Népal

Publié le : 17/03/2023

A compter du 31 mars 2023, tous les voyageurs souhaitant pratiquer la randonnée au Népal seront dans l’obligation de faire appel aux services d’un guide agréé et d’obtenir une carte TIMS (Trekking Information Management System), auprès d’agences de trekking autorisées et inscrites auprès du gouvernement népalais.
Les frais d’obtention des cartes TIMS ont été également revus. Pour plus d’informations, il est recommandé de consulter les sites du Nepal Tourism Board et de la Police du Tourisme du Népal.

Sécurité

Avertissement

Les Français en voyage sont responsables de leur propre sécurité. Ils doivent disposer d’une assurance couvrant les frais médicaux.

Au Népal, il est vivement recommandé d’être assuré pour les recherches et l’évacuation montagne ainsi que pour le rapatriement sanitaire. Les voyageurs doivent aussi s’assurer de disposer des moyens financiers nécessaires pour la couverture d’éventuels frais d’hospitalisation ou d’évacuation.

En cas de perte ou de vol de passeport l’ambassade ne délivre pas de titres d’identité et de voyage. Elle pourra néanmoins émettre un laissez-passer (voir justificatifs demandés et tarifs sur le site Internet de l’ambassade - rubrique perte de passeport/laissez-passer). Ce titre d’urgence permet uniquement de se rendre en France.

Pour toutes les autres démarches administratives concernant les Français résidents ou de passage au Népal, la section consulaire de l’ambassade de France en Inde est compétente (voir le site de l’ambassade de France en Inde).

Voir également la Rubrique « Santé »

En cas d’urgence pendant les heures de bureau (de 09h00 à 17h00 du lundi au vendredi), l’ambassade de France au Népal peut être jointe au +977 1 451 2332.

En cas d’urgence en dehors de ces horaires, appeler le numéro de téléphone d’urgence : +977 980 101 7201.

Avant tout projet de déplacement au Népal, il est recommandé de consulter, la page Facebook de l’ambassade, les sites des ministères népalais de la Santé et de l’immigration. Pour les personnes qui se trouvent au Népal, il est recommandé de consulter régulièrement les sites du ministère de la santé népalais, du Nepal Tourism Board.

Risques encourus et recommandations associées

Risques naturels

Risque sismique

Le Népal est situé dans une région d’intense activité sismique, les secousses sont fréquentes et ne sont pas prévisibles. Deux très forts séismes (magnitudes 7,9 et 7,3) suivis de plusieurs répliques ont frappé le Népal les 25 avril et 12 mai 2015.

Une forte secousse peut entrainer la rupture des lignes de communication – téléphone, mobile, internet, voie aérienne et terrestre. Aussi, tous les Français de passage sont vivement invités, avant tout déplacement au Népal, à se familiariser avec les réflexes à adopter pendant une secousse en :

En cas de séisme au Népal, il est recommandé aux ressortissants français qui se trouveraient sur place de :

  • respecter les consignes des autorités locales,
  • dans la mesure du possible, de rassurer leurs proches en France,
  • contacter l’ambassade de France au Népal pour signaler leur présence sur le territoire népalais, +977 980 101 7201.
Risques saisonniers, d’avalanches et de glissements de terrain

En hiver, le risque de gelures graves existe, même à basse altitude.

Les fortes précipitations qui accompagnent la mousson, de juin à octobre, provoquent des inondations et glissements de terrain, notamment le long des rivières, et rendent les sentiers boueux et glissants. Les voies de communication – téléphone, internet, voie terrestre - peuvent être coupées plusieurs jours durant.

Des tempêtes et cyclones peuvent avoir lieu en altitude et générer des avalanches ainsi que des glissements de terrain.

Pour tout déplacement en haute montagne, particulièrement lors de la mousson, de juin à octobre, (risque d’inondations et de glissements de terrain), il est conseillé de se renseigner au préalable auprès des autorités locales. Les mauvaises conditions météorologiques augmentent les risques pour la sécurité et peuvent entraîner d’importants retards. Les voyageurs prévoyant un trek sont fortement encouragés à programmer un laps de temps aussi long que possible entre la fin du trek et leur vol international.

Voir également Rubrique « Santé »

Délinquance

Quartier touristique de Thamel

Bien que relativement sûr, ce quartier touristique de Katmandou est le lieu de fréquentes arnaques. Une manœuvre courante consiste à proposer d’exporter des bijoux ou de l’or vers un pays tiers moyennant une commission. Comme cette pratique est illégale, les touristes ayant accepté se trouvent ensuite soumis au chantage des arnaqueurs qui menacent de les dénoncer à la police.

