Djibouti

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Sécurité maritime en Mer Rouge et dans le détroit de Bab-el-Mandeb

(Publié le 12/01/2024)

Compte tenu des menaces visant les bâtiments civils qui passent par le détroit de Bab-el-Mandeb et d’activités militaires en Mer Rouge et dans le nord du Golfe d’Aden, il est recommandé aux navigateurs de plaisance de reporter leurs déplacements dans cette zone.

En outre, une recrudescence des actes de piraterie le long des côtes de la Somalie a été enregistrée et est susceptible d’affecter les bateaux ayant besoin de faire d’escale dans la région.

En cas de présence dans la zone, il est recommandé de se signaler le plus tôt possible auprès de la cellule de permanence de l’Autorité française dans cette zone maritime : État-major ALINDIEN COMFOR EAU – cellule MICA OI : par téléphone (+971 265 74 265) ou par courriel à alindien-comfor-eau-mica-io.contact.fct chez intradef.gouv.fr

Voir également la fichePiraterie maritime.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

(Publié le 15/10/2023)

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage dans les pays du Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l’Est.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Terrorisme

Voisine de l’Éthiopie, de la Somalie (État du Somaliland), de l’Érythrée et, par la mer, du Yémen, la République de Djibouti fait figure d’îlot de stabilité dans une zone sensible. Cette stabilité est renforcée par la présence de forces militaires de différents pays qui y sont stationnées. Son port, d’importance stratégique, sert d’escale à de nombreuses marines étrangères.

Un contingent de l’armée djiboutienne est déployé en Somalie depuis 2012, au titre de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). Les menaces récurrentes des combattants islamistes somaliens appartenant au groupe terroriste Al-Shabaab laissent planer le risque de représailles sur le territoire djiboutien.

Bien qu’aucune attaque n’ait eu lieu depuis l’attentat suicide du 24 mai 2014 au restaurant « La Chaumière », la vigilance reste recommandée dans les lieux publics et ceux fréquentés par les expatriés (centre historique ; lieux de culte et institutions religieuses ; proximité des zones portuaires, aéroportuaires et installations militaires djiboutiennes et étrangères ; emprises françaises ; lieux de vie, restaurants, bars).

Risque routier

La circulation routière est très dangereuse en ville et sur l’axe Djibouti-frontière éthiopienne (trafic intense de camions semi-remorques et véhicules en mauvais état). Il convient d’adapter sa vitesse aux conditions de circulation et d’éviter de circuler de nuit en dehors de la capitale. Dans certains endroits, la présence d’un guide est conseillée (lac Abbe ou excursions dans le nord du pays).

Risque sismique

Djibouti se situe dans une région d’activité sismique.

La faille qui annonce le rift africain partage le territoire de Djibouti en son centre. L’activité sismique est donc permanente, mais d’une intensité relativement faible. La faille se situant dans une zone inhabitée, le risque ne touche pas directement les populations. En revanche, une partie des constructions de Djibouti-ville a été construite récemment à partir de remblais, sans répondre aux normes antisismiques, et ne résisterait pas à un tremblement de terre d’une forte amplitude.
Pour plus d’informations, consulter la fiche sur les séismes.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

Il est possible de circuler librement dans le pays mais les frontières terrestres et maritimes sont à éviter.

Au nord, en raison du différend frontalier entre l’Érythrée et Djibouti, il demeure formellement déconseillé d’approcher la zone frontalière par voie terrestre, maritime ou aérienne.

Au sud-est du pays, les délimitations frontalières entre Djibouti et le Somaliland sont incertaines. Après le "Refuge Décan", la zone traversée par la route venant de Djibouti en direction de la ville frontière de Loyada est à éviter car elle n’offre pas toutes les conditions de sécurité.

Somaliland

L’absence sur place de toute représentation française rend aléatoire la protection de nos ressortissants en difficulté. Il est recommandé à toute personne appelée à se rendre au Somaliland de se faire connaître auprès de l’ambassade de France au Kenya et de s’inscrire sur Ariane.

