Guinée

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Date de publication :

Pénurie de carburant

Publié le 22/12/2023

Suite à l’explosion qui a eu lieu au dépôt des produits pétroliers de Kaloum (centre historique de Conakry) dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, la livraison de carburants aux stations-services est rationnée en quantité et limitée au gasoil. Le risque de pénurie de carburant pour les semaines à venir est avéré.

Il est vivement recommandé aux ressortissants résidents et aux Français de passage de s’assurer de la disponibilité des moyens de transport envisagés, et du maintien, le cas échéant, du programme de déplacements prévus.

Épidémie de diphtérie

Publié le 25/10/2023

Une épidémie de diphtérie sévit dans la région centre-est de Guinée. La diphtérie est une maladie bactérienne potentiellement grave, qui nécessite un avis médical en urgence. La seule prévention repose sur la vaccination. Il est donc fortement recommandé d’être à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP).
https://www.who.int/emergencies/disease-outbreak-news/item/2023-DON492

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 15/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Rappel - Situation sécuritaire à Conakry

Publié le : 16/09/2023

Des manifestations à caractère politique, susceptibles d’engendrer des violences sur la voie publique, ne sont pas à exclure dans la capitale, Conakry. Elles sont généralement annoncées à l’avance.

Il convient de redoubler de vigilance et de se tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation. Il est recommandé de se tenir éloigné des attroupements et d’éviter de circuler sur l’axe Leprince sur toute sa longueur.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Tensions politiques et sociales

Depuis le mois de mai 2022, des tensions chroniques ont été observées, principalement dans la capitale guinéenne, en lien avec la transition politique en cours. Des manifestations de nature politique organisées en juillet, août et septembre 2022 puis en février 2023 ont provoqué des heurts violents et fait plusieurs victimes. Des mouvements sociaux parcourent également les populations et ces protestations (contre la vie chère, pour de meilleures conditions de scolarisation et d’enseignement, contre les coupures d’électricité ou d’eau notamment) sont susceptibles d’occasionner des violences à Conakry et en province.

Il est recommandé d’éviter les rassemblements, de se tenir informé régulièrement de la situation, et d’adapter ses déplacements en conséquence. Il est tout à fait déconseillé de se déplacer de nuit dans le pays.

Criminalité

Une dégradation des conditions sécuritaires a été constatée, notamment à Conakry et dans sa banlieue, où le nombre d’agressions à main armée est en augmentation.

À Conakry, il est recommandé d’être très attentif dans les marchés (Niger, Madina, Taouyah) où harcèlements et vols à la tire sont fréquents, y compris de la part d’enfants. Le soir, il convient d’éviter les lieux sombres et peu fréquentés.

Des cas de carjackings et de cambriolages sont régulièrement rapportés dans la capitale et sa banlieue. Ces agressions ont généralement lieu la nuit et sont perpétrées par des individus armés, souvent porteurs d’uniformes kaki ou noirs type treillis et parfois cagoulés. Ils n’hésitent pas à recourir à la violence. Il est recommandé de n’opposer aucune résistance.

Il est déconseillé d’ouvrir sa porte à des policiers ou militaires qui se présenteraient à l’improviste. Alerter immédiatement les brigades anti-criminalité et l’ambassade de France aux numéros indiqués ci-contre.

Des voyageurs sont régulièrement pris en filature à leur arrivée à l’aéroport à des fins de cambriolage. Il convient de se montrer vigilant sur la route de l’aéroport, de privilégier l’usage de l’autoroute et d’éviter les trajets de nuit.

Lors des déplacements en province, il convient d’être en mesure de rejoindre un lieu d’hébergement sûr avant la tombée de la nuit (éviter impérativement de rouler de nuit). Des coupeurs de route sont régulièrement signalés la nuit sur les grands axes routiers, notamment autour de Kindia et Mamou.

Discriminations et violences basées sur le genre et l’orientation sexuelle

Les discriminations envers les femmes et les violences sexistes et sexuelles restent fréquentes et trop fréquemment tolérées. Il est recommandé aux voyageuses d’éviter de se déplacer à pied seules la nuit, notamment dans les lieux sombres et peu fréquentés.