Par ailleurs, les pickpockets sont nombreux dans ce quartier.

Manifestations

Il est recommandé d’éviter les lieux de rassemblement. Pour rappel, la participation aux manifestations de protestation contre les autorités est interdite aux étrangers au Népal.

Zones de vigilance

L’ensemble du pays est en zone de vigilance renforcée.

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Dernière actualisation le 28/12/2017, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Avant tout départ au Népal, il est recommandé de :

  • Consulter les recommandations de sécurité du site de ambassade de France à Katmandou ;
  • Garder toujours sur soi une copie du passeport et du visa ;
  • Rester en contact régulier avec ses proches ;
  • Les communications téléphoniques demeurent difficiles dans plusieurs zones reculées. Cette situation peut retarder notamment les opérations de secours en montagne. Il est recommandé que les randonneurs ou leurs guides soient équipés de téléphones satellitaires. Les deux principaux opérateurs, Ncell et NTC, couvrent la majorité du pays avec un service allant de la 2G à la 4G. La couverture du réseau en campagne est très aléatoire et dépend du relief et de l’éloignement par rapport aux zones de peuplement. La couverture est plus faible dans la partie nord du pays (région des hautes montagnes).

Avertissement concernant l’organisation des séjours en montagne au Népal

A compter du 31/03/2023, tous les voyageurs souhaitant pratiquer la randonnée au Népal seront dans l’obligation de faire appel aux services d’un guide agréé et d’obtenir une carte TIMS (Trekking Information Management System), auprès d’agences de trekking autorisées et inscrites auprès du gouvernement népalais, comme indiqué dans la directive du 09/03/2023 publiée sur le Nepal Tourism Board. Les frais d’obtention des cartes TIMS ont été également revus. Pour plus d’informations, il est recommandé de consulter les sites du Nepal Tourism Board et de la Police du Tourisme du Népal.

Il convient de choisir son guide en fonction de la qualité du service, de la formation et de l’équipement, qui peut s’avérer déterminante en cas d’accident de santé en haute montagne.

Voir également ci-après et Rubrique « Santé / Mal aigu des montagnes »

Même parmi les agences spécialisées dans les voyages "extrêmes", en France comme au Népal, les services offerts sont de qualité inégale. Il est déconseillé de recourir aux agences qui démarchent les touristes à l’aéroport international de Katmandou, ou aux personnes se prétendant guides et abordant leurs clients dans les quartiers touristiques. Ils peuvent avoir une connaissance limitée de la montagne et de ses dangers, et ne pas être formés ou équipés pour gérer les pathologies liées à ce type de voyage.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Mesures liées au Covid-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Il convient de vérifier les conditions d’entrée dans le pays de destination finale - et de transit, le cas échéant - ainsi que les conditions requises par la compagnie aérienne empruntée.

Visa

L’entrée au Népal est soumise à l’obtention d’un visa. Des visas touristiques à entrées multiples peuvent être obtenus à l’ambassade du Népal à Paris, à l’arrivée à l’aéroport de Katmandou ainsi qu’aux bureaux d’immigration aux frontières terrestres (se munir de deux photographies d’identité). Les voyageurs sont priés par les services de l’immigration népalaise de se munir de 200 dollars ou l’équivalent en Euros en espèces pour le paiement de leurs visas à l’arrivée, le système de paiement en ligne générant de longues files d’attente.

Le visa ne peut être apposé que sur un passeport dont la durée de validité est supérieure ou égale à six mois.

A ce jour, ces visas peuvent être prolongés sur place par périodes d’un mois, contre l’acquittement d’une taxe, et jusqu’à concurrence d’un séjour maximal de 150 jours par année civile.

Le non-respect de la réglementation des visas expose au risque de poursuites judiciaires.

Pour plus d’informations, contacter le Département de l’Immigration (en anglais) ou l’ambassade du Népal à Paris.

Passages de frontières

Les voyageurs qui effectuent une excursion en Inde doivent exiger, au passage à la frontière, tant à l’aller qu’au retour, que leur passeport soit tamponné. Il est recommandé, pour se prémunir contre les conséquences d’un éventuel vol ou d’une perte de ce document, de photocopier, photographier ou scanner les pages où figurent visas et tampons.

Pour les conditions d’entrée en Chine, il convient de se renseigner auprès de l’ambassade de Chine à Paris et/ ou à Katmandou.