Ce territoire a bénéficié jusqu’à une époque récente d’une situation sécuritaire privilégiée dans le contexte somalien. Il est actuellement formellement déconseillé de s’y déplacer et a fortiori d’y séjourner.

La partie orientale de la province, aux confins du Puntland, est devenue un endroit risqué, où les tensions claniques sont vives et qui peut servir de repli aux milices islamistes ainsi qu’aux cellules terroristes chassées de la partie centrale et du sud de la Somalie. La partie occidentale, où se trouvent la capitale, Hargeisa, et le principal port, Berbera, est d’apparence plus tranquille. Les risques (attentats, enlèvements) y sont cependant élevés. La diffusion d’informations positives et rassurantes par des voyageurs mal informés contribue à la perception souvent erronée des conditions de sécurité.

Piraterie maritime

Malgré des améliorations récentes liées à une forte présence aérienne et navale internationale et à l’armement des navires marchands, les attaques avec prises d’otages restent possibles. Les actes de piraterie maritime peuvent avoir lieu à partir du détroit de Bab el Mandeb, dans le golfe d’Aden et le long des côtes somaliennes ou yéménites ainsi que dans une grande partie du nord-ouest de l’océan Indien.

La navigation au sud de la mer Rouge, dans le golfe d’Aden et au large de la Corne de l’Afrique est fortement déconseillée, notamment aux navires dont la vitesse est inférieure à 15 nœuds et dont le franc-bord est bas sur l’eau (hauteur inférieure à 2 mètres). Ils représentent des proies de choix pour les pirates.
Pour toute navigation maritime dans le monde, vous pouvez joindre le MICA Center afin de prendre connaissance de la Coopération Navale Volontaire :

MICA Center : par téléphone (+33 298 14 99 17) ou par courriel à mica- watchkeeper.fct chez def.gouv.fr

En cas de présence dans cette zone, il est recommandé de se signaler au MSCHOA (Maritime Security Centre - Horn of Africa, coopération navale volontaire mis en place dans le cadre de l’opération Atalante : tél. +44 1923958547 et +44 19239588700, fax +44 1923958520, courriel : postmaster chez mschoa.org) et à la cellule de permanence de l’Autorité française dans cette zone maritime :

État-major ALINDIEN COMFOR EAU – cellule MICA OI : par téléphone (+971 265 74 265) ou par courriel à alindien-comfor-eau-mica-io.contact.fct chez intradef.gouv.fr

Voir également la fiche Piraterie maritime de ce site.

Archipel des Sept-frères (Sawabi)

L’archipel des Sept-frères, connu pour ses sites de plongée sous-marine et comme une zone maritime propice à la pêche sportive au gros, est un lieu à risque en raison de la proximité de l’Érythrée au nord, du Yémen à l’est (17 km à vol d’oiseau) et des dangers liés à la piraterie maritime dans le détroit de Bab el Mandeb.

De manière très exceptionnelle, il est possible de s’y rendre en s’inscrivant à des excursions organisées, sous leur responsabilité, par des agences touristiques installées à Djibouti et ayant recueilli l’accord des autorités djiboutiennes. Toute autre forme de fréquentation est formellement déconseillée.

Zones de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)

En dehors des zones rouges, l’intégralité du pays est en zone de vigilance renforcée. Il est possible d’y circuler en respectant les Recommandations générales listées ci-après.

L’attention des voyageurs est attirée sur le contrôle que les autorités militaires djiboutiennes exercent sur l’accès à une zone au nord des villes situées sur l’axe Balho, Adaïlou, Ouaddhi, Godoria. Des barrages sont installés par les Forces armées djiboutiennes (FAD) sur les principaux itinéraires. Tout déplacement dans cette zone peut être soumis à l’autorisation des FAD, de manière épisodique, et sans préavis, voire même temporairement interdit. Il convient de respecter strictement les consignes édictées par les FAD aux barrages concernés.

