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Sécurité maritime en Mer Rouge et dans le détroit de Bab-el-Mandeb

Publié le : 12/01/2024

Compte tenu des menaces visant les bâtiments civils qui passent par le détroit de Bab-el-Mandeb et d’activités militaires en Mer Rouge et dans le nord du Golfe d’Aden, il est recommandé aux navigateurs de plaisance de reporter leurs déplacements dans cette zone.

En outre, une recrudescence des actes de piraterie le long des côtes de la Somalie a été enregistrée et est susceptible d’affecter les bateaux ayant besoin de faire d’escale dans la région.

En cas de présence dans la zone, il est recommandé de se signaler le plus tôt possible auprès de la cellule de permanence de l’Autorité française dans cette zone maritime : État-major ALINDIEN COMFOR EAU – cellule MICA OI : par téléphone (+971 265 74 265) ou par courriel à alindien-comfor-eau-mica-io.contact.fct chez intradef.gouv.fr

Voir également la fiche Piraterie maritime.

Insécurité routière

Publié le 13/12/2023

Les accidents de la route sont récurrents et font de très nombreuses victimes. Cela doit inciter à la plus grande prudence. Il est ainsi formellement déconseillé de circuler de nuit entre les villes, que ce soit au volant d’un véhicule privé ou à bord d’un bus, même réservé auprès d’une agence de bonne réputation. L’état des routes, des véhicules et un respect aléatoire du code de la route peuvent être à l’origine d’accidents d’une extrême violence. Pour les longs trajets de jour, il est recommandé de ne pas conduire sur les routes égyptiennes sans un chauffeur ou un accompagnateur connaissant les itinéraires et sachant parler arabe.

Par ailleurs, certaines zones restent mal matérialisées par la signalisation mais sont interdites à la circulation en Égypte, et plus particulièrement dans le désert. Les voyageurs sont invités à respecter strictement les recommandations relatives aux zones indiquées en rouge sur la carte de la fiche Conseils aux voyageurs et à interroger les autorités de police égyptiennes en cas de doute. Contrevenir à ces règles peut avoir des conséquences d’une extrême gravité.

Situation en Israël et à Gaza

Publié le : 13/12/2023

En raison de la situation en Israël et à Gaza et des violents combats en cours, il est rappelé que la zone frontalière entre l’Égypte et Israël est située en zone rouge. Il est formellement déconseillé de s’y rendre, comme dans tout le Nord-Sinaï, qui reste en tout état de cause interdit aux étrangers.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

(Publié le 15/10/2023)

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage dans les pays du Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l’Est.

Obligations militaires pour les binationaux

Publié le : 23/08/2023

Les hommes âgés de 18 à 30 ans détenant à la fois la nationalité égyptienne et la nationalité française sont tenus de se mettre préalablement en règle avec leurs obligations relatives au service militaire s’ils souhaitent se rendre en Égypte, même pour un bref séjour. A défaut, ils ne seront pas autorisés à ressortir d’Égypte. La procédure à suivre une fois en Égypte peut être longue et coûteuse.

Depuis le 14 août 2023, il est possible aux Egyptiens de 18 à 30 ans résidant à l’étranger de régulariser leur situation au regard du service militaire égyptien en versant la somme de 5000$ sur le site public égyptien en ligne : https://www.tagneedinit.gov.eg/HomePage.html.

Il est rappelé que le renouvellement d’un passeport égyptien nécessite la régularisation préalable de la situation du demandeur au regard du service militaire.

Zones interdites à la circulation

Publié le : 23/08/2023

Certaines zones, mal matérialisées par la signalisation, sont interdites à la circulation en Égypte, et plus particulièrement dans le désert. Les voyageurs sont invités à respecter strictement les recommandations relatives aux zones indiquées en rouge sur la carte de la fiche Conseils aux voyageurs et à interroger les autorités de police égyptiennes en cas de doute. Contrevenir à ces règles peut avoir des conséquences d’une extrême gravité. Il est par ailleurs rappelé que la conduite de nuit en dehors des villes - très dangereuse à différents titres - est à proscrire absolument. Pour les longs trajets de jour, il est recommandé de ne pas conduire sur les routes égyptiennes sans un chauffeur ou un accompagnateur connaissant les itinéraires et sachant parler arabe.

Sécurité

Risques et recommandations associées

Terrorisme

Même si les derniers attentats ayant touché Le Caire remontent à 2018-2019 et que le risque terroriste est globalement contenu, la menace terroriste demeure permanente et diffuse en Égypte. Au cours des dernières années, plusieurs actes terroristes ont visé en particulier des sites confessionnels, des lieux touristiques mais surtout les forces de sécurité.