Réglementation douanière

Le Népal pratique le contrôle des changes. Il est obligatoire de déclarer auprès des douanes à l’entrée sur le territoire toute somme d’argent liquide d’un montant supérieur à l’équivalent en valeur de 2 000 USD. Le non-respect de cette législation peut être puni par de peines d’amendes et de prison ferme.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre, le cas échéant, les rappels de vaccins.

Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux, le cas échéant de recherches en montagne et ceux de rapatriement sanitaire.

Il convient de constituer sa pharmacie personnelle incluant une trousse médicale de secours et son ou ses traitements habituels accompagnés des ordonnances, traduites en anglais et valables pour la durée du séjour.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, le voyageur s’expose au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Pour les excursions et randonnées en altitude, il est vivement recommandé de solliciter, quel que soit, son âge et son état de santé, un avis médical spécialisé avant le départ.

La haute altitude peut être déconseillée pour les enfants (notamment de moins de 1 an) et les personnes vulnérables ; des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constituent une contre-indication, tout comme une grossesse.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires accompagnés des ordonnances, traduites en anglais et valables pour la durée du séjour ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Secours en montagne

Au Népal, tous les secours en montagne sont payants et les hélicoptères ne décollent que s’ils ont la garantie d’être payés. La prise en charge d’une assurance-assistance incluant les frais de recherche et d’évacuation en montagne est impérative, pour garantir aux compagnies privées d’hélicoptères le paiement des recherches en montagne et le retour vers Katmandou. À défaut, le voyageur ou sa famille s’exposent au risque de n’être pas secourus, ou de devoir financer eux-mêmes le coût des recherches et/ou du rapatriement.
Il est de plus impératif de lire soigneusement les clauses du contrat d’assurance assistance, en particulier celles allant avec l’utilisation d’une carte de crédit, afin de vérifier la prise en charge des frais de recherche et d’évacuation en montagne. La garantie "neige et montagne" de la carte Visa ne permet pas d’avancer les frais de secours en montagne (sauf accord spécifique avec les professionnels locaux, ce qui n’est généralement pas le cas au Népal). De même, parfois, seuls les accidents sont couverts, et non les maladies comme le mal des montagnes.
En outre, le transport en hélicoptère du lieu de l’accident vers Katmandou est réservé aux situations d’extrême urgence (œdème cérébral, accident mettant la vie en danger). En cas d’abus (simple fatigue, mal des montagnes sans gravité, petite blessure permettant l’évacuation par voie terrestre), l’assurance pourra éventuellement se retourner contre son assuré et lui demander des compensations financières élevées.

Il est donc important de connaître et faire connaître les références de son contrat et les coordonnées de son assurance pour permettre une intervention beaucoup plus rapide des secours (donner ces renseignements à son agence de trek).

Par ailleurs, des cas avérés de fraude à l’évacuation ont été constatés.
Il est conseillé de :

  • bien conserver sur soi son numéro de dossier et le numéro de téléphone de la compagnie d’assurance,
  • exposer soi-même ses symptômes à sa compagnie d’assurance, s’assurer d’avoir obtenu son accord préalable sur toute mesure à prendre, que ce soit l’évacuation, le choix d’un établissement d’accueil, les examens et traitements proposés, qui doivent être appropriés et proportionnés au diagnostic,
  • conserver en permanence son passeport avec soi.

Pour les personnes effectuant des voyages supérieurs à 3 mois, vérifier précisément avec la compagnie d’assurance avant le départ de France les conditions retenues. Il est en effet fréquent que les assurances considèrent les séjours supérieurs à 90 jours comme une expatriation et que, de ce fait, les contrats de rapatriement et de soins médicaux soient caducs une fois ce délai dépassé.

Vaccinations

  • S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, mais est obligatoire pour les voyageurs venant d’Afghanistan, du Kenya, du Nigéria, du Pakistan, de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou de Somalie.
  • La mise à jour de la vaccination Rubéole, Oreillons et Rougeole chez l’enfant est fortement recommandée, y compris pour la rougeole chez les adultes ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Enfin, pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire, notamment pendant la saison des pluies dans la zone concernée (Téraï). Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques.

Pour une liste d’établissement de santé, consulter le site de l’ambassade de France à Katmandou.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques dans le Téraï durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé. Pendant le séjour, et dans les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Chikungunya - dengue

La transmission du chikungunya est possible au Népal. La dengue sévit dans différentes régions (Katmandou, Chitwan, Téraï, Lalitpur). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-après).