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Dernière actualisation le 15/11/2017, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Compte tenu de la situation sécuritaire au plan régional et des conditions climatiques extrêmes, il importe de suivre les recommandations suivantes :

  • les déplacements de nuit sont déconseillés sur tout le territoire ;
  • les déplacements à l’intérieur du pays doivent se faire en convois d’au moins deux véhicules 4x4 (prévoir une réserve d’eau de 8 litres par jour et par personne) ;
  • ne pas s’écarter des pistes, sauf avec le concours d’un guide expérimenté ;
  • emprunter de préférence les pistes les plus régulièrement fréquentées ;
  • ne pas porter de bijoux de valeur est préférable.

Activités sportives à risques

À la plage, être conscient des risques liés à la faune marine : risque de marcher sur le dard de raies pastenague au bord de l’eau, ou de se blesser en frôlant coraux ou oursins.

En raison des conditions climatiques particulièrement éprouvantes, les activités sportives doivent être pratiquées avec prudence.

Entrée / Séjour

Mesures liées à la Covid-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Formalités d’entrée

Les ressortissants français sont soumis à l’obligation de visa. Il peut être obtenu :

  • auprès des représentations diplomatiques djiboutiennes basées à l’étranger ;
  • en utilisant une procédure de e-visa : https://www.evisa.gouv.dj/ (pour les visas de transit et de court séjour).
  • à l’arrivée sur le territoire pour une durée d’un mois, à la discrétion de la compagnie aérienne au départ et du service d’immigration de Djibouti à l’arrivée, en fonction de la nature du déplacement et du type de passeport.

Les personnes titulaires d’une carte de séjour djiboutienne en cours de validité peuvent accéder au territoire djiboutien sans visa et sans autorisation d’accès visée par les autorités djiboutiennes. Pour plus de renseignements, s’adresser aux autorités djiboutiennes ou aux compagnies aériennes concernées.

Dans un communiqué du 22 novembre 2022, le ministre de l’Intérieur a rappelé les dispositions suivantes :

  • Tout ressortissant étranger, rentré légalement sur le territoire djiboutien, et restant au-delà de la durée autorisée par son visa est astreint à une pénalité de 40.000 FDJ pour un dépassement n’excédant pas 90 jours, et 80.000 FDJ pour un dépassement de plus de 90 jours.
  • La perception de ces pénalités s’effectue auprès de la Police de l’immigration sur délivrance d’une quittance du Trésor Public.
  • En cas d’impossibilité de régler la pénalité, le ressortissant étranger sera puni d’une peine d’emprisonnement de 3 à 6 mois et d’une interdiction de séjour sur le territoire djiboutien pour une durée de 5 ans.

Escales des bateaux de plaisance :

Les plaisanciers qui souhaitent faire escale à Djibouti ne peuvent pas utiliser un E-visa. Un visa d’entrée est délivré directement au port.

Pour faciliter ces démarches, il est préférable d’annoncer en amont son arrivée auprès de la section consulaire de l’ambassade de France qui informera les autorités portuaires djiboutiennes. L’adresse à utiliser est la suivante : admin-francais.djibouti-fslt chez diplomatie.gouv.fr

En annexe, du message, il est nécessaire d’ajouter une copie des passeports des membres d’équipage et une copie de l’acte de francisation du bateau. Ne pas omettre le carnet de vaccination qui risque d’être demandé par les autorités portuaires. Il est déconseillé d’arriver à Djibouti pendant le weekend (vendredi et le samedi) car les démarches peuvent prendre beaucoup de temps en dehors des jours ouvrés.