Dans ce contexte, il importe, pour tout voyage dans les zones en vigilance renforcée, de se conformer strictement aux recommandations figurant dans cette fiche « Conseils aux voyageurs ». Même si les contrôles policiers sont dûment effectués à l’entrée des sites touristiques et des hôtels, un passage à l’acte isolé ne peut être totalement exclu.

Par ailleurs, dans le Nord-Sinaï, un groupe terroriste, affilié à l’État islamique, reste actif. Les accrochages entre les forces de sécurité et ce groupe sont récurrents.

Risque routier

Le réseau routier est convenable sur les grands axes mais de médiocre qualité sur les voies secondaires. La signalisation reste, par ailleurs, insuffisante. Le non-respect du code de la route et l’état du parc automobile doivent également inciter à l’extrême prudence. La fréquence d’accidents mortels est très élevée. La circulation de nuit est particulièrement dangereuse. En dehors des centres urbains et des sites touristiques, elle est formellement déconseillée, y compris à bord de bus appartenant à des agences de voyages connues.

L’incivisme routier, très largement répandu, peut donner lieu à des échauffourées. Il ne faut en aucun cas répondre à d’éventuelles provocations ou prises à partie. Il convient de ne pas conduire sur les routes égyptiennes sans un accompagnateur connaissant les itinéraires et sachant parler arabe et de se limiter, en tout état de cause, aux zones indiquées comme accessibles dans la carte des Conseils aux voyageurs.

Les distances entre stations-essence peuvent être très importantes : veiller à rouler avec un réservoir plein.

Risque lié aux mines

Les déplacements hors des axes routiers sont formellement déconseillés. Le risque lié à la présence de mines est élevé dans les zones désertiques. Une zone non signalisée peut être dangereuse. S’ils devaient intervenir, les déplacements en dehors du réseau routier ou de pistes balisées doivent être précédés d’une recherche d’informations sur l’existence éventuelle de champs de mines dans la région.

Risque sismique

L’ensemble du pays est situé dans une zone d’activité sismique. Le dernier tremblement de terre significatif au Caire remonte à 1992. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, consulter la fiche Infos pratiques "Séismes".

Si un tremblement de terre se produisait, il est recommandé aux ressortissants français de prendre rapidement contact avec leurs familles ou leurs proches afin de les rassurer, de préférence par messages écrits plutôt que par communication téléphonique afin de ne pas encombrer les lignes téléphoniques, qui doivent pouvoir être utilisées par les services d’urgence.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (rouge sur la carte)

Le désert occidental

Les déplacements dans la zone désertique, depuis la frontière libyenne à l’ouest jusqu’à la frontière soudanaise au sud, sont formellement déconseillés. Le désert occidental est une zone à risque où les forces armées mènent régulièrement des opérations contre les trafiquants. L’infiltration d’éléments terroristes depuis la Libye n’est pas à exclure, avec un risque d’enlèvements.

Le nord de la péninsule du Sinaï

Dans la péninsule du Sinaï, la partie au nord d’une ligne reliant les villes de Suez et de Taba, est formellement déconseillée en raison du risque terroriste et des opérations qui y sont régulièrement menées par l’armée. Des restrictions d’accès peuvent être appliquées par les autorités égyptiennes dans cette zone.

Zones déconseillées sauf raison impérative (orange sur la carte)

La bande située entre d’une part, la zone désertique, formellement déconseillée, et d’autre part le sud et l’ouest de la ville de Marsa Matroûh, l’ouest de la ville de Medinet el Fayyoum et à l’ouest du site d’Aboû Simbel est déconseillée, sauf raison impérative, compte tenu d’un moindre maillage sécuritaire par les forces armées et de trafics.

De même, la bande située entre le nord de la péninsule du Sinaï et les villes de Suez et Taba est déconseillée, sauf raison impérative, en raison des opérations militaires menées dans le nord-est du Sinaï.

Zone de vigilance renforcée (jaune sur la carte)

Dans le reste du pays, les déplacements sont possibles, sous réserve d’observer les recommandations générales figurant ci-dessous.

Dans les grandes villes, notamment au Caire et à Alexandrie, il convient de faire preuve de vigilance sur les sites très fréquentés et d’éviter les éventuels rassemblements et manifestations.

Dans le Fayoum, il est possible de visiter la vallée des baleines. En revanche, il est déconseillé de se rendre plus en avant dans le désert en dehors des limites de ce site touristique.