L’homosexualité est illégale en Guinée. L’attention des voyageurs est attirée d’une façon générale sur la grande intolérance, pouvant en certaines circonstances induire des actes de violence, visant les personnes LGBT, qui doivent être invitées à la plus grande prudence dans leurs comportements publics.

Enfin il convient d’avoir à l’esprit que la pratique de l’excision reste généralisée en Guinée, où plus de 90 % des femmes ont subi cette mutilation. La plus extrême prudence et une surveillance constante est recommandée lors des visites des fillettes et adolescentes non excisées d’origine guinéenne et vivant en France à leurs familles restées en Guinée, en raison de très fortes pressions potentielles, voire de contraintes physiques, pour pratiquer sur elles cette tradition.

Manifestations

Les manifestations sont fréquentes et peuvent donner lieu à des incidents violents. Il est recommandé de se tenir à l’écart des cortèges et rassemblements, notamment sur la route Le Prince, à partir du quartier d’Hamdallaye (axe Hamdallaye - Bambetto – Cosa).

Risques liés aux transports

Les accidents de la route sont fréquents, généralement causés par la vétusté des véhicules. Les habitudes de conduite peuvent être imprévisibles et la signalisation est quasi-inexistante. La présence de piétons le long des routes et d’animaux errants peut constituer un danger supplémentaire. Il est déconseillé de circuler de nuit, les routes étant en mauvais état, peu éclairées, et les voitures circulant tous feux éteints. De nuit, les voyageurs sont aussi plus susceptibles d’être confrontés à des points de contrôle illégaux.

Durant la saison des pluies, l’état des routes se dégrade considérablement. Un véhicule 4x4 est indispensable pour circuler dans le pays (prévoir deux roues de secours) et dans certains secteurs de Conakry. En province il est préférable de se constituer en convois de deux ou trois véhicules équipés de moyens de communication radio ou satellitaire dès que l’on s’éloigne des axes principaux. Il est nécessaire de bien préparer son trajet et de communiquer régulièrement sa position à une tierce personne.

Des accidents graves impliquant des taxis-motos ainsi que des véhicules de transport collectif sont régulièrement rapportés. Il est déconseillé d’emprunter ces moyens de transport.

Les accidents de la route peuvent rapidement attirer la foule et engendrer des dérapages violents. Il est conseillé d’engager un chauffeur local de confiance. En cas d’accident, il est recommandé de se rendre au poste de police le plus proche et de contacter l’ambassade de France.

Risques naturels

La saison des pluies en Guinée est une des plus importantes de la sous-région, avec plus de quatre mètres de précipitations par an. Les pluies torrentielles entre juin et novembre peuvent causer des crues, des inondations et des glissements de terrain. Les routes deviennent régulièrement impraticables et les services essentiels peuvent être perturbés.
Il est recommandé de se tenir informé des prévisions météorologiques.

Terrorisme

En raison de la menace terroriste en Afrique de l’Ouest, une attaque ne peut être exclue en Guinée. Il convient d’observer une vigilance accrue, particulièrement dans les lieux fréquentés par les expatriés, ainsi que dans les zones frontalières du Mali et de la Côte d’Ivoire, en raison d’un risque d’incursions terroristes.

Zones de vigilance

Zones déconseillées sauf raison impérative

Les zones frontalières avec le Mali et la Côte d’Ivoire, comprenant les villes de Siguiri et Mandiana ainsi que la réserve naturelle de Kankan, sont déconseillées sauf raison impérative (orange).

Le reste du territoire guinéen est placé en vigilance renforcée (jaune).

Haute banlieue de Conakry

Il est déconseillé de résider dans les quartiers situés à l’est de Kipé et Taouyah sans prendre de solides précautions de sécurité (blindage des portes, contact radio ou téléphonique avec l’ambassade ou un chef d’îlot).