Pour les voyageurs se rendant d’Éthiopie à Djibouti par la voie routière :

Le contrôle à la frontière entre Djibouti et l’Éthiopie s’effectue en deux temps : le premier contrôle est mené par la police aux frontières, le second par la douane. Il est obligatoire de passer ces deux points de contrôle, dans le sens Djibouti/Éthiopie et inversement. Le non-respect de cette règle expose les voyageurs à de sérieuses difficultés avec les services de sécurité du pays visité pouvant entraîner l’immobilisation du véhicule et donc le blocage de son propriétaire à la frontière pour une durée indéterminée, sans que l’ambassade de France à Djibouti ni l’ambassade de France en Éthiopie ne puissent assister les voyageurs qui contreviendraient à cette obligation ou qui ne seraient pas en mesure de présenter tous les documents requis.

La présentation à la frontière le vendredi (jour de repos à Djibouti) ou un jour férié comporte le risque de ne pas pouvoir pénétrer le jour-même sur le territoire djiboutien. Il est donc préférable et fortement recommandé de se procurer un visa à Addis Abeba ou de se présenter à la frontière un jour ouvré.

Tout étranger doit, s’il séjourne en République de Djibouti après l’expiration d’un délai de 3 mois depuis son entrée sur le territoire, être muni d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident délivrée dans les conditions prévues par la loi N°201/AN/07 fixant les conditions d’entrée et de séjour. La durée de validité de la carte de séjour temporaire ne peut être supérieure à 1 an et ne peut dépasser la validité des documents de voyage. L’étranger doit quitter la République de Djibouti à l’expiration de la validité de sa carte, à moins qu’il n’en obtienne le renouvellement. La carte de résident est délivrée aux étrangers salariés dans des sociétés de zone franche qui justifient être en possession d’un contrat de travail et fournissent la preuve de la régularité de leur entrée et séjour sur le territoire de la République de Djibouti.

Les journalistes souhaitant se rendre à Djibouti pour raisons professionnelles doivent impérativement disposer, avant leur arrivée dans le pays, de l’accréditation requise par les autorités djiboutiennes (s’adresser à l’ambassade de Djibouti à Paris avant le départ).

Pour toute information complémentaire, prendre l’attache de l’ambassade de Djibouti à Paris.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (ceci suffisamment longtemps avant le départ pour permettre, le cas échéant, les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

La loi N°201/AN/07 fixant les conditions d’entrée et de séjour en République de Djibouti oblige "tout étranger à être muni des documents relatifs à ses moyens d’existence et aux garanties de rapatriement" (art 5 al 4). Il est nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (dont la chirurgie et l’hospitalisation ) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).

Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations Pratiques Santé.

Vaccinations

  • Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; s’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR) ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • La vaccination contre la fièvre jaune est exigée à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance de pays où elle est endémique.
  • En fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Chikungunya

La transmission du Chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
Plus d’informations sur la page Informations pratiques.

Dengue

La transmission de la Dengue est possible. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. Plus d’informations sur le site du ministère chargé de la Santé.

Paludisme

A Djibouti, même si le nombre de cas rapportés est à la baisse en 2022 par rapport à l’année précédente, la transmission est active toute l’année, particulièrement de décembre à mai. Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées (cf. ci-après).

Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.

Durant votre séjour, et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère chargé de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Tuberculose

La tuberculose existe à Djibouti. La tuberculose est une maladie infectieuse provoquée par une bactérie qui se transmet par voie aérienne aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Plus d’informations sur la page dédiée de l’Institut Pasteur et sur celle du ministère chargé de la Santé.

Choléra

Des cas de choléra sont régulièrement recensés à Djibouti, essentiellement sur les axes Yoboki-Djibouti, ainsi que Djibouti-Tadjourah-Obock. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. ci-après). Plus d’information sur la page dédiée de l’Institut Pasteur et celle de l’Organisation mondiale de la santé.

Fièvre Typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. ci-après). Plus d’informations sur la page dédiée de l’Institut Pasteur.

Rage

La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par un mammifère atteint du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La vaccination préventive (en pré-exposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable. Plus d’informations sur la page Informations pratiques dédiée.

