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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 15/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Terrorisme – Risque d’enlèvement

Publié le 03/03/2022

Le risque d’enlèvement est élevé, en particulier dans l’Extrême-Nord du Cameroun, en raison d’incursions de groupes armées liés à Boko Haram. Les Occidentaux sont particulièrement ciblés par ces attaques.

Pour rappel, toute la Région Extrême-Nord est formellement déconseillée (rouge sur la carte sécuritaire des conseils aux voyageurs) du fait d’opérations militaires, du risque terroriste et du risque d’enlèvement.

Les Français de passage au Cameroun sont appelés à faire preuve de la plus grande vigilance face à cette menace réitérée d’enlèvement et de s’abstenir de se déplacer et séjourner dans la zone déconseillée, en particulier au nord et à l’ouest de la ville Maroua.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Terrorisme – risque d’enlèvements

Le risque terroriste existe, en particulier dans l’Extrême-Nord, en raison d’incursions du groupe terroriste Boko Haram. Les Occidentaux sont particulièrement ciblés. Le risque d’enlèvements est également présent dans les zones frontalières est et ouest des régions Nord et de l’Adamaoua.
La situation sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’est dégradée depuis la fin de l’année 2017. Plusieurs enlèvements d’officiels et de civils ont eu lieu. Des étrangers présents dans ces régions ont également été ciblés.

Risque routier

Les routes camerounaises sont dangereuses, en particulier l’axe Yaoundé-Douala.

La plus grande vigilance est recommandée et la circulation de nuit est formellement déconseillée.

La présence de camions transportant du bois (grumiers), dont l’état est souvent défaillant et les dépassements dangereux, constitue un danger permanent.

Il est déconseillé d’emprunter les transports en commun, du fait de leur implication régulière dans des accidents de la route mortels. Lorsque l’on est amené à en emprunter, il est prudent de vérifier les horaires d’arrivée à destination afin d’éviter de se trouver sur la route à la nuit tombée, en raison de la dangerosité.

Criminalité

Des faits de délinquance dans les villes (vols à l’arraché, agressions) et en zone rurale (« coupeurs de route », notamment dans les régions proches du Tchad et de la République centrafricaine) sont régulièrement rapportés.
La vigilance et le bon sens permettent de s’en prémunir (éviter de conduire de nuit sur des routes isolées, éviter certains quartiers, etc.).
Dans les grandes agglomérations, il est conseillé de prendre des précautions, tant lors des déplacements (à pied ou en véhicule) qu’au domicile (hôtel, appartement situé en étage, villa). Des cas de cambriolages et d’agressions sont régulièrement rapportés.

Troubles socioéconomiques

Une détérioration des conditions de vie pourrait mener à des manifestations de mécontentement.
Certaines régions présentent des fragilités particulières :

  • au nord et à l’extrême-nord du pays, les populations doivent faire face aux exactions de Boko Haram, à la présence de plus de 10 000 réfugiés nigérians et aux conséquences des dérèglements climatiques sur l’agriculture ;
  • à l’est, l’accueil de près de 250 000 réfugiés centrafricains fragilise l’équilibre socioéconomique de cette région ;
  • dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, les violences liées à la crise ont entraîné le déplacement de plus de 700 000 personnes depuis 2016.

Piraterie maritime

La navigation de plaisance est formellement déconseillée dans le golfe de Guinée, a fortiori le mouillage près des côtes, compte tenu des risques liés à la piraterie maritime.