Encéphalite japonaise

Cette maladie se transmet par des moustiques, en zone rurale. Dans le cadre d’un voyage touristique, la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandée systématiquement pour tous les voyageurs qui se rendent en Asie ou en Océanie. Il semble que les mesures physiques contre les moustiques (cf. ci-après) soient généralement efficaces.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Consulter la fiche « Maladies transmises par les moustiques »
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Mal des montagnes

Dans l’Himalaya, la plupart des itinéraires de trek impliquent plusieurs jours en haute altitude, où le mal des montagnes peut survenir.

La présentation du mal des montagnes est très variable. Il peut se manifester par des troubles respiratoires (essoufflement) et/ou neurologiques (maux de tête, nausées, vomissements, troubles du sommeil) pouvant survenir au-delà de 3 000 mètres d’altitude. À un stade plus avancé, ces manifestations peuvent s’aggraver et parfois conduire au décès.

L’identification des symptômes du mal des montagnes peut être difficile : il est essentiel de communiquer en permanence, sans restriction, sur son état physique. De surcroît, les capacités de réflexion et d’action d’une victime du mal aigu des montagnes peuvent être altérées : il faut alors, si nécessaire, forcer cette personne à redescendre.

Dès qu’un cas grave est soupçonné, la descente immédiate aussi bas que possible (et au minimum en dessous de 4 000 m) est impérative.

Toute personne, quelle que soit sa condition physique et son habitude de la randonnée en altitude, peut être concernée par le mal des montagnes. Une adaptation progressive à la haute altitude est nécessaire pour prévenir ce risque. La prévention du mal des montagnes repose sur des règles essentielles :

  1. respecter une ascension lente et progressive plutôt que de prendre des médicaments censés éviter le mal aigu des montagnes (pas plus de 400 m de dénivelé positif entre deux nuits consécutives à partir de 2 500 m) et bien s’hydrater ;
  2. en cas de symptômes de mal des montagnes, arrêter l’ascension ;
  3. si les symptômes persistent ou empirent, redescendre, même de nuit ;
  4. ne jamais abandonner seule une personne malade.

L’Himalayan Rescue Association dispose de centres médicaux destinés à soigner le mal des montagnes à Pheriche, dans le Khumbu, et à Manang, dans les Annapurnas. Elle peut également organiser des expéditions de secours.

Typhus des broussailles

Le typhus des broussailles est une maladie bactérienne transmise par des piqûres d’acariens (tiques ou aoûtats) présents notamment dans les zones broussailleuses. La maladie est caractérisée par une forte fièvre et des complications médicales graves sont possibles. La suspicion impose une consultation médicale et la mise en route d’un traitement antibiotique. La prévention repose sur la protection contre les piqûres de tiques et d’insectes.

Grippe aviaire

La grippe aviaire est présente au Népal, notamment dans la vallée de Katmandou. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) transmissible par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte, par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Ses symptômes sont ceux d’une grippe, tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue, etc.

Elle est exceptionnellement transmissible à l’humain, mais aucun cas de transmission de ce type n’a été signalé à ce stade.

Recommandations :

  1. Éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage (notamment les volailles et porcs). Éviter notamment les zones d’élevages, les marchés aux animaux et les zoos. Éviter également le contact avec leurs déjections ;
  2. Se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ;
  3. Éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs ;
  4. Éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’un élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants) ; ne pas ramener d’oiseau vivant (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornement) à son domicile ;
  5. En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, ou de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter rapidement un médecin.
Rage

Des cas de rage ont été signalés au Népal. La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par morsure, léchage de muqueuse d’un mammifère atteint du virus. Le virus pénètre alors dans le corps et progresse vers le cerveau. Les symptômes associent généralement des fourmillements, des paralysies nerveuses, puis un état d’agitation avec fièvre parfois. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge rapide.
Il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Après un contact avec un animal potentiellement enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et/ou d’une vaccination contre la rage.
Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire de ne pas s’en approcher.
La vaccination préventive avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation et une évaluation médicales préalables.

Plus d’informations sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Avertissement concernant la méditation

La méditation nécessite une préparation, une pratique progressive et un encadrement approprié. Certains types de méditation au Népal peuvent être très rigoureux (privation de toute alimentation, privation de sommeil, obligation de silence et de solitude pendant de longues durées) et peuvent générer -chez les sujets novices- des troubles psychologiques parfois très sévères, impliquant dès lors une prise en charge psychologique non disponible au Népal.