Dans le sud Sinaï, il convient sur la zone côtière (Charm El Cheikh, Dahab, Taba, Nuweiba) de privilégier les hébergements dans des hôtels sécurisés. La visite du monastère Sainte-Catherine est possible. Il est cependant recommandé de ne pas faire de nuit le trajet entre le monastère et la côte.

Accès à Gaza

Lire impérativement les prescriptions figurant sur ce point dans la Fiche « Conseils aux voyageurs » consacrée à « Israël/Territoires palestiniens » de ce même site.

Les déplacements vers et dans Gaza, ainsi que dans le nord de la péninsule du Sinaï, sont formellement déconseillés à toute période de l’année, y compris pour transiter vers Gaza à travers le point de passage de Rafah. Même en temps normal, ce dernier fait l’objet de restrictions d’accès fréquentes conduisant à une fermeture quasi complète. Les Français qui parviendraient à se rendre à Gaza lors d’une période d’ouverture du point de passage prennent le risque d’y rester bloqués, les décisions de fermeture étant généralement annoncées sans préavis et sans indication de durée.

Il est par ailleurs exclu d’envisager une traversée par les tunnels sous la frontière susceptibles d’exister entre le Sinaï et Gaza : celle-ci est illégale et comporte des risques de sécurité majeurs. Les autorités égyptiennes estiment qu’une entrée sur leur territoire par ce moyen est irrégulière, et considèrent ceux qui y recourraient comme des clandestins.

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Dernière actualisation le 15/03/2022, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

  • Suivre avec attention l’évolution de l’actualité intérieure en Égypte et éviter en particulier les manifestations et les rassemblements dans les agglomérations ;
  • Se conformer aux instructions données par les autorités égyptiennes, qui peuvent temporairement interdire ou restreindre l’accès à certaines zones ;
  • Être en permanence joignable par téléphone et détenir sur soi le courriel d’urgence du consulat général de France au Caire, qui figurent dans la partie droite de cette fiche ;
  • Communiquer les éléments essentiels de ses itinéraires à une personne de confiance ne participant pas au voyage et s’inscrire sur le portail Ariane ;
  • Ne pas conduire sur les routes égyptiennes sans un accompagnateur connaissant les itinéraires et sachant parler arabe, tout particulièrement la nuit ;
  • Ne pas sortir des axes routiers importants en raison du risque accru d’accidents ;
  • Respecter les conseils vestimentaires et de comportement indiqués dans la rubrique « Infos utiles » de cette fiche ;
  • Éviter les conversations d’ordre politique avec les interlocuteurs égyptiens ;
  • Faire preuve de la plus grande prudence dans l’usage des appareils photographiques et des caméras, strictement encadré par les autorités locales (interdiction de photographier certains lieux ou bâtiments sensibles comme les bâtisses et terrains militaires, les commissariats, les ministères et les ambassades, certaines infrastructures telles que les aéroports, le canal de Suez, les centrales électriques ou les réservoirs d’eau, certains événements ou manifestations à caractère religieux ou familial, ainsi que les militaires et les policiers) ;
  • L’usage de drones ou de téléphones satellites est interdit en Égypte sauf autorisation spéciale. L’usager non expressément autorisé s’expose à des poursuites, une amende et une condamnation. Le matériel importé frauduleusement est systématiquement confisqué et n’est jamais restitué.
  • Pour les journalistes : respecter strictement la réglementation locale en matière d’entrée sur le territoire (visa d’entrée et/ou de résidence, autorisations préalables de tournage, déclarations en douane des matériels d’enregistrement et de photographie).

NB : le système judiciaire égyptien diffère grandement de celui des pays occidentaux. Toute personne se mettant en contravention avec la loi, même pour des faits mineurs, s’expose à une incarcération non règlementée et illimitée, sans possibilité de faire appel au consulat ou à ses proches. Les détentions peuvent être arbitraires et les conditions éloignées des normes occidentales.

Activités sportives

Plongée sous-marine

La plongée sous-marine est très répandue sur le littoral de la mer Rouge. Il est recommandé aux amateurs de faire preuve de prudence, en particulier s’ils sont peu expérimentés ou si la structure d’accueil est modeste. Une attention particulière doit être portée au professionnalisme de l’équipe d’encadrement et à la fiabilité du matériel utilisé (notamment en matière d’hygiène). Chaque année, plusieurs accidents mortels liés à une mauvaise évaluation de la capacité physique des plongeurs sont déplorés. Avant de pratiquer ce sport, il y a lieu de s’assurer de la présence d’un caisson de décompression à proximité.