Risques naturels

Le mont Cameroun est un volcan en activité. Les randonneurs doivent être prudents au sommet. Il est déconseillé de s’y rendre actuellement, en raison des troubles qui affectent la région du Sud-Ouest (cf. infra).
Certains lacs de zone volcanique (ouest) sont susceptibles d’émanations soudaines de grandes quantités de dioxyde de carbone retenues dans leurs profondeurs (près de 2 000 morts lors d’une éruption limnique au lac Nyos en 1986).
Les régions du Nord (en zone orange ou rouge) et de l’Extrême-Nord (en zone rouge) connaissent des inondations fréquentes en saison des pluies.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (rouge)

  • Région de l’Extrême-Nord : toute la région de l’Extrême-Nord du Cameroun est formellement déconseillée du fait d’opérations militaires, du risque terroriste et du risque d’enlèvements.
  • Région du Nord : le département du Mayo-Louti, voisin de la région de l’Extrême-Nord, est formellement déconseillé.
  • Frontière nigériane : l’ensemble de la frontière avec le Nigéria est formellement déconseillée sur une profondeur de 30 km, du fait d’incursions de groupes terroristes ou criminels à partir du Nigéria (Boko Haram, miliciens du Delta du Niger, etc.).
  • Frontière avec la République centrafricaine (RCA) et avec le Tchad : il est formellement déconseillé de se rendre dans une bande de 30 km le long de la frontière du Cameroun, du lac Tchad jusqu’au sud de la RCA en raison de la situation sécuritaire en RCA et de la porosité des frontières à des bandes armées (braconniers, bandits, trafiquants, etc.). Les villes de Garoua-Boulaï, de Touboro et de Yokadouma sont situées sur des axes routiers importants à proximité de la frontière est du Cameroun, dans des zones formellement déconseillées. La traversée des zones rouges doit se faire sous escorte militaire pour les personnes empruntant les routes suivantes :
    • l’axe reliant Yaoundé à N’Gaoundéré via Garoua-Boulaï ;
    • l’axe reliant Garoua et N’Gaoundéré à Moundou (Tchad) via Touboro ;
    • l’axe reliant Bertoua à Yokadouma.
  • Région du Nord-Ouest : toute la région est formellement déconseillée du fait d’opérations militaires, du risque terroriste et du risque d’enlèvement.
  • Région du Sud-Ouest  : tout déplacement dans la presqu’île de Bakassi est formellement déconseillé, compte tenu de l’isolement et des problèmes d’insécurité liés notamment aux activités de contrebandiers qui affectent ce territoire rétrocédé au Cameroun par le Nigéria en 2008. Le parc national de Korup se trouve en partie dans la zone frontalière avec le Nigéria. Il est formellement déconseillé de s’y rendre.
    Enfin, depuis l’intensification de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il convient d’éviter formellement la partie à l’ouest des villes de Kumba et de Mamfe.

Zones déconseillées sauf raison impérative (orange)

  • Région du Nord et départements de la Vina et du Mbéré dans l’Adamaoua : dans les régions du Nord, à l’exception du département du Mayo-Louti, et dans l’est de l’Adamaoua (départements de la Vina et du Mbéré), le risque terroriste est moins élevé que dans l’Extrême-Nord. Toutefois, des incidents de sécurité sont régulièrement signalés : coupeurs de route, découvertes de caches d’armes, infiltration d’éléments armés incontrôlés venus de l’extérieur, enlèvements visant principalement des éleveurs locaux.
    Les ressortissants français vivant dans ces régions sont invités à signaler leur présence ou celle de Français de passage ainsi que leurs déplacements dans cette zone à la section consulaire de l’ambassade de France à Yaoundé, via son adresse mail.
    En cas de séjour visible (réunion amenant plusieurs Français à séjourner ou travailler au même endroit pendant plusieurs jours), une protection militaire est très recommandée (contacter la gendarmerie). Les voyages de nuit sont vivement déconseillés.
  • Région du Sud-Ouest : au-delà des axes et zones formellement déconseillés, cette région connaît une insécurité croissante. En conséquence, il est expressément recommandé d’observer les conseils suivants :
    • suivre les recommandations susceptibles d’être formulées par les autorités locales ;
    • respecter les couvre-feux décidés par les autorités ;
    • se tenir à l’écart des rassemblements ou manifestations ;
    • éviter de se déplacer de façon ostensible pendant les « journées villes mortes ».
      Pour tout déplacement dans cette région, qui ne saurait être entrepris que pour des raisons impérieuses, il convient de solliciter une escorte (gendarmerie ou bataillon d’intervention rapide – contacter le service de l’attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France – Tél. : +237 2 22 22 79 17 ou +237 2 22 22 79 18).
  • Région de l’Ouest : les zones frontalières avec les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les abords du lac Bamendji, dans un rayon de 20 km depuis la rive, (y compris les sites touristiques se trouvant dans cette zone, notamment le lac de Petpenoun) et l’axe D66 reliant Kouomboum et Kouhouat sont déconseillés sauf raison impérative.