Infection par le virus VIH – Infection Sexuellement Transmissible

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher ni caresser les animaux errants (risque de morsure et de rage) ;
  • Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux roues, siège auto pour les enfants) ;
  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Secouer les habits, draps et sac de couchage pour éviter les piqûres de scorpions ou serpents.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Infrastructure routière

Le pays dispose d’un réseau de routes asphaltées et de nombreuses pistes.
Le principal axe de communication asphalté dessert les chefs-lieux des régions de Tadjourah (à 173 km de Djibouti), d’Obock (à 235 km de Djibouti), d’Ali-Sabieh (à 95 km de Djibouti) et de Dikhil (à 118 km de Djibouti) jusqu’à la frontière éthiopienne. Il est en très mauvais état sur ce tronçon.

Le reste des voies de communication est constitué de pistes, ce qui impose d’utiliser un véhicule quatre roues motrices et de prévoir une ou deux roues de secours. Les déplacements hors route goudronnée doivent se faire à deux véhicules minimum. La présence d’un guide expérimenté est particulièrement conseillée lors de déplacements dans le Nord et au lac Abbé.

La circulation routière demande une très grande vigilance tant en ville que sur l’axe Djibouti-frontière éthiopienne (trafic intense de camions semi-remorques le rendant dangereux) : il convient d’adapter sa vitesse aux conditions de circulation et de veiller à la sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).

Il est fortement déconseillé de circuler la nuit (absence d’éclairage et risque d’animaux ou obstacles le long des routes).

Il est recommandé pour les longs trajets, surtout sur piste, d’emporter une réserve suffisante de carburant. Des stations existent dans les chefs-lieux des régions (gazole ou essence).

En cas d’accident, il est indispensable de prévenir rapidement les secours et d’attendre l’arrivée de la police ou de la gendarmerie, le rapport de police est indispensable en cas de litige et souvent demandé par les assurances.

Il est conseillé de souscrire une assurance tous risques.

Réseau ferroviaire

Une nouvelle voie de chemin de fer a été inaugurée en 2017 : un train part de la gare de Nagad, en banlieue de Djibouti, en direction d’Addis Abeba tous les jours pairs à 14h50. Se renseigner auprès de l’Office du tourisme.

Transport aérien

Plusieurs compagnies desservent Djibouti au départ de Paris, en vol direct ou avec escale, à raison de plusieurs vols par semaine.

L’attention est attirée sur la liste des compagnies aériennes interdites dans l’Union Européenne (en anglais), dans laquelle figurent certaines compagnies aériennes du pays.

Législation locale

Alcool et stupéfiants

La consommation d’alcool est autorisée. Toutefois, la vente et la délivrance publique de boissons alcoolisées sont interdites dans toutes les circonscriptions de l’intérieur du pays et dans les quartiers populaires de la capitale (à l’exception des hôtels et des gîtes d’étapes) ainsi qu’aux mineurs. L’ivresse publique est un délit puni de deux ans d’emprisonnement.

La consommation et le trafic de stupéfiants sont sévèrement punis par la loi (de 1 à 20 ans d’emprisonnement et des peines d’amendes).

Usage des appareils photographiques

Il est déconseillé de filmer et photographier les lieux touristiques du centre-ville de Djibouti, l’espace public en règle générale et les personnes sans leur accord exprès.

Il est formellement interdit de photographier les installations à caractère militaire et les infrastructures officielles.

Il est vivement déconseillé de venir sur le territoire djiboutien en possession d’un drone récréatif. Celui-ci peut être réquisitionné par les douanes à l’entrée ou sortie du territoire. Pour l’usage professionnel, une demande officielle doit être faite.