Localisation / nombre de caissons de décompression :

  • Hourghada : 2
  • El Gouna : 1
  • Safaga : 1
  • Marsa Alam : 1
  • Charm El Cheikh : 2
  • Dahab : 2

Il n’existe pas de caissons de décompression sur les sites de Noueiba et de Taba. En cas d’accident, le ressortissant étranger est évacué à Eilat (Israël).

L’attention des plongeurs est appelée sur le fait que la mer Rouge abrite une population de requins, dont certaines espèces sont dangereuses. Les accidents sont rares mais, quand ils surviennent, ils peuvent être mortels. Il convient d’observer strictement les recommandations des responsables de centres de plongée à cet égard.

À noter également que le corail fait l’objet d’une protection de plus en plus affirmée en Égypte : prélèvements ou dégradations font l’objet de sanctions.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Mesures liées à la Covid-19

L’ensemble des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19 pour l’entrée sur le territoire égyptien ont été levées et l’épidémie de Covid 19 est terminée en Égypte. Il reste néanmoins recommandé d’observer les gestes barrières, qui protègent également contre d’autres maladies respiratoires, comme le MERS, endémique au Proche-Orient.

Il est recommandé de se tenir informé de l’évolution de la situation et de consulter régulièrement le site Internet et les réseaux sociaux de l’Ambassade de France au Caire.

Pièce d’identité

Les ressortissants français voyageant individuellement ou en groupe peuvent entrer en Égypte munis d’un passeport avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour en France.

Les ressortissants français peuvent également entrer en Égypte avec une carte nationale d’identité avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour en France. Il est impératif de prendre avec soi deux photos d’identité pour le visa (cf. infra).

En cas d’accès au territoire égyptien au moyen de la carte d’identité, un document cartonné est remis aux voyageurs à leur arrivée en Égypte portant le visa sur une face et les données personnelles sur l’autre : il convient de vérifier que le fonctionnaire orthographie correctement le nom et le prénom et indique intégralement le numéro de la CNIS, sous peine de très importantes difficultés au moment de quitter le territoire.

Les voyageurs sont invités à veiller à tout instant sur leurs papiers d’identité : les voyageurs souhaitant déposer plainte pour vol ou perte au commissariat avant de faire appliquer le cachet indiquant la date de dernière entrée sur un document de voyage d’urgence, auprès du Mogamma’aa (service des étrangers du ministère de l’Intérieur) rencontrent des obstacles qui peuvent se révéler insurmontables. Ils sont alors susceptibles de se retrouver en dépassement du temps de séjour et de se voir infliger une amende.

Visa

Le visa est obligatoire. Le visa de tourisme peut être obtenu auprès d’un consulat égyptien en France (demande à déposer très en amont de la date de départ souhaitée) ou à l’arrivée en Égypte (préférable). D’une durée initiale d’un mois, le visa peut être prolongé auprès du bureau de l’immigration pour les titulaires d’un passeport en cours de validité (au Caire, "Mogamma’aa" à Abbasseya). Les voyageurs munis uniquement d’une carte nationale d’identité ne pourront pas demander le prolongement de leur visa de trente jours.

Le visa est payant (25 USD, ou équivalent en Euros, pour une entrée simple, 60 USD, ou équivalent en Euros, pour un visa à entrées multiples). La vignette visa peut être achetée dans tous les aéroports internationaux d’Égypte dans des guichets ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le paiement se fait alors exclusivement en espèces en devises étrangères (USD ou Euros).

Pour les porteurs d’une carte d’identité, le visa est apposé, à l’arrivée, sur un formulaire fourni par les autorités locales. Les voyageurs doivent impérativement se munir avant leur départ de deux photos d’identité qui seront jointes à ce formulaire.

Les voyageurs arrivant directement à l’aéroport de Charm el Cheikh et souhaitant rester sur le territoire du gouvernorat pendant la durée de leur séjour peuvent solliciter un visa spécial Sinaï. S’ils souhaitent sortir du gouvernorat il convient de solliciter un visa Égypte. Il en est de même pour les voyageurs arrivant par voie terrestre depuis Israël (frontière de Taba). Il n’est pas possible de modifier le visa spécial Sinaï une fois entré sur le territoire égyptien du Sinaï.

Les détenteurs de passeports officiels (passeports de service et diplomatique) doivent impérativement demander un visa biométrique auprès de l’ambassade ou du consulat d’Égypte compétent, préalablement à leur arrivée sur le territoire égyptien. À défaut, aucun visa ne leur sera délivré à l’arrivée et ils seront refoulés, à leurs frais.