Zones en vigilance renforcée (jaune)

  • Régions du Littoral et du Sud : les visites des chutes d’Ekom (entre Bafang et Nkongsamba) doivent être organisées en groupe et il convient de quitter les lieux avant la tombée de la nuit.
    Malgré les dispositions qui ont été prises pour renforcer la sécurité dans la région des « monts de Manengouba et des Lacs jumeaux » (situés près de la ville de Melong - nord de Douala), tant sur les lieux d’hébergement qu’en montagne, il est recommandé de prendre contact au préalable avec les gérants des établissements hôteliers concernés et, le cas échéant, de solliciter auprès d’eux une escorte solide.
    Par ailleurs, il est rappelé qu’il est strictement interdit de s’approcher à moins de 500 m d’une plate-forme pétrolière ; cette interdiction pouvant être portée à 2 ou 3 milles nautiques dans certaines zones. Des renseignements peuvent être obtenus auprès de la capitainerie et des marinas.
  • Départements du Mayo-Banyo, du Djérem et du Faro-et-Déo, à l’ouest de la région de l’Adamaoua : les visites du parc du Mbam et Djérem ainsi que les trajets sur les axes routiers de ces trois départements doivent être effectués en groupe et avant la tombée de la nuit. La zone frontalière avec le Nigéria dans les départements du Faro-et-Déo et du Mayo-Banyo reste formellement déconseillée. Des coupeurs de route y sont régulièrement observés et le risque d’enlèvements reste très élevé. Quatre fonctionnaires des Nations unies en charge de la démarcation entre le Nigéria et le Cameroun ont été assassinés le 31 janvier 2017 dans la localité de Mafou (Faro-et-Déo), à proximité de la frontière.
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Dernière actualisation le 20/06/2022, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Il convient d’être vigilant, particulièrement autour des fêtes de fin d’année (décembre et janvier) ainsi qu’au moment de la rentrée scolaire (septembre).
Il est recommandé :

  • d’éviter d’exhiber tout article de valeur ou de nature à attirer la convoitise (sac à main, téléphone cellulaire, montre, bijoux, appareil photo, etc). Les sacs à main sont à proscrire sur les marchés et dans les quartiers sensibles. Il faut éviter d’y mettre des objets précieux (grosse somme d’argent, bijoux, téléphone, etc.) et ses documents. Les vols à l’arraché sont fréquents.
  • de ne jamais porter sur soi d’importantes sommes d’argent. En revanche, il peut être utile de disposer de quelques billets et pièces qui pourront être remis, sans délai et sans hésitation, en cas d’agression.
  • d’éviter formellement d’emprunter des taxis à partir de la tombée de la nuit, surtout une personne seule. Les agressions en taxi sont fréquentes, surtout après la tombée de la nuit.
  • de circuler en voiture vitres fermées et portières verrouillées et de ne jamais laisser de sacs, bagages ou objets de valeur visibles dans l’habitacle du véhicule.
  • de nuit, de s’arrêter uniquement dans des endroits animés et bien éclairés (ex. : station-service).