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Dernière actualisation le 29/03/2022, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

De manière générale, il est recommandé de :

  • ne pas montrer de signe ostentatoire de richesse, éviter de transporter des sommes d’argent importantes, et laisser les objets de valeur en lieu sûr (ex : coffres des hôtels) ;
  • choisir comme lieu de séjour un hôtel de standard international dans un quartier proche du centre ou sur les corniches résidentielles (sud ou nord) de Conakry ;
  • conserver sur soi ses documents d’identité et de voyage, à l’abri des pickpockets ;
  • s’assurer des conditions générales de sécurité du séjour (accueil organisé à l’aéroport, lieu de séjour sécurisé) ;
  • ne pas emprunter de taxis-motos et les transports collectifs, les accidents étant fréquents ;
  • circuler uniquement de jour, portes verrouillées et vitres fermées.

Entrée / Séjour

Mesures relatives à la Covid-19

Les voyageurs présentant une preuve de schéma vaccinal complet (2 injections d’un vaccin à deux doses ou 1 injection d’un vaccin à dose unique) sont dispensés de test RT-PCR à la Covid-19.

Les voyageurs incomplètement ou non vaccinés de plus de 6 ans doivent être munis d’un certificat de test RT-PCR Covid-19 négatif de moins de 72 heures.

Le contrôle se fait avant l’embarquement.

Plus d’informations et recommandations sur le site de l’ambassade de France en Guinée et en Sierra Leoneet sur la page Coronavirus.

Formalités d’entrée et de séjour

Autorisation d’entrée sur le territoire

La demande de visa se fait impérativement en ligne depuis le lieu de départ, sur le site de la Direction centrale de la police de l’air et des frontières de la République de Guinée.
Les voyageurs qui ne disposent pas déjà d’un visa, sont invités à se rendre sur la plateforme Internet de la DCPAF guinéenne, où ils doivent télécharger :

  • Une photo d’identité ;
  • Un scan du passeport ;
  • Une attestation de vaccination Covid ;
  • Une attestation de vaccination fièvre jaune (scan du carnet de vaccination) ;
  • Une réservation d’hôtel ou une attestation d’hébergement avec pièce d’identité de l’hébergeant ;
  • Une lettre d’invitation et / ou un ordre de mission pour les voyages professionnels.

L’Ambassade de Guinée délivre ensuite, après un éventuel entretien avec le demandeur, un « visa volant » (c’est-à-dire une autorisation d’entrée sur le territoire guinéen).

La procédure d’enrôlement alphanumérique étant déjà effectuée, l’enrôlement biométrique est quant à lui organisé depuis les guichets de la DCPAF à l’arrivée à l’aéroport de Conakry, avant la délivrance du visa, effectuée sur place.

Contrôles d’identité

Durant le séjour, il est préférable de toujours conserver sur soi (et bien à l’abri des pickpockets) ses papiers et titre de séjour. La police procède régulièrement à des contrôles. Tout étranger n’étant pas en possession d’un titre de séjour et, le cas échéant, d’un permis de travail, est arrêté.

Réglementation douanière

Réglementation générale

Aucun texte ne fixe la réglementation douanière en Guinée. Le contrôle s’effectue sur des bases empiriques liées à l’éventuel caractère commercial des marchandises importées. L’élaboration d’un texte réglementaire est à l’étude.

Importation et exportation de devises

Il est interdit de quitter le pays avec plus de 100 000 GNF. Les sommes supérieures à 10 000 USD ou 10 000 EUR doivent être déclarées. Des ressortissants français sont régulièrement inquiétés à l’aéroport pour avoir contrevenu à cette règle.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés en Guinée, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (dont la chirurgie et l’hospitalisation) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place. Il existe peu de structures hospitalières en Guinée. À Conakry, deux cliniques disposent de structures chirurgicales et d’ambulances : Ambroise Paré et Pasteur. Plus d’informations sur le site de l’ambassade de France en Guinée.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Se constituer une pharmacie personnelle en conséquence et emporter uniquement les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).

Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

La fièvre jaune étant endémique en Guinée, la vaccination est une condition d’entrée sur le territoire. Il est recommandé de se faire vacciner dans un centre agréé avant le départ.

S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles et dans celles liées aux zones géographiques visitées.

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée. Devant la recrudescence des cas de rougeole, il est fortement recommandé de mettre à jour le vaccin rubéole-oreillons-rougeole (ROR). La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.