Réglementation douanière

Les voyageurs sont autorisés à entrer sur le territoire égyptien en possession de la somme de 5 000 livres égyptiennes. Au-delà de ce montant, ils s’exposeraient à une saisie sur place du montant excédant cette somme. Ils sont également autorisés à entrer sur le territoire égyptien en possession de devises pour un montant maximal de 10 000 USD.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Il est vivement recommandé de contracter en France une assurance spécifique couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire et de ne pas se limiter à la couverture offerte par la détention d’une carte de crédit.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent s’avérer élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent les services de meilleure qualité, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement), qui ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, le voyageur s’expose au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Les assurances liées à l’utilisation d’une carte de crédit sont insuffisantes. Les voyageurs porteurs d’une maladie chronique, physique ou psychique, ne seront pas couverts en cas d’incident sanitaire lié à cette condition pré-existante.

Recommandations pour la santé

Si besoin, consulter son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments strictement nécessaires. Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos Pratiques.

Les grandes pharmacies du Caire offrent des médicaments de base à des prix très inférieurs à ceux de l’Europe mais les pénuries ne sont pas rares.

Vaccinations

  • S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que celles liées aux zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée ; elle est cependant obligatoire, quels que soient l’âge et le statut vaccinal, pour les voyageurs en provenance :
    • d’Afghanistan, du Nigéria, du Pakistan, de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou de Somalie avec un vaccin administré depuis moins d’un an et plus d’un mois ;
    • du Kénya, du Niger, de République démocratique du Congo ou de Syrie.
  • La mise à jour de la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) est recommandée chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également fortement souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Fièvre jaune : il n’y a pas de fièvre jaune en Égypte mais un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé pour les voyageurs âgés de 9 mois ou plus en provenance d’un pays - ou qui transitent par un aéroport international pendant plus de 12 heures - où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune (cf. liste de l’Organisation mondiale de la santé disponible à partir du site du ministère des Solidarités et de la Santé). La Guyane française étant considérée comme territoire à risque, les voyageurs en provenance de ce département devront apporter la preuve de leur vaccination. Les voyageurs qui n’ont pas de preuve de vaccination sont susceptibles d’être mis en quarantaine pour une période maximale de 6 jours.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Pollution atmosphérique

L’attention du voyageur est appelée sur la pollution atmosphérique, particulièrement élevée au Caire. La pollution de l’air peut s’avérer dangereuse pour la santé. Lors des pics de pollution, il est conseillé de réduire toutes les activités à l’extérieur et de s’hydrater autant que possible. Les personnes souffrant de maladies respiratoires (asthme notamment), de problèmes cardiaques ou de conjonctivite, les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées sont invités à maintenir fermées les portes et fenêtres de leur domicile et à ne pas sortir, sauf en cas de nécessité.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques

Certaines maladies, notamment virales, sont transmises par des piqûres d’insectes.

  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).

Dengue

La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques. Il n’existe actuellement pas de vaccin, ni de traitement préventif contre l’infection de la dengue.
En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire.

Plus d’informations : http://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/la-dengue-information-et-prevention

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Grippe aviaire

Bien que la grippe aviaire reste endémique en Égypte, l’incidence et la propagation dans la population avicole ont fortement diminué et aucun cas d’infection n’a été détecté chez l’être humain depuis 2017.

La grippe aviaire est une maladie virale animale (transmise par les volailles, les oiseaux), exceptionnellement transmissible de l’animal à l’humain. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue.

Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :

  • éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles sauvages et d’élevage, vivantes ou mortes ;
  • se laver les mains régulièrement ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier concernant la viande et les œufs.

En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, consulter rapidement un médecin. En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter également rapidement un médecin.

Pour toute information complémentaire, consulter le site internet de Santé publique France ou le site internet de l’Institut Pasteur (liens ci-dessous).

Rage

La rage est une maladie virale transmissible à l’humain par un mammifère atteint du virus par morsure, griffure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.

Pour plus d’informations :

Animaux venimeux

Serpents et scorpions sont présents en Egypte : il convient de prendre les précautions nécessaires pour éviter morsures et piqûres et de consulter rapidement en cas d’accident.

Quelques règles simples

Se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou bien les laver (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire l’eau que de bouteilles encapsulées ou rendue potable (filtration, ébullition ou, à défaut, produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ;
  • Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Infos utiles

Transport

Transport routier

L’état des routes, des véhicules et un respect aléatoire du code de la route peuvent être à l’origine d’accidents d’une extrême violence : ces accidents sont récurrents et font de nombreuses victimes. Cela doit inciter à la plus grande prudence. Il est formellement déconseillé de circuler de nuit entre les villes, que ce soit au volant d’un véhicule privé ou à bord d’un bus.