D’une manière générale, il est conseillé de :

  • ne jamais tenter de résister aux exigences des agresseurs qui, en général, visent seulement les valeurs ou les biens.
  • ne pas se rendre dans les quartiers défavorisés et sur les marchés populaires sans être accompagné d’un guide ou d’une personne connaissant les lieux.
  • se montrer attentif, sur les pistes ou les routes, à toute interruption anormale du trafic en sens inverse (ce qui pourrait être le signe d’une attaque de véhicule en amont).
  • en cas de location d’un appartement ou d’une villa, veiller à embaucher un gardien de jour et de nuit et s’assurer de l’identité des personnels embauchés (garder copie des pièces d’identité). Il est préférable à cet égard de s’adresser à une société de surveillance plutôt qu’à un employé privé. Garder une copie des pièces d’identité de ses employés et ses biens les plus précieux en un lieu sûr si possible.

Entrée / Séjour

Mesures relatives à la COVID-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Formalités d’entrée et de séjour

Visa

Les ressortissants français souhaitant séjourner au Cameroun doivent formuler une demande de visa avant leur départ. Les voyageurs doivent notamment disposer d’un passeport valide 6 mois après la date de retour prévue, d’un billet retour et d’un justificatif de lieu de séjour. Pour tout séjour supérieur à 30 jours ou à des fins professionnelles, un visa temporaire (valide jusqu’à 6 mois) ou de visa long séjour (validité supérieure à 6 mois) doit être obtenu.

Les demandes de visa doivent être déposées en ligne, via la plateforme internet dédiée.

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer sur le territoire camerounais.

Pour plus d’informations sur les modalités d’obtention des visas et les documents à fournir, prendre l’attache du consulat général de la République du Cameroun à Paris. Il est également possible de contacter le consulat du Cameroun à Marseille.

Règlementation douanière

Taxes d’importation dans la CEMAC

Le Cameroun appartient à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Les pays tiers à la CEMAC doivent s’acquitter, quel que soit leur point d’entrée dans la CEMAC, des droits et taxes définis suivant le Tarif extérieur commun (TEC). Les taux de douane applicables sont fonction de la catégorie à laquelle appartient le produit importé :

  • biens de première nécessité : catégorie I => 0 %
  • matières premières et biens d’équipement : catégorie II => 10 %
  • biens intermédiaires et divers : catégorie III => 20 %
  • biens de consommation courante : catégorie IV => 30 %

Déclaration des devises

Les voyageurs résidents ou non-résidents franchissant les frontières du Cameroun, à l’entrée ou à la sortie, doivent déclarer en douane les devises, titres ou valeurs d’un montant supérieur à 1 million de francs CFA (1 524,49 euros).

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Recommandations pour la santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer une pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires. Ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Le carnet de vaccinations internationales faisant mention de cette vaccination est exigé à l’entrée sur le territoire camerounais.
  • Certaines vaccinations sont recommandées : s’assurer d’être à jour dans les vaccinations habituelles ainsi que celles liées aux zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée. Devant la recrudescence des cas de rougeole, il est fortement recommandé de mettre à jour le vaccin rubéole-oreillons-rougeole (ROR).
  • La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il est fortement recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Choléra

Une épidémie de choléra touche le Cameroun depuis le mois de novembre 2021. Le foyer d’origine, dans le Sud-Ouest, s’est étendu aux régions du Centre (dont la capitale Yaoundé), du Sud et du Littoral (Douala).

Le choléra est une infection digestive bactérienne grave qui se transmet par la consommation d’aliments souillés crus ou mal cuits ou d’eau contaminée. Elle se manifeste notamment par des diarrhées aiguës et/ou des vomissements, et peut entraîner la mort en quelques heures, en l’absence de traitement.

Il est recommandé de respecter les règles d’hygiène classiques (se laver régulièrement les mains, ne consommer que de l’eau en bouteilles, peler les fruits et légumes, manger des aliments cuits, utiliser des installations sanitaires). Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence.

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).
S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser, avant le départ, à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
En cas de fièvre pendant le séjour ou durant les deux mois qui suivent le retour, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Chikungunya - dengue

La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Méningite

La saison épidémique s’étend de novembre à juin. Les voyageurs sont invités à s’informer sur leur statut vaccinal avant tout déplacement dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord, et de l’Extrême-Nord. Il convient d’éviter de se rendre dans ces zones avec de jeunes enfants.