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles (IST), il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Pollution atmosphérique en agglomérations

La vallée de Katmandou présente des taux de pollution atmosphérique parmi les plus élevés au monde. Elle connait régulièrement des pics de pollution atmosphérique de forte à très forte intensité, en particulier pendant la période hivernale.

Les particules et les polluants présents dans l’air peuvent être la cause d’inflammations des voies respiratoires, de diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations des yeux et interagir avec le système immunitaire.

Certaines catégories de personnes sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air : personnes âgées, enfants, femmes enceintes, ainsi que de toute personne souffrant de maladies chroniques telles que l’asthme, la bronchite chronique, l’emphysème ou l’insuffisance cardiaque.

Le seul moyen de résoudre l’exposition à ces risques de santé est de minimiser l’exposition à la pollution, notamment pour les catégories à risque. Il est donc conseillé de :

  • se renseigner avant le départ sur la qualité de l’air et différer au besoin le voyage pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés plus haut ;
  • pendant le séjour, en cas de pic de pollution (particulièrement tôt le matin et la soirée/nuit) : réduire les sorties à l’extérieur et utiliser un masque filtrant de type N95 ou KN95/ FFP2. Ces masques peuvent en principe être achetés sur place mais il est préférable de s’en munir avant le départ ;
  • réduire l’exercice physique à l’extérieur ;
  • garder les fenêtres et les portes fermées en permanence, y compris dans son véhicule (où il est également recommandé d’utiliser le niveau de climatisation au plus bas, avec recyclage de l’air intérieur) ;
  • consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes.

Mesures d’hygiène alimentaire

Les risques de choléra et de typhoïde sont réels au Népal. La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Éviter les contacts avec des personnes malades ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Quelques règles simples

  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux que l’on rencontre ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

De nombreuses voies sont en mauvais état, voire non asphaltées. En dehors de la capitale, il est préférable de circuler en véhicule 4x4. Les services d’un chauffeur sont recommandés. Il est déconseillé de se déplacer la nuit.

En période de mousson, de juin à octobre, les glissements de terrain, chutes de pierres et d’arbres peuvent être à l’origine de fermetures plus ou moins longues des axes routiers et d’accidents.

Les accidents de la route sont fréquents au Népal.

Les voyages en autobus peuvent être périlleux : le mauvais état des routes rallonge considérablement les temps de trajet et ces autocars sont régulièrement impliqués dans de graves accidents.

Un permis national accompagné d’un permis international (à solliciter auprès de la préfecture de son lieu de résidence) sont nécessaires pour conduire au Népal. En cas de contrôle routier, les deux permis devront être présentés.

Pour justifier de la conduite d’un deux roues, un permis moto est nécessaire.

Tout dommage causé sur un véhicule de location et sur le véhicule d’une tierce personne incombe au conducteur. En cas de dommages corporels, les frais d’hospitalisation du conducteur et de toute tierce personne blessée seront entièrement à la charge du client. Il est fortement conseillé de s’assurer du bon fonctionnement du véhicule avant la location.

Lors d’un accident, le voyageur est susceptible d’être considéré comme fautif par la partie adverse et de subir des pressions pour payer une compensation.

Transport aérien

Le 5 décembre 2013, la Commission européenne a décidé d’inscrire toutes les compagnies aériennes du Népal sur la liste des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’Union européenne.

Plusieurs accidents d’avion ont eu lieu au Népal ces dernières années. Les voyageurs doivent avoir conscience que les risques liés à un vol intérieur au Népal sont supérieurs à la moyenne mondiale.

Pour tout déplacement en haute montagne, particulièrement lors de la mousson, de juin à octobre (risque d’inondations et de glissements de terrain), il est conseillé de se renseigner au préalable auprès des autorités locales. Les mauvaises conditions météorologiques augmentent les risques pour la sécurité et peuvent entraîner d’importants retards. Les voyageurs prévoyant un trek sont fortement encouragés à programmer un laps de temps aussi long que possible entre la fin du trek et leur vol international.

L’attention des voyageurs est appelée sur le fait que l’aéroport d’altitude de Lukla qui permet de rejoindre la région de l’Everest, est difficile d’accès. Il ne permet que les atterrissages à vue. Il arrive que le mauvais temps conduise à suspendre les vols, parfois durant plusieurs jours. En octobre/novembre (haute saison touristique au Népal), plusieurs milliers de personnes peuvent alors se trouver en attente dans un village mal équipé pour une affluence soudaine, ce qui peut entraîner des conditions de vie difficiles et une envolée des prix en plus du retard important qui peut compromettre les réservations internationales.