  • En cas d’accident, l’assistance aux blessés est aléatoire et il est fréquent de devoir solliciter l’aide d’autres automobilistes. L’assurance automobile au tiers est obligatoire. Bon marché, elle est sans grande valeur en cas de dommages importants. Il est donc vivement recommandé de souscrire une assurance complémentaire sur place et de disposer d’un contrat d’assistance internationale.
  • Emprunter les petits véhicules de transport collectif (minibus) est formellement déconseillé, à tout moment de la journée ou de la nuit, en raison de la fréquence des accidents, sur route comme en ville. Les déplacements par la route, en véhicule privé comme en car, doivent s’effectuer exclusivement de jour, les accidents étant encore plus fréquents la nuit et pouvant être d’une extrême violence.

Transport aérien

Des liaisons sont opérées par de nombreuses compagnies aériennes au départ du Caire.

Transport ferroviaire

Le réseau ferroviaire égyptien, ancien et mal entretenu, est en cours de rénovation, avec l’introduction de lignes à grande vitesse. Toutefois, des accidents mortels ont lieu régulièrement sur ce réseau. Il est donc préférable d’éviter ce moyen de transport, à l’exception de deux liaisons, Le Caire-Alexandrie et Le Caire – Louxor / Assouan.

Depuis le 15 décembre 2022, il existe deux tarifs différents pour les billets de trains : un pour les Égyptiens, l’autre pour les étrangers, qui doivent régler un montant plus élevé.
Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2023, il est possible, pour les touristes étrangers, de régler directement leurs billets de trains en euros ou en dollars, la monnaie leur étant rendue en livres égyptiennes s’ils paient en liquide. Le billet ne portant pas toujours le montant effectivement payé, une facture est systématiquement jointe et doit être présentée en même temps que le billet en cas de contrôle à bord du train. Des tentatives d’escroquerie sont constatées à bord des trains, de la part de personnes se présentant comme travaillant pour les chemins de fer égyptiens et exigeant le règlement d’une « amende » pour billet non conforme. Il convient de ne pas donner suite et de porter plainte en cas d’incident majeur.

Plus d’informations sur www.enr.gov.eg.

Attention aux billets d’avion pris sur certaines compagnies low cost, ou auprès d’agences en ligne proposant des voyages tout compris à des tarifs très bas : ces compagnies et ces agences ne disposent pas de relais sur place et ne pourront être saisies en cas de défaillance (annulation de vol, hôtel ne correspondant pas aux prestations annoncées, etc.). Des incidents sont régulièrement constatés les concernant.

Transport maritime

Il existe des liaisons entre les principaux ports de la mer Rouge. Les bateaux, qui sont parfois vétustes et mal entretenus, sont régulièrement confrontés à des avaries. La ligne Safaga-Djeddah, empruntée notamment par les pèlerins de La Mecque, n’a pas connu de naufrage depuis 2006. Toutefois, le contexte sécuritaire actuel dans la région conduit à déconseiller d’emprunter le bateau pour traverser la mer Rouge.