L’infection à méningocoque peut se présenter sous la forme d’une méningite (fièvre avec maux de tête, vomissements) ou d’une septicémie avec apparition de taches cutanées (purpura). Dès suspicion, il convient de consulter un médecin en urgence pour la mise en route d’une antibiothérapie en urgence. Il est donc vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination. La vaccination par le vaccin tétravalent est vivement recommandée. Le vaccin bivalent (A + C) n’est pas suffisant car il n’est pas efficace contre certaines méningites à méningocoques (W135). Pour plus d’informations, consulter le lien sur la vaccination.

Poliomyélite

Le Cameroun a été certifié libre de la circulation du poliovirus sauvage le 12 juillet 2020 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), n’ayant détecté aucun cas de transmission depuis plus de cinq ans. Toutefois, l’émergence de nouveaux foyers reste possible. Il est donc recommandé de vérifier son statut vaccinal avant le départ.

Grippe aviaire

La présence du virus responsable de la grippe aviaire (H5N1) n’est actuellement pas signalée au Cameroun.

Toutefois, de manière générale, il est recommandé de :

  • éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage (notamment les volailles et porcs) ; éviter notamment les zones d’élevages, les marchés aux animaux et les zoos ; éviter également le contact avec leurs déjections ;
  • se laver les mains régulièrement, avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs.

Pour toute information complémentaire, consulter le site Internet de Santé publique France ou celui de l’Institut Pasteur.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs, et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination - qui est recommandée - et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.

Fièvre de Marburg

A la suite de plusieurs cas de décès dus à la maladie à virus Marburg, signalés en Guinée équatoriale à proximité du Cameroun, il est déconseillé de se rendre dans les zones frontalières de la région Sud.

Il convient de se tenir informé de la situation et de suivre les recommandations des autorités sanitaires locales. En particulier, il convient d’éviter le contact direct avec les personnes présentant les symptômes de fièvre, faiblesse, vomissements sanglants et diarrhée et de respecter les mesures d’hygiène suivantes : se laver et se désinfecter les mains, utiliser correctement les masques chirurgicaux, cuire et désinfecter correctement les aliments, éviter les rassemblements inutiles (y compris les fêtes ou événements familiaux).

Infection par le virus HIV – IST

S’agissant des infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Rougeole

Des cas de rougeole sont régulièrement signalés, dans toutes les régions. Il est recommandé aux voyageurs de vérifier leur statut vaccinal avant tout déplacement.
Pour plus d’informations : l’information rougeole du ministère de la Santé et la fiche rougeole des Conseils aux voyageurs.

Variole du singe

La variole dite du singe est une maladie virale d’origine animale (rongeurs et primates notamment) présente principalement en Afrique centrale et occidentale. La transmission à l’humain est très rare mais possible par voie cutanée, respiratoire ou par les muqueuses. Elle implique des contacts très étroits avec des matériaux ou des animaux infectés. Les symptômes chez l’humain associent un syndrome pseudo-grippal avec des symptômes dermatologiques variés (papules, vésicules). Toute suspicion d’infection par ce virus nécessite une consultation médicale urgente afin de confirmer le diagnostic et de respecter les mesures d’isolement préconisées par les autorités sanitaires. La prévention de la transmission de cette maladie repose sur le respect des recommandations suivantes :

  • éviter tout contact avec des animaux ou du matériel potentiellement infectés ;
  • se laver régulièrement et soigneusement les mains, avec du savon ou des solutions hydro-alcooliques ;

Plus d’informations sur le site des centres pour le contrôle et la prévention des maladies du département américain de la Santé et des services sociaux (en anglais).