Législation locale

La prostitution est interdite.
La législation française qui permet de poursuivre des ressortissants français en France pour certains délits à caractère sexuel commis à l’étranger s’applique au Népal.

Arrestations et expulsions

Les étrangers arrêtés et qui font l’objet d’une décision d’expulsion peuvent être placés en rétention administrative pour une durée allant jusqu’à plusieurs semaines, dans des conditions particulièrement rigoureuses.

Stupéfiants

De nombreux vendeurs de rue proposent de la drogue. Les voyageurs qui en accepteraient exposent leur santé et prennent des risques importants : au Népal, la législation concernant la consommation et le trafic de drogue est très sévère les peines encourues peuvent aller jusqu’à la prison à vie.

Faune et flore

Il convient d’être extrêmement vigilant quant au respect de la faune et de la flore au Népal, leur protection étant soumise à une législation très stricte. La loi portant sur la conservation des espèces sauvages punit ainsi lourdement les trafics et transports illicites, les sanctionnant de 7 000€ d’amende et de 5 à 15 ans d’emprisonnement. La détention d’animaux sauvages, de restes ou de trophées est de ce fait instamment déconseillée.

Us et coutumes

La constitution dispose que le Népal est un pays laïc, mais la religion y occupe une place fondamentale. Le Népal est majoritairement hindou et compte aussi deux importantes minorités, bouddhiste et musulmane. Il est recommandé d’adopter une attitude respectueuse des usages locaux et de garder à l’esprit que les différences culturelles peuvent susciter une interprétation erronée de certains comportements. Il convient, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, de porter des vêtements couvrant l’ensemble du corps. Les démonstrations d’affection en public sont également à éviter.

Devises

Il convient d’être vigilant lors des paiements par carte bancaire en dehors des grands hôtels et des agences de voyages, en raison du risque de fraude pouvant donner lieu à des retraits illicites de sommes d’argent.

Les crypto monnaies ne sont pas reconnues au Népal. Il est strictement interdit de faire usage d’un portefeuille de crypto monnaie.

Les sites internet et applications mobiles facilitant les transactions en crypto-monnaies, l’Hyper Fund, et les paris en ligne sont également strictement interdits.

Télécommunications

Les communications téléphoniques demeurent difficiles dans plusieurs zones reculées. Cette situation peut avoir des conséquences pratiques non négligeables, en retardant notamment les opérations de sauvetage en montagne, si les randonneurs ou leurs guides ne sont pas équipés de téléphones satellitaires.

Les deux principaux opérateurs, Ncell et NTC, couvrent la majorité du pays avec un service allant de la 2G à la 4G. La couverture du réseau en campagne est très aléatoire et dépend du relief et de l’éloignement par rapport aux zones de peuplement. La couverture est plus faible dans la partie nord du pays (région des hautes montagnes).

Pénuries

Le pays peut connaître des interruptions temporaires de son ravitaillement.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Il n’existe pas de « visa d’affaires » pour les courts séjours au Népal. Pour l’obtention d’un visa touristique, voir l’onglet Entrée / Séjour de cette fiche.

Pour les longs séjours, un « Business visa » peut être demandé une fois entré sur le territoire népalais. Plus d’informations sur le site du Département de l’immigration (en anglais).

Réseaux de communication

Les deux principaux opérateurs, Ncell et NTC, couvrent la majorité du pays avec un service allant de la 2G à la 4G. La couverture du réseau en campagne est très aléatoire et dépend du relief et de l’éloignement par rapport aux zones de peuplement. La couverture est plus faible dans la partie nord du pays (région des hautes montagnes).

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Népal

Contacts utiles

Service économique

Le Népal relève du Service économique de New Delhi :

Service économique de New Delhi
Adresse : 2/50E Shantipath, Chanakyapuri , New Delhi – 110 021, INDE
Tél. : +91 11 43 19 63 00
Télécopie : +91 11 43 19 63 09
Courriel : newdelhi chez dgtresor.gouv.fr

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

NRB, Nepal Rastra Bank, banque centrale népalaise

Rapports mensuels sur la situation macro-économique du Népal
Site internet

BAD, Banque asiatique de Développement

Le Népal est membre de la Banque asiatique de développement (BAD).
Page du Népal

FMI, Fonds monétaire international