Législation locale

  • La consommation d’alcool est autorisée dans les hôtels et restaurants touristiques. Il est en revanche interdit de détenir de l’alcool dans les transports en commun.
  • La législation locale est particulièrement sévère en matière d’usage, de détention et de vente de stupéfiants (drogues douces incluses). Les peines encourues sont très lourdes et peuvent aller jusqu’à vingt-cinq ans d’emprisonnement. Des Français sont régulièrement condamnés et incarcérés pour de longues durées sous ce chef d’accusation : les conditions de détention sont particulièrement éprouvantes.
  • Les produits contenant du CBD, en vente libre en France, sont interdits en Égypte.
  • Parmi les produits interdits en Égypte, le Tramadol (analgésique opioïde) est considéré comme un substitut d’héroïne et à ce titre, formellement prohibé. Toute personne en possession de cachets de Tramadol à l’arrivée dans le pays risque une peine très lourde.
  • Il est impératif de se munir d’une ordonnance de son médecin, si possible en anglais ou traduite en arabe pour les médicaments contenant des corticoïdes et qui seraient absolument nécessaires dans le cadre d’un traitement médical.
  • Les coutumes et les lois sont conformes aux pratiques de la charia. Le tourisme sexuel et la prostitution sont sanctionnés en Égypte. Par ailleurs, les manifestations extérieures de l’intimité affective sont considérées comme contraires aux bonnes mœurs.
  • L’homosexualité, si elle ne tombe pas sous le coup de la loi en tant que telle, est considérée comme portant également atteinte aux bonnes mœurs et peut valoir une expulsion, dans le meilleur des cas, aux étrangers soupçonnés d’entretenir des relations homosexuelles, en particulier avec des Égyptiens.
  • Les expressions critiques diffusées sur les réseaux sociaux à l’encontre de l’Égypte, de sa population, de sa société, de sa vie politique ou de ses institutions sont passibles de sanctions d’après la loi égyptienne. Ces sanctions peuvent prendre la forme d’amendes, voire de peines de prison. Les étrangers résidant en Égypte ou de passage peuvent faire l’objet de telles sanctions.
  • L’usage de drones est fortement réglementé en Égypte et reste formellement interdit sans autorisation spéciale. L’usager non expressément autorisé s’expose à des poursuites et une condamnation. Le matériel importé est systématiquement confisqué et jamais restitué.
  • La détention de jumelles, même de petites tailles, est interdite sans autorisation préalable de la Sécurité nationale. Il est donc déconseillé d’entrer en Égypte avec ce type d’équipement sous peine de confiscation par la douane égyptienne.
  • La loi égyptienne interdit le commerce sur place et l’exportation privée d’objets d’origine archéologique. Les fraudes sont sévèrement réprimées. Pour éviter tout contentieux, le visiteur étranger qui possède des pièces archéologiques doit les déclarer dès son arrivée en Égypte. Les résidents et touristes ne doivent donc pas en faire l’acquisition. Les voyageurs sont par ailleurs invités à ne pas acheter d’objets présentés comme des copies, ceux-ci pouvant leur valoir les mêmes ennuis à la douane que des objets authentiques : arrestation, placement en garde à vue, parfois dans la durée, et expulsion.

Us et coutumes

De manière générale, il convient d’être très attentif à son aspect extérieur lors des contacts avec la population locale. Il est recommandé d’être toujours vêtu décemment en public et de porter des vêtements qui couvrent les épaules et les jambes jusqu’aux genoux.

Les femmes, accompagnées ou, a fortiori, seules, peuvent être l’objet d’une attention intéressée.

Les relations nouées sur Internet peuvent par ailleurs porter à conséquence :

  • les tentatives de chantage financier sont fréquentes, avec la menace de diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos tournées pendant des rapports sexuels ;
  • des rencontres initiées sur des applications comme Tinder ont débouché sur de véritables pièges tendus aux touristes étrangers, au cours desquels ils ont été violemment agressés et dépouillés. Ce type d’agression demeure rare mais ne doit pas être négligé.

L’Égypte demeure un pays où le harcèlement de rue envers les femmes est constaté même si de tels comportements sont en diminution : il convient donc d’être vigilante dans ses déplacements et ses interactions avec les habitants.

Divers

  • L’attention des voyageurs est appelée sur les escroqueries que peut comporter l’usage des cartes de crédit, notamment auprès des petits commerçants. Il est préférable, dans ce cas, de régler en espèces. Si la carte de crédit est le seul moyen de paiement disponible, il convient de vérifier soigneusement le montant, sur chacun des feuillets. Les montants sont généralement indiqués à la fois en « EGP » (pour "Egyptian pound") et en euros et le voyageur est souvent invité à choisir entre les deux devises : il convient de bien vérifier la somme indiquée en face de chaque devise. En outre, le voyageur doit conserver avec soin le feuillet de paiement qui lui revient, ainsi qu’une facture du magasin, pour vérification ultérieure.
  • Par ailleurs, de plus en plus de cas d’achats immobiliers par des touristes (notamment dans les stations balnéaires) sont effectués au détriment de l’acheteur européen, faute de traduction des actes en bonne et due forme. Il est rappelé que dans certaines régions, les promoteurs ne sont pas propriétaires des terrains sur lesquels ils construisent et que l’acheteur ne dispose en fait que d’un droit d’usage et non de la pleine propriété du bien. Il est formellement déconseillé de procéder à un achat de ce type sans l’avis d’un avocat spécialisé et que l’on aura choisi soi-même, idéalement dans la liste de notoriété du consulat général de France au Caire.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

La réglementation sur les visas étant changeante, il est conseillé de prendre contact avec les services consulaires égyptiens en France (à Paris ou à Marseille), seuls à pouvoir donner les informations les plus actualisées.