Mesures d’hygiène alimentaire

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :

  • se laver les mains régulièrement avec une solution de lavage hydro-alcoolique, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • veiller à la qualité des aliments ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine) ;
  • éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Quelques règles simples

  • éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • veiller à sa sécurité sur la route (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque à moto) ;
  • ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
Pour de plus amples renseignements, consulter les sites Internet suivants :

Numéros utiles :

  • Cameroun Sanitaire Assistance à Douala : +237 2 33 42 14 14 / +237 2 33 42 15 15 / +237 2 33 42 37 48
  • Centre Pasteur de Garoua : +237 2 22 27 22 22
  • A Yaoundé, centre médico-social : +237 2 22 23 01 39

Infos utiles

Transport

Transport routier

Infrastructures routières

Les ruptures d’approvisionnement en carburant sont rares mais il est conseillé de prévoir des réserves, en raison des distances importantes entre les points de distribution.

Permis de conduire

Le permis de conduire français est valable pour une durée de 3 mois suivant l’arrivée au Cameroun (le cachet d’entrée dans le pays faisant foi). Au-delà de cette période, il est obligatoire de faire convertir son permis français en un permis camerounais auprès du ministère camerounais des Transports.

Le permis de conduire international délivré en France n’est pas reconnu au Cameroun.

Assurances et accidents

L’assurance au tiers est obligatoire pour tous les propriétaires de véhicules dès que le véhicule est mis en circulation sur la voie publique.

L’assurance tous risques est facultative. Elle garantit une indemnisation complète, non seulement pour autrui mais aussi pour soi-même et son véhicule.

En cas d’accident matériel ou corporel, il convient de se mettre en sécurité puis de faire appel au service de sécurité le plus proche (voir la liste CONTACTS UTILES ci-contre). Ne pas déplacer les véhicules accidentés, même s’ils gênent la circulation, avant l’arrivée des forces de police ou de gendarmerie.

Réseau ferroviaire

L’utilisation du train qui circule entre Yaoundé et N’Gaoundéré est déconseillée au-delà de la gare de Ngaoundal, sauf raison impérative (zone orange).
Il convient de se montrer vigilant lors de déplacements en train, des vols à la tire et à l’arraché étant régulièrement signalés.

Transport aérien

Le transport aérien intérieur reste soumis à l’irrégularité des horaires. Il convient de s’organiser en conséquence.

Législation locale

  • L’usage et la possession de drogues sont interdits et sévèrement réprimés.
  • La loi camerounaise prévoit une sanction pénale pour les rapports sexuels entre personnes de même sexe (de 6 mois à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 20 000 à 200 000 FCFA).
  • Il est formellement interdit de photographier les sites militaires, les bâtiments publics, les aéroports et les ports. La plus grande circonspection est recommandée à cet égard, notamment dans les centres urbains (en particulier à Yaoundé).
  • La législation camerounaise interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne non autorisée. Toute infraction à cette loi est susceptible d’être punie par une peine d’emprisonnement et une amende.
  • En raison des contrôles fréquents de police ou de gendarmerie, il est indispensable d’avoir constamment sur soi ses documents d’identité (ou un permis de résidence, une copie certifiée du passeport) et les références du contrat d’assurance en cas d’accident.

Tout voyageur est tenu de respecter les lois et les règlements, ainsi que les représentants de la force publique. En revanche, il faut refuser de transiger en cas d’abus d’autorité. Si une infraction a été commise, il convient de demander un exemplaire des actes de procédure aux membres de la police ou de la gendarmerie.

Divers

Arnaques

Les ressortissants français sont très fréquemment la cible d’arnaques en tous genres ayant pour principal objectif d’extorquer les voyageurs.

Arnaque aux sentiments

Des cas de ressortissants français victimes d’extorsion de fonds, parfois avec séquestration, et d’abus de faiblesse, à la suite d’une prise de contact sur Internet, sont régulièrement rapportés. Le recours à des intermédiaires (entremetteurs, agences matrimoniales, etc.) pour effectuer des rencontres est formellement déconseillé.