En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées. Se renseigner auprès de son médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.

En fonction des conditions et lieux de séjour, la vaccination contre la rage peut être souhaitable. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement mortelle) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Il est recommandé d’appliquer les mesures de protection contre les moustiques (cf. ci-après), de jour comme de nuit.

Concernant le traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Pendant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Chikungunya – Dengue

Des cas de transmission par piqûres de moustiques du chikungunya et de la dengue ont été rapportés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Ebola

La Guinée est régulièrement confrontée à des épidémies de maladie à virus Ebola (MVE) ; la dernière en date, a été déclarée du 14 février au 19 juin 2021 dans la sous-préfecture de Gouecké près de N’zérékoré.

Le risque de réémergence de la MVE persiste donc en Guinée du fait de la présence du virus Ebola dans le réservoir animal et de rares, mais possibles transmissions secondaires, par des survivants de la maladie (notamment par voie sexuelle).

La maladie à virus Ebola peut être mortelle. Elle se transmet à l’humain à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.

La durée d’incubation varie de 2 à 21 jours. Tant qu’ils ne présentent pas de symptômes, les sujets humains ne sont pas contagieux. Les premiers symptômes peuvent apparaitre brutalement et sont notamment les suivants : fièvre, fatigue fébrile, douleurs musculaires, céphalées et mal de gorge. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes (saignement des gencives, sang dans les selles, etc). En cas d’apparition brutale de fièvre, il convient de consulter immédiatement un médecin.

Il est recommandé de suivre les consignes de prévention ci-dessous :

  • ne pas consommer ni manipuler de viande de brousse ;
  • se laver les mains fréquemment au savon ou avec les solutions de lavage hydro-alcooliques ;
  • éviter les contacts directs avec les secrétions des malades ayant une forte fièvre, ou des troubles digestifs, ou des hémorragies extériorisées par la bouche, le nez, ou les selles ;
  • éviter les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille ;
  • se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie en consultant :
    le compte Twitter du ministère de la Santé @GouvGN
Fièvre de Marburg

La fièvre de Marburg est une fièvre hémorragique dont la transmission se fait par contact de fluides corporels infectés des personnes malades (sang, salive, vomissures, excrétas) avec la peau et les muqueuses. Les symptômes sont une fièvre élevée, de fortes céphalées, une diarrhée, des douleurs abdominales, des nausées et vomissements, puis des hémorragies sévères. Le taux de mortalité moyen de cette maladie avoisine les 50 %. La prise en charge constitue une urgence médicale, et inclut notamment l’isolement et un traitement symptomatique. Il n’y a ni traitement ni vaccin spécifiques.

Les chauves-souris frugivores sont les animaux les plus susceptibles de transmettre le virus à l’humain (déjections, salive, etc.). Il convient de prendre ses précautions en forêts ou dans les grottes.

Plus d’informations sur le site de l’Organisation mondiale de la santé.

Fièvre de Lassa

La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale endémique en Guinée, transmise à l’homme par contact avec des animaux infectés (exposition à l’urine ou aux excréments de rats infectés). La contamination est également possible par contact direct avec les fluides (sang, urine, excréments, etc.) d’une personne contaminée.

Les symptômes sont variables et l’évolution est parfois mortelle. Toute suspicion implique une consultation médicale en urgence. La prévention de la fièvre de Lassa passe par la promotion d’une bonne « hygiène communautaire » pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les habitations.

Plus d’informations sur le site de l’Institut Pasteur (lien : https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/fievre-lassa ).

Méningite

Les cas de méningite sont récurrents en Guinée, notamment entre mars et juin. Ils se manifestent plus particulièrement en Haute Guinée (Siguiri, Kankan, Kouroussa, Dinguiraye, Dabola, Faranah, Mandiana, Kerouané, Kissidougou) et en Guinée forestière (Nzérékoré, Yomou et Guéckédou). Il est recommandé d’observer la plus grande prudence en cas de déplacement dans ces zones. Il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants.
Sans traitement, la maladie peut être fatale. Il convient donc, dès suspicion, de consulter un médecin en urgence. Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables. Il est vivement recommandé de consulter un médecin avant le voyage pour envisager une vaccination.