Us et coutumes

Il convient d’observer, comme dans tout pays musulman, une certaine correction dans la tenue vestimentaire et dans le comportement, en particulier dans les lieux publics, et a fortiori près des sites religieux : pas de décolletés, de débardeurs échancrés, de shorts trop courts ou de mini-jupes pour les femmes (prévoir de pouvoir se couvrir), pas de shorts de bains ou de tenue négligée pour les hommes.
De manière générale, il est vivement conseillé d’adopter une attitude de discrétion dans l’espace public. Les actes démonstratifs (signe d’affection, contact physique notamment) sont à éviter.

Exposer publiquement, fabriquer, céder ou vendre des objets, images, films, enregistrements sonores ou visuels à caractère érotique ou pornographique est passible d’emprisonnement. Les viols, les agressions sexuelles et le proxénétisme sont très sévèrement punis.

Pendant le mois de Ramadan, il est recommandé de ne pas faire étalage de nourriture et de boissons dans les lieux publics entre le lever et le coucher du soleil.

Télécommunication, internet et réseaux sociaux

Le réseau téléphonique est de mauvaise qualité dans la ville de Djibouti et rare en région. Il en est de même pour l’accès à internet qui est très cher et instable, l’usage du wifi n’est pas très courant.

Certains réseaux sociaux sont bloqués et nécessitent l’usage d’un VPN pour y avoir accès.

Divers

Climat

Le climat est tropical, aride et chaud, et les températures demeurent élevées de mai à octobre (+ de 40°C). Les mois de mai et septembre sont très humides mais il n’y a pas de saison des pluies.

La saison chaude est éprouvante. La période allant de novembre à avril est agréable.

Direction de l’aviation civile et de la météorologie : +253 21 35 09 90. Poste 370.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Les voyageurs d’affaires français doivent être munis d’un visa d’entrée à Djibouti, délivré avant le départ par une mission diplomatique ou consulaire djiboutienne quand il en existe une dans le pays de leur résidence.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques de Djibouti.

Contacts utiles

Service économique

L’ambassade de France à Djibouti dispose d’un conseiller économique en résidence à Addis Abeba. Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Service Économique d’Addis Abeba - Ambassade de France
P.O. Box 2000
Addis Abeba - Éthiopie
Tél. : +251 11 140 00 00 – Télécopie : +251 11 140 00 30
Courriel : addisabeba chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/DJ

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France

Président de section : Thierry Marill +253 21 35 37 31

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
Agence de Djibouti
Rue Ibrahim M. Sultan - Croix de la Lorraine
BP 1937 – Djibouti
Tél. : +253 35 22 97
Fax : +253 35 48 09
Courriel : afddjibouti chez afd.fr

BAD

Djibouti est membre de la Banque africaine de développement (BAD), dont le site Internet est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/.
La page de Djibouti est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/countries/east-africa/djibouti.

FMI

Djibouti et le FMI

Business France

Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française.

Le bureau Business France compétent pour Djibouti / le Soudan est celui d’Addis Abeba compétent sur l’Éthiopie, Djibouti et le Soudan.

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Contact : M.Maxime Bieliaeff (Responsable Business France pour l’Éthiopie, Djibouti et le Soudan)
Adresse : Ambassade de France en Éthiopie, Quartier de Kebena, Addis Abeba
Tél : +251 (0) 140 00 38/39 / +251 (0) 944 345 110
Courriel : addis-abeba chez businessfrance.fr
Site internet : www.businessfrance.fr

Groupe d’Affaires France-Djibouti

Le Groupe d’Affaires France-Djibouti (GAFD) est un réseau d’entreprises françaises, franco-djiboutiennes et djiboutiennes qui œuvre au renforcement des échanges économiques entre la France et Djibouti. Le GAFD est un lieu d’échange d’informations entre ses membres et est une ressource pour toute entreprise intéressée par le marché djiboutien. Ses réunions régulières permettent de réaliser des actions de plaidoyer auprès des autorités ministérielles de Djibouti afin d’améliorer le climat des affaires.
Contact : secretariat-gafd chez outlook.fr