Hameçonnage

L’hameçonnage ou « phishing » est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir, généralement par email, des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité ou d’extorquer des fonds. Ces arnaques peuvent être préparées sur une longue période afin de gagner la confiance de la victime et de lui soutirer un maximum d’argent. Les arnaques typiques sont celles qui proposent de toucher un héritage en échange du paiement préalable d’une commission, celles qui proposent le rachat d’objets d’art, celles où l’on demande une aide financière afin de sortir d’une situation difficile (hospitalisation, arrestation etc.).

Il convient de se montrer vigilant, particulièrement lors d’échanges par emails ou par courrier avec des personnes inconnues. Il est déconseillé d’envoyer de l’argent en ligne, de donner ses coordonnées bancaires ou sa signature.

Arnaques aux entreprises

Les entreprises françaises peuvent également être la cible de ces arnaques. Les escrocs se font passer pour des sociétés camerounaises ou des membres du gouvernement et proposent de faux partenariats d’affaires, demandent le paiement d’une taxe d’importation ou passent commande d’un lot important de matériel à l’aide de cartes de crédit volées ou de faux ordres de virement.

En matière de partenariat d’affaires, il est recommandé de se renseigner au préalable auprès de l’ambassade de France à Yaoundé, du service économique régional ou de Business France.

Pour plus d’informations sur les risques liés aux arnaques, consulter la fiche Cybercriminalité ou le site de l’ambassade de France à Yaoundé.

Les risques financiers

Il est recommandé d’observer une grande prudence lors de transactions financières, les fraudes étant fréquentes au Cameroun. Il est conseillé :

  • d’éviter les paiements par carte en dehors des hôtels appartenant à des chaînes internationales ;
  • d’éviter l’usage de la voie postale pour les transactions bancaires ;
  • de se montrer particulièrement vigilant lors de la consultation de ses comptes en ligne depuis le Cameroun.

Fiabilité des offres d’emploi

Il convient d’être vigilant lors de réponses à des offres d’emploi. Il arrive fréquemment que les conditions d’embauche discutées avec le futur employeur avant le départ ne soient pas respectées après l’arrivée. Il est conseillé de privilégier la signature préalable d’un contrat écrit établissant les conditions de travail (nature et forme du contrat de travail, rémunération et accessoires, obtention d’un visa de travail, etc.). Il est recommandé de ne pas s’engager sans garanties solides.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Il n’existe pas de visa spécifique aux voyageurs d’affaires au Cameroun.

Les voyageurs d’affaires peuvent solliciter un visa temporaire, autorisant un séjour de 90 jours sur le territoire camerounais.

En plus des documents communs à tous types de visas, ils devront présenter :

  • une invitation à une manifestation organisée sur le territoire camerounais et une lettre de mission de l’employeur ;
  • un justificatif de l’objet de leur visite ainsi que des conditions et moyens de subsistance suffisants pour la durée du séjour.

Pour plus d’informations sur les modalités d’obtention des visas et les documents à fournir, prendre l’attache du consulat général du Cameroun à Paris ou consulter son site internet. Il est également possible de contacter le consulat du Cameroun à Marseille.

Réseaux de communication

La connexion 4G est disponible au Cameroun. Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture est bon mais ce type d’utilisation demeure très onéreux.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Cameroun.

Contacts utiles

Service économique

Les services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence et le soutien public au développement international des entreprises.

Bureau de Yaoundé – CAMEROUN
Adresse : Ambassade de France, 352, rue Joseph Atemengue, quartier Olézoa, Yaoundé, CAMEROUN
Tél. : +237 222 22 79 70 – Télécopie : +237 222 22 79 79
Courriel
Site Internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France - Cameroun
Ambassade de France, Immeuble indigo - Bonapriso
BP 513
Douala
Cameroun
Tél. : +237 233 42 90 62
Courriel

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience à disposition pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France.

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Yaoundé
Plateau Atémengué - BP 46 - Yaoundé
Tél. : +237 222 22 00 15 / +237 222 22 23 34 /+237 222 22 44 05
Télécopie : +237 222 23 57 07
Courriel
Site Internet

BAD

Le Cameroun est membre de la Banque africaine de développement (BAD).

Le Cameroun et la BAD.

FMI