Pour plus d’informations, consulter le site Internet du ministère des Solidarités et de la Santé.

Rougeole

Les cas de rougeole sont récurrents chaque année en Guinée, à compter de février-mars jusqu’à la saison des pluies (fin juin).

Consulter un médecin ou un centre de vaccinations internationales.

Choléra

Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (par exemple les fruits de mer) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Il est recommandé de prendre les précautions d’usage (cf. "Mesures d’hygiène alimentaire" ci-après).

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

De manière générale :

  • Éviter de se baigner, surtout dans les zones où existent des cas de choléra et dans les zones très peuplées avoisinantes, à l’exception des piscines où l’eau est chlorée ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon) ;
  • Éviter les contacts avec des personnes malades ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau en bouteille, des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Transport routier

Pour circuler en Guinée, les ressortissants français doivent disposer de leur permis français ou d’un permis international (demande à effectuer auprès de sa préfecture avant le départ). Dans les deux cas de figure, la durée d’utilisation ne devra pas excéder trois mois. Au-delà de cette période, le permis français devra être échangé contre un permis guinéen. Cette démarche peut être effectuée auprès de la Direction nationale des transports terrestres du ministère des transports.

Les contrôles étant nombreux sur les routes, notamment à l’entrée et à la sortie des villes, il convient d’avoir avec soi ses documents d’identité et les papiers du véhicule. En cas de déplacement professionnel, il est recommandé de disposer d’un ordre de mission ou de tout autre justificatif.

Transport aérien

La sécurité et l’aménagement de l’aéroport de Conakry ont été améliorés.

Plusieurs compagnies assurent une liaison avec l’Europe.

Législation locale

La consommation de stupéfiants est interdite.

Les photographies ne sont pas autorisées autour des sites militaires, des commissariats de police, des postes de gendarmerie et, à Conakry, aux alentours des palais et résidences présidentiels.

L’homosexualité est illégale.

Divers

Monnaie et moyens de paiement

Le franc guinéen (GNF) ne peut être échangé que sur place.

L’usage de la carte de crédit est possible uniquement dans les grands hôtels et dans quelques commerces à Conakry. Il est possible d’effectuer des retraits d’argent en monnaie locale dans la capitale et les principales villes du pays.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

La réglementation guinéenne ne prévoit aucune disposition particulière pour les voyageurs d’affaires.

L’attention des voyageurs au départ de la France qui ne disposeraient pas déjà d’un visa, est appelée sur l’interruption de toute délivrance de visas par l’ambassade de Guinée en France en raison de l’épidémie en cours de Covid19. Une procédure dérogatoire a été mise en place par les autorités guinéennes.

Pour plus d’informations, consulter la rubrique « Entrée/Séjour » de la présente fiche.

Journalistes

Les journalistes étrangers sont invités à se manifester auprès de la Haute autorité de la communication (HAC), munis de leur carte professionnelle et d’une attestation de leur employeur indiquant l’objet de leur travail.

Réseaux de communication

Il n’existe pas en Guinée de réseau de téléphonie fixe. Le fonctionnement du téléphone mobile peut se révéler quant à lui aléatoire, y compris pour les services d’urgence.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques de la Guinée.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence et le soutien public au développement international des entreprises.

Ambassade de France en Guinée – Antenne du SER d’Abidjan en Guinée
Avenue du Commerce (Kaloum) - BP 373 et 570 Conakry - Guinée
Tél. : +224 621 00 00 10 (standard)
Courriel : roland.chappe chez diplomatie.gouv.fr
Site internet

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience à disposition pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : M. Xavier DE BOISSET
Tél. : + 224 610 38 38
Courriel : xavier.deboisset chez castel-afrique.com

Site internet du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Conakry
5ème avenue KA022 - BP 283-CKY
Conakry
Tél : 224 655 818 111
Courriel : afdconakry chez afd.fr
Site internet

CEDEAO

La Guinée est membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Site internet

La page de la Guinée

BAfD

La Guinée est membre de la Banque africaine de développement (BAfD).
Site internet

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FMI