  • Les Français souhaitant se rendre en Égypte pour affaires dans le cadre d’un séjour de courte durée (moins de trois mois) doivent être titulaires d’un visa pour affaires délivré avant leur départ par les services consulaires égyptiens. Outre un formulaire de demande de visa et deux photographies d’identité, ils doivent au moins présenter un courrier de la société concernée, justifiant le déplacement.
  • Les Français souhaitant s’établir en Égypte comme investisseurs doivent obtenir en Égypte, auprès des autorités compétentes, un visa d’une durée allant jusqu’à cinq ans.
  • Peuvent également obtenir un visa de séjour les personnes propriétaires de biens immobiliers d’une valeur supérieure à un certain seuil.
  • Les Français qui souhaitent s’établir en Égypte pour y exercer un emploi doivent obtenir, en Égypte, un permis de travail d’une durée qui peut aller jusqu’à trois ans.
  • Ils doivent justifier de leurs qualifications et expérience professionnelle à l’aide de documents authentifiés par les services consulaires égyptiens. Dans certains cas (notamment si les qualifications acquises ne correspondent pas à l’emploi exercé), il sera demandé de justifier d’une expérience professionnelle préalable.
  • Les démarches d’obtention d’un permis de travail doivent être accomplies par l’employeur. Un visa temporaire peut être délivré, qui couvrira la durée de la procédure.

Les démarches en Égypte doivent être accomplies auprès du service des passeports, de l’immigration et de la nationalité du ministère de l’Intérieur (immeuble du "Mogamma’aa" au Caire) et du ministère de la Main d’œuvre et des migrations dans le district où l’employeur exerce son activité.

Toutes les procédures de visa sont payantes.

Réseaux de communication

L’Égypte dispose d’un bon réseau de communication téléphonique, internet et wifi sur tout le territoire. La 4G est effective sur la majorité du territoire égyptien. Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) et applications de messagerie (WhatsApp, Viber, etc.) sont largement utilisés par les Égyptiens mais peuvent faire l’objet de suspensions transitoires par les autorités pour des raisons de sécurité. Les appels WhatsApp via réseau 3G/4G sont toutefois bloqués par les opérateurs de téléphonie.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Égypte.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique - Égypte :
10 Sri Lanka street
Zamalek – Le Caire (Égypte)
Courriel : lecaire chez dgtresor.gouv.fr
Site internet : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/EG
Personnes à contacter : Chef du service - Pascal Furth (Tél. : +20 2 27 39 35 00).
Son adjointe : Anaïs Boitière.

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France - Égypte :
Ambassade de France en République Arabe d’Égypte
10 Sri Lanka street
Zamalek - Le Caire (Égypte)
Tél. : + 20 2 27 28 99 00
Site internet : https://www.businessfrance.fr

Personnes à contacter : Directeur-pays - Romain Guizard (Tél. : +20 2 27 28 99 11). romain.guizard chez businessfrance.fr

CCEF

Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de quatre-mille membres dans cent-quarante-six pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Walid Sheta

Site internet : https://www.cnccef.org/

CCI

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de trente-deux-mille entreprises françaises et étrangères dans quatre-vingt-trois pays.

Chambre de commerce et d’industrie française en Egypte (CCIFE)
1 rue Wadi El Nil, 4ème étage
Mohandessine 12411, Giza
Tél. : +20 2 33 46 94 17 | Fax : +20 2 33 46 94 19
Courriel : info chez ccfe.org.eg
Site internet : https://www.ccfe.org.eg/

Atout France

www.atout-france.fr/notre-reseau/egypte

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence française de développement Égypte
10 Sri Lanka street
Zamalek - Le Caire (Égypte)
Tél. : +20 2 27 35 17 88 (extension : 14)
Courriel : afdlecaire chez afd.fr
Site internet : https://www.afd.fr/fr/page-region-pays/egypte
Personnes à contacter : Directrice-pays – Clémence Vidal de La Blache.
Directeur-adjoint : Jérôme Taurand.

Proparco - Bureau régional Afrique du Nord (Égypte)
15 avenue Mers-Sultan
20130 Casablanca - Maroc
Tél. : +212 522 29 53 97
Courriel : afdprocasablanca chez afd.fr
Personnes à contacter : Directrice régionale – Cécile Avizou

BAD

L’Égypte est membre de la Banque africaine de développement (BAD), dont le site internet est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr.

La page Égypte est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/countries/north-africa/egypt.

BERD

L’Égypte est membre de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dont le site internet est consultable à l’adresse : https://www.ebrd.com/fr/home

La page Égypte est consultable à l’adresse : https://www.ebrd.com/egypt.html

FMI

La page Égypte est consultable à l’adresse : https://www.imf.org/en/Countries/EGY